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BelleMuezza

Japon: relancer les réacteurs est une décision politique

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TOKYO - Le rôle de l'Autorité japonaise de régulation nucléaire n'est pas de décider de relancer des réacteurs mais d'établir un jugement sur leur sûreté, a insisté jeudi le président de cette instance indépendante du gouvernement, laissant la responsabilité du redémarrage au pouvoir exécutif.

Si la validation de la sûreté est une condition sine qua non avant que le gouvernement ne se prononce, la mission de l'autorité n'est pas de décider de remettre en marche des réacteurs, cela appartient aux exploitants et hommes politiques, qui doivent gagner pour ce faire l'approbation des élus locaux et des citoyens riverains, a souligné Shunichi Tanaka lors d'une conférence de presse.

[size=18]En tant qu'autorité de régulation, nous ne prendrons pas de considérations politiques en compte, nous baserons nos conclusions sur des critères techniques et scientifiques, a-t-il promis.[/sizeEn revanche, la nouvelle autorité a un pouvoir décisif envers un opérateur qui ne respecterait pas les exigences, a-t-il assuré. Et d'expliquer: nous pouvons l'empêcher dans ce cas de poursuivre l'exploitation d'une centrale.

L'Autorité de régulation sera appelée à partir de la semaine prochaine à passer en revue les dossiers remis par des compagnies d'électricité qui souhaitent une remise en exploitation de réacteurs qu'elles jugent conformes ou en passe de l'être envers de nouvelles normes établies pour renforcer la sûreté des sites atomiques.

Actuellement 48 des 50 unités de l'archipel sont stoppées sine die et le jugement de sûreté est requis pour chacun sur la base des nouveaux critères établis par cette nouvelle autorité mise en place en septembre.

Elle remplace une précédente entité inféodée au ministère de l'Industrie et accusée d'avoir failli, ce qui a contribué à la catastrophe de Fukushima. La centrale Fukushima Daiichi n'était pas conçue pour sortir indemne du passage d'une déferlante de 14 mètres provoquée par le séisme du 11 mars 2011 dans le nord-est de l'archipel.

Les nouvelles normes entreront en vigueur lundi 8 juillet et plusieurs compagnies devraient déposer le jour-même ou un peu plus tard des dossiers pour obtenir un examen de leurs installations, préalable obligatoire à toute éventuelle remise en service. Seraient concernés dans un premier temps une douzaine de réacteurs de six centrales exploitées par quatre électriciens, selon les informations d'experts du secteur.

Le temps requis pour examiner les dossiers dépendra de leur contenu-même, à savoir dans quelles mesures les normes de sûreté sont remplies au moment de la demande d'examen, s'est contenté d'indiquer M. Tanaka.

L'autorité avait laissé entendre que le passage en revue de chaque réacteur pourrait exiger six mois, mais ces délais pourraient être réduits par une augmentation du personnel affecté à cette lourde tâche.


ROMANDIE 4/7/2013

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