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BelleMuezza

Traque à la pollution au-dessus de la méditerranée

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Cet été, le CEA et le CNRS coordonnent le programme ChArMEx, une campagne de mesures de la pollution atmosphérique en Méditerranée.

Depuis le 10 juin et jusqu’au 10 août, l’espace méditerranéen est sous surveillance ! L’objectif : établir l’état des lieux le plus complet de la pollution atmosphérique en Méditerranée. Ce projet international, nommé ChArMEx (Chemistry-Aerosol Mediterranean Experiment), vise à améliorer la compréhension des interactions entre pollution atmosphérique et climat.

Au Cap Corse la pollution en particules fines, a été plus forte que celle mesurée pendant la même période dans la banlieue parisienne. PASCAL POCHARD-CASABIANCA / AFP


Ces interactions pourraient être à l’origine d’une aggravation des conditions météorologiques estivales chaudes et sèches dans le bassin méditerranéen, ainsi que d’une augmentation de la détérioration de la qualité de l’air.

Coordonnée par le CNRS et le CEA (Commissariat à l’énergie atomique), une vaste panoplie de moyens d'observation a été déployée : des avions pour réaliser des mesures aéroportées et radiosondages, des ballons dérivants, des ballons sondes, ainsi qu’un voilier fonctionnant avec une pile à hydrogène, pour ne pas polluer les relevés. En parallèle, les mesures depuis le sol seront renforcées sur huit sites en France, en Italie et en Espagne, grâce à la mise en place d'instruments de mesures atmosphériques (lidars, radiomètres, compteurs de particules, analyseurs chimiques de différentes sortes...).

Lancé en 2010, ChArMEx a déjà fait l’objet d’une première campagne de mesures intensives en juin-juillet 2012. Celle-ci a d’ores et déjà apporté des résultats particulièrement étonnants : au Cap Corse la pollution en particules fines, a été plus forte que celle mesurée pendant la même période dans la banlieue parisienne ! Au-dessus de Martigues, ce sont des poussières de gros diamètres (de 15 à 30 micromètres) en provenance du Sahara qui ont été retrouvées.

Les spécialistes pensaient qu’elles étaient trop lourdes pour traverser la méditerranée, portées par les vents et du coup elles n’étaient pas prises en compte dans les modèles. Si ces résultats sont confirmés, ils devront se repencher dessus !


SCIENCES ET AVENIR 26/6/2013

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