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Biodiversité : la liste rouge des espèces menacées s'allonge

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Désormais, on compte 20 934 espèces végétales et animales menacées d'extinction.

L'UICN (Union internationale pour la conservation de la nature) a publié son rapport 2013. La liste rouge comprend maintenant 20.934 espèces menacées sur les 70.294 étudiées (soit 1.117 de plus qu'en 2012). Jane Smart, Directeur du groupe de conservation de la biodiversité à l'UICN, s'inquiète : "nous devons concentrer nos efforts de conservation de façon ciblée et efficace si nous voulons sérieusement arrêter la crise d'extinction qui continue de menacer la vie sur terre".

33 espèces de conifères ont été rajoutées à la liste des espèces menacées. Parmi elles, le pin de Monterey en Californie, menacé par la maladie et les chèvres sauvages ainsi que le cèdre de l'Atlas, que la sur-exploitation et certains parasites mettent en péril. Par ailleurs, grâce à des mesures de protection, le cyprès de Lawson pourrait passer parmi les espèces moins menacées dans la décennie à venir.

 Une variété de crevette d'eau douce disparue à cause de l'urbanisation. Chris Lukhaup




Du côté des espèces animales, l'UICN liste les crevettes d'eau douce et les escargots de mer, recherchés par l'industrie pharmaceutique pour les poisons qu'ils sécrètent et appréciés pour la beauté de leur coquille. En outre, trois espèces sont désormais considérées comme éteintes : un lézard du Cap Vert, tué par l'introduction des rats et des chats, un petit poisson disparu à cause de la baisse du niveau de la rivière Santa Cruz en Arizona et une variété de crevette d'eau douce, victime de l'urbanisation.


----->Dès que possible, j'ajouterai des informations complémentaires...







 SCIENCES ET AVENIR 3/7/2013

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La destruction des habitats naturels et le développement des activités humaines causent le déclin de centaines d'espèces animales. Résultat ? Plusieurs d'entre elles viennent de faire leur entrée sur la Liste Rouge de l'Union internationale pour la Conservation de la nature (UICN).

La Liste Rouge des espèces menacées continue, malheureusement, de s'allonger. C'est ce que vient de confirmer l'Union internationale pour la Conservation de la nature (UICN) qui a publié une mise à jour de sa triste mais utile liste. Et comme chaque année, cette dernière mentionne le nom d'espèces qui n'y figuraient pas jusqu'ici. C'est le cas de l'okapi, symbole national de la République du Congo, et le râle à miroir, l'un des plus rares oiseaux d'Afrique, tout deux au bord de l'extinction.

Mais le tableau n'est pas complètement noir puisque cette mise à jour montre également que les politiques de conservation mises en place pour certaines espèces ont enfin porté leurs fruits. En effet, la tortue luth, deux espèces d'albatros et le renard gris insulaire, bien que toujours menacés, ont augmenté leur population. "Cette mise à jour de la Liste Rouge montre de magnifiques succès de conservation que nous devons suivre. Toutefois, l'ensemble reste peu réjouissant", explique Jane Smart, directrice de l'UICN.

"À chaque mise à jour, alors que certaines espèces sont en voie de rétablissement, un nombre beaucoup plus grand d'espèces apparaissent dans les catégories menacées. Le monde doit, de toute urgence, améliorer ses efforts pour inverser cette tendance", assure t-elle.

Désormais, la Liste Rouge contient plus de 71.500 espèces de mammifères, d'amphibiens et d'oiseaux, classés selon leur degré de menace. La dernière mise à jour, à elle seule, a ajouté plus de 1.000 espèces à cette liste déjà longue. Et, parmi les espèces pour lesquelles les scientifiques ont assez de données, plus d'un tiers sont menacées.

"Ce phénomène a plutôt tendance à s'aggraver. Il est encore possible d'inverser la tendance, mais il faut agir rapidement", précise Craig Hilton-Taylor, responsable de la Liste Rouge de l'IUCN, à Cambridge, repris par The Guardian.

La destruction des habitats naturels mais aussi la chasse, le braconnage ou encore l'introduction de prédateur non natifs du milieu… Tous ces facteurs contribuent à la baisse des populations observée actuellement, qui constitue l'extinction la plus massive d'espèces sur la Terre depuis celle des dinosaures il y a 65 millions d'années.

Parmi les espèces en danger ajoutées à la liste rouge 2013:

L'okapi :  Cette timide "girafe des forêts" est confinée dans les forêts de plus en plus petites de la République Démocratique du Congo. Et sa population ne cesse de se réduire. "C'est le symbole national, mais malheureusement, le Congo est en pleine guerre civile et ravagée par la pauvreté depuis presque 20 ans", explique Noëlle Kümpel, membre du groupe spécialisé Girafe et Okapi de l'IUCN. Possédant une langue bleue et des rayures similaires à celles du zèbre, l'okapi est très difficile à protéger car il vit dans une région parcourue par des braconniers et des mineurs. En 2012, des rebelles armés ont attaqué le quartier général de la Réserve Naturelle Okapi et ont tué sept personnes et 14 animaux.

Le râle à miroir : Ce mystérieux oiseaux des zones humides d'Afrique est largement menacé par l'agriculture. "Les habitants traitent les zones humides comme des terrains en friche qu'il faut assécher", s'indigne Craig Hilton-Taylor. Désormais, le râle à miroir est classé comme "Endangered" sur la Liste Rouge, c'est-à-dire que le risque d'extinction des spécimens sauvages est élevé.

L'anguilla bank skink : En 2013, les chercheurs ont découvert 24 nouvelles espèces de lézards, dans les Caraïbes. Alors que les premières estimations ont été réalisées, les scientifiques se sont aperçus qu'il était déjà trop tard. "Nous sommes allés sur place pour les chercher, mais il n'y avait aucune trace d'eux", déplore Craig Hilton-Taylor. La plupart des spécimens pourraient même déjà être éteints, victimes des mangoustes, introduites par l'homme pour éliminer un autre animal non-natif, le rat.

L'aigle martial : Cet oiseau de proie sub-saharien est menacé par la chasse. Mais, il est aussi bien souvent empoisonné ou abattu par les fermiers qui défendent leur bétail. À cela, il faut combiner son besoin de grands espaces et son taux de reproduction très lent. Ainsi, depuis 20 ans, la population de l'aigle martial a chuté de 60%. Très larges et possédant une vision ultra-précise, c'est l'un des oiseaux de proie les plus puissants au monde.

Les abeilles : Le déclin de nombreuses espèces est dû au développement des activités humaines. "Mais attention, de nombreuses personnes dépendent également de la vie sauvage", avertit Craig Hilton-Taylor. Selon lui, les abeilles et autres pollinisateurs sont en large déclin dans le monde. 83 espèces de bourdons ont été ajoutés à la Liste Rouge de l'UICN, et plusieurs centaines devraient suivre. "Sans pollinisateur, la plupart des cultures ne poussent pas", ajoute-il.

Côté plante, L'aloès : L'aloès est l'un des végétaux qui souffre le plus de l'activité humaine. "Chaque espèce d'aloès est réellement utilisée pour ses vertus en médecine. Si elles disparaissent, les pays les plus pauvres perdront alors leur principale source de soins", estime-il. L'aloe vera, par exemple, la plus utilisée, est considérée comme éteinte à l'état sauvage.

Quelques espèces pour lesquelles on note une amélioration :Grâce à de nombreux efforts de conservation, les populations de certaines espèces commencent à reprendre du poil de la bête... Parmi celles-ci :

La tortue luth : Très présente dans les océans du monde, les tortues luth souffrent de la perte de leurs œufs et petits. Pondus et enfouis dans le sable, ils sont souvent ramassés illégalement. À cela, il faut ajouter les filets de pêche industriels dans lesquels se prennent les tortues. La protection des plages de l'Atlantique a permis à leur population de doubler en deux ans. Toutefois, les tortues du Pacifique restent en déclin sévère.

L'albatros : Parcourant des milliers de kilomètres, les albatros à sourcils noirs et les albatros à pieds noirs semblent de nouveau s'épanouir. La raison ? Des actions menées contre l'industrie de la pêche. En effet, les longues lignes de pêche équipée de multiples appâts attirent et piègent plusieurs centaines d'individus par an. Toutefois, ces deux espèces d'albatros sont désormais classés sous le statut NT "Near Threatened", soit quasi-menacées. L'UICN a recensé entre 1,1 et 1,4 millions d'albatros à sourcils noirs matures et 129.000 albatros à pieds noirs matures.

Le renard gris insulaire : Il y a 20 ans, le renard gris insulaire était en déclin sévère avec moins de 1.500 individus vivant dans la nature. Natifs des Channel Islands, au large de la Californie, ces petits renards (parfois à peine aussi grand qu'un chat) étaient menacés par les espèces invasives comme les aigles dorés et les rats. Ces derniers ont largement surpassé la population de renards à laquelle ils ont transmis de nombreuses maladies. Désormais, les aigles dorés, se nourrissant des renards, ont été délocalisés vers d'autres secteurs. Les scientifiques ont ensuite reproduit et réintroduit les renards. Tout cela à été accompagné par une campagne de vaccination contre les maladies canines. Résultat ? Environ 5.500 renards gris peuplent ces îles désormais.

Maxisciences 27/11/2013

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