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BelleMuezza

SUISSE: Des peaux de chats vendues illégalement !

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Malgré l’entrée en vigueur le 1er janvier dernier de la nouvelle loi interdisant le commerce de peaux de chats, un certain nombre de tanneries suisses semblent toujours enfreindre la règle. Pourtant, cela peut leur coûter très cher…

Il arrive qu’une loi ne suffise pas à faire cesser des actes bien cruels. C’est le cas du commerce de peaux de chats. S’il est interdit depuis (seulement) cinq mois, cela n’empêche pas un certain nombre de tanneries de le pratiquer quand même. C’est la raison pour laquelle des organisations de défense des animaux tentent d’assaillir le conseiller national Luc Barthassat de courriers enflammés.

« Nous avons découvert trois tanneries qui ont accepté de nous vendre des peaux de chats », a expliqué au Matin Tomi Tomek, la directrice du refuge SOS CHATS, dans les cantons de Berne, Saint-Gall et Argovie. De plus, « une petite tannerie dans le canton de Vaud a accepté de me vendre une peau de chat à condition que je vienne la chercher » a ajouté une agricultrice neuchâteloise. Ce sont donc bien là des preuves que ces tanneries passent outre la loi.

Pourtant, ces tanneurs hors-la-loi prennent un risque en continuant leur commerce de peaux de chats. Au vu du nombre de personnes scandalisées par la lenteur de la Justice qui peine à donner ses sanctions, Luc Barthassat a décidé d’interpeller le Conseil fédéral. En conséquence, il a été décrété que «quiconque enfreint intentionnellement cette interdiction est puni d’une amende de 20 000 francs -suisses- (16 000 €) au plus. Si l’auteur agit par négligence, l’amende peut s’élever à 10 000 francs (8 000 €)».

Si cette menace a immédiatement fait stopper le commerce de peaux de chats dans certaines régions, ailleurs, des procédures pénales vont être engagées quand elles ne le sont pas déjà.

Comme le dit si bien un commentaire posté sur le site du Matin, «les peaux de chats, on les adore, mais chaudes, vivantes, et ronronnantes».


WAMIZ 30/5/2013

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Malgré la réglementation en vigueur - obtenue notamment par la Fondation 30 Millions d'Amis en 2008 - les interdisant, les produits dérivés à base de fourrure de chat continuent d’être commercialisés dans la Confédération helvétique, selon plusieurs associations.

Dans un communiqué repris par différents médias, le Conseil d'Etat suisse rappelle la sanction encourue par les tanneurs qui poursuivraient le commerce et l'exportation des peaux de félidés, pourtant interdits dans le pays (30/05/2013). Bien que la vente de peaux de chat soit proscrite depuis 2008, l’interdiction n’est entrée en vigueur qu’au 1er janvier 2013. Un délai qui aurait permis à ce commerce de perdurer en toute impunité sur le territoire helvète : «Certains tanneurs en ont profité pour écouler leurs stocks» dénonce Luc Barthassat, conseiller national (Parti démocrate-chrétien) et auteur de la motion adoptée en 2008.

Car nul besoin d’aller jusqu’en Chine pour trouver des peaux de chats. La Suisse compterait toujours, selon les associations locales de protection animale, un circuit quasi officiel de ce type de produits. Ces associations de protection animale ont déposé de nombreuses plaintes, poussant Luc Barthassat à interpeller le Conseil fédéral : «Il fallait que les autorités remettent les pendules à l’heure, poursuit-il. La Suisse ne peut pas être le seul pays en Europe à commercialiser des produits à base de peaux de chats, ni devenir une plaque tournante d’un trafic très actif en Asie».

En conséquence, il a été décrété que «quiconque enfreint intentionnellement cette interdiction est puni d’une amende de 20.000 francs suisses (16 000 euros, NDLR) au plus. Si l’auteur agit par négligence, l’amende peut s’élever à 10.000 francs suisses (8 000 euros, NDLR)». Des amendes lourdes pour dissuader les tanneurs de continuer ces pratiques. «Les vieilles croyances perdurent, explique le conseiller national. Certaines personnes pensent encore que les peaux de chats permettent de soigner l’arthrose.»

En 2005, la Fondation 30 Millions d’Amis était parvenue à acheter dans un commerce parisien plusieurs vestes qui, après analyse à l'école Nationale Vétérinaire de Toulouse, se sont révélées être confectionnées à partir de peaux de chats domestiques. L’année suivante, l'arrêté du 13 janvier 2006 interdisant l'introduction, l'importation et la commercialisation en France, de peaux de chiens et de chats, était voté par les députés.

En 2007, une enquête réalisée en caméra cachée menée par la Fondation avait  permis de révéler l’existence formelle d’une production franco-française de peau de chat malgré la législation existante, ainsi que d’un commerce de fourrures de chats sur le territoire suisse. Cette même année, Reha Hutin, Présidente de la Fondation 30 Millions d’Amis, remettait à Madame Calmy-Rey, alors Présidente de la Confédération Suisse, 120.000 signatures d’une pétition demandant l’interdiction de cet odieux commerce. En Europe, une réglementation communautaire entrait en vigueur un an plus tard, en 2008.

Lire le dossier complet sur le commerce de fourrure en peaux de chats


30 millions d'amis 14/6/2013

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