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Japon reconstruction

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Un tiers des Japonais approuvent une hausse des impôts pour financer la reconstruction



Un tiers des Japonais qui ont répondu à un sondage d'opinion effectué par la NHK approuvent une augmentation des impôts pour financer la reconstruction des régions sinistrées par la double catastrophe du 11 mars.

32 pour cent saluent cette initiative qui permettrait de dégager des financements requis pour la reconstruction, alors que 26 pour cent y sont opposés.

60 pour cent disent qu'ils sont d'accord avec les appels, demandant au gouvernement dirigé par le Parti démocrate pour qu'il révise en profondeur son programme d'allocations au bénéfice des enfants et d'autres promesses électorales, de manière à pouvoir canaliser ces fonds vers la reconstruction.

Depuis le séisme et le tsunami du 11 mars, la population de l'Archipel a spontanément réduit ses dépenses. Elle a fait preuve de retenue, ajournant ou annulant des festivités et d'autres manifestations récréatives par solidarité avec leurs compatriotes des régions dévastées.

Le sondage de la NHK révèle encore que 13 pour cent des répondants partagent ce sentiment national de retenue, alors que 51 pour cent ne l'approuvent pas.


Source : NHK 19/04/2011

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Financement de la reconstruction : plusieurs options seront présentées



Un groupe d'étude mandaté par le gouvernement pour établir un projet de reconstruction des régions frappées par la catastrophe du 11 mars a décidé de présenter plusieurs options en ce qui concerne le financement des opérations.

Dix-huit spécialistes en provenance d'horizons variés - politique, économie, finances et revitalisation des régions - ont participé à la première réunion du groupe, mercredi. Y assistaient également le président de l'Académie de défense nationale, Makoto Iokibe, et le leader du groupe d'étude, Jun Iio, professeur à l'Institut national des études politiques.

Le porte-parole du gouvernement, Yukio Edano, a demandé aux membres du groupe de mettre en commun leurs connaissances afin de créer un nouveau projet, indépendamment de leurs affiliations gouvernementales ou politiques.

Les participants ont discuté de la question du financement de la reconstruction dans les zones sinistrées. L'un d'eux a suggéré de débattre de l'impact économique de l'établissement de nouvelles taxes. Un autre a appelé à la prudence quant à l'émission de bons du Trésor, disant que cela allait endetter les générations futures.

Après la réunion, M. Iio a déclaré à la presse que le financement ne poserait pas autant de problèmes si la dette publique était moins importante. Il a par ailleurs insisté sur la nécessité d'examiner la question du financement de la restructuration fiscale.



Source : NHK 20/04/2011

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La Diète adopte une résolution en faveur de la reconstruction




Au Japon, la Chambre basse a adopté une résolution faisant part de sa détermination à reconstruire le nord-est du pays frappé par le séisme et par le tsunami du 11 mars.

Cette résolution a été approuvée à l'unanimité lors de la session plénière, vendredi.

Elle contient un message de condoléances pour les personnes décédées et d'inquiétude pour les survivants. Elle mentionne les secours apportés par les forces d'autodéfense et par les autres acteurs.

La résolution du Parlement invite également le gouvernement à réviser ses plans d'urgence et à travailler en coopération avec les survivants pour élaborer un programme de reconstruction tenant mieux compte du risque de catastrophe naturelle.

Elle appelle enfin le gouvernement à publier toutes les informations en sa possession concernant l'accident nucléaire de Fukushima et à s'efforcer de limiter au maximum ses incidences sur la santé et sur l'environnement.

La Chambre basse a par ailleurs adopté une autre résolution pour remercier la communauté internationale de son aide après la catastrophe.

Le premier ministre Naoto Kan a déclaré que son gouvernement ferait tout ce qui est en son pouvoir pour reprendre le contrôle de la situation à Fukushima, mettre en place des mesures de prévention des désastres et reconstruire les zones dévastées.


Source : NHK 22/04/2011

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Rapport de la Commission américaine de sûreté nucléaire



Dans son dernier rapport, la Commission américaine de sûreté nucléaire qualifie l'état de la centrale Fukushima Dai-ichi de "stable, mais fragile".

La Commission a rédigé son rapport le 15 avril, avec le Département américain de l'énergie nucléaire et d'autres organisations de la filière.

Selon ce compte-rendu, les répliques sismiques à venir risquent de perturber le refroidissement des réacteurs actuellement opéré par injection d'eau.

La Commission préconise donc le recours à des stratégies parallèles, notamment l'usage de grues géantes ou d'autres systèmes d'arrosage.

Le 28 avril prochain, l'organisme américain informera le Sénat de l'état de la centrale.


Source : NHK WORLD 22/04/2011

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La lente et difficile reconstruction du Japon



Le gouvernement japonais approuve ce vendredi 22 avril 2011 une première rallonge budgétaire de 4 000 milliards de yens (plus de 33 milliards d'euros) pour financer les premiers besoins de la reconstruction du Tohoku, le nord-est du pays dévasté le 11 mars dernier par le séisme et le tsunami. Les économistes à Tokyo recommandent au Japon de se lancer dans des dépenses encore plus considérables que celles prévues initialement.

Le gouvernement japonais n’a toujours pas de plan pour reconstruire sur mille kilomètres les régions côtières du nord-est du pays : routes, habitations, usines, ports. Le montant total des dégâts est estimé à 6 % du PIB, sans tenir compte de l’accident nucléaire de Fukushima.

Cette première rallonge budgétaire est destinée à la remise en état d’écoles, d’hôpitaux, pour le traitement des décombres. La construction de premières habitations temporaires pour plus de 200 000 personnes vivant dans des centres d’accueil est très lente. Il y a un manque de terrains disponibles. Dans les municipalités, de nombreux fonctionnaires capables de trouver des solutions ont été noyés par le tsunami.

Le gouvernement du Premier ministre Naoto Kan et l’administration centrale sont paralysés et ont abandonné les survivants à leur sort. Le ministère des Finances exploite cette catastrophe pour augmenter toutes sortes d’impôts. Le Japon est déjà le pays plus endetté du monde.

« Ce n’est pas le moment d’augmenter les impôts », disent les experts. « L’économie est moribonde, la défiance des Japonais envers l’Etat est telle qu’ils épargnent au lieu de consommer, au risque de faire replonger le pays dans la récession. »


RFI 22/04/2011 Frédéric Charles

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D'accord et pas d'accord. D'accord, il s'est passé un événément catastrophique qui a mis en péril la vie de plusieurs centaines de milliers de japonais, nombreux sont ceux qui ont péri ou sont toujours portés disparus... Des villages entiers ont disparus, tandis que d'autres ont été sérieusement endommagés.

Les décisions sont toujours lentes pour ceux qui sont en attente... L'attente elle-même est multiple pour tous ceux qui ont été touchés et je pense qu'aucun gouvernement au monde ne serait à mesure de répondre à toutes à la fois.

Certes, comme le correspondant de RFI l'écrit, la majorité des personnes à même d'apporter des solutions plus rapides et plus durables dans les zones dévastées, ont péri.... et c'est bien là que le bat blesse... Le manque de suivi à distance de la vie locale par le gouvernement en place... qui ne connaît pas suffisamment les administrés locaux et leurs besoins au quotidien. L'insuffisance d'informations fiables ajoute aussi au marasme de la situation...

Mais de là à dire qu'il y a risque de récession, faute de consommation des ménages... je ne suis pas totalement de cet avis.

Il est vrai que les économies locales des zones les plus durement touchées (les autres aussi mais un peu moins) vont avoir du mal à remonter la pente... Que dans un premier temps, suite à la situation, il est normal et humain, d'épargner histoire de voir venir... mais qu'ensuite, une fois la consolidation établie, la consommation des ménages repartira de plus belle...

Cela dit, vivant actuellement à Roppongi et visitant tous les jours de nouveaux quartiers... le marasme économique ne semble pas pour demain... Les magasins sont un peu moins fréquentés selon les dires de leurs responsables... mais pas par les japonais eux-mêmes... par les étrangers dont nombreux sont ceux qui ont quitté le pays...


Source : BelleMuezza, Megmatii, Edouard6, sur place à Tokyo

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Les Etats-Unis participeront à la reconstruction du Japon



La secrétaire d’Etat américaine était, ce dimanche 17 avril 2011, à Tokyo pour une visite officielle de quelques heures. Et à cette occasion, une participation des entreprises américaines à la reconstruction du Japon, après le séisme et le tsunami qui ont touché l’île le 11 mars 2011, a été décidée. Et la tâche est immense.

Les entreprises américaines se positionnent déjà pour participer à la reconstruction des régions nord-est du Japon dévastées par le tsunami. Hillary Clinton était accompagnée lors de sa visite à Tokyo par le chef de la Chambre américaine de Commerce qui a rencontré des représentants du patronat japonais.
L'idée est celle d'un partenariat entre le public et le privé pour mener à bien le plan de reconstruction que le gouvernement japonais va présenter rapidement. Le ministre des Affaires étrangères japonais a souhaité que les Etats-Unis mais aussi d'autres pays y participent.

Les montants avancés pour la reconstruction des zones sinistrées a de quoi susciter l’intérêt des milieux d'affaires. Le cout des dégâts est évalué au minimum à 210 milliards d'euros mais devrait être bien plus élevé. Assez rapidement, 33 milliards d'euros vont être déjà débloqués pour les mesures d'urgence.

De plus, aucune inquiétude à avoir pour les entreprises, le Japon ne devrait pas rencontrer de difficulté pour financer la reconstruction car le pays dispose de très importantes réserves d'épargne.


Source : RFI 18/04/2011

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La commission gouvernementale de reconstruction va plancher sur des idées créatives pour les préfectures sinistrées



Le chef de la commission gouvernementale de reconstruction, Makoto Iokibe, souhaite envisager des projets de reconstruction créatifs pour les zones dévastées par la catastrophe du 11 mars.

La commission comporte 15 membres, dont le premier ministre Naoto Kan, le président de l'Académie nationale de défense Makoto Iokibe et les gouverneurs des préfectures concernées. Elle s'est réunie ce samedi à la résidence du premier ministre.

M. Iokibe a entamé la réunion en affirmant son souhait de prendre en compte la situation sur place et d'envisager une reconstruction créative plutôt qu'une simple restauration des zones endommagées.

Il a ensuite demandé aux gouverneurs des préfectures d'Iwate, Miyagi et de Fukushima de faire le point de la situation locale dans les zones dévastées et d'expliquer comment ils gèrent la crise.

La réunion d'aujourd'hui était principalement consacrée à l'écoute des idées émises par les gouverneurs quant à la reconstruction.

Le gouverneur de Miyagi, Yoshihiro Murai, envisage de proposer l'émission de bonds gouvernementaux spéciaux, de stimuler les investissements du secteur privé, et de créer des impôts spéciaux pour financer les travaux de reconstruction.

La commission va tenir des réunions et visiter les zones sinistrées dans les jours à venir pour rendre ses premières propositions, sur les sujets les plus urgents, dès le mois de juin. Le financement fait bien entendu partie des thèmes prioritaires.



Source : NHK 22/04/2011

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60 pour cent des élus des villes sinistrées sans perspective



La NHK a réalisé un sondage auprès des municipalités touchées par la catastrophe du 11 mars. Il en ressort que 60 pour cent d'entre elles n'ont toujours pas de perspective quant au retour à la normale de la vie de leurs administrés, et ce plus de 40 jours après le séisme.

Les maires de 42 villes, agglomérations et villages des préfectures d'Iwate, de Miyagi et de Fukushima ont répondu à cette enquête menée entre le 19 et le 22 avril.

Tous les élus, à part celui de la ville de Minami Soma, dans la préfecture de Fukushima, ont répondu être parvenus à se procurer les biens essentiels, tels que l'eau et la nourriture, pour leurs administrés.

Mais 38 maires reconnaissent n'avoir pour l'instant toujours aucune perspective de reconstruction des industries et des sources d'emplois. 33 d'entre eux avouent par ailleurs n'avoir aucune perspective quant à l'établissement de projets de reconstruction.


Source : NHK 22/04/2011

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Adoption du premier budget pour la reconstruction


La Chambre basse du Parlement japonais a adopté à l'unanimité le premier budget supplémentaire destiné à la reconstruction des zones sinistrées par le séisme et le tsunami du 11 mars.

Le budget est d'environ 49 milliards de yens. Il devrait être voté par la Chambre haute lundi.

Cet argent financera les travaux d'infrastructures, notamment les routes, les ports et les installations agricoles. Il devrait également servir à régler le coût de la gestion des débris et de la construction de logements temporaires.

Ce budget est bien plus important que celui débloqué pour la reconstruction qui a suivi le tremblement de terre du Hanshin en 1995.

Les textes liés à ce budget, notamment celui prévoyant le prélèvement d'une partie des sommes initialement destinées au système de retraite, ont également été votés. Ils doivent maintenant être discutés à la Chambre haute. Les délibérations devraient durer deux jours, dimanche et lundi, au sein de la commission budgétaire de cette assemblée. Puis les textes devraient être approuvés en session plénière lundi.


Source : NHK 29/04/2011

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Prochaines réunions de l'Asean et de la Banque asiatique de développement



Le ministre japonais des Finances Yoshihiko Noda va profiter de la prochaine réunion annuelle de la Banque asiatique de développement pour expliquer les efforts de reconstruction de son gouvernement, suite à la double catastrophe du 11 mars.

La réunion débutera le 5 mai à Hanoï, au Vietnam, en présence des ministres des Finances de 67 pays et territoires. Le Japon y sera représenté par M. Noda.

En marge de la rencontre, les ministres de l'Asean, l'Association des nations du Sud-Est asiatique, évoqueront les situations économique et financière de la région, avec leurs homologues du Japon, de Chine et de Corée du Sud.

M. Noda insistera sur la nécessité d'améliorer la prévention des catastrophes dans toutes les centrales de l'Asie, en raison des risques de typhons et de séismes qui menacent la région. Il évoquera également la volonté japonaise de contribuer à l'amélioration des systèmes de prévention, ainsi qu'à leur financement.

Enfin, M. Noda abordera le problème des restrictions d'importations imposées au Japon par certains pays, afin d'appeler ses partenaires asiatiques à la raison.


Source : NHK 01/05/2011

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Le Parlement japonais adopte un budget exceptionnel pour la reconstruction des zones sinistrées



Le Parlement japonais a voté une enveloppe additionnelle d'environ 49 milliards de dollars pour financer la reconstruction des zones sinistrées par la double catastrophe du 11 mars.

Ce lundi, la Chambre haute a voté à l'unanimité le premier budget additionnel pour l'année fiscale 2011, adopté samedi par la Chambre basse.

Ce budget inclut près de 14,7 milliards de dollars pour les projets de reconstruction des axes routiers, des ports et des infrastructures agricoles.

Près de 4,3 milliards de dollars sont alloués au déblaiement et à l'élimination des débris, et 4,4 milliards de dollars financeront la construction de logements provisoires.
Le montant de l'enveloppe dépasse largement les 12 milliards de dollars débloqués au lendemain du grand tremblement de terre de Kobe, en 1995.


Source : NHK 02/05/2011

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2 mois après la catastrophe l'heure est à la reconstruction

La visite de l'empereur Akihito et de l'impératrice Michiko dans la préfecture de Fukushima ce 11 mai s'ajoute à celles déjà effectuées dans les autres régions sinistrées du Japon. Mais cette fois, le couple impérial a choisi de se rendre dans l'une des zones les plus meurtries par le drame qui a touché le nord-est de l'archipel il y a exactement deux mois. Cette préfecture a non seulement subi le tremblement de terre de magnitude 9 et le tsunami qui a suivi, atteignant par endroit 38 mètres de haut, mais elle est la première victime de l'accident nucléaire de la centrale numéro 1 de Fukushima.

Depuis le début de la crise, le nucléaire, avec son cortège d'évacuations et d'annonces contradictoires, a presque fait oublier les drames vécus par les survivants de la catastrophe, qui a fait des dégâts le long d'un littoral s'étirant de l'île septentrionale d'Hokkaido à la préfecture de Kanagawa, au sud de Tokyo.

Aujourd'hui encore, 117 085 personnes doivent vivre dans la promiscuité des centres d'hégergement, contre 450 000 au lendemain de la tragédie. Le bilan du drame s'établit à 14 949 morts et 9 880 disparus.

A ces chiffres, il faut ajouter ceux des pertes matérielles, les 25 millions de tonnes de débris des bâtiments effondrés, des maisons balayées ou encore des infrastructures, routes, voies ferrées, ports et aéroports, détruits, ou encore les 4,5 millions de foyers privés d'électricité, d'eau ou de gaz et les secteurs d'activité sinistrés, comme la pêche.

UNE ENVELOPPE SUPPLÉMENTAIRE

A présent, le Japon doit engager la reconstruction. Les autorités estiment entre 16 000 et 25 000 milliards de yens (entre 138 et 216 milliards d'euros) le total des dommages causés par la catastrophe. Pour cela, le gouvernement du premier ministre Naoto Kan, souvent critiqué pour sa gestion erratique, voire maladroite, d'une crise multiforme, et pour son manque de leadership, a fait adopter une enveloppe qui s'ajoute au budget de l'exercice fiscal 2011 commencé le 1er avril, d'un montant de 4 000 milliards de yens (34,6 milliards d'euros).

Il a également formé une commission chargée de réfléchir à la reconstruction et de livrer une première série de propositions au mois de juin. Présidée par Makoto Iokibe, le responsable de l'Académie nationale de défense, elle réunit des personnalités d'horizons différents, l'architecte Tadao Ando et le vice-président de Sony, Ryoji Chubachi, notamment, et des gouverneurs des préfectures les plus touchées de Miyagi, Iwate et Fukushima.

Plusieurs idées circulent déjà, comme la construction des villes nouvelles en retrait des côtes sur des hauteurs, ou la transformation de ces régions en zone économique spéciale, avec des législations assouplies et des régimes fiscaux allégés.

Pendant ce temps, sur place, le déblayage a commencé et le gouvernement espère qu'il sera terminé cet été. Les infrastructures se reconstruisent et la vie se réorganise. Tout cela avance finalement assez bien. 90 % des dommages causés aux autoroutes de la région ont été réparés en onze jours. L'aéroport de Sendai, dans la préfecture de Miyagi, a relancé ses activités le 13 avril et la ligne à grande vitesse Tohoku Shinkansen, qui relie Tokyo aux principales villes du Nord, a repris son service complet le 29 avril. 36 % des installations portuaires étaient en service le 10 mai.

COURSE CONTRE LE TEMPS

Dans le même temps, le gouvernement espère remplir son engagement de finaliser les travaux de 30 000 logements d'urgence d'ici à la fin mai et 30 000 supplémentaires d'ici à la mi-août.

Les travaux menés permettent d'accélérer la reprise d'une activité économique. Passés les premiers jours, où le quotidien de toutes les régions touchées se caractérisait par des pénuries d'eau ou d'essence, les réseaux d'approvisionnement se sont organisés.

Le secteur industriel est également engagé dans une course contre le temps car ses problèmes ont un impact qui ne se limite pas au Japon. Les perturbations de la chaîne de production menacent l'activité de groupes comme Apple ou Boeing. Le Tohoku abrite des entreprises qui fabriquent notamment les écrans tactiles des iPhone et iPad.

Deux mois après le drame, l'activité est plus ou moins repartie, et ce en partie grâce à l'envoi de personnels d'entreprises pour aider les sous-traitants, partenaires voire concurrents, à se reconstruire. Le 11 mai, Toyota a pu annoncer que sa production retrouverait des niveaux normaux plus vite que prévu.

Mais ces avancées ne sauraient faire oublier le problème nucléaire, qui freine le redémarrage de l'économie et oblige à d'importantes mesures d'économie d'électricité.

L'HOSTILITÉ AU NUCLÉAIRE GRANDIT

Depuis le 11 mars, plusieurs centrales sont à l'arrêt. A celle de Fukushima, des centaines de techniciens s'efforcent de reprendre le contrôle de quatre des six réacteurs de l'installation, perdu en raison d'une défaillance des circuits de refroidissement.

Les progrès sont lents et plus ils durent, plus l'hostilité des Japonais au nucléaire grandit. Elle est accentuée par la litanie des erreurs commises par la compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, propriétaire et opérateur de l'installation, le manque d'informations fiables et claires sur l'étendue des contaminations radioactives, et par la découverte des ramifications du lobby nucléaire japonais, un système de collusions entre les personnalités impliquées dans la filière, universitaires, industriels et hauts fonctionnaires, qui a tout fait pour limiter les critiques et dissimuler les problèmes.

Cette fois, le mécontentement est si vif que le premier ministre a choisi de demander la fermeture de la centrale de Hamaoka, au sud de Tokyo, en raison des risques sismiques.

Naoto Kan a également mis fin, le 10 mai, au projet de construction de 14 nouveaux réacteurs et a demandé une révision de la politique énergétique du Japon. C'est là peut-être la première étape de la construction du nouveau Japon voulu par M. Kan, qui n'a pas hésité au début de la crise à comparer la situation actuelle à celle du Japon après la seconde guerre mondiale.


Philippe Mesmer - Le Monde.fr 11/05/2011

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3 années pour évacuer les débris du tsunami



Selon le ministère japonais de l'Environnement, il faudra 3 ans pour évacuer les énormes quantités de déchets au nord-est du pays, après le séisme et le tsunami du 11 mars.


sOURCE : NHK 17/05/2011

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Accord entre la Chine, la Corée du Sud et le Japon sur la reconstruction de l'Archipel



Réunis en sommet ce dimanche à Tokyo, le premier ministre japonais Naoto Kan, son homologue chinois Wen Jiabao et le président sud-coréen Lee Myung-bak ont convenu d'adopter une approche scientifique au sujet des produits nippons après l'accident nucléaire de Fukushima.

Les trois dirigeants ont donné une conférence de presse après le sommet. Naoto Kan a remercié ses interlocuteurs pour s'être rendus samedi dans les zones dévastées. C'est pour lui un geste important car il démontre la sûreté des produits nippons.

Wen Jiabao a affirmé que la Chine allait assouplir les restrictions imposées aux produits alimentaires de l'Archipel et promouvoir les voyages touristiques au Japon.

Lee Myung-bak a précisé que les trois partenaires avaient convenu d'échanger des informations en cas d'accident nucléaire. Il a appelé à poursuivre les discussions sur la sûreté des centrales lors du sommet qui y sera consacré en mars 2012 à Séoul.


Source : NHK 22/05/2011

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Peu d'optimisme quant à la reconstruction chez les maires de la zone sinistrée


Une enquête de la NHK effectuée auprès des municipalités affectées par la double catastrophe du 11 mars révèle que plus de 60 pour cent d'entre elles sont peu ou pas optimistes quant aux possibilités de reconstruction.

Les maires de 42 villes et villages des préfectures d'Iwate, Miyagi et Fukushima ont répondu à l'enquête.

Alors que 80 pour cent des municipalités disent constater des progrès dans la construction de logements temporaires et la restauration des services publics, 90 pour cent ne voient toujours pas de perspectives d'avenir pour la restauration des industries ou de l'emploi.

A la question de savoir ce qu'ils attendaient du gouvernement, 38 maires ont répondu souhaiter une aide financière suffisante, et 34 une aide rapide. Vingt-quatre ont mentionné des efforts de déréglementation comme l'établissement d'une zone économique spéciale.


nhk 13/06/2011

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Naoto Kan annonce des mesures pour réparer les dégâts causés par la liquéfaction

Le premier ministre japonais Naoto Kan souhaite que des mesures soient prises pour aider les habitants des bâtiments endommagés par le phénomène de liquéfaction qui a suivi le séisme du 11 mars.

M. Kan a fait cette annonce samedi au terme d'une visite à Urayasu, ville de la préfecture de Chiba, à l'est de Tokyo. Il a pu observer une digue déplacée de deux mètres vers la mer, à cause de la liquéfaction.

Devant la presse, il a annoncé qu'il envisageait de prendre des mesures pour réparer les dégâts causés dans les zones urbaines, notamment par la liquéfaction. Elles devraient être mentionnées dans le deuxième, voire le troisième budget supplémentaire consacré à la reconstruction.

Cet engagement est pris alors que le chef du gouvernement a indiqué début juin son intention de démissionner, sans donner la date de son départ. Ses dernières remarques laissent penser qu'il prévoit de rester à son poste.


NHK 19/06/2011

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Retour aux anciens tarifs des autoroutes japonaises


A compter de lundi, les réductions de péages autoroutiers en vigueur les week-ends et jours fériés seront supprimées au Japon, en vue de financer les efforts de resconstruction. La gratuité des autoroutes en zones rurales, une mesure jusqu'alors à l'essai, sera également abandonnée.

En 2009, un tarif d'environ 12 dollars au maximum avait été appliqué pour la plupart des autoroutes de l'Archipel. Il s'agissait alors de stimuler l'économie nationale. Les voitures équipées de systèmes de paiement électronique, y compris les petites cylindrées, bénéficiaient également de ces mesures. Quant au système de gratuité, il a été introduit en 2010 dans une cinquantaine de sections, pour 37 autoroutes en zones rurales.

A compter de lundi, l'ancien système de paiement sera donc réintroduit. Le même jour, en revanche, la gratuité sera instaurée dans les zones dévastées du nord-est du Japon. Les véhicules transportant des personnes sinistrées ou affectées par la crise nucléaire, ainsi que les camions et les bus, seront provisoirement exemptes du paiement des péages.

nhk 19/06/2011

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Le projet de loi sur la reconstruction a été adopté


La Diète du Japon a adopté un projet de loi concernant la reconstruction des zones de l'est du pays détruites par le tremblement de terre et le tsunami du 11 mars.

Le projet de loi a été adopté par la Chambre haute en session plénière lundi, avec une majorité comprenant le Parti démocrate au pouvoir, le Parti libéral démocrate d'opposition, ainsi que d'autres formations.

La nouvelle législation prévoit de mettre en place un organe gouvernemental destiné à coordonner et à exécuter la politique de reconstruction, ainsi qu'à émettre des obligations d'Etat spéciales afin de financer l'effort de reconstruction. Pour assister les régions sinistrées dans leur rétablissement, la loi demande également qu'elles soient désignées comme zones spéciales, en droit de bénéficier de règles préférentielles.

Une loi similaire avait été promulguée à la suite du séisme qui avait frappé Kobe et sa région en 1995, un mois après le désastre. Cette fois-ci, cependant, l'adoption de la loi aura pris plus de trois mois.


NHK 20/06/2011

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Les dégâts du séisme et du tsunami du 11 mars estimés à 210 milliards de dollars


Le gouvernement japonais a estimé les dommages causés par le séisme et le tsunami du 11 mars à environ 210 milliards de dollars. Ce chiffre ne prend pas en compte les conséquences de l'accident de la centrale nucléaire de Fukushima.


NHK 24/02/2011

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Les fonctionnaires du gouvernement élaborent une feuille de route pour la reconstruction


Le gouvernement japonais va tenir ce lundi une première rencontre de l'équipe en charge de la reconstruction des zones dévastées lors de la double catastrophe du 11 mars.

Ryu Matsumoto, le ministre chargé de la reconstruction, prendra la tête de cette équipe qui comprendra également des équipes locales venues des préfectures d'Iwate de Miyagi et Fukushima, toutes trois lourdement touchées par la catastrophe.

Le groupe de réflexion développera des propositions visant à mettre en oeuvre les politiques annoncées hier samedi par le panel de conseillers du gouvernement.

Le panel a appelé à des mesures afin de réduire les dégâts causés par les catastrophes naturelles à venir. Il suggère notamment la construction de logements sur des terrains en altitude.

Il a également recommandé la création d'une zone afin de venir en aide aux industries locales de pêche proposé l'organisation d'une conférence qui traitera de la reconstruction des zones à taux de radiation élevés.



NHK 26/06/2011

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Naoto Kan ordonne l'élaboration d'un plan de base en vue de la reconstruction


Le premier ministre japonais Naoto Kan a donné des instructions à un groupe de travail chargé de la reconstruction des régions dévastées par les catastrophes du 11 mars pour qu'il élabore un plan de base d'ici la fin juillet.

M. Kan s'adressait aux participants de la première réunion de ce groupe, mis sur pied en vertu d'une législation entrée en vigueur la semaine dernière.

Tous les ministres du Cabinet et les dirigeants des groupes de travail locaux pour les préfectures d'Iwate, Miyagi et Fukushima étaient présents à cette réunion.

Makoto Iokibe, le président du panel de conseillers du gouvernement pour la reconstruction, a expliqué aux participants le train de propositions qu'il a soumis samedi dernier au premier ministre.

M. Kan a reconnu que les propositions du panel ont un substrat suffisant pour résister à l'épreuve du temps, ajoutant qu'il voulait que le plan de base élaboré par l'équipe de travail respecte les propositions du panel de conseillers.

Le plan de base devrait comprendre le déplacement des quartiers d'habitations vers des zones surélevées ainsi que la reconstruction de ports, de routes et d'autres infrastructures dévastés par le tsunami.


nhk 28/06/2011

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Le ministre japonais de la Reconstruction donne sa démission


Au Japon, le ministre de la Reconstruction récemment nommé, Ryu Matsumoto, a donné sa démission au premier ministre japonais Naoto Kan, après une série de remarques qui ont mis en colère les survivants des zones sinistrées du nord-est du Japon.

M. Matsumoto a démissionné ce mardi matin pendant une rencontre avec le premier ministre.

M. Matsumoto a fait ces remarques controversées dimanche, lors d'une visite dans les préfectures sinistrées d'Iwate et de Miyagi.

Il a déclaré aux gouverneurs des préfectures que le gouvernement central aidera ceux qui présenteront leurs propres propositions pour la reconstruction, mais qu'il n'aidera pas ceux qui n'ont aucune idée.

M. Matsumoto et le gouverneur de Miyagi, Yoshihiro Murai, discutaient d'un projet de création d'une zone économique spéciale pour aider à reconstruire l'industrie de la pêche locale. Le projet avait été proposé à l'origine par la préfecture.

Le ministre a demandé que la préfecture adopte un consensus sur la question, indiquant que dans le cas contraire le gouvernement central n'agirait pas.

Les partis d'opposition et des personnes affectées par la catastrophe de mars ont critiqué M. Matsumoto, expliquant que ses remarques offensaient les survivants.




NHK 5/07/2011

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Les survivants accueillent favorablement la démission de Matsumoto





Les habitants des zones affectées par la catastrophe ont salué la démission du ministre de la Reconstruction, Ryu Matsumoto.

Un homme de 80 ans qui a survécu au tsunami du 11 mars, à Kamaishi, dans la préfecture d'Iwate, a déclaré qu'il était naturel que M. Matsumoto démissionne, car il semblait traiter les survivants avec dédain.

Il a ajouté que le premier ministre Naoto Kan devrait aussi être blâmé pour avoir nommé M. Matsumoto.

Une femme âgée a exprimé le souhait que le gouvernement nomme rapidement un successeur pour lancer la reconstruction.

Un autre citoyen s'est dit soulagé par la rapide démission de M. Matsumoto, mais estime que les gens ne peuvent pas faire confiance aux politiciens.



NHK 05/07/2011

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Edano : la démission de Matsumoto ne provoquera pas le départ du premier ministre Kan




Le porte-parole du gouvernement japonais a rejeté l'idée que la démission de M. Matsumoto puisse forcer le premier ministre Naoto Kan à quitter son poste plus tôt que prévu.

Le secrétaire général du gouvernement Yukio Edano a déclaré à la presse mardi qu'aussi bien lui que M. Kan avaient été surpris par la demande du ministre de démissionner et s'étaient efforcés de le persuader de revenir sur sa décision.

M. Edano a ajouté que M. Kan souhaite nommer rapidement son successeur et que le gouvernement fera de son mieux pour minimiser l'impact de sa démission sur la reconstruction.

M. Edano a rejeté les demandes de l'opposition pour la démission immédiate de M. Kan. Il a souligné que son gouvernement devait compiler sa politique de reconstruction fondamentale sans perdre de temps.



NHK 5/07/2011

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Le gouvernement approuve un deuxième budget supplémentaire pour l'année fiscale 2011





Le gouvernement japonais a approuvé l'ébauche d'un deuxième budget supplémentaire pour l'année fiscale 2011, pour financer la relance après la catastrophe du 11 mars. Le budget supplémentaire représente près de 2 mille milliards de yens, soit environ 25 milliards de dollars.

Environ 3,4 milliards de dollars seront débloqués pour aider la préfecture de Fukushima à effectuer pour tous les habitants des contrôles de santé, motivés par l'accident de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.

970 millions de dollars aideront les personnes des zones affectées par la catastrophe qui ont dû emprunter, en plus des prêts déjà accordés. Le gouvernement couvrira en partie le paiement des intérêts dus.

Enfin, 3,8 milliards de dollars seront affectés à l'aide à la reconstruction de logements pour les survivants.

Le budget supplémentaire permettra au gouvernement d'émettre jusqu'à 25 milliards de dollars en bons du Trésor spéciaux pour financer un organisme soutenu par l'Etat qui prêtera des fonds à la Compagnie d'électricité de Tokyo. Ceci dans le but d'aider l'opérateur de la centrale à verser des dédommagements aux personnes affectées par l'accident nucléaire.

Le deuxième budget supplémentaire est considéré comme un arrangement préliminaire à l'établissement d'un budget à grande échelle pour la reconstruction.





NHK 05/07/2011

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Tatsuo Hirano remplacera Ryu Matsumoto comme ministre de la Reconstruction


Le premier ministre japonais Naoto Kan a nommé Tatsuo Hirano pour remplacer Ryu Matsumoto comme ministre en charge de la reconstruction.

M. Kan a décidé de promouvoir Tatsuo Hirano à son nouveau poste après avoir accepté la démission de M. Matsumoto ce mardi matin.

Agé de 57 ans, M. Hirano avait déjà été désigné la semaine dernière comme vice-ministre, bras droit du ministre de la Reconstruction.

Rappelons que Ryu Matsumoto s'est attiré les critiques des partis de l'opposition et des survivants des catastrophes du 11 mars par des remarques jugées désobligeantes, prononcées au cours de rencontres le week-end dernier avec les gouverneurs des préfectures dévastées.

Ancien fonctionnaire du ministère de l'Agriculture,. M. Hirano en est à son second mandat comme membre de la Chambre haute de la préfecture d'Iwate. Depuis le 11 mars, il a surveillé les activités de secours en qualité de vice-ministre dépendant du Bureau du gouvernement.


NHK 05/07/2011

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[b]Le premier ministre japonais s'excuse pour la démission de Ryu Matsumoto[/b]


Le premier ministre japonais a reconnu sa responsabilité dans la nomination de Ryu Matsumoto, le ministre de la Reconstruction qui a démissionné hier. Mais Naoto Kan a réaffirmé son intention de rester à son poste jusqu'à ce que le Parlement approuve trois importants projets de loi.

Devant la commission budgétaire de la Chambre basse, M. Kan s'est excusé ce mercredi pour ce qu'il a qualifié de remarques désobligeantes, prononcées par Ryu Matsumoto, des réflexions qui ont offensé les victimes des catastrophes du 11 mars. Rappelons que, hier mardi, M. Matsumoto a renoncé à poursuivre sa mission.

M. Kan a indiqué que Tatsuo Hirano, le nouveau ministre de la Reconstruction, a travaillé comme adjoint de M. Matsumoto et qu'il est originaire d'une des régions dévastées. Le premier ministre a exprimé l'espoir que les efforts de reconstruction seront accélérés sous la direction du nouveau ministre.

Naoto Kan a également affirmé qu'il fera le maximum pour élaborer les projets de loi et les mesures nécessaires pour la relance de l'économie. Il a fait allusion à des remarques énoncées en juin au sujet de son intention de démissionner uniquement après avoir mis en oeuvre des mesures permettant de surmonter le désastre du Nord-Est et l'accident nucléaire de Fukushima.

M. Kan a rappelé qu'il veut faire approuver trois textes de loi avant de se retirer. Ils concernent un deuxième budget supplémentaire pour l'exercice fiscal 2011, l'émission de bons du Trésor spéciaux pour couvrir les déficits et la promotion des énergies renouvelables.



06/07/2011

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Les progrès sont lents quatre mois après la catastrophe du 11 mars






Quatre mois ont passé depuis que le séisme et le tsunami ont frappé le nord-est du Japon. Un nombre important de personnes vit toujours dans des centres d'évacuation et le déblaiement des gravats progresse lentement.

Plus de 11 mille personnes n'ont toujours pas de logement après avoir perdu leur maison dans la catastrophe ou avoir fui les effets de l'accident nucléaire de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.

Environ 37 mille habitations temporaires sur les plus de 50 mille requises ont été construites. Mais certaines, bâties loin des centres urbains, sur des terrains inondés par le tsunami, sont toujours inoccupées.

Entre-temps, les progrès sont lents en ce qui concerne le déblaiement, une étape clé du processus de reconstruction.

Selon le ministère de l'Environnement, la préfecture d'Iwate a déplacé 52 pour cent des décombres d'immeubles détruits par le tsunami, vers des sites de stockage provisoires.

La préfecture de Miyagi s'est occupée de 30 pour cent des gravats et celle de Fukushima de seulement 27 pour cent.

Le gouvernement s'efforce d'alléger le fardeau des municipalités et d'accélérer les travaux de déblaiement.



...NHK 11/07/2011

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Le gouvernement va définir des directives pour l'utilisation
des sols dans les zones sinistrées



Le gouvernement japonais va communiquer des directives pour l'utilisation des sols aux municipalités

affectées par la catastrophe du 11 mars afin de les aider à se protéger contre un nouveau tsunami.

Les municipalités les plus durement touchées par la catastrophe doivent revoir en profondeur leurs précédentes politiques d'utilisation des sols avant de définir leurs projets de reconstruction.

Le ministre de la Reconstruction Tatsuo Hirano a déclaré dans une interview à la NHK qu'il était difficile de décider si les personnes pourront continuer à vivre et travailler dans les mêmes zones qu'avant la catastrophe. Il a rappelé que même si des brise-vagues sont reconstruits, un tsunami géant pourra toujours les traverser.

M. Hirano a ajouté que le gouvernement souhaite définir des directives pour l'utilisation des sols et de les distribuer aux municipalités dès que possible.



NHK 11/07/2011

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Commentaire sur la reconstruction





Pour notre commentaire d'aujourd'hui, nous avons interviewé un membre de la commission gouvernementale pour le rétablissement du Japon après la catastrophe du 11 mars, Yoshiaki Kawata. Nous lui avons demandé ce qu'il pensait des progrès accomplis et des moyens d'aider les survivants à reconstruire leur vie.

Radio Japon
Quatre mois après le séisme et le tsunami, les efforts de reconstruction semblent progresser lentement dans certains domaines. Pourquoi ces retards ?

Yoshiaki Kawata
Une des principales caractéristiques de la catastrophe est qu'un large territoire a subi des dégâts à cause du tremblement de terre et du tsunami.


L'ampleur de ces dégâts varie d'une région à l'autre, et par conséquent les progrès dans la reconstruction sont inégaux. Par exemple, les résultats ne sont pas très bons là où les bureaux de la mairie ont été emportés par le tsunami, ou encore là où des employés municipaux ont péri.
Une proposition a été faite, dans le cadre des projets de reconstruction pour créer des zones résidentielles sur des terrains plus élevés et utiliser les terres basses, là où se trouvaient des maisons, pour l'agriculture.


Mais il sera difficile de faire accepter une telle proposition en satisfaisant toutes les personnes impliquées, si l'on prend en compte les intérêts des propriétaires de ces terrains.
Les gens s'efforcent par conséquent d'engager les efforts de reconstruction seulement après être parvenus à un consensus grâce à des débats suffisants. Cela pourrait être la raison pour laquelle le processus de rétablissement semble progresser lentement dans certains endroits.

Radio Japon
Plus de 130 mille survivants sont actuellement sans emploi. Quelles actions sont nécessaires pour aider les personnes affectées à reconstruire leur vie ?

Yoshiaki Kawata
Tout d'abord, des emplois doivent être créés par l'intermédiaire de programmes de reconstruction permettant aux survivants de gagner leur vie.


De nombreuses personnes dans les zones sinistrées travaillaient dans l'agriculture ou la pêche. Je proposerais la création pour les personnes âgées d'emplois où elles pourraient utiliser le savoir-faire acquis au long de leur carrière. Dans le cadre de la reconstruction des élevages d'huîtres, par exemple, les personnes âgées pourraient être chargées de créer les radeaux auxquels les huîtres sont suspendues.
Pour les jeunes, déblayer les gravats est envisageable, bien que cette activité comporte certains risques.
Mais les projets de reconstruction ne devraient pas être réalisés à la hâte. Si ces projets dépassent, au bout du compte, les capacités des habitants, il faudra peut-être confier ces tâches aux grandes compagnies basées à Tokyo. Cela veut dire que les zones sinistrées ne tireront aucun profit de la réalisation des projets.


Je pense qu'il est important de s'assurer que les efforts de rétablissement continuent en prenant en compte le rythme des résidents locaux.

C'était le commentaire de Yoshiaki Kawata, membre de la commission gouvernementale pour le rétablissement du Japon après la catastrophe du 11 mars.





nhk 11/07/2011

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Un gouverneur de préfecture critique la lenteur de la réaction de l'administration centrale


Le gouverneur de la préfecture de Kyoto, Keiji Yamada, a critiqué le gouvernement central pour la lenteur de sa réaction aux désastres du 11 mars.

M. Yamada, qui dirige actuellement l'organisme regroupant tous les 47 gouverneurs de l'Archipel, s'adressait à ses homologues lors d'une rencontre organisée ce mardi dans la ville d'Akita.

M. Yamada a reconnu que de nombreux problèmes imprévus avaient surgi depuis la catastrophe mais, a-t-il fait remarquer, la lenteur de la réponse du gouvernement central a provoqué des retards sérieux dans les travaux administratifs.

A son avis, les municipalités locales doivent relayer la voix des personnes affectées et faire pression sur les représentants du gouvernement central.

NHK 12/07/2011

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Commentaire : Reconstruire des villes résistantes aux catastrophes naturelles


Quatre mois se sont écoulés depuis le séisme et le tsunami du 11 mars. Pourtant, plus de 110 000 personnes sont toujours contraintes de vivre loin de leur domicile. Dans notre commentaire d'aujourd'hui, le professeur Fumihiko Imamura, du Centre de recherche sur le contrôle des catastrophes de l'université du Tohoku, nous explique les leçons tirées du désastre et comment elles sont mises à profit dans les efforts de reconstruction.

Tout d'abord, à quels problèmes les régions sinistrées sont-elles confrontées aujourd'hui?

Fumihiko Imamura :
Quatre mois ont passé depuis le séisme, mais de nombreuses répliques continuent de secouer la région si bien que le risque de tsunami ou de glissement de terrain reste encore élevé. Les projets de reconstruction en sont au stade de la discussion et il faudra encore du temps avant de pouvoir prendre des mesures spécifiques et d'obtenir une vision globale de la situation.

Radio Japon :
En tant que membre du comité gouvernemental en charge d'examiner les projets de reconstruction consécutifs au désastre du 11 mars, pouvez-vous nous dire quels sont les sujets à l'ordre du jour pour remettre sur pied les localités sinistrées ?

Fumihiko Imamura :
Nous souhaitons élaborer des mesures susceptibles de minimiser les risques en cas de catastrophe naturelle encore plus importante, en d'autres termes, des mesures permettant de sauver des vies humaines.

Après cette expérience, nous devons construire des villes plus solides et capables de résister aux inondations provoquées par un tsunami. Le risque qu'une telle catastrophe se reproduise demeure élevé dans les zones déjà frappées. L'idéal serait donc de ne reconstruire les habitations que dans des endroits en altitude.

Par le passé, des maisons ont déjà été reconstruites dans des lieux plus élevés. Mais les populations locales, comme les pêcheurs, ont fini par déplacer leur domicile sur le littoral avec les conséquences que l'on connaît. Il est important de ne pas répéter la même erreur.

Autrefois, les lieux de travail et de résidence pouvaient difficilement être séparés. Mais aujourd'hui, on peut pallier au problème en construisant des routes. Un nouveau système de transport utilisant des véhicules électriques a été proposé pour relier les zones côtières à l'intérieur des terres.

Radio Japon :
Nous venons d'entendre le professeur Fumihiko Imamura, du Centre de recherche sur le contrôle des catastrophes de l'université du Tohoku. Il nous a expliqué comment des villes susceptibles de résister aux catastrophes naturelles pourraient être reconstruites après le 11 mars.



nhk 12/07/2011

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Les gouverneurs adoptent un train de propositions pour la reconstruction





Les gouverneurs des 47 préfectures du Japon ont adopté une série de propositions pour faciliter la reconstruction du pays après la catastrophe et l'accident nucléaire du 11 mars.

Les gouverneurs ont clôturé mercredi leur rencontre de deux jours dans la ville d'Akita et devraient sous peu présenter leurs propositions au gouvernement.

Les gouverneurs expliquent dans ce document que la plus grande partie du public s'inquiète fortement des retards pris dans la reconstruction. Selon eux, ces craintes sont aggravées par l'incapacité du gouvernement à présenter des normes de sécurité claires pour la contamination radioactive.

Les gouverneurs mettent l'accent sur la nécessité pour le gouvernement et les administrations locales de produire des efforts concertés pour reconstruire la nation.

Concernant une résolution rapide de l'accident nucléaire, les gouverneurs exhortent l'Etat à améliorer ses normes de sûreté pour les centrales nucléaires et à imposer des règlements de sécurité plus stricts.





nhk 13/07/2011

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Les députés votent une 2e rallonge budgétaire pour la reconstruction


La chambre basse du Parlement japonais a voté mercredi une rallonge budgétaire de 2.000 milliards de yens (18 milliards d'euros) destinée à la reconstruction post-séisme et à la résolution de l'accident nucléaire de Fukushima.

La Chambre haute devrait aussi approuver vendredi cette allocation de crédits supplémentaires, les voix de formations conservatrices de l'opposition (Parti Libéral-Démocrate et Nouveau Komeito) s'ajoutant à celles du Parti Démocrate du Japon (PDJ, centre-gauche) au pouvoir.

Le budget prévoit 800 milliards de yens pour la reconstruction et 275 milliards pour les mesures relatives au traitement de l'accident nucléaire de la centrale Fukushima Daiichi, y compris l'indemnisation des victimes et des contrôles de santé pour les résidents des environs.

Quelque 550 milliards supplémentaires seront versés aux autorités locales des régions ravagées et 300 milliards de plus sont prévus pour aider les personnes dont la maison a été détruite ou gravement endommagée par la catastrophe.

Le gouvernement promet d'utiliser en priorité des fonds excédentaires de l'année dernière afin d'éviter d'avoir à émettre de nouvelles obligations, le Japon étant déjà lesté d'une dette publique représentant environ deux fois son produit intérieur brut (PIB).

Le gouvernement a estimé les coûts résultant des dommages causés par la catastrophe du 11 mars à 16.900 milliards de yens (150 milliards d'euros). Mais ce coût n'inclut pas les conséquences économiques indirectes (perturbations des transports, du réseau électrique, du fonctionnement des entreprises, etc.) ni les dépenses afférentes à l'accident nucléaire de Fukushima.


.Les Echos / AFP 20/07/2011

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Projet gouvernemental de reconstruction des zones sinistrées dans le nord-est du Japon


Le gouvernement japonais a défini les grandes lignes de son projet de reconstruction des zones dévastées par la double catastrophe du 11 mars.

Il s'agit principalement de recommandations pour des mesures exceptionnelles de reconstruction des zones les plus touchées, qui feront l'objet d'une déréglementation et de procédures d'urgence afin que les terrains soient rapidement exploitables. Une baisse des charges fiscales et des soutiens
financiers seront également à l'étude.

Par ailleurs, le gouvernement prône le recours aux énergies renouvelables, principalement éolienne et solaire, et la création de de villes faiblement polluantes dans les zones sinistrées.

Concernant l'accident nucléaire de Fukushima, le projet préconise la mise en place d'un institut de recherche orienté vers les activités de décontamination dans la préfecture, avec la coopération des universités et des entreprises.

Le gouvernement envisage d'arrêter une stratégie de base, d'ici la fin du mois.

.NHK 21/07/2011

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Le gouvernement envisage un projet de reconstruction intensive pour les 5 années à venir

Le gouvernement prévoit un budget d'environ 240 milliards de dollars, dans les 5 ans à venir, pour la reconstruction des zones dévastées par la double catastrophe du 11 mars. Cette période étant jugée vitale pour la mise en oeuvre de travaux intensifs.

Une série de mesures liées au projet de reconstruction seront progressivement mises en place dans les 10 ans.

Il s'agit notamment de mettre en place des systèmes de déréglementation et une fiscalité avantageuse dans les zones sinistrées. La promotion des énergies renouvelables est également à l'ordre du jour.

Le gouvernement prévoit de combler les déficits par des budgets additionnels pour financer des travaux intensifs de reconstruction dans les 5 premières années, à travers des économies sur les dépenses publiques et l'émission de bons du Trésor.

Il s'agit à présent de promouvoir le consensus pour que le plan d'action transparaisse clairement dans le projet de reconstruction qui sera présenté à la fin du mois.

.nhk 21/05/2011

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Le gouvernement va augmenter les impôts pour financer la reconstruction


Le gouvernement japonais a l'intention d'augmenter temporairement les impôts pour créer un fonds d'environ 10 mille milliards de yens, ou environ 130 milliards de dollars, pour reconstruire les zones dévastées par la catastrophe du 11 mars.




.nhk 27/07/2011

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Divergences entre majorité et opposition sur le financement
de la reconstruction


La classe politique japonaise est divisée sur l'éventuelle augmentation des impôts destinée à financer la reconstruction des régions de l'est du pays sinistrées par le séisme et le tsunami du 11 mars.

Les responsables de la majorité et de l'opposition ont évoqué différents moyens de collecter des fonds pour la reconstruction, dans une émission télévisuelle du dimanche sur la chaîne NHK.

Koichiro Gemba, directeur politique du Parti démocrate au pouvoir et ministre de la Stratégie nationale, s'est engagé à réduire les dépenses, notamment celles liées à la fonction publique, pour allouer des fonds à la reconstruction. Il a également souligné la nécessité de puiser dans la fiscalité.

Des participants au débat se sont toutefois opposés à toute augmentation des impôts.

Le directeur politique du Parti libéral démocrate de l'opposition, Shigeru Ishiba, a observé que le projet du gouvernement semblait privilégier les augmentations d'impôts.

Des membres de l'opposition se sont prononcés pour la vente de certains avoirs gouvernementaux et l'émission de bons du Trésor. Ils préconisent par ailleurs une baisse des salaires dans la fonction publique et une réduction du nombre de parlementaires.


NHK 31/07/2011

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Yoshihiko Noda confronté à plusieurs défis pour l'adoption d'un 3ème budget supplémentaire

Le nouveau premier ministre japonais Yoshihiko Noda a indiqué vouloir rédiger rapidement le troisième budget supplémentaire pour l'année fiscale en cours afin de reconstruire les zones dévastées par le tremblement de terre et le tsunami du 11 mars.

Le gouvernement du premier ministre Noda a officiellement été inauguré vendredi.

M. Noda a plus tard expliqué que la relance, après la catastrophe, était sa principale priorité et qu'une hausse temporaire des impôts pour financer le budget supplémentaire constituait la base de la loi pour la reconstruction des zones sinistrées.

Le premier ministre a déclaré que la coopération de l'opposition était vitale pour l'adoption du budget supplémentaire, car la coalition au pouvoir contrôlait seulement la Chambre basse à la Diète. Il a demandé aux deux principales formations de l'opposition, le Parti libéral démocrate et le Parti Komei, d'entamer des discussions au niveau de travail avec le Parti démocrate du Japon au pouvoir.

Au sein du PDJ, l'opposition à une hausse temporaire des impôts est profondément ancrée. M. Noda sera donc confronté à plusieurs défis. Il devra obtenir la coopération de son propre parti, tout en travaillant avec l'opposition.

NHK 03/09/2011

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Le gouvernement va discuter de taxes provisoires pour la reconstruction


Le gouvernement japonais va reprendre cette semaine les discussions sur une hausse des impôts pour financer la reconstruction des régions dévastées par le séisme et le tsunami du 11 mars. Ces pourparlers avaient été suspendus le temps de l'élection du nouveau président du Parti démocrate du Japon, le PDJ au pouvoir.

La priorité du gouvernement du nouveau premier ministre Yoshihiko Noda est de préparer rapidement le troisième budget supplémentaire de l'exercice fiscal en cours. Il souhaite lever 130 milliards de dollars par l'intermédiaire d'une hausse provisoire des impôts.

La commission gouvernementale sur la fiscalité doit se réunir mercredi au plus tôt. Elle devrait privilégier une hausse des impôts sur le revenu et les entreprises. Elle pourrait également considérer une augmentation des taxes sur le tabac et l'alcool, ainsi qu'une hausse de la taxe sur la consommation.

NHK 04/09/2011

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L'APD pour aider à la reconstruction des zones sinistrées le 11 mars




Au Japon, le gouvernement va utiliser l'aide publique au développement, l'APD, pour aider les zones sinistrées le 11 mars.

Le ministère des Affaires étrangères va lancer un nouveau programme d'aide aux régions dévastées. Il souhaite les soutenir en achetant des produits qui y sont manufacturés. Il s'agit principalement de matériel médical, comme les fauteuils roulants, et les produits alimentaires transformés, dont la demande est forte dans les pays en développement.

Le ministère souhaite que l'administration des Finances inclut ces postes budgétaires dans le projet de troisième budget supplémentaire pour la reconstruction programmé pour l'année fiscale en cours.

Les produits achetés seront fournis aux nations en développement sous forme d'aide.

Dans le même temps, le ministère des Affaires étrangères veut utiliser l'APD pour soutenir les initiatives de prévention des catastrophes prises essentiellement dans les nations du Sud-Est asiatique et qui passent par l'installation de sismomètres à haute-performance.

NHK 10/09/2011

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Yoshihiko Noda promet de l'aide pour reconstruire le Tohoku


Le premier ministre japonais Yoshihiko Noda souhaite que les besoins des communautés locales des préfectures sinistrées le 11 mars soient pris en compte dans la préparation du troisième budget supplémentaire de l'exercice en cours.

M. Noda s'est rendu samedi dans les préfectures de Miyagi et d'Iwate, à la veille du sixième mois de la catastrophe du 11 mars.

Lors d'une rencontre avec le maire de Kesennuma, dans la préfecture de Miyagi, il a déclaré qu'il ferait tout son possible pour que les demandes des habitants soient reprises dans le budget supplémentaire. Puis il s'est rendu à la mairie de Rikuzentakata, ville de la préfecture d'Iwate, détruite par le tsunami.

Il a fait une prière silencieuse pour les victimes et écouté des témoignages sur la destruction de la ville par la vague qui a dépassé les 10 mètres. Des responsables de la ville et de la préfecture lui ont demandé de prévoir suffisamment de fonds pour une reconstruction rapide de la zone. Ils ont suggéré que ces fonds soient prélevés en partie sur le troisième budget supplémentaire de l'exercice fiscal en cours. D'autres financements pourraient provenir d'une allocation inscrite dans un budget du prochain exercice fiscal.

NHK 10/09/2011

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ONU : Yoshihiko Noda se dit déterminé à reconstruire le Japon

Le premier ministre japonais Yoshihiko Noda a exprimé devant l'Assemblée générale de l'ONU sa détermination à reconstruire et dynamiser le Japon après le séisme et le tsunami dévastateurs qui ont frappé l'Archipel.

M. Noda s'exprimait vendredi à l'occasion de la rencontre annuelle des Nations unies à New York.

Le premier ministre a déclaré que cette année était de loin différente des autres pour le Japon. Il a rappelé que près de 20 mille personnes avaient péri ou avaient été portées disparues dans la double catastrophe de mars.

M. Noda a exprimé sa gratitude pour le soutien de la communauté internationale, précisant que les Japonais n'oublieront jamais les liens qu'ils ont ressentis avec des gens du monde entier.

Concernant la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi endommagée, M. Noda a souligné que des progrès constants étaient accomplis pour maîtriser l'incident.


Il a ajouté que les zones affectées sont confrontées à de nombreux défis, mais qu'il donnera la priorité à la relance et au travail de reconstruction pour redynamiser le Japon dès que possible.
NHK 24/09/2011

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M. Noda promet de se concentrer sur la reconstruction


Le premier ministre japonais Yoshihiko Noda a déclaré que son gouvernement se fixait comme priorité le rétablissement et la reconstruction après la double catastrophe du 11 mars, ainsi que l'enrayement de la crise nucléaire de Fukushima.

M. Noda a fait cette déclaration au début de la session de deux jours du comité budgétaire de la chambre basse qui s'est ouverte aujourd'hui lundi pour la première fois depuis sa prise de fonction début septembre.

Le premier ministre a affirmé que les priorités de son gouvernement étaient d'une part la reconstruction, d'autre part la mise sous contrôle de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.

Il a également assuré qu'il prendrait sans attendre des mesures pour relancer l'économie japonaise et pour répondre aux inquiétudes grandissantes concernant la crise économique mondiale.

Pressé d'accentuer les efforts de reconstruction, M. Noda a déclaré qu'il souhaitait répondre rapidement aux demandes des populations sinistrées concernant le déblayage des décombres et apporter un soutien aux personnes dans le besoin résidant dans les zones affectées.

Le premier ministre a également annoncé que le gouvernement et les partis au pouvoir étaient dans la phase finale de leurs discussions relatives à un troisième budget supplémentaire destiné à promouvoir les projets de reconstruction.

NHK 26/09/2011

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Discussions nippo-américaines sur la dette et la reconstruction


Le ministre japonais en charge de la Politique économique et fiscale Motohisa Furukawa a rencontré le président de la Réserve fédérale américaine Ben Bernanke. Il lui a expliqué les efforts de reconstruction consentis après le séisme et le tsunami du 11 mars.

Les deux hommes se sont entretenus jeudi à Washington. M. Furukawa a également abordé le contenu du troisième budget supplémentaire consacré à la reconstruction. Puis les deux responsables ont évoqué les moyens de faire face au problème de la dette publique de leurs pays respectifs.

Mercredi, M. Furukawa avait rencontré David Lipton, le premier directeur général adjoint du Fonds monétaire international, le FMI. L'entretien a porté sur la crise du crédit en Europe. Les deux responsables ont admis que les nations européennes devaient commencer par résoudre ce problème par elles-mêmes pour éviter une crise économique globale.

NHK 07/10/2011

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Un troisième budget additionnel est approuvé par le gouvernement japonais

Le gouvernement a approuvé un projet de rallonge budgétaire pour l'année fiscale en cours, qui prendra fin en mars 2012, d'un montant supérieur à 150 milliards de dollars.

Il s'agit de financer la reconstruction des zones sinistrées par la catastrophe du 11 mars et d'adopter les mesures qui s'imposent face à la hausse du yen.

20 milliards environ financeront les efforts de reconstruction des autorités locales, qui recevront par ailleurs une enveloppe supplémentaire de 21 milliards pour alléger leur fardeau financier : soit un total de 41 milliards de dollars.

Près de 3 milliards de dollars seront consacrés au nettoyage des substances radioactives.

19 milliards seront dévolus à la reconstruction des infrastructures et des écoles.

Concernant les mesures envisagées face à l'appréciation du yen, près de 6 milliards de dollars sont prévus pour les entreprises qui construisent de nouvelles usines et des centres de recherche dans les frontières de l'Archipel.

Le gouvernement soumettra vendredi prochain son projet au Parlement.

NHK 21/10/2011

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Le gouvernement japonais prévoit de mobiliser des spécialistes du génie civil et du bâtiment dans les zones sinistrées par la double catastrophe du 11 mars.

Le gouvernement espère l'adoption rapide d'un troisième budget additionnel pour l'année fiscale en cours, avec toutes les dispositions assorties, afin d'accélérer le processus de reconstruction dans les zones sinistrées.

Certaines municipalités sont toutefois dépassées par l'ampleur de la tâche et le manque de personnel compétent pour y faire face.

Le gouvernement juge indispensable que ces municipalités et ces villes soient opérationnelles dès que les fonds seront versés.

Des experts du bâtiment et du génie civil seront donc mobilisés, avec des fonctionnaires des autorités centrales et locales, pour soutenir le processus de reconstruction.

NHK 27/10/2011

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Les efforts de reconstruction après le séisme et le tsunami du 11 mars vont bénéficier d'un soutien financier accru. Le Parlement japonais a approuvé un troisième budget supplémentaire pour l'année fiscale en cours.

La Chambre haute a voté ce lundi le budget d'un montant d'environ 156 milliards de dollars.

Le budget alloue 20 milliards de dollars au soutien financier aux administrations locales dans les zones sinistrées pour la réalisation de projets de reconstruction.

Environ 3 milliards de dollars seront consacrés à des projets d'élimination des substances radioactives des zones affectées par l'accident à la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.

Le budget inclut aussi des mesures visant à compenser les effets négatifs du yen fort.

Le gouvernement débloquera plus de 6 milliards de dollars pour subventionner la construction de nouvelles usines par des compagnies japonaises dans le pays et prévenir ainsi le recul de l'industrie intérieure.

NHK 21/11/2011

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La mer a déposé du sel en grande quantité dans les terres, rendant la culture du riz impossible dans les régions sinistrées, majoritairement agricoles. Quasiment auto-suffisant avant le désastre, le pays a perdu 25% de sa production depuis.

... Avant le tsunami, la concentration de sel sur les parcelles testées à Ishinomaki, dans la province de Miyagi, était de 0,1 à 0,3%. Elle est maintenant de 1,3% à 1,6%. Une telle concentration de sel ne permet en théorie aucune culture de riz mais l’ajout du Farm-A a complètement changé la donne. Il a ainsi fait grimper la production de riz à l’hectare à… 5 400 kg, contre 4 800 dans des conditions normales.

En effet, pour remédier à cette situation, l’entreprise basée à Tokyo B&L Corporation a testé une nouvelle préparation agricole, le Farm-A, sous le contrôle du professeur Keiko Okamoto, de l’Université de Beppu. Ladite préparation a pour ingrédient de base la stevia, une plante originaire du Paraguay dont les feuilles sont couramment utilisées pour produire de l’édulcorant et qui constitue une alternative plus que recevable au sucre. Ce qui explique pourquoi la Commission européenne vient d’autoriser son utilisation dans l’industrie agroalimentaire…

Des experts ont cherché à connaître le fin mot de l’histoire... Il semblerait que ce soit le potassium présent dans la stevia qui agisse sur les racines et neutralise le sodium jusqu’à une concentration de 1,5% de sel. Piloté conjointement par B&L Corporation et l’Université de Beppu, ce projet participe directement de l’effort de reconstruction dans les régions les plus touchées par le tsunami. Mais pas seulement...

A cause de l’irrigation qui transporte des sels dissous, de nombreuses régions dans le monde souffrent actuellement de la salinisation de leurs terres, l’un des facteurs qui limitent le plus la productivité dans le monde. Qui sait si la stevia ne parviendra pas à en venir à bout…

Zegreenweb 17/11/2011

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