Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
Admin-lane

Les 8 canidés figurant parmi les espèces les plus menacées

Messages recommandés

Le 17 mai 2013, à l'occasion de la Journée des espèces menacées, un groupe a appelé l'attention sur les espèces de certains canidés menacées d'extinction, dans l'espoir que le monde mette en oeuvre des mesures pour les protéger. Parmi ces espèces, 8 ont été mises en lumière :

- Le loup d'Ethiopie,
- Le loup rouge (Red Wolf),
- Le loup gris mexicain,
- Le dhole,
- Le lycaon,
- Le renard de Darwin,
- Le renard des îles,
- Le renard nain de San Joaquin (Californie).

Retrouvez ci-dessous quelques informations concernant ces espèces.
.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le loup d'Ethiopie : C'est le canidé le plus menacé au monde avec moins de 500 individus. Son habitat se situe dans le haut des montagnes d'Ethiopie et c'est la seule espèce de canidé à avoir élu domicile à de telles altitudes.

Photo : Rebecca Jackrel

Le projet Le projet "Loup éthiopien" travaille à documenter l'espèce et les chercheurs tentent de mettre en oeuvre des moyens pour le protéger. Ce projet de défense des loups avait été le grand gagnant de l'édition 2012 des Best of Green Adwards. Il avait été élu à la fois par l'organisateur et les les lecteurs.

Photo : Wolf Project éthiopienne

Le projet de loup éthiopien fait un travail extraordinaire en Ethiopie, en collaboration avec le Programme de conservation de loup éthiopien . Les grands prédateurs sont menacés partout, et cela inclut les loups africains souvent négligés, avec seulement 425 individus qui survivent dans de petites populations et la menace principale à laquelle ils doivent faire face c'est la rage apportée par des chiens domestiques.
Mais Wolf Project éthiopien s'efforce de sensibiliser le public et, avec leurs partenaires, afin de donner à ces loups une chance de survivre et de garder les écosystèmes de la zone saine et équilibrée.

Le loup d'Éthiopie (Canis simensis), encore appelé Loup d'Abyssinie, Cabéru, Chacal du Simien ou même kebero en amharique, est le deuxième canidé le plus rare au monde (après le Loup rouge) : il en reste moins de 500 individus à l'état sauvage, dont 300 dans le parc national du mont Balé (au centre de l’Éthiopie, dans les Bale Mountains, à environ 4 500 m d'altitude) et aucun en captivité. Il est répertorié en danger (EN) par l'UICN.

Photo : Harri J / Creative Commons - Un loup dans les montagnes du Parc national du Simien

Ces loups, qui se nourrissent essentiellement de rongeurs (notamment en chassant le rat-taupe géant) vivent en groupes familiaux.

Une partie importante des derniers représentants de l'espèce ont été victimes dans le Parc national du mont Balé d'une épizootie. Entre fin septembre 2003 et janvier 2004, la rage a tué 65 individus parmi les loups, soit plus des trois quarts de la population de la région de la vallée du Web. La rage pourrait avoir été introduite par les chiens de bergers qui viennent faire paître leurs troupeaux dans le parc.

Gravement menacés par cette épizootie de rage, un programme de vaccination, soutenu financièrement par la CEPA, a été mis en place dans la Vallée du Web dès novembre 2003 par le Programme de conservation du loup d'Éthiopie. Nyala Productions "Media for the protection of wildlife" (www.nyalaproductions.com) tente de soutenir EWCP dans son travail via la publication de reportages photographiques, de mini-films, de conférence, entre autres. Un projet de livre de photographies sur la région du Parc National des Montagnes de Bale est également en cours pour attirer l'attention sur la fragilité des écosystèmes de cette région de la corne de l'Afrique.

(Canis simensis) Photo : GertVankrunkelsven / Creative Commons

Leurs effectifs ont été considérablement diminués ces dernières années, principalement du fait des maladies transmises par les chiens et l'augmentation de l'activité pastorale sur les hauts plateaux. Il ne resterait à l'heure actuelle qu'une douzaine de meutes, représentant environ 500 individus.


TREEHUGGER 17/5/2013 - WIKIPEDIA

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le loup rouge (Red Wolf) : Le Loup rouge est souvent éclipsé par son cousin plus populaire, le loup gris. Ces animaux du sud-est ont été amenés au bord de la disparition au milieu des années 1900 par deux principales menaces:

- 1 - Les humains les ont tués pour empêcher les attaques sur le bétail,
- 2 - Les coyottes, lorsqu'ils ont commencé à se répandre de l'ouest à l'est, ils se sont hybridés avec les loups.

En 1973, on ne comptait que 14 loups rouges de souche pure. Aujourd'hui, après des décennies d'efforts de conservation, il y a environ 120 loups rouges vivant à l'état sauvage et 200 en captivité. Mais les menaces persistent encore aujourd'hui. La menace la plus importante est qu'ils peuvent être facilement confondus avec des coyottes lesquels sont chassés. Les associations de défense pour ces animaux luttent pour mettre fin à la chasse (de compétiton) aux coyottes, afin de protéger les loups rouges de cette menace.

Photo : USFWS / Sud-Est


Le loup rouge ou loup roux (Canis rufus) est le plus rare de tous les canidés, car gravement menacé d'extinction. Il doit son nom à la couleur de son pelage et vit en Amérique du Nord. Il subsiste des doutes sur ses origines et le loup rouge est tantôt considéré comme une espèce du Nouveau Monde à part entière, tantôt comme une sous-espèce (Canis lupus rufus) du loup gris, parfois seulement comme un hybride (Canis lupus x Canis latrans) entre le loup gris et le coyote.

Pendant des décennies, le loup rouge n'a pas été distingué génétiquement du loup gris ou du coyote. Il se distingue cependant du loup gris (qui présente souvent des nuances rougeâtres) par d'autres différences physiques : plus petit, plus léger, pattes plus fines. Il présente, d'autre part, la particularité de pouvoir se dresser sur ses pattes postérieures. Le loup rouge peut se reproduire avec ces deux espèces.

Photo : Tim Ross / domaine public - Un loup rouge (canis rufus) au Parks at Chehaw aux Etats-Unis.
,



On considère que sa distribution originelle inclut l'est de l'Amérique du Nord, où l’on peut en trouver en Pennsylvanie à l'est, à la Floride au sud et au Texas à l'ouest. Cependant, au siècle dernier, les persécutions, la destruction de l'habitat et l'hybridation avec les coyotes ont conduit le Loup Rouge au bord de l'extinction. Actuellement, il subsiste seulement environ 270 individus.

Traditionnellement, trois sous-espèces de loup rouge sont reconnues. Deux d'entre elles sont éteintes. Canis rufus floridanusest éteinte depuis 1930 et Canis rufus rufus fut déclarée éteinte vers 1970. Canis rufus gregoryi, la sous-espèce survivante, disparut de son milieu naturel en 1980 et fut considérée comme quasi-éteinte, bien que son statut de conservation fut changé en critique lorsque cent loups furent réintroduits en Caroline du Nord.





TREE HUGGER 17/5/2013 - WIKIPEDIA

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le loup gris mexicain : Le loup gris mexicain est la plus petite sous-espèce de loup gris présente en Amérique du Nord, et il est aussi le plus génétiquement distinct.

Presque anéantis dans les années 1900 à cause de l'élevage, ils avaient été totalement éliminés des Etats-Unis et la population restante au Mexique extrêmement réduite. L'espèce a été inscrite en 1976 sur la liste des espèces en danger. La réussite du programme d'élevage en captivité a permis de relâcher les premiers loups en 1998. Ce programme vise également à aider à réduire les conflits loup/élevage et de promouvoir la coexistence avec cette espèce de canidés uniques et rares.

Photo : Don Burkett

Le Loup du Mexique (Canis lupus baileyi), ou loup gris mexicain est le plus rare, le plus génétiquement distinct des sous-espèces du Loup gris en Amérique du Nord. Le loup du Mexique est la sous-espèce de Canis lupus la plus menacée. Il réapparaît lentement en Arizona et au Nouveau-Mexique grâce à la reproduction en captivité. 40 loups du Mexique ont été relachés en nature en 2011.

Photo : Clark, Jim (US Fish and Wildlife Service) / domaine public - Loup au National Wildlife Refuge de Sevillata, Nouveau-Mexique

Le Wolf Conservation Center (WCC, en français Centre de conservation du loup) est une organisation à but non lucratif, qui promeut la protection du loup en donnant un enseignement sur les loups, leur relation à l'environnement et le rôle que l'homme peut jouer pour les préserver.

Fondé en 1999, le Wolf Conservation Center est situé à South Salem, à une heure de New York (USA), sur un terrain de dix hectares. Le Centre a été fondé par le photographe J.Henry Fair et par la pianiste classique française Hélène Grimaud, de renommée internationale. Il est géré désormais par une équipe engagée et de nombreux bénévoles.

Photo : Moxfyre / Creative Commons - Un loup du Mexique captif, courant dans son enclos au Smithsonian National Zoological Park

Comme l'explique Hélène Grimaud, les loups sont victimes de nombreux malentendus qui circulent dans notre inconscient collectif, ou à travers nos contes et mythes. Dans la réalité, le loup est un animal complexe, qui en tant que grand prédateur, favorise la diversité des espèces situées au-dessous de lui dans la chaîne alimentaire. Le Centre met ainsi l'accent sur sa mission éducative, au sens où l'éducation peut transformer notre vision de l'animal et de sa place dans l'écosystème.

Le Centre est l'installation prééminente dans l'Est des États-Unis pour l'élevage en captivité et la préservation des espèces sauvages en voie de disparition comme le loup gris mexicain ou le loup rouge. Il fournit ainsi un habitat naturel pour quelques loups en captivité afin d'observer leur comportement et permettre la reproduction de l'espèce dans les meilleures conditions.

Photo : Cm0rris0n / Creative Commons - Photo prise au musée du désert de Sonora, Arizona

Le Centre soutient aux États-Unis la réintroduction du loup dans les zones désignées par le gouvernement fédéral. À l'automne 2009, il accueille ainsi deux couples de loups rouges dans le cadre du "Red Wolf Species Survival Plan (SSP)", dont les louveteaux sont destinés à être relâchés.

Grâce à ses programmes d'éducation pour enfants et adultes, le Centre a reçu plus de 33 000 visiteurs en 2008 qui découvrent quatre loups "ambassadeurs", et depuis l'automne 2009, peuvent apercevoir des loups rouges adultes. Les loups gris mexicains restent en revanche en dehors de tout contact avec les gens afin qu'ils soient de bons candidats pour la libération.

Photo : Marumari / Creative Commons - Un loup du Mexique au repos au zoo du Minnesota

Le Centre s'efforce de véhiculer les messages suivants :


  • les loups dans la nature ne sont pas dangereux pour les personnes ;
  • les loups jouent un rôle vital dans l'environnement ;
  • les loups ne sont pas des animaux domestiques ;
  • il incombe à chacun d'accomplir quelque chose chaque jour pour faire un monde meilleur.

TREEHUGGER 17/5/2013 - WIKIPEDIA

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le dhole : Le Dhole est une espèce de chien sauvage indigène du sud et du sud-est de l'Asie. Ces animaux très sociaux vivent en groupes assez importants. A cause de la taille de ces groupes, la perte continue de l'habitat et des proies due, à l'empiétement humain, a eu un impact sérieux sur l'espèce.

Ils ont également été la cible de persécutions, ayant été chassés, contre une prime, dans toute l'Inde. Maintenant répertoriée comme espèce étant en danger, le dhole est protégé par la Loi sur la protection de la faune de 1972. Cependant, la perte d'habitat continue pour elle et par conséquent ses proies et sa population est toujours en déclin.

Photo : Hans Hillewaert

Le dhole, cuon d'Asie ou encore « chien sauvage d'Asie » (Cuon alpinus) est une espèce de mammifère de la famille des canidés et du genre Cuon, dont il est le seul représentant actuel. Il vit en Asie.

Le dhole s'apparente au loup ou au lycaon. Sa robe est d'une couleur brun-roux. Il vit principalement en Asie centrale et orientale mais s'adapte facilement à de nouveaux environnements. Le mâle est beaucoup plus grand que la femelle. Il mesure de 75 cm à 1 m de long, de 42 à 55 cm au garrot et pèse entre 10 et 25 kg. Sa queue mesure environ 40 cm de long et son extrémité est noire.

Les dholes vivent en groupes pouvant atteindre 40 individus. Autrefois de plus de 100 individus, les troupes aussi nombreuses ont disparu lorsque les grands herbivores ont commencé à se raréfier.

Photo : Kalyanvarma / Creative Commons - Dhole (Cuon alpinus)

Comme chez les loups, seul le mâle et la femelle alpha se reproduisent, ce qui explique peut-être les menaces de disparition qui pèsent sur cette espèce. Ils élèvent leurs petits dans un terrier, comme les lycaons. Il ne reste aujourd'hui que quelques milliers de dholes sur la planète. Il est répertorié en danger (EN) par l'UICN.

Actuellement, on le trouve en Inde, en Asie du Sud-Est, en Chine, en Corée, en Russie et au Japon. Il était également présent en Europe jusqu'au début du Paléolithique supérieur, où il a succédé à une autre espèce éteinte, Cuon priscus sans nécessairement descendre de celle-ci.




Image : TBjornstad / Creative Commons - carte de la répartition des dholes.







TREEHUGGER 17/5/2013 - WIKIPEDIA

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le lycaon : Le chien sauvage africain est affublé de plusieurs noms, dont chien de chasse africain, chien peint, loup peint, chien tacheté, loup orné.... En conséquence sa photo sera peut-être plus familière que son nom... Cette espèce particulière se trouve uniquement en Afrique. Alors qu'autrefois on recensait environ 500.000 lycaons dans 39 pays d'Afrique, il n'en reste, aujourd'hui, qu'entre 3.000 et 5.000 en Afrique orientale et australe.

Photo : Eric Kilby


Les principales menaces pesant sur l'espèce sont la perte habitat et le braconnage. Disposant de moins d'espace pour chasser en raison de l'empiètement humain, l'espèce est confrontée à une forte concurrence pour les proies avec des lions et des hyènes, qui tous deux sont des espèces plus grandes et plus fortes. Ils sont également confrontés à la persécution par les agriculteurs et les éleveurs.

Le groupe de conservation Painted Dog travaille avec la population du Zimbabwe pour protéger l'espèce et apprendre aux communautés locales à coexister avec cette espèce menacée.

Photo : Michael Gäbler / Creative Commons - Lycaon (lycaon pictus)


Le lycaon (Lycaon pictus) est un mammifère carnivore de la famille des canidés. Il vit exclusivement en Afrique subsaharienne australe et centrale, dans les steppes et les savanes. Il est aussi appelé «loup peint» ou «chien sauvage africain». Autres noms vernaculaires : chien sauvage d'Afrique, chien-hyène, cynhyène, loup peint, chien chasseur ou encore chien viverrin comme l'espèce Nyctereutes procyonoides.

Le lycaon est le seul canidé qui ne possède que 4 doigts à chaque patte (les autres en possèdent 5). Aussi, le lycaon ne possède que 40 dents (la plupart des canidés en possèdent 42). Son crâne qui rappelle celui de la hyène est pourvu d'une large mâchoire pour satisfaire son besoin alimentaire particulièrement carnassier. Son poids se situe entre 20 et 30 kg et sa taille entre 70 et 80 cm au garrot. La longueur de ce mammifère est entre 60 cm et 1 m sans la queue qui mesure entre 30 et40 cm.
Les mâles sont plus grands que les femelles.


Ce canidé possède de grandes oreilles rondes munies de poils qui empêchent les parasites et insectes d'entrer. Les lycaons possèdent des glandes odorantes qui répandent dans l’air des effluves persistants et assez désagréables, probablement pour garder le contact et s’identifier.






(Vidéo intitulée : les lycaons hors-la loi de la savane)


Bien que le lycaon soit un canidé, il ne jappe pas comme le chien et ne hurle pas comme le loup. Il pousse de petits cris et des gémissements qui ressemblent à ceux poussés par un chien content de retrouver son maître. Son autre originalité se trouve dans l'asymétrie des dessins de son pelage. Celui-ci est constitué de brun, noir, jaune et blanc. Il semblerait que les individus se reconnaissent grâce à leur robe qui est différente pour chacun.

Le lycaon est un animal très sociable. Il vit en meute constituée de 5 à 20 individus il a parfois même été constaté des meutes pouvant atteindre jusqu'à 45 lycaons... Et c'est un couple, le couple alpha, qui domine. Son territoire est immense car c'est un nomade (généralement entre 500 et 1 500 km2, jusqu'à 2 500 km2). Il ne reste pas plus de 2 ou 3 mois dans la même zone. C'est lors de la reproduction qu'il se fixe. Il vit alors dans un terrier pouvant contenir toute la meute.
Son espérance de vie est de 12 ans en moyenne.


C'est le couple alpha qui se reproduit. Il arrive très rarement que d'autres femelles mettent bas. C'est alors le couple dominant qui "décide" de tuer ou non les petits qui ne sont pas d'eux. L'éducation et les soins sont apportés par l'entièreté du groupe. Le petit est d'abord allaité jusqu'à un mois puis nourri jusqu'à 1 an par régurgitation.

La gestation a une durée moyenne de 72 à 80 jours et la portée est de 6 à 12 petits. La femelle alpha qui a mis bas est nourrie par chaque individu, à tour de rôle. On notera qu'une femelle lycaon peut mettre bas une fois par an. C'est seulement lorsque les petits ont deux ou trois mois que la meute repart pour un nouveau territoire.


Chez les lycaons, des particularités sont notables quant au comportement social :

  • il existe une hiérarchie distincte chez les mâles et les femelles;
  • les lycaons handicapés ou vieux ne sont nullement écartés de la meute, mais sont nourris par régurgitation, faute de pouvoir chasser avec les autres;
  • si un conflit est occasionné par un problème de nourriture, les lycaons adoptent des postures d'apaisement qui leur permettent d'éviter le combat ;
  • même s'il existe une hiérarchie, chaque individu peut se charger de n'importe quelle fonction, excepté l'allaitement.





(Vidéo intitulée : Les prédateurs de la savane, lutte pour la survie)
La chasse est partie essentielle de la vie du lycaon. Il chasse souvent en meute, très bien organisée, qui s'approche en silence et très lentement de la proie, bien qu'il ait du mal à se camoufler à cause de son pelage qui le lui permet peu. Il arrive cependant de le voir chasser seul puis, par la suite, une fois rassasié, d'appeler ses congénères. C'est le mâle dominant qui donne le signal d'assaut, la chasse démarre quand la proie est en vue (étonnamment les lycaons ne se servent que peu des autres sens pour lancer l'assaut). Les lycaons se lancent alors dans une course poursuite. Les lycaons sont très endurants à la course, ils peuvent tenir une vitesse de 25 km/h pendant près d'une heure et atteindre sur 4 ou 5 kilomètres, la vitesse maximum de 50 km/h.

La grosseur de la proie varie généralement de 20 à 90 kg. Parmi ses proies favorites, on retrouve le zèbre, le gnou, le phacochère, les antilopes: le cobe de Lechwe, le cobe à croissant, l'impala, la gazelle de Thomson, le koudou, le bubale, le topi, l'eland, l'oryx, les antilopes naines: le dik-dik, le steenbok, l'ourébi et des lapins. Il arrive parfois que la proie pèse près de 300 kg. La consommation quotidienne, proportionnelle à son poids, est d'environ 150 g. Les zoologistes et autres spécialistes n'ont jamais observé un lycaon boire, même lorsqu'il se baigne. Il semblerait que ses besoins en eau soient minimes et qu'il trouve l'eau dont il a le besoin naturel dans le corps des victimes qu'il ingère.

Considéré comme un animal cruel, impitoyable et nuisible, il a été, jusqu'à une période récente, exterminé. Empoisonné par les fermiers, abattu par les éleveurs, il a même été massacré par les rangers qui pensaient que sa prolifération mettrait en péril l'équilibre des parcs. En Tanzanie, 4 femelles ont fait des ravages dans les troupeaux de chèvres des Masaï, faute d'antilopes. Les lycaons ont été contaminés par le virus de Carré. Seule une vingtaine d'individus a subsisté... Les animaux affectés présentent des diarrhées, des convulsions, des vomissements, des atteintes oculaires, des troubles respiratoires et de la paralysie. Ce virus provient des chiens domestiques des Masaï. Il s'est propagé par le biais des chacals et des hyènes. Les lions ont aussi été affectés mais l'espèce n'a pas été mise en danger. Source : Guide des animaux Tanzaniens et Kenyans.





(Vidéo intitulée : Champions de la nature : le chien sauvage d'Afrique).


Le lycaon est une espèce en voie de disparition, on en comptait de 300.000 à 500. 000 au début du xxe siècle en Afrique subsaharienne alors qu'il en reste moins de 3 000 aujourd'hui, concentrés dans de petites étendues isolées les unes des autres[/color]. La taille des meutes a elle aussi diminué et est passée d'une centaine d'individus à moins d'une trentaine.

Les causes de cette diminution sont nombreuses :

  • accusé de répandre des maladies et de tuer pour le plaisir, il a été traqué ;
  • le réseau routier qui s'étend toujours plus, rend les déplacements du lycaon dangereux : il est souvent percuté par les véhicules ;
  • l'augmentation des prairies diminue son espace vital ;
  • le lycaon est très sensible aux maladies infectieuses.

D'autre part, les clôtures à l'entour des enclos d'élevage de bétails et les champs cultivés, fragmentent leur territoire et scindent les meutes posant ainsi à terme, un grave problème de consanguinité.



TREEHUGGER 17/5/2013 - WIKIPEDIA

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le renard de Darwin : C'est une espèce indigène du Chili. Le renard de Darwin habite la forêt et est le plus petit des espèces de renard. Il est répertorié comme espèce en danger critique d'extinction avec seulement une population d'environ 320 individus.

Environ 250 d'entre eux vivent sur la petite île de Chiloé et le reste vivant dans le parc national Nahuelbuta au Chili. Bien que la population soit actuellement stable, l'espèce fait toujours face à des menaces de braconnage et la perte de son habitat. Elle est répertoriée en danger critique d'extinction (CR) par l'UICN.

Photo : Fernando Borquez Borquez

Le renard de Darwin (Lycalopex fulvipes, syn. Pseudalopex fulvipes ou Dusicyon fulvipes) est une petite espèce de canidé, actuellement menacée, du genre Lycalopex. Le renard de Darwin a été découvert sur l'île de Chiloé, au large duChili, par le naturaliste Charles Darwin en 1834. Une théorie fut longtemps maintenue, selon laquelle le renard de Darwin était une sous-espèce du renard gris d'Argentine (P. griseus) ; toutefois, la découverte en 1990 d'une petite population de renards de Darwin, sur le continent, et plus précisément dans le parc national Nahuelbuta et des analyses génétiques subséquentes ont établi le statut d'espèce unique du renard de Darwin.

Lycalopex est un genre sud-américain de canidé, et le renard de Darwin, ayant une lointaine parenté avec les loups, n'est techniquement pas un renard. Quand Charles Darwin recueillit un spécimen de l'île de Chiloé, il observa qu'il était à distinguer des espèces P. culpaeus et P. griseus, qui se rencontrent sur le continent. Le renard de Darwin ne s'hybride pas avec les autres espèces du même genre; vivant uniquement dans les forêts, il est plus petit et de couleur plus sombre que les autres espèces. Il fallut attendre la découverte d'une petite population de renards de Darwin, sur le continent, dans le parc national forestier de Nahuelbuta, ainsi que des analyses génétiques, pour confirmer que le renard de Darwin constituait une espèce distincte.

Photo : Fernando Borquez / domaine public - Un renard de Darwin sur la côte ouest de Chiloé, au Chili.

À l'époque du Pléistocène tardif, l'île de Chiloé était reliée au Chili par un pont de terre. Ce dernier disparut il y a 15 000 ans, quand le niveau de la mer augmenta, suite à la dernière glaciation, ce qui conduisit à l'existence de deux populations isolées de renards de Darwin.

Le renard de Darwin a un pelage brun foncé, avec des zones rouges sur la tête et la face, et a des jambes plus courtes que celles des renards continentaux. Il pèse de deux à quatre kilos. On considère généralement que le renard de Darwin est une espèce exclusivement forestière, habitant les forêts humides et tempérées du sud. On les rencontre seulement dans les zones boisées de Chiloé et du continent. Ils sont le plus actifs au crépuscule et avant le lever du soleil.






On pense qu'il ne subsiste plus que 250 renards de Darwin sur l'île Chiloé, et environ 70 sur le continent ; ils sont par conséquent considérés comme très gravement menacés par l'UICN. La fragmentation de la forêt adjacente aux parcs nationaux est un sujet d'inquiétude, tandis que les chiens présents dans les parcs, causes potentielles de décès par contamination ou d'attaques directes, sont probablement la plus grande menace pour la survie des renards.

De actions sont menées afin d'aider ce petit canidé. En effet, des lois Chiliennes ont été mises en place contre le braconnage depuis 1929. Aussi de nombreuses recherches sont effectuées sur le terrain car on estime que quelques endroits non visités pourraient être habités par quelques-uns de ces animaux. Certains zoo ont pris à leur charge des couples de renard afin de développer et de protéger l'espèce (notamment le «Temuco Zoo» au Chili).



TREEHUGGER 17/5/2013 - WIKIPEDIA

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le renard des îles : Le renard des îles est une espèce fascinante descendant du renard gris. Il se trouve sur six des huit îles de Channel Island au large des côtes californiennes. Il y a en fait six sous-espèces, chacune étant spécifique à l'île dans laquelle elles vivent. Comme le lycaon, elle bénéficie de plusieurs noms comme le renard à queue courte, le renard gris des îles, le renard de Channel Islands...


Photo : Service des parcs nationaux (Urocyon littoralis)


Parce qu'ils se trouvent sur ces petites îles, ils sont isolés depuis longtemps. Ils ne sont pas à l'abri des parasites et des maladies que l'on peut trouver sur le continent. Ainsi, les humains qui visitent ces îles occasionnent de graves dommages aux espèces, comme ce fut le cas durant les années 1990. Un autre problème grave pour ces renards était la prédation de l'aigle royal. Aujourd'hui, les renards des îles bénéficient d'importants efforts, jusqu'ici réussis, pour reconstituer les populations de renards, mais il est toujours considéré comme en danger critique.

Photo : National Park Service / domaine public


Cliquez ICI pour l'histoire du sauvetage exceptionnel de ce petit renard.


Le renard gris insulaire (Urocyon littoralis), est une petite espèce de renard nord-américain, du genre Urocyon et de la famille des Canidae. Le renard gris d'Amérique ou renard des arbres duquel serait issu le renard gris insulaire, est le seul canidé (avec le chien viverrin) a être capable de grimper aux arbres.



C'est une espèce menacée, et qui semble plus vulnérable sur certaines îles. Selon 280 échantillons de sang /sérum prélevés de 1999 à 2008, un nombre plus élevé de lymphocytes et de polynucléaires éosinophiles trouvé dans le sang des renards gris vivant dans les îles les plus au Nord laisse penser que ces derniers sont en plus mauvaise santé, ou sont plus parasités que les autres.

Sur cette vidéo, le petit renard a été baptisé Finnegan. Il est malheureusement décédé au début de 2012 des suites de problèmes graves de santé. Problèmes de santé dont il a souffert sa vie durant... Il a dignement représenté ses congénères... Cela dit, ces renards étant sensibles aux virus et parasites, il est probable que le fait d'être ainsi tripotés lors des représentations ambassadrices pour l'espèce n'ait pas arrangé les choses...


Malgré des programmes de conservation ambitieux, l'espèce, qui a perdu une partie de sa diversité génétique reste sensibles aux maladies infectieuses et néoplasiques et, potentiellement, à certaines toxines et polluants.

Image : NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration) / domaine public


Sur cette vidéo, vous apercevez un petit renard sur l'Ile Santa Catalina.



Les différentes sous-espèces :


  • [i]Urocyon littoralis littoralis
- Île San Miguel
  • Urocyon littoralis santarosae - île Santa Rosa
  • Urocyon littoralis santacruzae - île Santa Cruz
  • Urocyon littoralis dickeyi - île San Nicolas
  • Urocyon littoralis catalinae - île Santa Catalina
  • Urocyon littoralis clementae - île San Clemente

  • Photo : National Park Service / domaine public

    L'Urocyon littoralis est un peu plus petit qu'un chat domestique, il mesure environ 12 à 15 cm à l'épaule. Le radiotracking et la photographie infrarouge automatique permettent aux scientifiques de mieux étudier le comportement de ce petit prédateur. Ainsi des photographies de nuit montrent qu'une grande partie de la prédation a lieu la nuit, et plus précisément dans les 2 ou 3 heures suivant le coucher du soleil ou dans celles qui précèdent son lever.
    [/i]
    Photo : National Park Service / Domaine public - Photo de nuit, avec plusieurs micromammifères en bouche.



    Sur l'île de Santa Cruz, en 1998, des observations faites en avril (saison humide) et septembre (saison sèche) ont montré que les renards étaient porteurs des ectoparasites suivants : Pulex irritans, Neotrichodectes mephitidis et tiques (Ixodes pacificus). L'abondance des ectoparasites semble varier selon la saison.

    Les parasites (dont ectoparasites) et microbes, éventuellement importés dans les îles sont une des menaces pour l'espèce (ex :Bartonella spp. responsable de zoonoses).

    Avril de cette année, lors d'une conférence du National Park Service biologiste Tim Coonan, raconte l'histoire d'un effort de dix ans pour sauver le petit renard insulaire de Channel Islands de l'extinction (en anglais).




    TREEHUGGER 17/5/2013 - WIKIPEDIA

    Partager ce message


    Lien à poster
    Partager sur d’autres sites
    Le renard nain de San Joaquin (Californie) : Ce petit canidé, couleur de poussière est l'un des animaux les plus menacés en Californie. Ce petit renard se trouve dans la vallée centrale de la Californie, principalement dans la plaine de Carrizo.

    Photo : USFWS / Région du Pacifique Sud

    Il était assez courant jusque dans les années 1930, avant que le développement humain et de l'agriculture envahissent ​​la vallée. Maintenant, il y a moins de 7.000 individus. Aujourd'hui, non seulement le renard nain de San Joaquin doit faire face à l'empiètement humain -qui l'oglige à modifier son habitat-, il a aussi des difficultés pour trouver sa nourriture et le recours à l'utilisation de poisons contre les rongeurs tue aussi les petits renards.

    Vidéo réalisée en 2012 pour lancer un appel pour sauver ce petit animal.

    Il doit aussi faire face au changement climatique. La population de l'espèce fluctue en fonction des précipitations et de la gravité accrue des sécheresses. Le changement des régimes climatiques lié à l'évolution du climat sont des problèmes sérieux.


    Photo : US Fish & Wildlife Service / domaine public.

    Le Renard nain (Vulpes macrotis) est un renard appartenant au genre Vulpes et à la famille des canidés. Endémique d'Amérique du Nord, il présent dans le Sud-Ouest des États-Unis et dans le Nord et le Centre du Mexique. Il est la plus petite espèce de canidés de ce continent.

    Globalement, l' UICN considère ce petit renard comme étant de préoccupation mineure (LC), mais localement l'espace est en danger. Dans cette vidéo, vous assisterez à la capture d'individus sauvages pour les étudier et les équiper, pour certains, de colliers émetteurs puis relâchés dans la nature. Cette opération est destinée à mieux connaître l'espèce afin de mettre en oeuvre des mesures de protection appropriées.


    Certains mammalogistes le classe comme conspécifiques avec le renard véloce (Vulpes velox), mais la phylogénie moléculaire implique qu'il s'agit de deux espèces distinctes.

    Vidéo tournée dans les plaines de Carrizo. Elles sont le foyer de la plus grande concentration d'espèces en voie de disparition dans toute la Californie. Espèces végétales et animales. 13 sont sur la liste fédérale des menacées ou en danger, y compris le renard nain de San Joaquin, le lézard léopard au nez émoussé, le condor de Californie, Treize ont été État ou liste fédérale des espèces menacées ou en danger, y compris le kit de San Joaquin renard, le lézard léopard au nez émoussé, le condor de Californie... On y trouve aussi de grands mammifères : l'antilope d'Amérique et l'élan de Tule, tous deux quasiment exterminés par la chasse au siècle dernier, en cours de rétablissement. Ce lieu a été érigé en parc national pour protéger les espèces qu'il abrite, y compris la flore dont certaines espèces sont endémiques.


    Ce mammifère est représenté par deux sous-espèces : Vulpes macrotis macrotis et Vulpes macrotis mutica.





    TREEHUGGER 17/5/2013 - WIKIPEDIA

    Partager ce message


    Lien à poster
    Partager sur d’autres sites

    ×
    ×
    • Créer...