Un journaliste japonais, Tetsuo Jimbo, s’est introduit hier dimanche 10 avril 2011 dans ce no man’s land où les seuls être vivants qui susbistent encore sont les animaux domestiques et le bétail, livrés à eux-mêmes au milieu de ruines abandonnées.



Au fur et à mesure que Testuo Jimbo s'approche de la centrale, le taux de radioactivité grimpe en flèche...

Enfin, ce lundi 11 avril 2011, on a appris par la presse nippone que les autorités japonaises envisagaient d'élargir cette zone d'exclusion autour de la centrale nucléaire de Fukushima, en raison des niveaux élevés de radioactivité.

Source : RFI 11/04/2011 - Frédéric Charles

Cette vidéo m'attriste. Elle montre une ville quasi-déserte, le journaliste rencontre une bande de chiens, seuls !

Je sais que c'est difficile d'intervenir dans une zone contaminée par la radio-activité... Pourquoi, puisque ces animaux sont vivants et ont l'air de ne pas trop souffrir... pourquoi n'essaie-t-on pas de les sortir de ce sinistre endroit. Ils ont survécu au tsunami et le sort, injuste, continue de s'abattre sur des êtres innocents, qui n'ont rien demandé et qui seraient certainement heureux d'être auprès de leurs propriétaires. Je suis certaine que ces derniers, s'ils font partie des rescapés, doivent s'inquiéter de leur sort...

Dernièrement j'ai lu que JEARS, l'association créée à l'occasion de cette catastrophe, qui est l'unification de trois petites associations locales japonaises pour mettre en commun leurs compétences et ressources, attendait une autorisation pour justement aller dans ces endroits pour récupérer les animaux rescapés.

J'espère de tout coeur que les autorisations seront accordées afin que venir en aide à ces chiens et probablement aussi des chats... Bien sûr, sous réserve que les bénévoles soient suffisamment protégés des risques liés à la radioactivité.

Bêtement, je croise les doigts... un peu à la manière des scouts, pour qu'une ou plusieurs missions de récupération soient menées et remplies de succès.

BelleMuezza