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En vidéo : le Pôle Sud (Antarctique) sans glace (extrapolation)

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A partir de millions de mesures radar, des chercheurs britanniques ont reconstitué une carte 3D des terres sous la glace de l'Antarctique.

Pour le moment, le socle rocheux du Pôle Sud est recouvert à 98% par une couche de glace, épaisse par endroit de 3 kilomètres. Une glace loin d'être immobile puisqu'elle se déplace sous l'effet de son propre poids, qu'elle fond et se reforme plus ou moins au fil du temps.

Capture d'écran : ce que pourrait être l'Antarctique sans glace.


En 2001, les chercheurs du British Antarctic Survey (basés à Cambridge), s'étaient lancés dans la tâche fastidieuse de cartographier ces terres invisibles à l'aide de radars.

 La cartographie Bedmap 1 effectuée en 2001 par le British Antarctic Survey.


Mais depuis, les équipes ont poursuivi leurs travaux. Plus de 25 millions de nouvelles mesures ont été effectuées par avion munis de radars à pénétration de sol (operation icebridge en partenariat avec la Nasa), par satellite (notamment le satellite icesat de l'agence spatiale américaine), ou grâce à des équipes terrestres.

Ces nouvelles données ont permis de mettre à jour la carte qui offre désormais une vision bien plus précise des reliefs du sol, de leur hauteur par rapport à l'eau, ainsi que de l'épaisseur de glace :

Cette nouvelle analyse révèle quelques surprises. Par exemple : le socle rocheux sous le glacier près des "Terres Victoria" plonge à la profondeur abyssale de 2870 mètres sous le niveau de la mer. Ce qui en fait le point le plus bas jamais repéré sur toutes les plaques continentales émergées. De plus, les chercheurs ont estimé que le volume de glace perdu par l'Antarctique est 4,6% plus important que prévu. Et si elle venait à fondre totalement, les océans pourraient s'élever de 58 mètres !

Forts de cette vision plus précise du relief des roches, les chercheurs peuvent espérer mieux comprendre comment s'écoule la glace, en estimer plus précisément le volume et donc mieux évaluer l'impact de sa fonte sur l'élévation du niveau des mers. Les travaux du British Antarctic Survey ont été publiés ce mois-ci dans la revue The Cryosphère.



SCIENCES ET AVENIR 11/6/2013

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