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BelleMuezza

Incident technique dans un local de l'Agence japonaise de l'énergie atomique

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Au Japon, selon le rapport consécutif aux irradiations survenues cette semaine, des chercheurs d'un laboratoire auraient poursuivi leurs activités malgré la sonnerie d'une alarme indiquant un dysfonctionnement technique.

L'accident s'est produit jeudi, autour de midi, dans un centre de l'Agence japonaise de l'énergie atomique situé dans la préfecture d'Ibaraki. Les techniciens bombardaient de l'or avec des protons pour générer des particules élémentaires lorsque l'alarme s'est déclenchée. Les chercheurs ont toutefois désactivé l'alarme et repris leurs travaux sans se préoccuper des causes de son déclenchement.

Le niveau de radiation s'est élevé dans le local près de 90 minutes plus tard. Les chercheurs ont temporairement stoppé leurs expériences et activé des hottes aspirantes. Ils ont repris leur travail lorsque le niveau de radiation est retombé.

Le dysfonctionnement technique a généré un volume inattendu de substances radioactives. Six chercheurs au moins ont été exposés et les hottes aspirantes ont refoulé certaines substances à l'extérieur.

Les responsables de l'agence ont reconnu que les réactions des chercheurs étaient inopportunes.


----->Les hottes aspirantes ont refoulé certaines substances à l'extérieur (sic) !!! ??? Cela veut-il dire que ces hottes ne sont pas équipées de filtre destinés à retenir ces substances ? et donc qu'elles ne sont pas branchées sur un système de filtration en interne ??? C'est une situation préoccupante pour la santé humaine et l'environnement... Outre la réaction inadaptée des chercheurs, c'est surtout cela qui, à mon sens, aurait dû être traité...



NHK 26/5/2013

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L'agence japonaise de l'énergie atomique (JAEA) a annoncé que 30 chercheurs avaient été exposés à des radiations lors d'un incident dans un laboratoire nucléaire. L'incident s'est produit jeudi au laboratoire de physique nucléaire de Tokaimura (120 km au nord-est de Tokyo).

Des scientifiques envoyaient un rayon à proton sur de l'or dans le cadre d'une expérience d'accélération de particules. 55 employés travaillaient alors sur le site lorsque le problème s'est déclaré à cause d'une surchauffe.

D'après la JAEA, deux chercheurs ont été exposés à des radiations de 1,7 millisievert, soit un peu plus que l'équivalent d'un examen radiologique. "Leur état n'inspire aucune inquiétude médicale", a expliqué un porte-parole de l'agence.

La Commission internationale de protection radiologique conseille de ne pas recevoir une dose annuelle de plus d'1 millisievert, mais estime qu'une exposition inférieure à 100 millisieverts par an ne représente pas, statistiquement, un risque d'augmentation de cancer.

D'après la JAEA, une substance radioactive a été émise de façon accidentelle pendant l'expérience, "à cause d'une surchauffe provoquée apparemment par des problèmes techniques".

Une partie de la radioactivité émise s'est ensuite répandue dans l'atmosphère, après que les employés ont mis en route des ventilateurs pour abaisser les niveaux dans le laboratoire.

Le porte-parole de la JAEA a souligné que ces ventilateurs n'auraient pas dû être utilisés, évoquant une "erreur humaine".

La sécurité nucléaire est un sujet particulièrement sensible au Japon depuis l'accident de la centrale Fukushima Daiichi (nord-est) en mars 2011 après un séisme suivi d'un tsunami, la pire catastrophe du secteur depuis celle de Tchernobyl (Ukraine) en 1986.

ROMANDIE 27/5/2013

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Rappel des faits : L'incident est survenu dans un laboratoire de Tokaimura alors que des scientifiques envoyaient un rayon à proton sur de l'or dans le cadre d'une expérience d'accélération de particules.

[...]L'autorité de régulation nucléaire (NRA) du Japon, créée après la catastrophe de Fukushima de mars 2011, a classé cet incident au niveau 1 sur l'échelle internationale de classement des événements nucléaires et radiologiques (INES), qui va jusqu'à 7 (accident majeur, comme ceux de Tchernobyl et Fukushima).

La NRA a critiqué "l'absence de culture de sûreté" de la JAEA, opératrice du site où l'incident a eu lieu. La JAEA a été en outre fustigée dans la presse nippone pour avoir, d'après les journaux, continué son expérience malgré une alarme signalant un dysfonctionnement, et pour avoir mis plus de 30 heures a rapporter le problème.

[...]Comprenant diverses installations nucléaires dont un réacteur et des laboratoires de recherche, le site de Tokaimura avait été le théâtre du pire accident nucléaire du Japon, jusqu'à celui de Fukushima, en 1999 lorsqu'une erreur de manipulation d'uranium avait entraîné une réaction en chaîne. Deux des employés irradiés étaient morts peu après à l'hôpital et 600 personnes au total avaient été exposées aux radiations.

Des représentants de l'agence japonaise de l'énergie atomique (JAEA) présentent leurs excuses pendant une conférence de presse du 25 mai 2013 durant laquelle ils ont reconnu que des employés du laboratoire de Tokaimura avaient été irradiés pendant une expérience. Crédit NEWSCOM/SIPA



SCIENCES ET AVENIR 27/5/2013

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