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PERITONITE INFECTIEUSE FELINE (PIF)

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PERITONITE INFECTIEUSE FELINE




La péritonite infectieuse féline ou PIF est une maladie infectieuse, contagieuse, due à un coronavirus (de la même famille que celui déclenche entre autres le coryza), caractérisée soit par des exsudations dans les séreuses, soit par des granulomes inflammatoires disséminés dans divers organes et, hélas, évoluant régulièrement vers la mort du sujet, en 2 à 5 semaines. Ce coronavirus a été baptisé FCoV.

Le coronavirus félin (famille des Coronaviridae) est étroitement apparenté au virus de la gastro-entérite transmissible du porcelet (GET), au coronavirus canin et au coronavirus repiratoire humain 229E. La restriction d’hôte entre les virus porcins, canins et félins n’est pas totale. Aussi, le chat peut-il être infecté par ces virus. La parenté antigénique entre ces trois virus est si étroite qu’il ne s’agit peut-être que de mutants d’un même virus.

Le coronavirus félin à un tropisme pour les entérocytes. L’infection à coronavirus chez le chat se traduit soit par la péritonite infectieuse, maladie mortelle de fréquence faible, observée surtout chez les chats de moins de 3 ans, soit par une entérite, maladie très fréquente chez le jeune chat.

La PIF est provoquée par l’infection du chat par un mutant du coronavirus félin devenu pathogène et possédant la propriété de se disséminer dans l’organisme.

Le virus est connu dans le monde entier. Il infecte toutes les espèces de félidés. La PIF apparaît aussi comme une dominante pathologique du chat dans les grandes capitales africaines et plus largement des félidés en captivité ou sauvages.

TRANSMISSION

Les sources de virus sont principalement représentées par les chats infectés qui, le plus souvent deviennent porteurs chroniques. Le virus est excrété dans les fèces (rejets) et est donc transmis par voie oro-fécale. Il résiste bien dans le milieu extérieur. Le coronavirus se multiplie dans les macrophages de différents organes et la dissémination du virus dans les monocytes sanguins conduit à des lésions de vasculite intense.

La PIF est essentiellement observée chez des jeunes chats, d’âge compris entre 6 mois à 1 an (voire 2 ans) ainsi que, moins fréquemment, chez des chats âgés de plus de 5 ans. C’est une maladie de densité de population. Lorsque la maladie est déclarée, l’issue est presque toujours fatale (95% de mortalité). L’expression clinique grave est cependant tributaire d’un dysfonctionnement du système immunitaire (stress lié aux facteurs d’ambiance, infections intercurrentes notamment par le FeLV…).

Les chats de tout âge sont menacés, qu’ils soient mâles ou femelles. Cependant la tranche de deux mois (perte de la protection passive d’origine maternelle) à trois ans apparaît particulièrement vulnérable ainsi que les sujets de plus de dix ans (déclin de la réactivité immunitaire).

SYMPTOMES

L’incubation dure de quelques semaines à quelques mois. La vasculite est la lésion classique de la PIF, par agrégation autour des capillaires des macrophages infectés.

La PIF peut se manifester sous deux formes

:

- Forme sèche : 25 à 40 % des cas, état intermédiaire entre l’absence de lésions et la forme humide, d‘évolution plus lente, développement de granulomes périvasculaires dans divers organes. Les symptômes nerveux d’origine centrale (ataxie évoluant vers une parésie postérieure puis une tétraplégie) sont les plus Fréquents.

- Forme humide avec lésions vasculaires permettant la fuite liquidienne dans les espaces intercellulaires,
formant alors l’exsudat abdominal ou pleural typique de la PIF. L’hyperthermie est l’un des symptômes les plus constants. La mort survient en moyenne dans les deux mois.

A savoir : divers organes peuvent être touchés, les symptômes de la PIF sont nombreux et parfois trompeurs. Les symptômes non spécifiques incluent la fièvre, la perte graduelle d’appétit et une perte de poids qui dure quelques semaines. Souvent, les symptômes indiquent quelle partie du corps est touchée. Ainsi, si les yeux sont atteints, l’animal peut devenir aveugle, et si c’est le cerveau qui est en cause, l’animal aura des convulsions.

PREVENTION

Tous les essais de vaccination se sont longtemps soldés par des échecs. Différentes tentatives utilisant le virus de la GET, le coronavirus canin, le coronavirus 229E humain, une souche de PIF modifiée ou un vecteur vaccine exprimant un gène spécifique n’ont pas été couronnées de succès.

Depuis quelques années, un vaccin est disponible dans certains pays européens mais n’est pas autorisé en France (vaccin vivant modifié à partir d’une souche du virus de la PIF administrable par voie nasale).

La prévention passe donc par la limitation des contacts avec d'autres chats et par des mesures générales d'hygiène.

Il convient de rechercher une infection par le FIV et le FeLV car l’immunodépression parait responsable dans un cas sur deux de l’évolution de la péritonite infectieuse féline.

A savoir : Le chat atteint de la PIF est contagieux pour les autres chats pendant les deux à quatre semaines qui suivent sa propre infection. C’est pendant cette période qu’il propage le virus en plus grande quantité. Après ce stade, le virus devient inactif et le chat ne présente aucun symptôme de la maladie. Cette inactivité peut durer quelques mois, voire des années. Si, pendant cette période, le chat est soumis à une forme quelconque de stress, il peut réactiver le virus et les chats qui viendront en contact avec lui risquent d’être infectés. Toutefois, l’animal finit par devenir malade. Ce dernier stade de la maladie ne dure que quelques semaines et son issue est habituellement fatale. Très peu de chats se rétablissent.

Le diagnostic de la PIF peut être difficile et frustrant, car aucun test de dépistage spécifique n’est entièrement fiable. Souvent, le diagnostic nécessite une série d’épreuves sanguines, d’analyses des liquides, de radiographies et de biopsies. Il existe un traitement efficace en médecine douce, mais souvent le vétérinaire recommande habituellement l’euthanasie.

Nota : Il existe un vaccin contre la PIF (encore expérimental à ma connaissance), mais la plupart des vétérinaires ne le recommandent pas comme vaccin de routine. La vaccination est toutefois recommandée pour les chats qui vont à l’extérieur et qui sont en contact avec d’autres chats qui se promènent librement, ainsi que pour les chats qui vivent dans une maison où il y a déjà eu un chat atteint. Si vous avez des questions au sujet de la vaccination, demandez l’avis de votre naturopathe ou vétérinaire.


D'autres informations, plus détaillées qui s'adressent à tous : particuliers, éleveurs et vétérinaires.

C'est le site Web de Diane Addie maître de conférences en virologie clinique vétérinaire à l'Université de Glasgow, en Écosse... Cela fait 18 ans qu'elle effectue des recherches sur cette maladie. Tous les aspects y sont abordés. Cliquer ICI

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Le 23 octobre, j'ai la douleur de perdre ma petite Dallia âgée de 2 ans 1/2 à cause de la PIF. Cette satanée maladie s'est déclarée mardi et aujourd'hui samedi à 11h00 elle n'est plus là. Dès mardi je me suis aperçue que ma minette n'avait plus son comportement habituel, elle a vomi et la couleur et la consistance ont fait que j'ai appelé immédiatement un vétérinaire. Comme elle n'était pas transportable, grosse panique pour quitter son "territoire", j'ai dû chercher un vétérinaire se déplaçant à domicile. J'en ai trouvé un qui le soir même a fait 3 injections : une piqûre d'anbiotiques car elle relevait d'une petite opération, une piqûre pour stopper les vomissements et une autre pour lutter contre l'acidité. Le lendemain, son état ne s'est pas amélioré, le vétérinaire est revenu et l'a emmené pour la mettre sous perfusion car elle refusait de manger et de boire. Le jeudi : état stationnaire la perfusion l'aide ainsi qu'une injection de tranquillisant, le vendredi Dallia va mieux : elle se jette sur sa nourriture et suit ce qui se passe autour d'elle. Et samedi matin, vers 11h00, elle fait une hémorragie intestinale... Le vétérinaire l'a réanimée une première fois, mais elle était trop faible.... Elle avait en plus maigri en deux / trois jours à la vitesse grand "V"!

Bien que l'on dise que les virus de la leucose et du FIV soit en cause dans près de la moitié des cas de PIF, ce n'est pas le cas car elle était négative aux deux. Sa prise de sang montrait un taux d'albumine bas (un indicateur orientant vers le diagnostic vers la PIF), les radios montraient les intestins remplis d'air... c'étaient les seuls symptômes visibles. Un prélèvement sanguin a été fait pour faire le test RPC (recherche pour voir si oui ou non il s'agit de la PIF), c'est a priori le test le plus fiable. Hélas, Dallia n'a pu attendre les résultats qui étaient attendus pour lundi ou mardi.

Conclusions : lorsque je l'ai amenée chez le vétérinaire pour son intervention, je n'aurais pas dû car j'ai mis 3/4 d'heure pour réussir à la mettre dans la caisse de transport. Quand elle est arrivée chez le vétérinaire, elle a eu un comportement de chat sauvage. Je pense que c'est là que tout s'est joué... Le stress provoqué par la situation a réveillé le virus, car apparemment elle en était porteuse saine, et cela l'a détruit en 5 jours. La question que je me pose est la suivante : puisque on ne sait jamais le passé d'un animal comme Dallia, recueillie à l'âge d'environ 5 mois, pourquoi les vétérinaires ne proposent-ils pas de reporter une intervention quand un chat se trouve aussi paniqué. Je me pose cette question car j'avais bien expliqué la situation au vétérinaire : Dallia paniquait même de mettre le nez devant la porte, avait une trouille bleue des intrus, ne supportait pas la moindre chose sur elle (sauf son harnais) et a eu du mal à accepter le dôme de litière... Et la seule fois où j'avais essayé de la sortir avant cette fois-là, c'était pour aller lui faire faire un vaccin. J'avais dû renoncer. J'aurais dû renoncer aussi cette fois-là.... Elle serait encore près de moi. Je t'aime Dallia et ça tu l'as toujours su.


Sources : Ecole Vétérinaire de Maisons Alfort, notes personnelles.

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La péritonite infectieuse féline est une maladie exclusivement féline qui survient après l'infection d' l'organisme par un coronavirus félin. Normalement il s'agit d'un virus qui infectera le chat puis sera définitivement détruit par les défenses immunitaires. Mais quelques chats ne pourront pas se défendre et développeront cette maladie... hautement mortelle.

 Comme écrit ci-dessus, cette maladie peut s'exprimer sous deux formes :

- la forme humide
- et la forme sèche.

Pour résumer : dans la première on constate l'apparition de liquide dans l'abdomen et dans la seconde, les signes sont très variés...

Il est très difficile d'en faire le diagnostic et il faut des examens complémentaires, mais il faut surtout des échanges concrets et respectueux avec le soignant.... C'est-à-dire répondre de manière précise aux questions et ne pas tenir rigueur au vétérinaire de son incapacité provisoire d'apporter une réponse immédiate à vos interrogations sur la maladie dont pourrait souffrir votre petit protégé.


Quelques signes qui peuvent donner des signaux d'alerte :

- Perte d'appétit,
- Fièvre récurrente,
- Le ventre qui gonfle brutalement,
- Un chaton qui se développe moins bien que ses frères et sœurs,
- Des pertes d'équilibre,
- Des anomalies de l'œil apparaissant brutalement.

A cela j'ajoute :

- La tendance marquée à l'isolement,
- La manifestation de peur irraisonnée,
- La position quasi-systématique en sphinx (le chat est replié sur lui-même, les quatre pattes sous lui) c'est pour nos amis félins une position antalgique.
- Enfin, même combattu par le système immunitaire, le virus peut rester en sommeil et se réveiller à l'occasion d'un fort stress...

La diversité des symptômes (très variables d'un animal à l'autre), l'expression des signaux d'alerte souvent très discrets, rend cette maladie difficile à diagnostiquer et à soigner. Lorsque les signes sont évidents, la catastrophe (la perte de votre petit poilu) est souvent inévitable... C'est ce que j'ai vécu le 23 novembre 2010... Car l'évolution est fatale.


Que faire de façon pratique ?

Il faut avant tout éviter tout ce qui perturbe l'équilibre physique et affectif du félin.

- Il faut, en tout état de cause, éviter l'entrée d'un congénère sur son territoire.

- Il faut veiller à ce que la quantité d'aliments absorbés soit suffisante et qu'elle apporte les minéraux, les vitamines, les oligoéléments et les acides gras et acides aminés essentiels nécessaires à la bonne santé.


Il peut être bénéfique lorsque l'appétit est défaillant de compléter la ration d'un apport en spiruline sous forme liquide, de probiotiques, d'acides gras, d'un complément minéral et vitaminé. Enfin, il faut caresser, stimuler l'appétit, offrir de la lumière, de la chaleur, entretenir avec attention le pelage et les yeux.

Il existe des plantes qui stimulent l'immunité, mais on peut leur préférer des plantes qui soutiennent les organes qui ont besoin de l'être. Il est ainsi possible de favoriser le travail du foie, du rein ou de l'intestin en douceur....





Pour plus d'informations (cliquez sur l'image) .


Source : le livre en question...

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