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Chiens : prendre soin de leurs yeux et maladies des yeux

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Prendre soin des yeux



Les yeux et tout ce qui est en périphérie ou annexe (paupières, membrane nictitante, etc…) peuvent être le siège d’affections. Les plus courantes et les moins graves, si l’on peut dire, sont les conjonctivites et les blépharites. Les conjonctivites sont une irritation autour du globe oculaire. Les blépharites sont une inflammation au niveau des paupières. Ces inflammations sont considérées comme banales, mais non soignées peuvent dégénérer rapidement.

Lors de ces affections on constate souvent une rougeur de l’œil (due à l’irritation) et parfois aussi d’un écoulement relativement liquide comme des larmes, ou plus épais gluant et blanchâtre, ou même de pus en cas d’infection bactérienne. Il est souvent difficile aux propriétaires d’animaux de faire la différence entre du pus et du mucus… Il ne faudra donc jamais négliger un larmoiement des yeux, liquide ou non.

Sauf en cas virus, on peut limiter ces risques en nettoyant régulièrement l’œil et les paupières. Cette action a pour but d’éliminer les impuretés accumulées dans l’œil durant la promenade par exemple (poussière, brins d’herbe, etc…). Le nettoyage des yeux est essentiel pour les sécrétions qui encombrent notamment le coin de l’œil et les résidus de larmoiements avant toute application d’un collyre ou pommade ophtalmique.

A noter : chez les chats et les chiens avec un museau court et renfrogné, tel que le persan ou les boxers par exemple, ils ont tendance à présenter davantage d’écoulement larmoyant qui, si l’on n’y prend garde va vite s’agglutiner au coin de l’œil et leur occasionner un gêne non négligeable et salir le contour de l’œil. Cela se voit très vite chez les animaux au pelage clair, et si les yeux ne sont pas nettoyés quasi-quotidiennement, vous verrez apparaître une trace brunâtre inesthétique. Par ailleurs pour les animaux à poils longs, il est fréquent que les yeux soient irrités par le frottement constant des poils ; ce qui, à longue génère une forme d’irritation avec ou sans larmoiement. Pour eux, il est recommandé de nettoyer et d’irriguer régulièrement l’œil avec une solution oculaire.

La présence des larmes a un double rôle : humidifier l’œil et le protéger. Ces larmes, comme chez les humains, s’écoulent ensuite dans le nez via les canaux lacrymaux situés dans le coin interne des yeux. Chez la plupart des races, les canaux sont droits et les larmes s’évacuent aisément. En revanche, ces canaux présentent une forme courbe ou écrasée chez d’autres (persans, carlins…). Quand ils se bouchent, les larmes s’écoulent alors vers l’extérieur de l’œil laissant apparaître les traces évoquées ci-dessus.

Je pense que vous comprenez mieux pourquoi les yeux, comme les paupières, doivent recevoir des soins réguliers avec le produit le mieux adapté que vous conseillera votre vétérinaire ou, à défaut (dans l’urgence) votre pharmacien.

Comment procéder au nettoyage des yeux : On doit exclusivement utiliser un produit oculaire adapté aux animaux.

Ne jamais utiliser de solutions oculaires destinées aux humains (question de PH entre autres). De plus le produit retenu (quand ce n’est pas le vétérinaire qui le conseille) doit, non seulement, avoir un pouvoir nettoyant, il ne doit être antiseptique et non irritant.

Ce produit pourra être utilisé pour un lavage de l’œil (quelques gouttes dans l’œil suffisent) ou en compresse. Pour les compresses toujours utiliser de la gaze (bien imbiber la gaze et laisser en place 2 ou 3 minutes –une fois ramollies les sécrétions s’enlèveront facilement) car des fibres du coton pourraient se déposer sur l’œil… générant bien évidemment une irritation supplémentaire (ou l'aggraver) ou de la gêne.

Pourquoi un vétérinaire conseille d’utiliser une solution oculaire adaptée à votre chat ou à votre chien : D’une part pour une question du PH des larmes. D’autre part parce qu’elle contient un antiseptique capable d’éliminer la présence de bactéries.

Ha oui, les vétérinaires déconseillent dans la plupart des cas d’utiliser de l’eau, même bouillie, car elle ne peut agir en osmose avec les larmes, le PH peut différer risquant d’aggraver la situation… J’ai découvert cela depuis peu… non pas pour un de mes chats, mais pour mon petit-fils suite à une allergie… Le véto m’a confirmé que c’était pareil pour les animaux… Et l’eau, même bouillie (donc à nos yeux débarrassée de certaines impuretés), ne contient de produit antiseptique.


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Les conjonctivites




1 - Symptômes d’une conjonctivite simple : l’œil présente une irritation, on constate le plus souvent une sécrétion (fluide –comme des larmes- ou plus ou moins épaisse). Les paupières internes comme l’œil est souvent rougeâtre à rouge… Les paupières sont plus ou moins fermées, elles peuvent même être collées et, souvent, l’œil est sensible à la lumière.

Comment soigner une telle conjonctivite : Avoir sous la main une solution oculaire adaptée à l’animal, que l’on applique soit en instillant quelques gouttes dans l’œil, soit par application sur les paupières. Lorsque l’œil est fermé, ne pas forcer l’ouverture : Nettoyer d’abord les paupières externes à l’aide d’une gaze imbibée de la solution, puis quand l’animal ouvre les yeux (ou l’œil atteint), instiller quelques gouttes directement sur le globe oculaire.

Suivant le cas, votre vétérinaire « ou à défaut votre pharmacien) pourra prescrire ou conseiller un collyre contenant un antiseptique.

2 - On connaît davantage la conjonctivite produisant un larmoiement, mais on connaît moins bien la conjonctivite sèche. Cette forme de conjonctivite est appelée Kérato-conjonctivite-sèche ou KCS. Ce type de conjonctivite est due à une insuffisance de production de larmes.

Or les larmes, comme on l’a vu, on pour but de protéger l’œil. En humidifiant l’œil (la cornée essentiellement), elles agissent contre les agents infectieux (microbes). Une lubrification insuffisante de l’œil peut conduire à une conjonctivite infectieuse, une kératite (inflammation des paupières), et même à une forme d’ulcère de la cornée. Faute de soins ou d’une prise en compte tardive, cette forme de conjonctivite peut conduire à la perte de l’œil et donc à la cécité.

Symptômes : l’œil est plutôt rouge, marquant ainsi l’irritation, sec (les yeux sont ternes et non brillants), sale (on peut apercevoir comme un dépôt sur la surface). Cette affection peut causer de la douleur : clignement fréquent des yeux (ou de l’œil atteint), assortie ou non d’un mouvement de tête, de plaintes, d’abattement ou même générer une sorte de photophobie.

Diagnostic : Mesures de la quantité et de la qualité des larmes secrétées par les yeux de votre petit (ou grand) protégé. Tous les vétérinaires ne sont pas équipés pour ce type d’examen, il vaut donc mieux s’adresser à un vétérinaire ayant une spécialité en ophtalmologie.

Traitement : Dans un premier temps, c’est l’infection qui sera traitée s’il y a lieu à l’aide d’un collyre antibiotique. Suivant le degré de sècheresse de l’œil, des larmes artificielles peuvent être prescrites pour compenser l’insuffisance des larmes naturelles. Ensuite, une prescription d’une pommade ophtalmique visant à stimuler la sécrétion naturelle des larmes par la glande lacrymale peut être nécessaire. Ce type de conjonctivite doit faire l’objet d’un suivi régulier.



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L'ulcère cornéen




Un ulcère cornéen c'est la rupture d’une partie externe de la cornée. Elle est assez fréquente chez les animaux, peut-être davantage chez les chiens que les chats (du moins à ma connaissance). Une telle atteinte de l’œil doit être traitée rapidement si on veut pas la voir s’aggraver.

Symptômes : L’œil est plutôt rouge, on aperçoit en général un reflet bleuté et opaque sur la cornée. Cette affection est en principe douloureuse, l’animal y réagit en clignant de l’œil.

Diagnostic : instillation d’un colorant (fluorescéïne) qui mettra en évidence la lésion. Celle-ci peut être plus ou moins grave et avoir des formes variées. Une telle affection non traitée ou prise en compte trop tard peut progresser très vite en profondeur, occasionnant une perforation et donc la perte irrémédiable de l’œil atteint.

Traitement : avec un traitement adapté (antibiotique et produit cicatrisant), un ulcère sans complication, cicatrise dans les 3 à 5 jours. Un antalgique peut être ajouté au traitement en cas de douleur.

Une des complications est l’ulcère à bords décollés. C’est-dire qu’il y a décollement du pourtour de la lésion. Ces ulcères cicatrisent moins bien et, dans ce cas, une intervention chirurgicale est nécessaire. Suivant la profondeur de l’ulcère, il peut être nécessaire de procéder à une greffe conjonctivale (micro-chirurgie). Le greffon est prélevé sur l’animal lui-même. Ce type d’intervention permet une meilleure protection en apportant les nutriments nécessaires à une bonne cicatrisation.

A noter : une bonne cicatrisation permettra de retrouver une cornée transparente (élimination de l’opacité présente)… Or, comme on le sait, cette transparence conditionne la récupération de la vision.


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Glaucome




Le glaucome c’est l’augmentation de la pression à l'intérieur de l'oeil.. Elle nécessite une consultation que je qualifierai d’urgente, car elle peut être très grave. Diverses causes sont à l’origine du glaucome dont traumatisme, luxation du cristallin, uvéite, etc… Cette affection peut aussi être consécutive à une maladie, l’âge pourrait aussi être un facteur mais pas une fatalité.

Symptômes : Là aussi, l’œil est plutôt rouge, génère de la douleur, formation d’une opacité blanc/bleutée. Se traduit aussi par une baisse de la vision et la pupille de l’œil atteint est plus grande que celle de l’œil « normal ». Un glaucome atteint souvent les deux yeux…

Diagnostic : Mesure de la tension de l’œil avec un appareil appelé tonomètre. Ensuite, votre vétérinaire devra faire des examens complémentaires pour déterminer la cause.

Traitement : Le traitement doit être mis en place le plus rapidement possible pour diminuer la douleur, conserver la vision et surtout diminuer la pression à l’intérieur de l’œil et aussi éviter des complications futures.

Si le traitement médical ne suffit pas, un acte chirurgical sera nécessaire. Celui-ci sera fonction de la gravité. En effet, plusieurs modes opératoires coexistent : ablation du tissu de l'angle irido-cornéen (trabéculectomie), mise en place d’un drain, prothèse intraoculaire et bien d’autres.


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La cataracte.




Dans le cas de la cataracte c’est le cristallin qui est atteint. Le cristallin est une lentille transparente qui permet la convergence des rayons lumineux sur la rétine.

La cataracte s’identifie par l’apparition de taches bleutées à blanches et opaques sur l’œil, le cristallin a alors perdu de sa transparence, et l’animal atteint perd progressivement la vue. Il arrive que la perte de vision soit brutale. Cette affection touche de nombreux animaux (plus rarement le chat… du moins je n’ai pas eu connaissance de cas). Les causes et origines sont relativement variées : l’âge, suites d’une inflammation interne de l’œil, héréditaire, congénitale, maladies notamment le diabète, etc…

Symptômes : opacification du cristallin. Au début on observe un reflet blanc/bleuté dans l’œil, puis le cristallin devient totalement blanc et opaque si la cataracte continue de progresser.


Traitement : Suivant l’origine, un traitement médicamenteux pourra être mis en place mais pas probant, il est surtout destiné à ralentir la progression de la cataracte. En revanche une intervention chirurgicale donnera de meilleurs résultats. Pour garantir la meilleure réussite possible, il faut consulter rapidement afin d’éviter un endommagement de l’œil et permettre un retour à une vision quasi-normale chaque fois que c’est possible.

Avant l’intervention, un examen approfondi de l’œil sera fait par votre vétérinaire pour déterminer le degré d’atteinte, l’intégrité de l’œil… D’autres examens pourront être nécessaires pour en déterminer la cause.

A noter : Même chez un sujet âgé, l’opération peut être effectuée s’il est en bonne santé. Dans le cas d’un animal âgé, votre vétérinaire fera des examens avant l’intervention, notamment prise de sang et électrocardiogramme.

Plus d’informations : cataracte du chien

Source : Cataracte du chien

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Atrophie rétinienne progressive ou ARP




L’atrophie rétinienne progressive est une maladie de l’œil héréditaire. Il s’agit de la disparition de plusieurs composants de la rétine, jouant un rôle essentiel dans la vision.

Certaines races sont plus prédisposées que d’autres, telles que cockers, labradors, caniches et d’autres races encore.

Symptômes : Baisse de la vision, notamment en situation de pénombre, jusqu’à la cécité complète qui survient en quelques mois ou en quelques années, tout dépend de la rapidité de l’évolution. Comme si cela ne suffisait pas, des complications ou plutôt d’autres maladies oculaires peuvent venir s’ajouter, comme une cataracte et/ou une uvéite.

Diagnostic : Observation du fond de l’œil, le tapis du fond de l’œil ne réfléchit plus la luminosité, atrophie des vaisseaux au niveau de la rétine, entre autres.

Traitement : Aucun. Il n’existe actuellement aucun traitement pour ralentir l’évolution de la maladie comme pour la soigner. Espérons que grâce au décryptage ADN, il sera, dans les années à venir, possible d’y remédier.

A titre d’exemple, ma mère a eu 3 caniches : le père, la mère et le fils. Le père et la mère n’étaient pas atteint par cette maladie de l’œil, le fils oui. Au début de la maladie, nous avons cru que Gipsy (c’était son nom) était maladroit. C’est vers l’âge de 3/4 ans que les choses ont été plus sérieuses… Alors qu’il connaissait bien son environnement, il s’est mis à chuter en descendant de son canapé, à se cogner un peu partout quand il n’y avait pas suffisamment de luminosité. Le diagnostic a été rapidement posé, notre vétérinaire étant spécialisé en ophtalmologie. Il a orienté tout de même ma mère vers l’école vétérinaire de Maisons Alfort, mieux équipée que lui pour procéder à des examens plus approfondis. Le diagnostic a été confirmé. Une opération des yeux a tout de même été pratiquée pour éviter des complications ultérieures.

Le professeur qui a ensuite suivi Gipsy a demandé s’il pouvait faire un prélèvement afin de l’ajouter à la banque de données, après étude, concernant cette maladie. Ma mère a accepté, sachant que pour son petit protégé cela ne servirait à rien mais pourrait certainement aider d’autres chiens dans le futur. Ce brave toutou s’est adapté à son handicap sans aucun problème. Cependant, pour éviter qu’il ne soit désorienté, ma mère a toujours laissé en place les meubles et objets durant toute sa vie. Pour les promenades ma mère commençait toujours par le chemin le mieux connu de lui afin qu’il se repère par les odeurs puis ensuite continuait selon un itinéraire improvisé pratiquement à chaque sortie, pour habituer le chien à une multitudes d’odeurs. Bien entendu il était promené toujours en laisse. Petit détail que j’ai toujours trouvé émouvant : son père, Django, lui servait aussi souvent de guide, à l’intérieur comme à l’extérieur. Il se mettait contre le flanc de son fils et tous deux allaient ainsi dans la bonne direction.

Ce chien a toujours été un adorable compagnon, n’a jamais montré la moindre agressivité, ni envers les autres chiens ni envers les humains. Il est parti à 16 ans des suites d’une seconde attaque cérébrale (AVC).

Commentaires : pour les personnes possédant un chien à qui il est diagnostiqué une ARP, soyez sans crainte, votre chien ne souffre absolument pas. Il s’adaptera vite et compensera sa cécité grâce à un odorat et une ouie particulièrement performants. Je vous suggère de suivre l’exemple de ma mère… qui avait l’habitude de dire aux curieux : on éduque en principe des chiens pour aider des gens malvoyants, là les rôles sont inversés, c’est moi qui sert de guide à mon chien !


A savoir : certains chiens peuvent se montrer agressifs envers leur entourage (hommes ou animaux) parce qu'il ne le voit plus ou parce qu'ils sont inquiets et ont donc peu de l'inconnu. Si cela devait arriver, il faut rassurer au maximum votre chien afin de l'aider à reprendre confiance en lui... Si vous avez affaire à un "humain grincheux" expliquez que votre chien est aveugle !


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UVEITE



L'uvéite est une inflammation de la tunique vasculaire de l'oeil (une des structures internes de l'oeil), relativement fréquente chez le chat. Il convient de consulter en urgence car peut être grave. Cette affection peut avoir plusieurs causes : infection, tumeur, maladie auto-immune (felv, fiv), traumatisme, …). Non traitée, cette inflammation peut endommager sérieusement l’œil et compromettre la vision.

Symptômes : douleur (clignement des yeux fréquent), pupille plus petite que la normale, insuffisance de la transparence à l’intérieur de l’œil, œil rouge, baisse de la vision. Chez les chats, ce n’est pas évident de constater une baisse de la vision à l’œil nu, mais un œil rouge, des clignements d’yeux fréquents doivent vous faire penser que votre animal souffre.

Diagnostic : Des examens sont nécessaires pour déterminer la cause de l’uvéite, par exemple une prise de sang… Toutefois, il arrive qu’aucune cause ne puisse être mise en évidence.

Traitement : anti-inflammatoire (pour diminuer l’inflammation), antalgique (pour diminuer la douleur). Le but est également d’éviter des séquelles (adhérences notamment), ou complications comme une cataracte ou un glaucome et, bien sûr, de conserver la vision.

Par ailleurs, il est impératif de faire suivre régulièrement votre petit protégé durant son traitement pour suivre l’évolution et du traitement et de l’affection.


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