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Tsunami autres pays touchés par celui du 11 mars au Japon

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Les îles Galapagos affectées par le tsunami


Le dévastateur tsunami engendré vendredi au Japon par un violent séisme, a sur son chemin frappé les îles Galapagos. Plusieurs sites touristiques de l'archipel équatorien, dont Charles Darwin avait étudié la biodiversité, ont été endommagés.

Trois sites ont été particulièrement affectés par le passage de la vague meurtrière et destructrice, dont deux sur l'île de San Cristobal, et un sur celle de Santa Cruz, a indiqué la direction du Parc national des Galapagos (PNG), rapporte le site Canoë. Le tsunami a atteint les îles en début de soirée pour pénétrer jusqu'à un demi-kilomètre à l'intérieur des terres. Barques et bateaux de pêcheurs ont été emportés, comme les maisons de 260 familles.

A Santa Cruz, sur le site d'El Garrapatero, une lagune où vivaient des tortues marines qui nidifiaient sur la bande de sable qui la séparait de la mer, a été balayée par le tsunami. Tous les nids qui s'y trouvaient ont été détruits. Sur cette même île, la vague a atteint la Station Darwin, centre d’incubation et d’élevage des tortues qui, créé en 1964, a permis de sauver plusieurs espèces menacées de disparition. Mais la plupart des reptiles ont pu être évacués à temps vers des zones plus élevées de la réserve en grande partie détruite.

Situé à 1.000 kilomètres environ à l'ouest des côtes équatoriennes, l'archipel des Galapagos comptes treize îles et dix-sept îlots. Depuis trente ans, il est classé au patrimoine mondial de l'Unesco pour la faune et la flore exceptionnelles qu'il abrite.

Source : MaxiSciences 15/03/2011

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Après les oeufs des tortues marines emportés par le tsunami, ce sont des albatros qui sont victimes du séisme qui a provoqué un immense tsunami, lequel s'est répercuté dans plusieurs régions du Pacifique.

Ainsi, Vendredi 11 mars, 4 heures après le terrible séisme survenu au large du Japon, le tsunami a balayé l’archipel de Midway, en plein Pacifique, au large d’Hawaï. Des vagues, hautes de 4 mètres, ont entraîné la mort de milliers d’oiseaux marins, surpris par le déluge. Il faut savoir que cet endroit est un lieu de reproduction pour plusieurs espèces d'albatros, dont l'Albatros à queue courte en voie de disparition.



Les ornithologues des Refuges nationaux pour la vie sauvage d’Hawaï et des îles du Pacifique ont constaté les dégâts infligés par le passage du tsunami de vendredi aux colonies d’oiseaux de mer de l’archipel de Midway, des îles basses situées à 2.000 kilomètres au nord-ouest d’Honolulu. Deux espèces sont principalement concernées.

Au moins 1.000 albatros de Laysan (Phoebastria immutabilis) adultes et subadultes, ainsi que des milliers de poussins, se sont noyés ou ont été ensevelis sous des débris. L’espèce n’est toutefois pas en danger, puisqu’un million de ces oiseaux vit sur ce site protégé, le Midway Atoll National Wildlife Refuge. Mais l’on observera probablement une certaine baisse de la population de reproducteurs dans les trois années à venir.

Plus difficile à évaluer est la mortalité chez le pétrel des Bonin (Pterodroma hypoleuca), qui niche dans des abris sous-terrain, mais les spécialistes l’estiment à plusieurs milliers d’individus. Heureusement, de mœurs nocturnes, ces oiseaux devaient, pour la plupart, être en vol pour pêcher au moment du cataclysme, un peu avant l’aube. Un autre site spécialisé dit cependant que de nombreux volatiles ont été enterrés vivant...

Selon les informations fournies, un seul couple d'Albatros à queue courte niche à Midway. Une espèce qui compte seulement 2 200 sujets, qui a souffert durant plusieurs décennies de la chasse (pour les plumes) et d'une série de catastrophes naturelles qui ont dégradé leurs rares sites de nidification. Un rapport mentionne que les deux adultes ont été touchés par la vague mais que le poussin a été retrouvé à 35m de son nid. Le Service des forêts rapporte que, bien que le poulet et les deux parents ont été touchés par la vague, le poussin a été trouvé 35 mètres et retourne à son nid. Mais seul ou avec un seul parent, le poussin ne peut survivre.

A noter aussi que les phoques moine ont également été touchés, mais l'évaluation de l'impact n'est pas encore connue.

Dans l'ensemble, cependant, on s'attend à ce que les populations touchées pourront survivre, bien que cela puisse prendre 10 ans pour voir une nouvelle évolution positive des espèces.




Source :Maxi Sciences Treehugger

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Moi j'aime les oiseaux aussi. Ils n'ont pas eu de chance. Ca me fait de la peine pour les oiseaux et leurs bébés que l'eau a emmenés.

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Wikipedia propose un article relativement complet sur ce qui s'est passé au Japon le 11 mars dernier, entre autres le rescencement des pays également touchés par le tsunami qui a ravagé les zones côtières du nord-est du Japon.



Article complet Voir WIKIPEDIA

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Des icebergs géants en Antarctique générés par le tsunami


Le tsunami ayant frappé le Japon le 11 mars a propagé des vagues qui ont créé des icebergs géants dans l'Antarctique à 13.000 km de là, selon des images satellitaires diffusés mardi par l'Agence spatiale européenne (Esa).

Les images radar prises le 12 mars par le satellite Envisat de l'Esa révèlent que des icebergs se sont détachés des plateformes de glace qui prolongent la calotte glaciaire dans la baie de Sulzberger. Quatre jours plus tard, le 16 mars, ils flottaient dans la mer de Ross.

Le plus gros iceberg mesurait 9,5 km sur 6,5 km, soit une surface un peu plus grande que celle de Manhattan. Et il avait une épaisseur d'environ 80 mètres, selon l'analyse des images faite par une équipe de la Nasa.

Au Japon, le séisme de magnitude 9 a généré des vagues géantes qui se sont propagées à travers l'océan Pacifique, jusqu'en Antarctique où elles ne mesuraient plus guère que 30 cm de hauteur.

Leur mouvement de bas en haut a cependant été suffisant pour créer des tensions dans la structure rigide de la glace, provoquant le détachement de gros blocs, a précisé l'Esa dans un communiqué.

L'étude effectuée sous la direction de Kelly Brunt, un glaciologue du centre Goddard Space Flight de la Nasa, a été publiée en ligne par la revue scientifique the Journal of Glaciology.

La calotte glaciaire se prolonge dans certains secteurs de l'Antarctique par d'immenses plateformes de glace d'eau douce (ice-shelf), s'étalant et flottant sur l'océan austral, dont les surfaces cumulées dépassent 1,5 million de kilomètres carrés.


Sciences et Nature / AFP 10/08/2011

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