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GRANULOME EOSINOPHILIQUE

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GRANULOME EOSINOPHILIQUE
Diagnostiqué assez souvent, devrait cependant être désigné sous le vocable de Complexe Granulome eosinophilique félin.

Cette maladie interpelle de nombreux propriétaires de chats, en raison des différents aspects des lésions qu'elle peut occasionner ou présenter.

Cette appellation désigne, chez le chat, trois types particuliers de lésions:

- L'ulcère éosinophilique
- La plaque éosinophilique
- Le granulome

Elles ont un point commun qui est de contenir de nombreux globules blancs particuliers nommés éosinophiles, bien visibles à l'examen microscopique de la peau atteinte. La cause primaire de cette atteinte, reste encore un mystère...
Ces trois désignations correspondent, pour chacune d'entre elles, à des lésions, des localisations et une symptomatologie assez différentes.

L'ulcère éosinophilique :
C'est une lésion bien circonscrite, brillante, sans poils, dont les bords en pente douce entourent un sphacèle central (fragment de tissu ou d'organe(s) nécrosé(s)). La plupart du temps , il n'est ni douloureux, ni prurigineux (suintant) et dans 90% des cas se rencontre sur la lèvre supérieure. (Eosinophilie du sang et des tissus : rare).

La Plaque éosinophilique :
C'est une lésion qui, elle, est très prurigineuse, bien circonscrite, surélevée, exsudative. Elle peut être unique ou multiple. On la rencontre sur l'abdomen et la face interne des cuisses. (Eosinophilie du sang et des tissus constante). Elle peut provoquer de fortes démangeaisons.

Le Granulome linéaire :
C'est aussi une lésion bien circonscrite. Elle est la plupart du temps linéaire de forme allongée (le plus souvent) et rose grisâtre. Elle peut être unique ou multiple. Si on le trouve souvent sur la face postérieure des cuisses, elle peut aussi revêtir un aspect nodulaire (boursuflure, bourrelet), on peut alors la rencontrer dans la cavité buccale (mastication et déglutition sont alors génées). N'occasionne en principe pas de démangeaisons.

A savoir : chaque type de lésions peut apparaître de manière isolée ou simultanément avec un autre type. Les plaques, ulcères et/ou nodules peuvent survenir une seule fois dans la vie d'un chat... Mais fréquemment ils reviennent de façon chronoique et récidivante...

L'apparition concomitante de plusieurs lésions faisant partie du complexe granulome éosinophilique félin permet souvent d'établir le diagnostic, mais des prélèvements cutanés sont parfois nécessaires pour confirmer la maladie et la différencier d'autres atteintes traumatiques ou tumorales par exemple.

Traitement
- Le traitement médical avec des Corticoïdes (un traitement de 3 semaines est nécessaire) peut parfois échouer . On peut dans les cas d'échecs utiliser les progestatifs de synthèse. Le traitement se fait soit par injection, soit oralement pendant plusieurs semaines...

- Dans le cas d'une lésion isolée, l'exérèse (l'enlèvement) chirurgicale peut être envisagée, à condition que cela ne crée pas de trop grandes déformations cutanées.

- La radiothérapie a été essayée, mais n'est cependant pas à conseiller.

- L'électro-cautérisation peut donner des résultats là où l'excision chirurgicale n'est pas possible.

Certains chats ont parfois besoin d'un traitement antiobiotique en supplément, essentiellement ceux qui présentent des lésions suintantes pour prévenir une surinfection. Il faut retenir que le traitement est long et, actuellement, la plupart des chats atteints du granulome eosinophiliques doivent faire l'objet de soins durant toute leur vie.

Cela dit, l'origine ces lésions reste inconnue à ce jour. En l'état actuel des choses, on soupçonne une sensibilité prononcée vis-à-vis de piqûres d’insectes (puces, moustiques…), des infections bactériennes ou encore une allergie d’origine alimentaire. Ces facteurs pourraient induire l’activation des globules blancs éosinophiles qui à leur tour provoqueraient la libération de substances inflammatoires dans la peau. Cependant, ces hypothèses ont pu être éliminées chez certains chats atteints et aucune cause n’a pu être trouvée chez eux. Enfin, une origine génétique de la maladie ne peut pas être exclue.

A savoir : Pour ces chats, un régime spécial hypoallergénique ainsi qu'une bonne prévention contre les puces est également indispensable. La cause première de ces atteintes n'étant pas identifiée, la piste de l'allergie est pour le moment privilégiée. De fait, la majorité des chats mis à un régime hypoallergénique voit les lésions diminuer et leur fréquence de récidive plus espacée voire, pour certains cas, disparaître pour ne plus revenir. Tandis que pour d'autres, seul le traitement médical semble apporter la réponse appropriée.

Compte tenu des recherches entreprises pour identifier l'agent pathogène déclencheur du granulome eosinophique félin, on peut espérer d'ici quelques temps des progrès dans les traitements pour soulager efficacement et plus durablement nos petits poilus.


Sources : Wikipeida, Animal Santé

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