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BelleMuezza

USA / OREGON : Blé OGM non homologué (de Monsanto) découvert dans un champ

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NEW YORK - La découverte dans un champ aux Etats-Unis de blé OGM non homologué développé par Monsanto pourrait nuire aux exportations américaines alors que certaines commandes de blé ont déjà été suspendues au Japon et en Corée et que l'Union européenne se penche sur le problème.

Les Etats-Unis sont le premier exportateur mondial de blé avec une part de marché de 10%. La production américaine de blé pèse 18 milliards de dollars par an et 45% en est exporté.

Le blé transgénique retrouvé dans l'Oregon, au nord-ouest du pays, a donc de quoi inquiéter les agriculteurs américains, même si la variété du champ où a été retrouvé l'OGM, du blé tendre blanc, caractéristique du nord-ouest du pays, ne représente que 17% des exportations américaines.

A cause de la nature isolée de cet incident, il semble y avoir peu de raisons scientifiques pouvant amener les gouvernements à suspendre les achats, s'efforçait de rassurer l'Association américaines des cultivateurs de blé, dans un communiqué reçu vendredi.

L'USDA, qui mène une enquête pour comprendre comment cette variété de blé génétiquement modifiée s'est retrouvée dans un champ, a pour sa part assuré qu'il n'y avait aucune preuve suggérant qu'il a pénétré des approvisionnements commerciaux et (qu') il n'y a pas de risque pour la santé.

Depuis l'annonce mercredi de cette découverte, le Japon a déjà annulé une commande de 25.000 tonnes de blé tendre blanc. L'archipel nippon est crucial pour les agriculteurs de blé américain car c'est leur premier marché d'exportation, suivi par le Mexique, le Nigeria et la Corée du sud.

L'Association américaine des cultivateurs de blé fait toutefois remarquer que le Japon a continué cette semaine d'acheter du blé d'autres variétés en provenance des Etats-Unis.

Elle indique toutefois que l'Association des meuniers coréens, grosse acheteuse de blé américain, a elle aussi suspendu depuis mercredi ses importations de blé tendre blanc américain.

La Commission européenne a pour sa part recommandé aux pays de l'UE de mener des contrôles sur les importations de cette variété de blé pour voir si elles contiennent des traces de l'OGM de Monsanto, développé dans les années 90 et abandonné en 2004 avant d'avoir fait l'objet d'une demande d'homologation, du fait de faibles perspectives commerciale.

Le cours du blé américain s'est maintenu sur les marchés financiers. Mais si l'annulation de la commande du Japon se confirme, il y aura plus de pressions sur le marché car cela pourrait créer un effet de contagion vers d'autres pays, a remarqué Frank Cholly, analyste chez le courtier RJO Futures.

Il s'est étonné que cette affaire surgisse tant d'années après l'arrêt de ce programme. Il aurait dû y avoir plus de contrôles, a-t-il remarqué.

Le blé OGM de Monsanto, au génome modifié pour résister au glyphosate, substance active notamment dans le désherbant Roundup du groupe, avait été développé à partir des années 90 par le géant agrochimique et avait été testé en culture entre 1998 et 2004.

Face à une forte opposition à travers le monde de la part des agriculteurs, qui craignaient de ne pouvoir le commercialiser, Monsanto avait renoncé à le mettre sur le marché et n'avait pas demandé d'homologation, a rappelé l'analyste Bill Nelson, du cabinet Doane Advisory Services.


Le blé est destiné avant tout à l'alimentation humaine, à la différence du maïs ou du soja. Aucun blé OGM n'est actuellement commercialisé dans le monde.

L'affaire peut affecter durablement les exportations de blé si les Etats-Unis ne prennent pas des mesures rapides pour détruire ces semences et empêcher leur contamination, a poursuivi Bill Nelson. Mais si elle le fait, l'impact sur le blé américain sera de courte durée, selon lui. Nous allons avoir des problèmes pendant environ trois semaines avec les exportateurs mais c'est un incident isolé, a renchéri Rich Nelson, de la maison de courtage Allendale.

ROMANDIE 31/5/2013

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Un agriculteur américain a porté plainte contre le géant de l'agrochimie Monsanto, l'accusant de "négligence grossière" et demandant à être indemnisé de pertes de revenus à la suite de l'annonce de la découverte de blé OGM développé par Monsanto aux Etats-Unis.



LE POINT 5/6/2013

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Les traces de blé OGM découvertes dans un champ aux Etats-Unis ont semé le trouble chez les clients du blé américain, de l'Asie à l'Europe. La variété de blé contaminée est très peu consommée sur la planète. Mais la méfiance reste immense vis-à-vis d'une quelconque manipulation génétique du blé.

C'est un cultivateur de l'Oregon qui a découvert du blé transgénique au bord de son champ. Un blé OGM résistant à l'herbicide Roundup, testé pendant dix ans par Monsanto au nord-ouest des Etats-Unis, mais que le semencier américain avait renoncé à commercialiser en 2004.

La contamination n'est probablement pas due au pollen dans le cas du blé, mais plus certainement à l'introduction accidentelle d'anciennes semences OGM dans le circuit. Cette contamination est infime, le blé en question, c'est du blé blanc, une variété très mineure aux Etats-Unis et très peu consommée dans le monde, parce que sa farine ne gonfle pas : le Japon en importe pour faire des nouilles de blé, et en Europe, tout le blé blanc va en Suède pour fabriquer le pain serré suédois !

Pourtant la Commission européenne s'est dépêchée d'annoncer des contrôles drastiques sur le blé blanc américain ; le Japon annulait aussitôt une commande de 25.000 tonnes de ce blé. Le blé c'est la céréale des céréales, utilisée dans l'alimentation humaine.

La Commission européenne s'est dépêchée d'annoncer des contrôles drastiques sur le blé blanc américain. Getty Images/Tony Sweet


Autant les consommateurs parviennent à accepter de manger de la viande issue d'un animal nourri au maïs ou au soja OGM, autant il est encore inconcevable que le blé destiné à l'homme, ait subi des manipulations génétiques. La baguette transgénique, pas question ! Aucun blé OGM n'a jamais pu être commercialisé. La filière du blé aux Etats-Unis serait pourtant demandeuse aujourd'hui : les minoteries américaines manquent de blé tant les agriculteurs américains s'en détournent au profit du maïs ou du soja OGM.

La recherche est donc relancée aux Etats-Unis, au Canada, en Australie, sur des blés OGM résistants à la sécheresse, au sel ou aux maladies. Mais à part la Suisse, elle se limite en Europe à l'étude du génome du blé (dans le cadre en particulier de l’initiative mondiale pour le blé, «Wheat Initiative») pour améliorer les variétés par croisement classique, sans faire entrer de gêne étranger. Car augmenter la production mondiale de blé est un impératif d'ici 2050, au moment où la planète devrait être confrontée au pic de sa population.



RFI 3/6/2013

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Alors qu'on pensait que le génome de cette céréale résistait encore aux chercheurs, du blé OGM a été découvert dans un champ de l'ouest des États-Unis où Monsanto menait des essais interrompus voici plus de 10 ans.

Les tests conduits dans la zone autour de la ferme de l'Oregon (ouest des États-Unis) où a été trouvé du blé OGM Monsanto non homologué ne donnent aucun signe de contamination, a-t-on appris lundi 10 juin auprès du ministère de l'Agriculture américain (USDA).

"Nous avons trouvé de l'OGM dans ce champ de l'Oregon mais pour l'instant il n'y a aucune indication de présence d'OGM dans du blé commercialisé", a indiqué à l'AFP un porte-parole du ministère. Il a toutefois précisé que les tests de l'USDA sur la question n'étaient pas terminés.

La raison de la présence de cet OGM dans cette région où les essais en plein champ de blé OGM ont été interrompus par Monsanto il y a plus de dix ans, n'est toujours pas connue. "Nos enquêteurs étudient toutes les possibilités", a ajouté le porte-parole.

Plusieurs pays asiatiques ont suspendu une partie de leurs importations de blé tendre blanc américain, cultivé en Oregon et dans l'Ouest américain, tandis que l'Union européenne a recommandé aux États membres de tester leurs importations de blé en provenance des États-Unis.

Un porte-parole du groupe d'intérêt des producteurs de blé américain US Wheat Associates a indiqué à l'AFP que "moins de 0,5% de tout le blé exporté des États-Unis vers l'Europe" était du blé tendre blanc provenant des régions de l'Ouest américain.

Monsanto avait déclaré la semaine dernière mener des essais à l'air libre de nouveaux OGM de blé résistant à de multiples herbicides à la demande des agriculteurs, mais "Monsanto n'est qu'une des nombreuses organisations privées et publiques qui conduisent des essais aux États-Unis", a souligné le porte-parole de US Wheat, Steve Mercer.

Les allemands BASF et Bayer, les américains Dow Chemical, DuPont Pioneer et Syngenta, autres géants du secteur, conduisent également des programmes de développement de blé OGM, selon un document consulté sur le site de US Wheat. Des programmes de développement de blé OGM ont lieu en Australie (Monsanto et InterGrain, Dow et HRZ Wheats) au Brésil (Bayer et Biotrogo Genetica), ou encore en Allemagne (Bayer).

"Des essais en champs de blé OGM ont été conduits dans plusieurs des principaux marchés d'exportations et d'importation dans le monde, y compris l'Australie, le Royaume-Uni et la Chine", a précisé M. Mercer. Selon lui ces essais sont menés à "petite échelle" et sous "stricte surveillance réglementaire, dans des conditions confinées et strictement contrôlées" par l'USDA.

Ces recherches en sont à un stade précoce et la commercialisation de graines de blé OGM n'aura pas lieu "avant environ une décennie", a-t-il précisé. Aucun blé OGM n'est commercialisé dans le monde à l'heure actuelle.

Alors qu'au début des années 2000, Monsanto avait renoncé à développer des OGM de blé face au tollé que cette perspective avait provoqué chez les consommateurs, faisant craindre aux producteurs de faibles perspectives de commercialisation, M. Mercer affirme que le secteur agricole américain est maintenant demandeur car "la demande s'accroît dans le monde, tandis que les superficies de blé cultivées se réduisent".


SCIENCES ET AVENIR 11/6/2013

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Washington (awp/afp) - La Cour suprême des États Unis a à nouveau donné raison à Monsanto en refusant de se saisir de la plainte d'un groupement de producteurs et d'agriculteurs bio, mercredi.

Ce groupement voulait empêcher les poursuites du géant de l'agronomie en cas de contamination par erreur de leurs champs par des cultures transgéniques.

La haute Cour, qui s'était déjà rangée du côté de Monsanto en mai 2013, a rejeté, sans commentaire, la requête de dizaines de fermiers pratiquant la culture bio et conventionnelle ainsi que des producteurs de semences organiques, qui réclamaient que le groupe américain s'engage à ne pas poursuivre les propriétaires des cultures de soja, coton, maïs, qui auraient été génétiquement modifiées par les vents ou des pluies.

Les neuf juges, dans leur décision rendue lundi, laissent de fait intacte l'arrêt d'une cour d'appel fédérale qui avait retoqué cette plainte des "Organic Seed Growers and Trade Association" et protégé les brevets des semences génétiquement modifiées de Monsanto.

Le puissant Monsanto arguait que donner raison à ces fermiers permettrait à n'importe qui de violer intentionnellement la réglementation de ses brevets.

Monsanto a engagé plus d'une centaine de recours aux Etats-Unis contre des agriculteurs ayant planté ses semences sans payer de droits.

En mai dernier, la Cour suprême avait déjà donné raison au géant américain dans un litige qui l'opposait à un petit fermier de l'Indiana, accusé d'avoir enfreint ses brevets dans l'utilisation de graines de soja transgéniques.

romandie 15/1/2014

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