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BelleMuezza

Les primates et les risques de maladies infectieuses pour l'homme...

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Des scientifiques ont identifié les primates pouvant transmettre aux êtres humains le plus grand nombre de maladies, en utilisant pour cela des instruments mathématiques utilisés dans les études sur les réseaux sociaux.


«La plupart des maladies émergentes chez les êtres humains sont zoonotiques, c’est-à-dire qu’elles sont transmises par des animaux. Il est vital pour le développement de campagnes de contrôle et de vigilance des dites maladies d’identifier suffisamment à l’avance ces espèces animales présentant un risque élevé de transmission de maladies émergentes» explique José María Gómez, professeur du Département d’Écologie de l’Université de Grenade. Avec des collègues américains, il a publié dans la revue PNAS, une méthode basée sur les relations entre primates et parasites permettant d’identifier les espèces qui ont plus de possibilités d’être à l’origine de futures pandémies.





Un Chlorocebus aethiops, une espèce de primate très susceptible de transmettre des maladies émergentes. Univ. of Granada


Pour mener à bien cette étude, les scientifiques ont créé un réseau dans lequel chaque nœud correspondait à une parmi les approximativement 150 espèces de primates dont la faune parasitaire est suffisamment connue. «Chaque espèce de primate connecte avec les autres primates en fonction du nombre de parasites qu’ils partagent. Une fois créé, nous avons examiné la position, centrale ou périphérique, de chaque primate dans ce réseau», explique le chercheur de l’Université de Grenade..



D’après l’article publié par PNAS, les chercheurs ont découvert que les primates les plus centraux auraient une capacité majeure de transmettre des parasites à d’autres espèces, et de là aux êtres humains. «Cette idée est analogue aux sites web qui, par le fait d’être centraux et liés à beaucoup d’autres sites, distribuent leur information aux confins du réseau », remarque José María Gómez. Les chercheurs ont confirmé leur hypothèse en mettant en rapport la valeur de centralité obtenue chez chaque primate et le nombre de pathogènes émergents partagés avec les êtres humains.



 Le diagramme montre comment les parasites se partagent parmi les primates. Chaque bulle représente une espèce de primate tandis que les lignes connectent des espèces qui partagent des parasites. À un plus grand diamètre de la bulle correspond un plus grand nombre de maladies infectieuses émergentes partagées avec les êtres humains. En bleu foncé, les dix espèces de primates qui partagent avec nous le plus grand nombre de pathogènes émergents





Ils ont ainsi observé que les primates les plus centraux sont ceux qui partagent avec les êtres humains le plus grand nombre de pathogènes émergents. « La seule information nécessaire pour créer ces réseaux est la diversité et le type de parasites logés chez chacun de ses hôtes, une information déjà disponible dans le cas de nombreux organismes zoonotiques. C’est la raison pour laquelle nous pensons que notre approche sera utile pour le développement de programmes de vigilance précoce des maladies émergentes chez les êtres humains », conclut M. Gómez.







SCIENCES ET AVENIR 18/6/2013

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En corrélation avec l'article précédent, voici les 10 primates estimés les plus dangereux pour l'homme en terme, essentiellement, de "réservoir" à virus... Et n'oublions pas qu'appartenant à la faune sauvage, ils en ont donc aussi le caractère : sauvage (par opposition à la domesticité).


Le chacma ou babouin chacma (Papio ursinus) est une espèce de babouin de savane. Il s'agit de la plus grande espèce du genre Papio.Tom Adams
 

Le Saïmiri commun ou Singe-écureuil commun (Saimiri sciureus) est une espèce de singe de la famille des cebidae et fait partie des singes du Nouveau Monde. Luc Viatour / www.Lucnix.be


 Le Hurleur roux (Alouatta seniculus) est une espèce de primate néotropical. Son nom générique vient de la puissance de ses cris qui peuvent être entendus jusqu'à 3 km. En Guyane, il est aussi appelé "Baboune". Alessandro Catenazzi




 Le Chlorocebus aethiops ou grivet d'Éthiopie est une espèce de primate appartenant au genre Chlorocebus, de la famille des Cercopithecidae. Ces singes se trouvent en Éthiopie, en Érythrée, au Soudan et à Djibouti.  Univ. of Granada


  Un colobe, un singe de la famille des Cercopithecidae, appelé en français Colobe bai, Colobe bai d'Afrique occidentale ou Colobe rouge.  Atamari


Le Babouin olive (Papio anubis), ou babouin doguéra, est un singe membre de la famille des cercopithecidae. Les babouins olives sont les plus répandus et nombreux de tous les babouins, présents dans 25 pays africains, du Mali à l'Éthiopie et à la Tanzanie. ryan harvey 



Le babouin cynocéphale ou babouin jaune est une variété de l'espèce hamadryas (Papio hamadryas cynocephalus). C'est un babouin des savanes qui se rencontre de l'Afrique de l'Est au sud de l'Éthiopie. Alexander Landfair. 



Le Gorille (Gorilla) est le genre le plus grand des primates anthropoïdes, et l'unique genre de la tribu des Gorillini. (ROLAND WEIHRAUCH/EPA/MAXPPP) 



Le chimpanzé commun (Pan troglodytes) est une espèce de singes de la famille des Hominidae. Sue Ogrocki/AP/SIPA 



Le macaque à toqueou macaque couronné, Macaca sinica est une espèce de macaque qui ne vit que sur l'île du Sri Lanka au sud-est de l'Inde.  Macaca sinica 





SCIENCES ET AVENIR 20/6/2013

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