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BelleMuezza

SCANDALE : LES URGENCES ABATTOIRS SONT-ELLES DES ARNAQUES ?

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Voici cinq ans que nous assistons à des ouvertures d'associations qui se disent associations de protection des équidés et dont la seule activité est le" sauvetage" d'équidés de boucherie. Cela pourrait paraître louable mais comment ne pas s'étonner qu'il y en ait autant ? Comment ne pas s'étonner du nombre d'équidés qu'elles disent sauver et pour lesquels nous nous demandons quel avenir elles leur offrent ?

Placer tant d'équidés, les suivre tout au long de leur vie : l'impossible mission !

En effet depuis 33 ans que nous, le CHEM, œuvrons pour la protection des équidés nous pouvons affirmer qu'il n'y a pas de solution pour placer autant d'équidés, montables ou non. Restant propriétaires de nos animaux placés, nous ne pouvons que constater qu'une famille d'accueil n'est pas systématiquement acquise pour toute la vie de l’animal (35 ans environ). A ce titre nous sommes régulièrement amenés à récupérer nos équidés et à les replacer.

Protection animale ou commerce d'équidés financé à l'insu des donateurs ?

Nous ne pouvons qu'être effarés de voir toutes ces associations vendre ces équidés, rachetés grâce à la générosité des personnes sensibles à cette cause, à des prix complètement exorbitants alors qu'ils ne leur ont rien coûté. Certains diront "ce n'est pas bien de les placer gratuitement" ou alors "il faut bien que ces associations vivent"... Mais dans ce cas parle-t-on bien de la protection des équidés car que sont-ils dans tous ça ?

Sauvés de la boucherie et revendus sur le bon coin !

Achetés pour être revendus sur le bon coin ou ailleurs, ils sont dans tous les cas proposés dans des termes bien peu en rapport avec la protection animale : on est clairement dans le cadre de transactions commerciales. Des annonces qui ne peuvent attirer que des personnes qui ont l'intention de rentabiliser leur dépense : il faudra que cet animal soit à la hauteur de ce que l'on attend de lui...

Sauvetage boucherie, remise au travail, mise à la réforme : un serpent qui se mord la queue !

Pourquoi autant de chevaux à sauver de la boucherie ? Et bien en grande partie parce que dans toutes les activités équestres confondues, quand l'animal ne correspond pas à ce que l'on veut en faire, on en prend un autre. Revendre ces animaux, soi-disant pour les sauver, c'est fatalement les remettre dans ce circuit où leur seul droit de vivre sera de travailler.

Naïveté et ignorance des internautes, abandons et petits arrangements lucratifs sur le dos des chevaux, au mépris de toute éthique

La grande force de ces actions, qui amènent autant de personnes à donner de l'argent pensant faire une bonne action, c'est de toucher des personnes complètement étrangères à ce milieu et ignorant que certaines disciplines sont difficiles pour les chevaux.

Il faut savoir qu'à court terme, n'étant plus assez "bons", tous ces chevaux rachetés dans l'unique but d'en tirer un avantage, n'intéresseront plus leurs nouveaux propriétaires. C'est alors, comme cela nous arrive régulièrement, qu'ils appelleront des gens comme nous en disant " je ne peux plus garder mon cheval car il est boiteux, ou malade et je ne peux pas payer sa pension ou les frais pour le soigner car j'en prends un autre (tout neuf)", et de rajouter fièrement "je l'ai sauvé de la boucherie".

La réalité c'est ça !




ACTU ANIMAUX 27/5/2013

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Une logique mercantile, des protecteurs dupés : ne nous voilons pas la face !

On peut lire sur les sites d'appels aux dons que les marchands, dont on ignore toujours qui ils sont (les marchands de chevaux sont déclarés et tout à fait joignables), imposent des délais si courts qu'il faut faire vraiment faire très vite pour les racheter.

Tout cela est faux
.

Par contre pour chaque équidé racheté grâce à leur argent, les donateurs, pourtant soucieux de la condition animale, ignorent qu'ils en envoient un autre plus tôt que prévu aux portes des abattoirs. En effet le marchand n'arrête pas de travailler : quand on lui a racheté un cheval, il va aller en acheter un autre !

Associations de protection animale ou marchands de chevaux ?

Marchand de chevaux est une profession, il achète et il vend. En effet il vend à la boucherie, mais il a tout intérêt également à revendre dans le circuit d'équitation les équidés pouvant travailler car il les vendra plus cher qu'à la boucherie.

La plupart de ces associations font exactement la même chose, elles achètent et elles revendent. Elles vous font croire qu'elles protègent les chevaux jusqu'au bout en gardant 5% de la propriété des animaux ce qui totalement faux. Elles ne font que du commerce, à la différence du marchand qui lui achète les équidés avec ses deniers, ces associations le font avec l'argent des donateurs qui pensent sauver des animaux. C'est donc pire car, au passage, elles dupent toutes ces généreuses personnes ayant mis la main au porte monnaie.

Comment peut-on ne pas s'étonner de l'objet statutaire de bon nombre de ces associations qui est consultable par tous sur le net. J'ai pu lire "loueur d'équidés", "éleveurs", "nous faisons naitre des poulains pour les vendre et ainsi nourrir nos rescapés"... Franchement comment peut-on cautionner cela ? On s'étonne de ce nombre aussi inquiétant d'équidés en partance pour la boucherie et on en fait naitre d'autres?


Comment réguler ? Comme pour les chiens, les chats, en diminuant les naissances. Une association faisant de la protection ne peut à la fois cautionner l'élevage et mendier de l’argent sans cesse au motif qu’il y a toujours plus d’équidés à sauver !

Chaque jour des dizaines de signalements d'équidés en détresse : où sont ces associations ?

Pourquoi tout au long de l'année nous ne croisons à aucun moment aucune de toutes ces associations à œuvrer pour la protection des équidés sur le terrain comme elles tentent de vous le faire croire. Nous sommes complètement surchargés de signalement d'équidés en détresse, en hiver une dizaine de signalements par jour et nous pourrions nous réjouir qu'autant d'associations voient le jour... nous serions ainsi plus nombreux, plus efficaces. Non pas du tout nous n'en croisons aucune, ce sont toujours les mêmes qui interviennent à nos côtés, les fondations bien connues.



ACTU ANIMAUX 27/5/2013

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Combien d'équidés sauvés de la boucherie se retrouvent dans le circuit de la maltraitance jusqu'à ce que mort s'en suive ?

L'année passée ce sont 150 équidés en grande détresse qui ont été recueillis par nos soins. Nous n'en avons achetés aucun. 150 équidés jeunes, pas des vieux boiteux comme on pourrait le penser et comme c'était le cas il y à quelques années. Parmi ces équidés bon nombre avaient été sauvés de la boucherie et mourraient à petit feu au fond d'un pré car on avait fini de jouer avec et leur propriétaire n'avait pas envie de dépenser le moindre sou pour cet animal qui n'avait le droit d'exister que parce qu'on lui grimpait dessus.

Pire que le vélo sur lequel on ne monte plus, car le vélo est précieusement rangé dans le garage, le cheval lui, est dans ce qui lui sert de pré, et il y meurt à petit feu car on ne le nourrit pas.


Depuis deux ans nous sommes également intervenus à plusieurs reprises au sein même d'associations de sauvetage d'équidés et avons été amenés à en retirer des équidés en très mauvais état.

Comment savoir quelles associations travaillent vraiment pour la cause ?

- Pour commencer une association ayant moins de deux ans d'existence ne devrait pas pouvoir être sur un site d'appel aux dons et récolter de l'argent aussi facilement sans avoir fait ses preuves.

- Vous devez pouvoir savoir d'où viennent réellement les équidés et pouvoir vérifier clairement l'histoire qui vous est racontée.

- Vous devez consulter leur objet statutaire complet et non pas la seule partie que l'on veut bien vous diffuser.

- Vous devez pouvoir savoir clairement ce qu'elles font des équidés, les vraies conditions de placement et comment elles vérifient ces placements. J'ai déjà lu sur certains sites d'associations qu'il suffisait d'envoyer des photos du site où le cheval serait accueilli, une preuve de domicile et un chèque pour qu'on livre le cheval. On peut difficilement cautionner ce genre de pratiques qui semblent bien plus commerciales que protectrices envers leurs rescapés.

Le cahier des charges d'une "bonne" association de protection des équidés

Une bonne association ne sauve pas "à tout va", elle doit être raisonnable et faire selon ses capacités. Elle ne doit pas autoriser la reproduction, elle ne doit pas sauver en fonction du potentiel de l’animal, elle ne doit pas vendre. Qu’il y ait des frais d’adoption oui, mais fixes. Quand les prix varient selon le potentiel ça revient à faire comme le marchand de chevaux, à adopter sa logique.

Qu’elles aient l’obligation de fournir la facture et les coordonnées du marchand pour que les donateurs puissent vérifier l’exactitude des histoires racontées et que les prix sont réels, toutes ces infos doivent être consultables. Pour notre part il nous est arrivé d’acheter des chevaux à des marchands et nous n’avons pas eu à réclamer la facture, elle a suivi le cheval, de la même façon, aucun ne nous a mis « le couteau sous la gorge » avec des délais aussi courts que l’on tente de vous le faire croire.

Parmi toutes ces associations beaucoup trop manquent de transparence, beaucoup trop ne répondent pas aux questions élémentaires…

La moralité sera : Sauvez des chevaux mais sauvez bien. Ne cautionnez pas le commerce que vous croyez combattre. Ne donnez pas de l’argent à n’importe qui, ne cautionnez pas de la souffrance en pensant bien faire


ACTU ANIMAUX 27/5/2013

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Associations loi 1901 : un écran bien pratique

Il n’y a pas de plus en plus de chevaux qui partent à l’abattoir, il y a simplement de plus en plus de personnes qui profitent du système d’appels aux dons via le net. Sous couvert d’association loi 1901 elles tentent de faire croire qu’elles font de la protection animale mais elles ne font que du commerce.


Avant de donner : vérifiez les informations

En tant que donateurs vous avez la responsabilité de savoir à qui vous donnez de l'argent et à quoi il va servir et en tout cas bel et bien ce pourquoi vous l'avez donné. Le net permet également de faire des vérifications élémentaires. Et cela évitera que bon nombre de donateurs n'aient à dire un jour "je ne donne plus car je me suis fait avoir". Si l'on donne de l'argent sans réfléchir et sans faire aucune vérification on est responsable. Et tout cela sera malheureusement toujours au détriment des associations sérieuses mais aussi et surtout au détriment des équidés.

Ce système d'appels aux dons via le net a permis de faire de l'argent facile pour des personnes bien peu soucieuses de la cause animale.


Le CHEM : 33 ans d'existence auprès des équidés maltraités

Le CHEM existe depuis 33 ans, ne vend pas les équidés recueillis, ne les achète pas non plus mais dépense beaucoup d’argent pour soigner ceux qu’il recueille qui sont bien mal en point. Le CHEM a recueilli 345 équidés depuis 2011 à raison de 111 en 2011, 150 en 2012 et 84 depuis le début de l’année 2013. Ces chiffres sont le triste reflet de tous ces équidés pris par n’importe qui, placés n’importe comment…

Pourtant nous existons toujours, nous travaillons toujours plus et nous ne choisissons toujours pas de sauver en fonction d’un potentiel. Nous sommes là pour tous les équidés en détresse et malheureusement nous n’arrivons pas à répondre à toutes les enquêtes qui nous parviennent tant elles sont nombreuses. Si un équidé est trop « abîmé » et que personne ne souhaite l’accueillir et bien c’est notre travail de lui financer une pension jusqu’à la fin de ses jours si nous n’avons pas d’autres solutions.

La vraie question à se poser : que font vraiment toutes ces associations, qui poussent comme des champignons, pour améliorer le sort des équidés en détresse ?

Vous souhaitez en savoir plus ? Vous connaissez le milieu des chevaux ? Vous souhaitez nous apporter votre témoignage ? Dès maintenant, contactez-nous (vous pouvez aussi nous envoyer un sms avec votre nom prénom et tel pour que l'on vous rappelle) : 06 72 42 18 51 ou 06 82 50 52 04. http://www.chem.fr/

----->Les opinions exprimées dans cet article n'engagent que leur auteur et ne reflètent pas nécessairement celles de Love Animalia Naturalis.

Cela dit, certaines précisions fournies par le CHEM répondent à certaines de mes interrogations... Donc dorénavant, je m'emploierai à vérifier les élements mentionnés ainsi que les statuts des "associations" faisant appel à notre générosité pour sauver l'un de ces malheureux équidés...




ACTU ANIMAUX 27/5/2013

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Les contrôles effectués par trois abattoirs français ont permis de découvrir un nouveau trafic présumé de viande de cheval impropre à la consommation. C'est ce qu'a indiqué la Fédération nationale des exploitants d'abattoirs prestataires de services (FNEAP).

"Ce sont trois de nos abattoirs qui ont découvert (l'affaire). On avait des doutes sur certains documents, parce que nos services de contrôle des animaux sont imparables", a expliqué André Eloi, directeur général de la FNEAP.

Ces trois abattoirs sont situés à Alès (Gard), Pézenas (Hérault) et "dans le Nord", a précisé M. Eloi, sans donner plus de détails pour le dernier. Ils sont uniquement prestataires de services, a-t-il insisté - c'est-à-dire qu'ils abattent des animaux pour le compte de clients, mais ils ne font pas de commerce de la viande.

En revanche, comme ils sont le dernier maillon pour la traçabilité des animaux vivants, ils ont "des procédures de déchargement et de contrôle des animaux très scrupuleuses, en particulier sur les chevaux", a-t-il ajouté.

S'agissant de l'ampleur de ce trafic présumé, M. Eloi assure ne disposer d'aucun élément. "Une enquête est en cours, laissons les policiers faire leur travail", a-t-il expliqué. Selon lui, la découverte de ces irrégularités remonte à quelques mois.

D'après certaines sources, un "réseau mafieux belge" aurait acheté des chevaux de selle à des centres équestres ou des particuliers leur promettant une "retraite paisible". Ils auraient ensuite falsifié leurs carnets de santé et tenté de les faire abattre pour les écouler dans l'alimentation humaine.

Pour rappel, le scandale de la viande de cheval a éclaté en Grande-Bretagne mi-janvier avec la découverte de lasagnes du géant suédois de l'alimentation, Findus, étiquetées comme étant des lasagnes pur boeuf. Elles contenaient en réalité de la viande de cheval.

ROMANDIE 30/8/2013

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