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Pour une protection renforcée de l'Antarctique

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La protection de l'Antarctique pourrait être renforcée au-delà du continent avec des aires marines protégées.


Une réunion exceptionnelle se tiendra du 14 au 16 juillet 2013 à Bremerhaven en Allemagne pour de nouvelles discussions sur la protection de l'Antarctique. Deux projets sont sur la table: 

- l'un, soumis par les Etats-Unis et la Nouvelle-Zélande, concerne la création d'une aire marine protégée (AMP) dans la mer de Ross au sud-ouest de l'Antarctique qui s'étendrait sur 2,3 millions de km2. 

- L'autre prévoit un réseau de sept AMP sur la façade Est de l'Antarctique couvrant un total de 1,6 millions de km2 et est soutenu pas l'Australie, la France et l'Union Européenne.


 La création d'aires marines protégées pourraient renforcer la protection des eaux de l'Antarctique. SETBOUN MICHEL/SIPA


La décision de valider les deux projets ou l'un des deux doit être prise par consensus des membres (24 Etats et l'Union européenne) de la Convention sur la conservation de la faune et de la flore marine de l'Antarctique (CCAMLR). C'est l'organisme qui se charge de gérer les ressources marines de la zone depuis 1982. Pour Andrea Kavanagh, responsable des projets antarctiques de l'ONG américaine Pew Environnement, "les membres de la CCAMLR ont l'opportunité d'adopter une approche visionnaire et d'établir des sanctuaires pour deux des zones les plus intactes de la planète".

Les eaux de l'Océan austral autour de l'Antarctique abritent des écosystèmes exceptionnels en bonne partie préservés des activités humaines mais désormais menacés par le développement de la pêche, comme le krill, cette minuscule crevette qui assure un apport protéinique aux baleines, phoques et otaries. Cette zone présente un intérêt majeur pour les scientifiques et abrite notamment des milliers d'espèces d'animaux, dont d'importantes populations d'oiseaux, de phoques, de baleines et de pingouins. En octobre dernier, lors de la réunion annuelle de la CCAMLR, la Russie, la Chine et l'Ukraine s'étaient opposés aux projets d'aires marines par crainte de voir les possibilités de pêche trop fortement réduites.




 SCIENCES ET AVENIR 12/7/2013

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Amman (AFP) - Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a promis mercredi de continuer à se battre pour établir des aires marines protégées en Antarctique, au lendemain de l'échec d'une réunion internationale sur le sujet.

"Il ne peut tout simplement pas y avoir d'effort global pour protéger les ressources les plus menacées de la terre sans un effort tout aussi global pour créer des aires marines protégées", a déclaré M. Kerry, en visite à Amman, dans un communiqué. La mer de Ross, une zone au sud-ouest de l'Antarctique que les Etats-Unis et la Nouvelle-Zélande proposaient de protéger, "est un laboratoire naturel. Son écosystème est aussi divers que productif, et il est de notre responsabilité de la protéger", a insisté M. Kerry.

La Russie a empêché mardi pour des questions juridiques l'adoption de deux propositions de création d'aires marines protégées visant à renforcer la protection de l'Antarctique, lors d'une réunion exceptionnelle à Bremerhaven (Allemagne), a annoncé une coalition d'ONG impliquées dans la préservation de la région.

Les eaux de l'Océan austral autour de l'Antarctique abritent des écosystèmes exceptionnels, avec des milliers d'espèces d'animaux, en bonne partie préservés des activités humaines mais désormais menacés par le développement de la pêche.

"Nous n'avons pas trouvé d'accord sur tous les détails, mais un consensus est en train d'émerger sur le fait que l'Antarctique doit être protégé", a insisté M. Kerry, rappelant qu'une nouvelle réunion internationale sur le sujet était prévue fin octobre à Hobart (Australie).

"Pour donner du poids à notre action, nous allons renforcer le partage des découvertes de nos scientifiques qui passent ces mois critiques au plus fort de l'hiver dans la station de McMurdo pour chercher et comprendre les réalités auxquelles nous sommes tous confrontés", a-t-il ajouté.

SCIENCES ET AVENIR 17/7/2013

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Jeudi, la Nouvelle-Zélande a annoncé qu'elle reverrait à la baisse son projet de création d'une vaste aire maritime protégée en Antarctique. Il semblerait que l'opposition de la Russie, soutenue par l'Ukraine, ait fait fléchir le gouvernement néo-zélandais.

Les États-Unis et la Nouvelle-Zélande ont pour projet de créer une aire maritime protégée dans la mer de Ross, au sud-ouest de l'Antarctique. Une vaste zone qui s'étendrait sur plus de deux millions de kilomètres carrés. Proposée en juillet à la convention sur la conservation de la faune et de la flore marines de l'Antarctique (CCAMLR), la mise en place de cette aire marine avait été favorablement accueillie par les 24 états membres et l'Union européenne (qui constitue un 25ème membre).

Documentaire : Embarquement immédiat Antarctique


Toutefois, aucun accord n'avait été conclu, en raison, selon les ONG, de l'opposition de la Russie, soutenue par l'Ukraine. Aujourd'hui, la Nouvelle-Zélande a semble t-il décidé de fléchir. Jeudi, le Premier ministre néo-zélandais, John Key, a en effet estimé qu'il fallait réétudier ce projet afin d’obtenir le feu vert de l’ensemble des pays membres de la CCAMLR. "Si nous voulons que ça bouge, nous allons sans doute devoir procéder à quelques modifications, mais c'est un projet qui est en cours", a-t-il assuré. Mais il sait bien que les choses ne seront pas simples puisqu’il a admis avoir "toujours su qu'il y aurait de l'opposition de la part de ceux qui ont des intérêts liés à la pêche dans cette région, ou qui pensent qu'ils en auront un jour". Bien que rien ne soit encore décidé, les médias du groupe Fairfax, citant des sources diplomatiques, indiquent que la surface de l'aire marine protégée pourrait être réduite jusqu'à 40%.

Ajouté à cela, le nouveau projet pourrait autoriser la pêche à des endroits où se trouvent des espèces protégées. En effet, les eaux de l'Océan austral autour de l'Antarctique abritent des écosystèmes exceptionnels aujourd’hui menacés par le développement de la pêche et des activités humaines.

Documentaire : Une année sous la lumière Arctique


Avec de telles modifications, le nouveau projet a donc de quoi inquiéter l'Alliance pour l'océan antarctique (AOA), qui rassemble une trentaine d'ONG. Selon l’organisme "les États-Unis et la Nouvelle-Zélande cèdent beaucoup trop et se retrouvent avec une aire qui réduit sensiblement la protection de la mer de Ross".

La chose est d’autant plus regrettable que le projet que soutenait la France, l'Australie et l'Allemagne pour la création de sept aires marines protégées sur la façade est de l'Antarctique était également tombé à l’eau en juillet. La prochaine réunion de la CCAMLR aura lieu le 23 octobre prochain en Tasmanie.

Documentaire : Expédition polaire



MAXISCIENCES 6/9/2013

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Sydney (AFP) - Plusieurs pays, dont l'Australie, la France et les Etats-Unis, associés à l'Union européenne, ont appelé mercredi la Russie à accepter la création de vastes sanctuaires marins en Antarctique.

Les membres (24 Etats et l'Union européenne) de la Convention sur la conservation de la faune et de la flore marines de l'Antarctique (CCAMLR) se réunissent la semaine prochaine en Australie, avec la Russie, pour parvenir à un accord après plusieurs échecs.

 Plusieurs pays, dont l'Australie, la France et les Etats-Unis, associés à l'Union européenne, ont appelé mercredi la Russie à accepter la création de vastes sanctuaires marins en Antarctique. (c) Afp

"L'Australie, l'Union européenne, la France, la Nouvelle-Zélande et les Etats-Unis appellent conjointement à la création cette année d'aires maritimes protégées dans l'océan Austral, la région de la mer de Ross et en Antarctique oriental", indiquent les cosignataires, qui ne nomment pas la Russie.

"La création de telles aires protégées sont dans le prolongement de la vision exprimée par toutes les nations lors du Forum mondial sur le développement durable à Johannesbourg en 2002 et de la Conférence de Rio en 2012", ajoutent-ils. La CCAMLR est un organisme créé en 1982 et chargé de gérer les ressources marines de l'Antarctique.

Cette proposition avait été discutée en juillet dernier lors d'une rencontre en Allemagne mais aucun accord n'avait été conclu, en raison, selon les ONG, de l'opposition de la Russie soutenue par l'Ukraine, qui estimaient les restrictions sur l'industrie de la pêche trop coûteuses.

- Les Etats-Unis et la Nouvelle-Zélande veulent instituer une aire maritime protégée dans la mer de Ross (sud-ouest de l'Antarctique), qui s'étendrait sur quelque deux millions de km/2.

- Un autre projet, porté par la France, l'Australie et l'Allemagne, pour la création de sept aires marines protégées sur la façade est de l'Antarctique, avait également été retoquée.

La création de ces aires maritimes protégées doublerait la surface des sanctuaires marins.

Les eaux de l'Océan austral autour de l'Antarctique abritent des écosystèmes exceptionnels en bonne partie préservés des activités humaines, mais désormais menacés par le développement de la pêche.

"Les propositions d'aires maritimes protégées présentées à la Convention reposent sur la meilleure science dont nous disposons, elles offriront un laboratoire unique pour la recherche marine et auront des effets bénéfiques et durables pour la préservation des océans, y compris l'utilisation durable de leurs ressources", ont souligné les pays dans le communiqué.

La CCAMLR se réunit à partir de mercredi prochain à Hobart, sur l'île australienne de Tasmanie.


SCIENCES ET AVENIR 16/10/2013

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Sydney (AFP) - Plusieurs pays, dont la France et les Etats-Unis, espèrent enfin parvenir à un accord sur la création de vastes sanctuaires marins en Antarctique, cette semaine en Australie, face à la Russie qui, jusqu'à présent, s'y oppose.

Les membres (24 Etats et l'Union européenne) de la Convention sur la conservation de la faune et de la flore marines de l'Antarctique (CCAMLR) se réunissent à partir de mercredi à Hobart, sur l'île australienne de Tasmanie, pour parvenir à un accord après plusieurs échecs.

 Plusieurs pays, dont la France et les Etats-Unis, espèrent enfin parvenir à un accord sur la création de vastes sanctuaires marins en Antarctique, cette semaine en Australie, face à la Russie qui, jusqu'à présent, s'y oppose. (c) Afp

L'enjeu est la protection des "dernières étendues maritimes vierges", selon les termes des défenseurs de la nature, habitats de quelque 16.000 espèces, dont des baleines, des phoques, des manchots et des poissons endémiques.

Mais au fur et à mesure que les stocks de poissons se tarissent dans les mers du globe après des décennies de surexploitation, les navires s'engagent de plus en plus vers le sud de la planète à la recherche de nouvelles captures.

"Il est temps d'agir", affirme Andrea Kavanagh, directeur du projet des sanctuaires dans l'océan Austral pour le Pew Environment Trust. "Les pays peuvent surmonter les faux départs en se mettant d'accord (cette semaine) pour protéger ces régions essentielles".

- Un premier projet, porté par la France, l'Australie et l'Allemagne, recommande la création de sept aires marines protégées sur la façade est de l'Antartique, côté océan indien, sur une étendue de 1,6 million de km/2.

- Les Etats-Unis et la Nouvelle-Zélande veulent instituer une aire maritime protégée dans la mer de Ross (sud-ouest de l'Antarctique), qui s'étendrait sur 1,25 million de km2.

La surface totale de ces aires maritimes protégées serait ainsi à peine plus petite que l'Inde et cinq fois plus grande que la France.

Pour être instituées, ces aires protégées doivent recevoir l'accord de tous les pays de la CCAMLR, un organisme créé en 1982 et chargé de gérer les ressources marines du continent de glace.

Ces propositions avaient été discutées en juillet dernier lors d'une rencontre en Allemagne mais aucun accord n'avait été conclu, en raison, selon les ONG, de l'opposition de la Russie soutenue par l'Ukraine, qui estimaient les restrictions sur l'industrie de la pêche trop coûteuses.

"Nous avons toujours su qu'il y aurait de l'opposition de la part de ceux qui ont des intérêts liés à la pêche dans cette région, ou qui pensent qu'ils en auront un jour", avait déclaré en septembre le Premier ministre néo-zélandais John Key.

Depuis, la Russie a envoyé des signaux mitigés et les négociations sont "difficiles" selon les experts, qui n'ont aucune idée du sens dans lequel ce pays va finalement voter.

Pour tenter de briser les résistances de Moscou, les pays prônant une aire protégée en mer de Ross ont réduit sa surface de plus de 20% par rapport à la proposition initiale, une tactique de négociations qualifiée de "surprenante" par l'Institut de politique stratégique australienne (ASPI), un centre d'études basé à Canberra.

"Il est difficile d'espérer un résultat positif pour l'océan Austral", a conclu l'ASPI dans un rapport publié lundi. "En tant qu'une des dernières régions vierges, (l'Antarctique) mérite une reconnaissance, un respect et un engagement particuliers de la part des gouvernements qui ont choisi de la gérer".

Les défenseurs des sanctuaires marins, dont certains travaillent sur le projet depuis huit ans, ont indiqué qu'ils n'abandonneraient pas, même en cas d'échec à Hobart.


sciences et avenir 23/10/2013

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Les négociations internationales sur la création de sanctuaires marins en Antarctique ont échoué vendredi en Australie, ont annoncé des ONG et des sources diplomatiques. La Chine et la Russie s'y sont opposées.

Les membres, soit 24 Etats et l'Union européenne, de la Convention sur la conservation de la faune et de la flore marines de l'Antarctique (CCAMLR) étaient réunis cette semaine à Hobart, sur l'île australienne de Tasmanie, pour la troisième fois sans succès depuis 2012.

Les Etats-Unis et la Nouvelle-Zélande proposaient de sanctuariser une vaste aire marine de 1,25 million de km2 en mer de Ross.

La France, l'Australie et l'Allemagne recommandaient de leur côté la création de sept aires marines protégées sur la façade est de l'Antartique, côté océan Indien, sur une étendue de 1,6 million de km2, un projet rejeté par la Russie et la Chine alors que toute décision au sein de la CCAMLR doit être votée à l'unanimité.

Les eaux de l'océan austral autour de l'Antarctique abritent des écosystèmes exceptionnels en bonne partie préservés des activités humaines, mais désormais menacés par le développement de la pêche.


romandie 1/11/2013

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Sydney (AFP) - Les négociations sur la création de sanctuaires marins en Antarctique se sont de nouveau conclues sur un échec vendredi en Australie, Chine et Russie faisant obstacle à la protection de ce fragile écosystème menacé par la pêche et la navigation.

Réunis à Hobart sur l'île de Tasmanie, les membres de la Convention sur la conservation de la faune et de la flore marines de l'Antarctique (CCAMLR) se sont séparés en rendant feuille blanche.

 Quelque part en Antarctique... Photo AFP/Nisha HARRIS

Il s'agit du troisième échec depuis 2012 pour la CCAMLR, l'instance créée en 1982 pour gérer les ressources marines du continent de glace et qui regroupe 24 Etats plus l'Union européenne.

Les eaux de l'océan Austral autour de l'Antarctique abritent des écosystèmes exceptionnels en bonne partie préservés des activités humaines mais désormais menacés par le développement de la pêche et la navigation.

Deux projets de sanctuaires ont été mis sur la table aux fins de créer une vaste réserve marine couvrant l'équivalent du territoire indien, potentiellement la plus étendue au monde, peuplée de cétacés, mammifères marins et manchots --pas moins de 16.000 espèces.

Les Etats-Unis et la Nouvelle-Zélande proposaient de sanctuariser une aire de 1,25 million de km2 en mer de Ross, une immense baie, côté Pacifique, sous juridiction néo-zélandaise.

La France, l'Australie et l'Allemagne recommandaient de leur côté la création de sept aires marines protégées (AMP) côté océan indien, sur une étendue de 1,6 million de km2. Mais la Russie et la Chine s'y sont opposées, repoussant à l'automne 2014 --sauf réunion exceptionnelle-- de nouvelles consultations puisque la CCAMLR se réunit une fois par an et que toute décision en son sein est adoptée par consensus.

"La communauté internationale s'était rassemblée à Hobart pour protéger des zones essentielles de l'océan Antarctique --un des derniers écosystèmes inviolés de la planète-- et la Russie a choisi de faire obstacle", a déploré Joshua Reichert, vice-président exécutif de l'organisation américaine de défense de l'environnement Pew Charitable Trusts dont un représentant participait aux négociations.

Une rencontre exceptionnelle au mois de juillet en Allemagne avait déjà achoppé en raison, selon les ONG, de l'opposition de la Russie qui craint de voir trop fortement se réduire ses zones de pêche.

La Russie, avec le soutien de l'Ukraine, avait alors soulevé des questions juridiques sur le fait de savoir si la CCAMLR avait le droit d'instaurer ces aires, selon l'Alliance pour l'océan antarctique (AOA), une coalition d'une trentaine d'ONG.

Avant le sommet de Hobart, la Nouvelle-Zélande avait revue sa copie et considérablement diminué la surface devant être sanctuarisée. En vain.

"C'est triste", a déclaré à l'AFP le chef de la délégation suédoise, Bo Fernholm, à l'issue de la réunion vendredi.

"Il reste des points de discorde sur des sujets importants comme la période pendant laquelle une zone marine doit rester protégée, il y avait aussi des objections sur la superficie de ces zones", a expliqué M. Fernholm.

Selon un membre des délégations officielles, la Chine n'était pas défavorable à la proposition américaine mais s'est opposée à l'initiative australo-européenne.

"Les pourparlers ont échoué. La Russie et la Chine voulaient des précisions, plus de temps. C'est très décevant", a déclaré ce délégué qui a requis l'anonymat. "C'est un jour noir pas seulement pour l'Antarctique mais pour les océans du monde entier", s'est exclamée Andrea Kavanagh, responsable de projets marins de Pew Charitable Trusts.

"Les fondements scientifiques justifiant la création de ces réserves sont incontestables. L'égoïsme têtu de quelques uns ne devrait pas se substituer à la volonté de la majorité des pays à travers le monde", a-t-elle ajouté.

Pour Farah Obaidullah, de Greenpace, l'échec de la réunion de Hobart "entache la réputation de la CCAMLR" et témoigne de l'interférence "des intérêts économiques et politiques dans la protection des océans pour le bien des générations futures".


sciences et avenir 1/11/2013

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Sydney (AFP) - La Nouvelle Zélande s'est déclarée optimiste samedi sur la création de sanctuaires pour protéger l'écosystème marin de l'Antarctique, en dépit de l'échec la veille des négociations internationales sur le sujet.


 euronewsfr / Youtube 1/11/2013

Faisant état de sa déception, le ministre des Affaires étrangères néo-zélandais Murray Mc Cully a néanmoins déclaré qu'un consensus émergeait, après le rejet de deux projets d'immenses zones marines de protection lors d'un sommet des pays membres de la Convention sur la conservation de la faune et de la flore marines de l'Antarctique (CCAMLR) à Hobart sur l'île de Tasmanie (Australie).

 Vue sous-marine du plateau continental antarctique. MkF editions / Youtube 15/4/2013

Les Etats-Unis et la Nouvelle-Zélande proposaient de sanctuariser une aire de 1,25 million de km2 en mer de Ross, une immense baie, côté Pacifique, sous juridiction néo-zélandaise. Mais ils n'ont pas réussi à obtenir l'appui unanime des participants au sommet -- qui a pris fin vendredi -- pour ce projet d'aire marine protégée (AMP).

Il s'agit du troisième échec depuis 2012 pour la CCAMLR, l'instance créée en 1982 pour gérer les ressources marines du continent de glace en bonne partie préservé des activités humaines mais désormais menacé par le développement de la pêche et la navigation. La CCAMLR regroupe 24 Etats plus l'Union européenne.

"Le projet d'AMP en mer de Ross a continué à rassembler des soutiens lors de la réunion de la CCAMLR cette année à Hobart. Tous les pays étaient assis à la table et négociaient", a déclaré Murray Mc Cully dans un communiqué.

"Obtenir l'accord de chaque pays de la CCAMLR a toujours été un défi, mais l'élan grandissant en faveur de cette proposition donne de vraies raisons d'espérer que les derniers membres réfractaires finiront par donner leur accord", a-t-il assuré.

 Documentaire : embarquement immédiat, direction Antarctique. 27/7/2013

Avant le sommet de Hobart, la Nouvelle-Zélande avait revu son projet initial et considérablement diminué la surface devant être sanctuarisée. Mais cela n'a pas suffi à convaincre la Russie et l'Ukraine, qui craindraient une trop forte réduction de leurs zones de pêche.

La France, l'Australie et l'Allemagne recommandaient de leur côté la création de sept AMP côté océan indien, sur une étendue de 1,6 million de km2. Mais la Russie et la Chine s'y sont opposées, repoussant à l'automne 2014 --sauf réunion exceptionnelle-- de nouvelles consultations puisque la CCAMLR se réunit une fois par an et que toute décision en son sein est adoptée par consensus.

 L'ANTARCTIQUE : RELIEF SANS LA GLACE ! ALLOGENIQUE / youtube 25/6/2013






Sciences et avenir 1/11/2013

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