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Haute-Vienne : tondre un mouton c'est du sport

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Equipés d’une simple tondeuse, ils rasent à une vitesse fulgurante. Ce week-end, l’élite des tondeurs de moutons s’est affrontée au Dorat, en Haute-Vienne. Le Championnat international était organisé en même temps que le Championnat de France et, pour la première fois en France. Des milliers de spectateurs ont suivi ces joutes spectaculaires dont les maîtres incontestés sont les Anglo-Saxons, les Néo-Zélandais et les Ecossais.


 Le Dorat (Haute-Vienne), dimanche. Christophe Riffaud, 35 ans, est le champion de France de tonte des moutons. | (LP/Franck Lagier.)


«Nous possédons les mêmes techniques, mais les Néo-Zélandais sont plus pointus, plus rigoureux», témoigne Christophe Riffaud, 35 ans, le nouveau champion de France et vice-champion du monde 2009. «Ils possèdent même des écoles de tonte», explique Gaëlle Flohic, 41 ans.


Reste que la France rattrape progressivement son retard. Christophe Riffaud, qui tond 18.000 bêtes par an, s’entraîne comme un sportif plusieurs mois avant les compétitions. «L’endurance et la rapidité sont les principales qualités demandées. Pendant six mois, j’ai pratiqué la course à pied et la natation, travaillé le cardio et même suivi des cours de yoga.»


 Le Dorat 2013 Journées préparatoires Championnat international de tonte


Quelques minutes avant le début du concours, opposant 150 concurrents dont une dizaine de femmes, Christophe Riffaud s’isole. Il monte sur l’estrade devant un public survolté. Tandis que le speaker commente les épreuves en anglais, de la musique rock couvre le bruit des tondeuses. Il arrivera à ôter la laine de 20 moutons en seulement quinze minutes, décrochant ainsi le titre de champion. Une bonne répétition avant les Championnats du monde, l’an prochain, en Irlande.


----->Je ne vois rien de spécial à dire à propos de ce sport, si l’on considère que cela en est un… Toutefois, personne ne parle des animaux blessés à l’occasion de ces joutes de tonte. Certains sont même blessés très sérieusement… Même en dépit du fait que les intéressés soient des professionnels bien entraînés. (Dès que je retrouve l’article en faisant état, je l’ajouterai ici).



Le Parisien 8/7/2013

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