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Fukushima : gestion de la crise

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Les Japonais sont déçus par la gestion de la catastrophe de Fukushima


Un peu plus d’un mois après le tsunami et l’accident de Fukushima, les Japonais commencent à prendre la mesure de la crise que leur pays va vivre pendant des décennies. Dans un sondage, la population exprime le souhait de voir partir le chef du gouvernement qui n’a pas trouvé les bonnes réponses à la catastrophe nucléaire de Fukushima.

Selon un sondage du journal économique Nikkei publié ce lundi matin 18 avril, sept Japonais sur dix approuvent la création d'un impôt spécial pour financer la reconstruction du nord-est du Japon dévasté le 11 mars dernier par un séisme et un tsunami géant.
Près de 70% des Japonais jugent par ailleurs inacceptable la réponse du gouvernement à l'accident nucléaire dans la centrale de Fukushima. Les personnes interrogées demandent le remplacement du Premier ministre Naoto Kan.

Quant au plan de Tepco, l'operateur de la centrale de Fukushima, pour résoudre l'accident, ce projet laisse sceptique une majorité de Japonais. Il faudra six à neuf mois pour sortir de la crise de la centrale de Fukushima, selon le calendrier de son opérateur Tepco.

Pour les Japonais, c’est une éternité d’autant qu’au sommet de l’Etat, il y a un vide du pouvoir politique. Et la toute puissante bureaucratie se montre largement incompétente dans la gestion de cette crise.

La présence dimanche 17 avril 2011, à Tokyo, de Hillary Clinton suscite de nombreux commentaires. La secrétaire d’Etat américaine a dévoilé et imposé une initiative de reconstruction du nord-est du Japon avec des entreprises américaines et japonaises.

Washington s’inquiète surtout des carences de Tepco, l’opérateur de la centrale de Fukushima et du gouvernement dans la gestion de la crise nucléaire. Tepco et le gouvernement pensent toujours pouvoir résoudre cet accident avec un minimum d’aide internationale.

Selon la presse japonaise, Hillary Clinton a sans doute dit clairement au Premier ministre Naoto Kan que, compte-tenu du fait que les réacteurs à Fukushima sont de conception américaine, les Etats-Unis entendent être partie prenante dans la résolution de cet accident.

sOURCE : RFI 18/04/2011 - Frédéric Charles

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Naoto Kan s'engage à dédommager les principales victimes de la crise nucléaire


Le gouvernement japonais s'engage à dédommager les victimes des troubles occasionnés par la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.

C'est ce qu'a indiqué le premier ministre Naoto Kan, ce jeudi à Fukushima, lors de son entretien avec le gouverneur de la préfecture Yuhei Sato.

Ce dernier a demandé à M. Kan et à la Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, de retrouver rapidement le contrôle de la situation afin que les riverains puissent regagner leur domicile dans les meilleurs délais.

M. Sato a par ailleurs demandé au gouvernement et à l'opérateur de la centrale d'assumer le dédommagement des riverains concernés. Rappelons que les habitants de la région sont doublement victimes de la crise nucléaire et de rumeurs selon lesquelles les produits locaux seraient contaminés.


Source : NHK 21/04/20111

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Tokyo demande à l'OCDE de mettre un terme à l'embargo sur les produits japonais



Le Japon a demandé à l'Organisation de coopération et de développement économiques, l'OCDE, de mettre un terme aux réductions d'importations imposées par de nombreux pays étrangers en raison de craintes scientifiquement injustifiées d'une possible contamination des produits en provenance de l'Archipel.

Le ministre japonais du Commerce et de l'Industrie, Banri Kaieda, a formulé sa requête au secrétaire général de l'OCDE Angel Gurria, qu'il a rencontré ce jeudi à Tokyo.

M. Kaieda a observé que des pays étrangers, notamment européens, restreignaient actuellement les importations de produits agricoles provenant du nord-est de l'Archipel, l'embargo touchant même certains produits industriels par crainte d'une possible contamination radioactive.

"Il est inacceptable de profiter de l'accident nucléaire de Fukushima pour introduire des mesures protectionnistes et nous allons tout faire avec l'OMC pour lutter contre ces dérives", a déclaré M. Gurria.

M. Kaieda a expliqué à son interlocuteur que son pays traversait une épreuve difficile depuis la catastrophe du 11 mars et que les conseils de l'OCDE seraient bienvenus pour la relance de l'économie japonaise.


Source ;

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La Chambre basse rejette la motion de censure à l'encontre de Naoto Kan


Le Parti démocrate du Japon actuellement au pouvoir a utilisé sa majorité à la Chambre basse pour rejeter une motion de censure à l'encontre du premier ministre Naoto Kan.

Avant le vote, M. Kan avait annoncé son intention de démissionner après avoir lancé les travaux de reconstruction du pays, à la suite de la catastrophe du 11 mars.

Parmi les 480 députés de la Chambre basse, 445 ont voté ce jeudi. Les résultats du scrutin sont de 152 voix pour et 293 contre.

Les trois formations de l'opposition, y compris la principale, le Parti libéral démocrate, ont soumis la motion de censure au Parlement mercredi. Ils reprochent au premier ministre d'avoir mal géré la crise de la centrale Fukushima Dai-ichi et les efforts de reconstruction depuis le séisme.


NHK 03/06/2011

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Le premier minister Naoto Kan se dit prêt à démissionner


Le premier ministre japonais Naoto Kan s'est dit prêt à démissionner lors d'une réunion avec les parlementaires du Parti démocrate.

M. Kan a précisé qu'il quitterait ses fonctions après clarification de son programme de reconstruction des zones sinistrées et de stabilisation de la centrale nucléaire de Fukushima.

Le premier ministre s'est excusé pour les insuffisances politiques qui ont motivé la motion de censure présentée la veille par les partis de l'opposition. Il a ajouté qu'une nouvelle génération prendrait finalement sa succession.

M. Kan s'est engagé à tout mettre en oeuvre en faveur de la reconstruction, assurant qu'il s'efforcerait d'éviter un clivage au sein du Parti démocrate et que le Parti libéral démocrate de l'opposition ne devait pas reprendre le pouvoir.


NHK 02/06/2011

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Réaction de M. Kan à la motion de censure


Le vote pour la motion de censure est prévu ce jeudi et les résultats devraient être connus dans le courant de l'après-midi.

La principale formation de l'opposition, le Parti libéral démocrate et 2 autres partis ont soumis mercredi la motion en question, estimant que M. Kan n'avait pas les compétences requises face aux chantiers de la reconstruction et de la crise nucléaire.

Le Parti communiste a annoncé qu'il s'abstriendrait de voter et les Démocrates sociaux devraient en faire de même.

Les partis de l'opposition doivent recueillir au moint 82 voix du Parti démocrate au pouvoir pour que la motion soit adoptée.

Près de 70 députés du PDJ ont indiqué à la NHK leur intention de voter pour la motion, une quarantainte de parlementaires ne s'étant pas encore prononcés.

Si la motion est adoptée, M. Kan devra démissionner avec son gouvernement ou dissoudre la Chambre basse avant la tenue d'un nouveau scrutin. Il aurait indiqué à ses proches collaborateurs qu'il penchait pour la deuxième option.


NHK 02/06/2011

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Je sais que ce personnage est assez contreversé dans son pays. Toutefois, j'éprouve une sorte d'admiration pour la manière dont il a géré la situation devant l'ampleur de la triple catastrophe : séisme, tsunamis et la défaillance de la centrale nucléaire de Fukushima... Certes les japonais sont entraînés depuis leur plus jeune âge à faire front, mais à ce point là, certainement pas !

Je pense que son principal souci a été d'éviter la panique générale ; ce qui aurait pu alors occasionner une catastrophe supplémentaire. Je ne sais pas si beaucoup de dirigeants dans le monde aurait été capable de la maîtrise dont a fait preuve monsieur Nato Kan !

On peut toujours reprocher certaines lacunes... surtout quand on brigue le pouvoir... C'est facile a posteriori de dire il aurait fallu faire ça ou ça, faire comme ça... N'empêche, je connais peu de personnes au pouvoir qui renoncerait à leur salaire... Je ne pense pas que ce soit uniquement à visée populiste... Je pense que cet homme est profondément humain et fervent patriote...

Le seul point faible dans la gestion de la crise, c'est l'absence de neutralité au niveau des informations sur le nucléaire. Je dis neutralité, bien que ce ne soit pas le meilleur mot..., car l'autorité nucléaire devrait être indépendante du pouvoir législatif... C'est toujours mon point de vue !

Pour conclure, je "tire" mon chapeau à ce grand monsieur...

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Commentaire sur la motion de censure déposée contre Naoto Kan


Masayo Nakajima, commentateur de Radio Japon, nous éclaire aujourd'hui sur la motion de censure déposée contre le premier ministre Naoto Kan.

Pourquoi cette motion, qui ciblait M. Kan et son gouvernement, a-t-elle finalement été rejetée ?

Masayo Nakajima
Les propos tenus par le premier ministre, juste avant l'ouverture du scrutin, ont probablement influencé les parlementaires. Il a en effet déclaré qu'il était finalement disposé à démissionner.

Concernant la date de cette démission, l'ancien premier ministre Yukio Hatoyama avait conseillé à M. Kan d'attendre l'adoption du second budget additionnel pour l'année fiscale en cours.

Dans cette hypothèse, la démission interviendrait donc dans quelques mois. Toutefois, le secrétaire général du Parti démocrate, Katsuya Okada, a pour sa part déclaré que M. Kan ne quitterait pas obligatoirement son poste après clarification du projet de reconstruction des zones dévastées par la double catastrophe du 11 mars. L'avenir du premier ministre reste donc inconnu à ce jour.

En tout état de cause, le rejet de la motion de censure est bien la preuve que tous les députés du PDJ n'ont pas fait corps avec l'opposition.

Selon des informations recueillies la nuit dernière par la NHK, ils étaient 70 environ à se prononcer en faveur de la motion de censure. Il s'agit pour la plupart des proches d'Ichiro Ozawa, l'ancien leader du PDJ, hostile à Naoto Kan. Mais encore une fois, l'annonce préalable de M. Kan, selon laquelle il finirait par démissionner, les a probablement influencés dans leur choix.

Radio Japon
A présent que la position politique du premier ministre est confirmée, quelle peut être sa marge de manoeuvre ?

MN
Il peut rester à son poste et superviser le projet de reconstruction. Au sein du PDJ, la fracture n'est pas si profonde. Les députés favorables à la motion étaient plutôt minoritaires et c'est probablement une déconvenue pour le Parti libéral démocrate, principale formation de l'opposition. Le PLD tablait en effet sur le déchirement de la majorité, même si la motion était rejetée.

Pour autant, M. Kan doit désormais composer avec un Parlement divisé. Son parti est majoritaire à la Chambre basse, mais pas au Sénat. L'adoption des textes budgétaires et législatifs restera donc difficile.

Masayo Nakajima, commentateur politique de la NHK, répondait à nos questions sur la motion de censure prévue à l'encontre du premier ministre japonais, Naoto Kan.

NHK 02/06/2011

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M. Hatoyama exige la démission immédiate de Noato Kan

L'ancien premier ministre Yukio Hatoyama exige la démission immédiate du premier ministre Naoto Kan.

Ancien chef du Parti Démocrate du Japon, M. Hatoyama s'est adressé à la presse vendredi, au lendemain de la motion de censure contre le premier ministre ; motion repoussée par la Chambre basse. Juste avant le vote, le premier ministre Naoto Kan avait annoncé son intention de démissionner une fois que son rôle serait terminé dans la gestion de la crise suite au séisme du 11 mars et à l'accident de la centrale de Fukushima.

Dans sa conférence de presse jeudi soir, Naoto Kan n'a pas précisé exactement à quel moment il comptait démissionner. Mais les rumeurs au sein du gouvernement font état d'une démission possible autour de janvier prochain. Il est prévu que la situation soit à peu près stabilisée à cette date dans la centrale de Fukushima.

M. Hatoyama a déclaré que Naoto Kan et lui avaient convenu que ce dernier démissionnerait dès que serait votée la loi pour la reconstruction et une fois que le second budget supplémentaire pour la reconstruction serait décidé, ce qui devrait être fait d'ici un mois.

Yukio Hatoyama a déclaré que Naoto Kan devait démissionner immédiatement s'il n'est pas capable de tenir une promesse faite à un collègue politicien et il est même allé jusqu'à traiter le premier ministre de menteur.

M. Hatoyama a ajouté que plusieurs membres de son parti ont accepté de faire confiance au premier ministre, et ont choisi de voter contre la motion de censure, mais que lui-même aurait voté la motion s'il avait su que le premier ministre trahirait sa promesse si rapidement.

NHK 03/03/06

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Silence de M. Kan sur le calendrier de sa démission


Le premier ministre japonais Naoto Kan a indiqué qu'il démissionnerait conformément à son accord avec l'ancien premier ministre Yukio Hatoyama et à ce qu'il avait déclaré lors d'une réunion des députés du Parti démocrate du Japon à la Chambre basse.

M. Kan a annoncé à ses ministres ce vendredi que les termes de son accord avec M. Hatoyama avaient été consignés dans un document. Il n'a pas précisé quand il quitterait ses fonctions. "Je n'ai rien de plus à ajouter", a-t-il conclu.

M. Kan avait fait part de son intention de démissionner lors d'une réunion de parlementaires de sa formation jeudi, après clarification du projet de reconstruction des zones sinistrées et de la situation de la centrale de Fukushima.


NHK 03/06/2011

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M. Kan démissionnera "dans un avenir assez proche"


Le premier ministre Naoto Kan a déclaré qu'il pourrait quitter ses fonctions "dans un avenir assez proche".

Samedi, lors d'un entretien téléphonique avec l'un de ses ministres, M. Kan a nié vouloir conserver son poste jusqu'en janvier prochain, contrairement aux spéculations des députés du parti au pouvoir et de l'opposition.

Il n'a pas dit qu'il partirait dès que la Compagnie électrique de Tokyo serait parvenue à désactiver les réacteurs de la centrale Fukushima Dai-ichi.

Cette opération est censée être menée à bien en janvier.

Entre-temps, le porte-parole du gouvernement Yukio Edano a indiqué que M. Kan n'avait pas dit qu'il participerait au sommet nippo-américain prévu en septembre.


NHK 04/06/2011

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Kan déterminé à rester au pouvoir jusqu'au vote d'importants projets de loi


Le premier ministre japonais Naoto Kan souhaite rester à son poste jusqu'à ce que des projets de loi importants soient adoptés.

M. Kan a rencontré dimanche des caciques du Parti démocrate japonais et déclaré qu'il souhaitait exercer son leadership en préparant trois importants projets de loi.

La législation envisagée couvre un second budget supplémentaire pour les projets de reconstruction, un projet de loi sur l'émission de bons du Trésor destinés à couvrir les déficits et un autre pour les allocations familiales.

Les membres du PDJ ont souligné que si le gouvernement Kan présentait la proposition de budget, il devrait également prendre la direction des débats au Parlement, laissant ainsi entendre que M. Kan devrait occuper son poste jusqu'à l'adoption du budget.

Le premier ministre a rejeté l'hypothèse de sa démission lorsque les réacteurs de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi auront été arrêtés et ne présenteront plus de danger, ce qui devrait se produire en janvier prochain.


NHK 05/06/2011

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M. Edano défend les accomplissements de l'actuel gouvernement

Selon le porte-parole du gouvernement japonais, Yukio Edano, des progrès ont été accomplis l'an dernier dans plusieurs secteurs grâce à l'administration Kan.

M. Edano s'est exprimé devant la presse mercredi, à l'occasion du premier anniversaire de l'investiture du premier ministre Naoto Kan.

Il a reconnu qu'on n'avait pas observé d'améliorations notables dans de nombreux domaines. Pourtant, le gouvernement a su faire des choix et aller de l'avant sur plusieurs questions importantes, notamment l'intégration de la réforme fiscale et de la sécurité sociale.

Les politiciens doivent à présent relever le défi qui consiste à tirer le meilleur parti des réformes accomplies l'an dernier, a indiqué M. Edano.

Faisant référence à la remarque de M. Kan selon laquelle il cèderait la place à la jeune génération après avoir rempli sa mission, M. Edano a affirmé que l'actuel gouvernement et celui qui allait suivre devaient agir en vue d'atteindre cet objectif.


NHK 08/06/2011

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M. Kan exprime le désir de rester à son poste au moins jusqu'à la fin août


Le premier ministre Naoto Kan a annoncé qu'il resterait à son poste au moins jusqu'à la fin août, malgré les nombreux appels à la démission qu'il a essuyés ce mois-ci.

M. Kan s'exprimait devant une commission de la Chambre basse jeudi, une semaine après avoir survécu à une motion de défiance soumise à la diète par les partis d'opposition critiquant sa gestion de la crise consécutive au 11 mars et à l'accident nucléaire de Fukushima.

Le premier ministre a affirmé que le large rejet de cette motion de défiance lui accordait un mandat pour se consacrer à la reconstruction.

Il s'est également exprimé sur la triple nécessité d'aider les sinistrés, réfugiés dans des habitations préfabriquées, à retrouver une vie normale, de nettoyer la région de ses débris, et d'apporter des solutions au désastre nucléaire de Fukushima. Il a dit vouloir continuer à assumer ses responsabilités jusqu'à ce que les efforts menés commencent à porter leurs fruits.


NHK 09/06/2011

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Colère et désespoir trois mois après la catastrophe

Situation vue et décrite par le Parisien...


Trois mois après le séisme et le tsunami géants qui ont provoqué une crise nucléaire majeure au Japon, la colère se mêle au désespoir parmi les dizaines de milliers de survivants encore entassés dans des abris de fortune.

Colère devant la lenteur de la reconstruction dans les zones côtières du Tohoku (nord-est) ravagées cet après-midi du 11 mars par un séisme de magnitude 9 et des vagues énormes qui ont tout détruit sur leur passage, faisant plus de 15.000 morts et quelque 8.000 disparus.

Mais aussi désespoir chez les riverains évacués des environs de la centrale nucléaire de Fukushima, dont les réacteurs endommagés par le tsunami continuent de contaminer l'air et le sol à des dizaines de kilomètres à la ronde, ruinant les chances d'un retour à la normale avant plusieurs années.

"Nous avons fui, mais nous vivons toujours dans la crainte des radiations, même ici", témoigne Tomie Shiga, 59 ans, contrainte d'évacuer un périmètre de sécurité de 20 kilomètres autour de la centrale Fukushima Daiichi (N°1) et réfugiée dans un centre d'accueil de la préfecture.

"Je rêve de retourner chez moi, mais on ne sait pas quand ce sera possible. Rien n'a changé depuis l'accident."
L'opérateur de la centrale, Tokyo Electric Power (Tepco), espère pouvoir parvenir à refroidir les réacteurs d'ici janvier, une étape cruciale sur la voie d'une stabilisation de la plus grave crise nucléaire depuis la catastrophe de Tchernobyl en 1986.

Il faudra ensuite de longues années avant de démanteler le site et décontaminer la région.

Plusieurs agriculteurs, qui ont dû fuir précipitamment en laissant derrière eux leur ferme et leurs animaux, ont cédé au désespoir et se sont donné la mort.

Plus au nord, des personnes âgées dont les maisons ont été balayées par le tsunami, ont elles aussi choisi le suicide plutôt que de continuer à vivre dans la solitude et la promiscuité des centres temporaires qui accueillent encore 91.000 personnes.

D'autres retraités ont eux refusé de quitter leur habitation, malgré les dégâts, et survivent sans gaz ni électricité grâce aux repas distribués par les mairies.

Les jeunes générations ne cachent pas leur colère à l'égard du gouvernement, accusé de lenteur dans le déblaiement des 25 millions de tonnes de débris laissés par la mer.

"Nous continuons chaque jour à nettoyer, et avec la chaleur, l'odeur des poissons qui pourrissent est insupportable", explique Toru Suzuki, 41 ans, employé au marché aux poissons d'Otsuchi, dans la préfecture d'Iwate.

"Pourquoi le gouvernement n'a-t-il pas pu nous aider à déblayer plus tôt?", se demande-t-il.
La pêche, une des principales activités de la région, n'a pas encore repris car les embarcations ont été fracassées par le tsunami. Les pêcheurs s'inquiètent aussi des rejets radioactifs en mer, qui ont déjà contaminé certaines espèces.

L'agriculture, autre source de revenus du Tohoku, souffre de la salinité des terres, recouvertes par la mer sur des kilomètres, mais aussi des retombées radioactives.

Plusieurs légumes sont déjà interdits à la vente et le thé vert de la préfecture de Shizuoka, l'un des principaux centres de production du Japon, vient à son tour d'être contaminé par la radioactivité de la centrale, située pourtant à 360 kilomètres au nord.

Le coût de cette catastrophe, la plus grave au Japon depuis la Deuxième guerre mondiale, a été estimé à 250 milliards d'euros.

Et pourtant, malgré la tâche immense à laquelle doit faire face le pays, la guerre des chefs a recommencé à Tokyo pour renverser le Premier ministre Naoto Kan, très impopulaire.

De quoi encore alimenter la colère des réfugiés. "Nous sommes tellement déçus par les politiciens qui se battent là-bas pour le pouvoir sans aucune considération pour nous", regrette Mme Shiga.



Le Parisien.fr 10/06/2011

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le Japon admet qu'il n'était pas préparé à un telle catastrophe nucléaire



Les autorités japonaises prennent peu à peu la mesure de la gravité de l'accident de la centrale de Fukushima et réévaluent ses conséquences. Non seulement les combustibles des réacteurs nos 1, 2 et 3 ont fondu quelques jours après que le tsunami, le 11 mars, eut dévasté les systèmes électriques de refroidissement, comme l'affirmait le mois dernier la firme Tepco, mais ils auraient transpercé la cuve, et le magma ainsi formé (le corium) aurait touché la dalle de béton sur laquelle elle repose. C'est ce qu'affirme un rapport de l'Agence japonaise de sûreté nucléaire (Nisa) rendu public mardi.

Le gouvernement nippon a reconnu qu'il n'était pas préparé à affronter un accident nucléaire grave. Maintenant que la pollution a été réduite, l'ampleur des problèmes apparaît au grand jour. De nouvelles évacuations dites «planifiées» sont actuellement à l'étude, a annoncé un porte-parole du gouvernement nippon. L'accident de Fukushima est «un échec collectif en matière de sécurité nucléaire», estimait mercredi André-Claude Lacoste, président de l'Autorité de sûreté française (ASN) à l'Agence de l'OCDE pour l'énergie nucléaire (AEN).

«On ne sait pas si, dans les trois réacteurs, le corium a dégradé le béton. Seuls des robots pourront nous le dire mais, en termes de risque pour l'environnement, ça ne change pas grand-chose», note Thierry Charles, responsable de la sûreté à l'IRSN (Institut français de radioprotection et de sûreté nucléaire). Il écarte l'hypothèse d'une explosion gazeuse consécutive au percement de la cuve car les combustibles sont constamment refroidis et de l'azote régulièrement injecté dans l'enceinte pour éviter tout risque. Le transpercement de la cuve devrait en revanche durablement compliquer les opérations de découpage lors du démantèlement. On n'en est pas là. Les techniciens commencent seulement à pouvoir pénétrer dans les bâtiments et font tous les jours des découvertes.

Les experts de la Nisa réévaluent également à la hausse l'estimation globale des rejets radioactifs : 770.000 térabecquerels (TBq) au lieu des 370.000 TBq avancés auparavant. Ce chiffre représente 15 % des rejets de la catastrophe de Tchernobyl. «Le fait de multiplier par deux ce qu'on appelle dans notre jargon le “terme source” ne change pas la nature du problème, juge Didier Champion, responsable de l'environnement à l'IRSN. Ce qui compte, ce sont les dépôts.»

En attendant...

La direction des vents, les fortes pluies et la neige qui sont tombées au moment des explosions des enceintes recouvrant les réacteurs ont contaminé une vaste région au nord-ouest de la centrale. C'est là où doit se porter toute l'attention. «Dans cette zone, au-delà des 20 kilomètres de la zone d'évacuation, il y a des endroits où l'on mesure plusieurs millions de becquerels par mètre carré, ce qui correspond à une dose annuelle de 100 millisievert (le seuil réglementaire à ne pas dépasser en cas d'accident en France est de 10 mSv)», estime ce spécialiste.

La contamination a diminué mais les fuites continuent en mer. «Un accident nucléaire qui impacte le milieu marin, c'est inédit», note Didier Champion. Très friands des produits de la mer (algues, coquillages, poissons), les Japonais vont devoir se montrer vigilants.


Source : Le Figaro.fr 09/06/2011

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La démission de M. Kan pourrait intervenir pendant la session en cours


Katsuya Okada, le secrétaire général du Parti démocrate du Japon, le PDJ au pouvoir, a fait savoir que le premier ministre Naoto Kan pourrait démissionner avant la fin de la session parlementaire en cours, qui a été prolongée jusqu'à la fin août.

Devant la presse à Tokyo dimanche, M. Okada a indiqué que la démission de M. Kan était conditionnée à l'adoption de plusieurs textes législatifs. Deux concernent les émissions de bons gouvernementaux pour financer les déficits. Un autre porte sur le deuxième budget supplémentaire pour la reconstruction et le dernier concerne le financement de mesures pour l'exploitation des énergies renouvelables.

Interrogé sur la possibilité de voir Naoto Kan dissoudre la Chambre basse et organiser des élections législatives si le texte sur les énergies renouvelables était rejeté, M. Okada a éludé la question. Il a précisé que les politiciens avaient beaucoup à faire.


nhk 26/06/2011

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Naoto Kan souhaite faire adopter trois projets de loi avant de quitter son poste


Le premier ministre japonais Naoto Kan a cité trois projets de loi liés aux efforts de reconstruction post-catastrophe qu'il souhaite voir adoptés avant sa démission.

Début juin, M. Kan a annoncé son intention de démissionner une fois qu'il aura rempli son rôle dans la gestion des problèmes liés à la catastrophe du 11 mars et à l'accident de la centrale de Fukushima.

S'exprimant lundi en conférence de presse, M. Kan a clarifié ce qu'il pensait être son rôle. Il a souligné son intention de faire adopter un deuxième budget supplémentaire, un projet de loi forçant les compagnies d'électricité à acheter de l'énergie renouvelable et un autre pour l'émission de bons du Trésor destinés à couvrir les dettes.

M. Kan est pressé de quitter son poste non seulement par les partis d'opposition mais également par certains à l'intérieur même de sa formation, le Parti démocrate au pouvoir, qui l'accusent d'avoir mal géré la catastrophe.



NHK 28/06/2011

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Pressions croissantes pour obtenir la démission de Naoto Kan


Le premier ministre japonais Naoto Kan fait face à des pressions croissantes au lendemain de la démission de M. Matsumoto, son ministre de la Reconstruction.

Mardi, Ryu Matsumoto a renoncé à ses fonctions après avoir été critiqué pour des remarques jugées offensantes à l'égard des gouverneurs des préfectures frappées par le séisme et le tsunami du 11 mars.

Naoto Kan a réaffirmé son intention d'affermir la cohésion de son Cabinet et d'améliorer sa gestion des mesures de reconstruction.

Ce mercredi devant la commission budgétaire de la Chambre basse, les partis de l'opposition entendent clarifier la responsabilité du premier ministre dans la nomination de M. Matsumoto. Ils affirment que le refus du premier ministre de quitter ses fonctions contrecarre les efforts de reconstruction, ajoutant qu'ils réclameront sa démission immédiate.

Par ailleurs, au sein même du Parti démocrate, la formation au pouvoir, certains membres critiquent ouvertement M. Kan pour sa façon de gérer la démission du ministre Ryu Matsumoto.



nhk 06/07/2011

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Le gouvernement japonais prépare un nouvel organisme de contrôle nucléaire

Le gouvernement japonais se prépare à créer une nouvelle agence de la sûreté nucléaire, de manière à séparer les fonctions de contrôle de celles du ministère de l'Industrie qui promeut l'énergie nucléaire.

Depuis l'accident à la centrale de Fukushima, le gouvernement a entrepris une révision de l'administration nucléaire actuelle.

Le plan envisagé appelle à dissocier les fonctions de réglementation de l'Agence de sûreté nucléaire et industrielle et celles du ministère de l'Industrie. Il vise à établir un nouvel organisme régulateur du nucléaire sous la tutelle du ministère de l'Environnement.

La nouvelle entité serait en charge des réponses initiales en cas d'accidents nucléaires, de la surveillance des radiations et du contrôle des substances radioactives.

La Commission de sûreté nucléaire, dépendant actuellement du Bureau du gouvernement, serait rebaptisée et placée sous la tutelle du nouvel organisme de surveillance en tant que son organisme consultatif.

Ce mercredi, Yukio Edano, le porte-parole du gouvernement, a déclaré à la presse qu'à son avis, ce plan est une option. Le gouvernement, a-t-il ajouté, doit étudier ce projet dans son ensemble pour évaluer l'indépendance, la neutralité et la faisabilité de la nouvelle structure.

NHK 03/08/2011

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Le gouvernement japonais pourrait limoger trois hauts responsables de la filière nucléaire

Le gouvernement japonais envisage de limoger trois hauts responsables de la politique nucléaire, en raison de leur mauvaise gestion des accidents survenus à la centrale Fukushima Dai-ichi.

L'annonce a été communiquée jeudi par le ministre de l'Economie, du Commerce et de l'Industrie Banri Kaieda, lors d'une conférence de presse de dernière minute.

M. Kaieda a déclaré que son ministère effectuerait prochainement un profond remaniement du personnel, ajoutant qu'il y songeait depuis près d'un mois.

Les trois responsables en question sont le vice-ministre de l'Economie, du Commerce et de l'Industrie Kazuo Matsunaga, le directeur général de l'Agence de sûreté nucléaire et industrielle Nobuaki Terasaka et le directeur général de l'Agence des ressources naturelles et de l'énergie, Tetsuhiro Hosono. A noter que le ministère supervise les deux agences.

NHK 04/08/2011

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Analyse des raisons de la crise de confiance dans l'organe de régulation du nucléaire japonais



De vives critiques sont adressées depuis la catastrophe du 11 mars à l'organe de régulation du nucléaire japonais. Jeudi, le gouvernement a annoncé le renvoi de trois hauts responsables de l'administration du nucléaire, estimant qu'ils avaient mal géré la crise.

Dans notre analyse du jour, le commentateur de NHK World Noriyuki Mizuno nous en dit plus sur ce qui a motivé cette décision.

Les tentatives gouvernementales de manipuler l'opinion en faveur du nucléaire ont semble-t-il accentué la défiance du public à l'égard de l'administration en charge de cette énergie ?

Noriyuki Mizuno
C'est vrai. L'Agence de sûreté nucléaire et industrielle, la NISA, devait adopter une attitude neutre et équilibrée pour remplir sa mission de garantie de la sûreté des centrales. Elle se trouve dans une position l'autorisant à appeler à la retenue quand c'est nécessaire.

Ses tentatives de manipuler l'opinion publique montrent qu'elle a en réalité joué le rôle de promoteur du nucléaire. C'est un problème extrêmement grave.
Je dois dire que le gouvernement n'a jamais tenu compte de l'opinion publique pour la mise en oeuvre de sa politique nucléaire. Le principal problème derrière le scandale de manipulation est que la NISA dépend juridiquement du ministère de l'Economie, du Commerce et de l'Industrie, le METI lui-même chargé de promouvoir le nucléaire.

Radio-JaponL'Agence internationale de l'énergie atomique, l'AIEA, a depuis longtemps demandé au Japon d'assurer l'indépendance de la NISA et de clarifier ses missions. Pourquoi ce problème n'a jamais été traité ?

Noriyuki Mizuno
Au Japon, les réformes administratives sont difficiles. Pour les réaliser, il faut souvent un facteur déterminant. Séparer un service d'un ministère se traduit par une forte baisse du budget et des ressources humaines du ministère en question. Les fonctionnaires de l'administration concernée s'opposent souvent à de telles changements.

Cela dit, la catastrophe du 11 mars a incité le gouvernement à envisager la séparation de la NISA du METI. Il prévoit maintenant de créer un nouvel organe de contrôle qui serait placé sous l'autorité du ministère de l'Environnement.

Radio-JaponEst-ce que retirer la NISA du METI suffira pour assurer la sûreté nucléaire ?

Noriyuki Mizuno
Non. L'agence a recours à une centaine d'experts des compagnies d'électricité et du secteur industriel pour mener ses inspections. Le gouvernement doit former des experts qui ne dépendent que de la nouvelle agence.

En ce sens, il pourrait s'inspirer de la Commission américaine de régulation nucléaire. Elle emploie 4000 experts de très haut niveau. Son centre de formation est équipé de simulateurs conçus pour étudier le fonctionnement des centrales.

Les inspections menées par ces experts ont permis de réduire le nombre des incidents. Le taux de fonctionnement des centrales américaines dépasse les 90 pour cent, 20 points de plus que celui du Japon avant la catastrophe du 11 mars.



NHK 05/08/2011

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Limogeage de trois personnalités importantes du paysage nucléaire japonais


Aujourd'hui, 5 août, limogeage de trois personnages importants du nucléaire japonais - le chef de l'Agence pour l'énergie, le directeur de l'Agence de sûreté industrielle et nucléaire et un vice-ministre du ministère de l'Economie, du Commerce et de l'Industrie (Meti) qui supervise ces agences. L'onde de choc de la catastrophe produit graduellement ses effets politiques

Source : Sciences et Avenir 5/08/2011

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Naoto Kan démissionnerait
fin août après le passage de projets de loi importants


Le premier ministre japonais Naoto Kan a laissé entendre qu'il démissionnera après le passage au Parlement de deux projets de loi importants, probablement à la fin août.

Naoto Kan avait cité l'adoption de trois textes de loi qu'il considère comme vitaux pour la remise en état du Japon, comme condition de sa démission.

Le premier, à savoir un deuxième budget supplémentaire, a déjà été voté par le Parlement. Les deux autres concernent, d'une part, l'émission de bons du Trésor pour couvrir les déficits et, de l'autre, la promotion de l'utilisation des énergies renouvelables.

M. Kan s'adressait ce mercredi devant une commission de la Chambre basse au cours d'un débat sur le projet de loi relatif aux bons du Trésor.

Le premier ministre a ajouté qu'une fois que les conditions seront remplies, sa formation, le Parti démocrate, procédera sans tarder à l'élection de son président. M. Kan a précisé que, lorsqu'un nouveau dirigeant sera choisi, il démisisonnera et le Parlement élira un nouveau premier ministre.

Le texte de loi sur les bons du Trésor a été adopté ce mercredi en commission et il devrait être approuvé par les 2 Chambres d'ici le 26 août.


NHK 10/08/2011

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Le gouvernement approuve un plan pour la création d'un nouvel organisme régulateur du nucléaire


Le gouvernement japonais a approuvé un plan visant à mettre en place une nouvelle agence de sûreté nucléaire sous la tutelle du ministère de l'Environnement.

Le plan approuvé ce lundi par le gouvernement a pour objectif de détacher les fonctions de régulation du ministère de l'Industrie, qui promeut l'énergie nucléaire.

La nouvelle agence prendra en charge les fonctions de l'actuel régulateur du nucléaire, l'Agence de sûreté nucléaire et industrielle.

Elle sera également responsable des fonctions consultatives de la Commission de sûreté nucléaire du Bureau du gouvernement et de celles de contrôle des rayonnements ionisants du ministère des Sciences.

La nouvelle agence supervisera la gestion de la sécurité dans les centrales nucléaires, vérifiera si les inspections de routine sont effectuées de manière appropriée, et prendra en charge la réponse initiale en cas d'accident nucléaire.

NHK 15/08/2011

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Réflexions sur le nouveau régulateur du nucléaire envisagé



Le nouveau régulateur du nucléaire sera placé sous l'autorité du ministère de l'Environnement au lieu du Bureau du gouvernement à la demande express du ministre chargé du Règlement de l'accident nucléaire, Goshi Hosono, qui souhaite éliminer l'influence du ministère de l'Economie, du Commerce et de l'Industrie sur l'organisme de surveillance.

Mais des problèmes subsistent quant à la façon dont la structure et l'autorité du nouvel organisme seront définies dans le projet de loi nécessaire à sa création, et concernant les modalités de réponse aux accidents nucléaires et les évaluations supplémentaires de la sûreté dans les centrales appelées "tests de résistance".

Le Parti libéral démocrate d'opposition a déclaré que la décision de créer cette agence avait été prise par un gouvernement sortant et qu'il envisage de possibles changements sous une administration différente.

Le premier ministre Naoto Kan devrait présenter sa démission à la fin du mois.

Le réalignement des institutions administratives demande de fortes capacités de leadership politique car il implique la révision des droits acquis des agences concernées.

La création d'une agence de régulation du nucléaire efficace et digne de confiance, capable de tirer les leçons de l'accident de Fukushima, dépendra du nouveau gouvernement.



.NHK 15/08/2011

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Le Cabinet de Naoto Kan devrait démissionner mardi prochain


Le premier ministre japonais, Naoto Kan, a annoncé que son Cabinet démissionnera mardi prochain, suite à l'élection de la direction du Parti démocrate si le Parlement approuve, vendredi comme prévu, un projet de loi sur les énergies renouvelables.

Ce texte de loi est le dernier des trois, posés comme conditions par Naoto Kan pour sa démission.

Au cours d'une réunion officieuse de son équipe ministérielle ce mardi, M. Kan a déclaré vouloir que ses ministres restent prêts parce que les choses évolueront comme prévu, a-t-il dit, si aucun changement particulier n'intervient dans la situation politique.

Tôt ou tard, un autre Conseil des ministres succédera au mien, a conclu M. Kan.

NHK 23/08/2011

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Naoto Kan annonce sa démission


Le premier ministre japonais Naoto Kan a annoncé formellement sa démission lors d'une réunion des dirigeants du Parti démocrate du Japon au pouvoir.

L'annonce est intervenue vendredi après-midi, après l'adoption par la Chambre haute de la Diète de deux projets de loi phares du gouvernement, l'un portant sur l'émission d'obligations d'Etat destinées à couvrir le déficit public, l'autre sur la promotion des énergies renouvelables. M. Kan s'était engagé à démissionner après l'adoption de ces deux projets.

Le PDJ annoncera samedi l'ouverture officielle de la campagne pour les élections à la présidence du parti.

Les parlementaires voteront lundi pour le nouveau président de la formation. Deux jours seulement sépareront donc l'ouverture de la campagne et la tenue du scrutin.

Le nouveau président du PDJ sera élu premier ministre par la Chambre basse et la Chambre haute mardi, soit un jour avant la clôture de la session parlementaire en cours.

Le nouveau premier ministre formera ensuite son gouvernement. Le prochain premier ministre sera le sixième qu'aura connu le Japon en près de cinq ans.

----> Voilà, c'est fait ! Un grand bonhomme s'en va... Il fallait un "coupable" concernant la gestion de la crise... Il faut dire quand même que trop de décisions ont été prises à la hâte...

NHK 26/08/2011

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Commentaire sur le départ de Naoto Kan


Dans notre commentaire du jour, l'analyste de NHK World Masayo Nakajima revient sur les raisons qui ont poussé le premier ministre Naoto Kan à quitter son poste.

Masayo Nakajima
La première est que M. Kan ne pouvait plus résister aux critiques grandissantes émises au sein même de son parti. Il a également souffert d'une cote de popularité qui a très vite baissé après son entrée en fonction en juin 2010, en raison de ses revirements sur d'importants sujets.

Il s'est ainsi exprimé en faveur d'une hausse de la taxe sur la consommation. Or sa formation, le Parti démocrate du Japon, le PDJ, avait promis de ne pas augmenter les impôts.

Après le début de la crise nucléaire à la centrale de Fukushima, il s'est soudainement prononcé pour la fin de la dépendance du Japon à l'énergie atomique. Un geste perçu comme une tentative de regagner le soutien de l'opinion. Mais, comme il n'avait pas de projets concrets pour fournir suffisamment d'électricité sans avoir recours au nucléaire, il a dû admettre que son annonce reflétait un espoir personnel et non la volonté de son gouvernement. Puis son taux de soutien a plongé jusqu'à s'établir à son plus bas niveau depuis l'arrivée au pouvoir en 2009 du PDJ.

En outre, l'opposition a refusé de collaborer avec M. Kan. Les dirigeants du PDJ ont alors considéré qu'avec ce chef du gouvernement, aucun texte ne pourrait surmonter l'écueil d'un Parlement divisé.

Certains de ces dirigeants ont envisagé de déposer une nouvelle motion de censure contre lui. Plusieurs membres de son cabinet ont même pensé démissionner. M. Kan n'avait finalement plus d'autres choix que de quitter son poste.

Radio-Japon
En quoi les troubles politiques japonais ont-ils une influence sur la diplomatie de l'Archipel ?

Masayo Nakajima
Un exemple important est celui des relations avec les Etats-Unis. M. Kan a tout fait pour organiser cet automne un sommet avec le président Barack Obama. Mais les Etats-Unis ont refusé, principalement car s'ils avaient accepté une rencontre avec M. Kan, cela aurait été perçu comme un signe de soutien pour lui.

Radio-Japon
Quelles sont les réalisations de Naoto Kan pendant son mandat?

Masayo Nakajima
Au final, le premier ministre a réussi à faire passer la loi de promotion des énergies renouvelables. Cette législation oblige les compagnies d'électricité à acheter tout le courant produit à partir de sources d'énergies naturelles, le soleil et le vent notamment.

Mais, en-dehors de ce texte, M. Kan n'a pas obtenu beaucoup de succès.
Il avait évoqué la possibilité de voir le Japon participer aux discussions sur le Partenariat trans-Pacifique, orienté sur le libre-échange. M. Kan était déterminé mais il s'est heurté à de vives oppositions, principalement du monde agricole et des politiciens bénéficiant du soutien des agriculteurs. Et il n'a pu tenir sa promesse.

Il a également échoué dans sa tentative de finaliser une réforme globale de la fiscalité devant contribuer au financement des coûts de la Sécurité sociale, en forte augmentation au Japon.

NHK 26/08/2011

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Yoshihiko Noda élu premier ministre par les deux Chambres du Parlement

Au Japon, le nouveau dirigeant du Parti démocrate, Yoshihiko Noda, a été élu 95ème premier ministre par les deux chambres du Parlement.

La Chambre basse et la Chambre haute se sont prononcées en faveur de M. Noda ce mardi après-midi. Rappelons qu'il avait été élu à la direction de son parti, le PDJ, hier lundi, et qu'il succède ainsi à Naoto Kan qui avait donné sa démission plus tôt dans la journée.

NHK 30/08/2011

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Commentaire : Possibilités du nouveau premier ministre


Pour notre commentaire d'aujourd'hui, Masayo Nakajima, un analyste politique de NHK World, nous livre son évaluation sur le potentiel du nouveau premier ministre.

Radio Japon : Le Japon a connu une rapide succession de premiers ministres : 6 en l'espace de 5 ans ! Les autres pays doivent s'interroger parce qu'ils ne savent pas à qui ils auront affaire à l'avenir. A votre avis, quelles sont les perspectives dans le cas de M. Noda ?

Masayo Nakajima :
La durée de son maintien au pouvoir dépendra du soutien qu'il parviendra à obtenir pour son administration auprès du public. La situation politique n'a guère changé. M. Noda aura à faire face à un Parlement divisé où les projets de loi ne passeront pas sans l'aide des partis de l'opposition.

Le nouveau premier ministre affirme qu'il fera le maximum pour obtenir la coopération de l'opposition. Mais il sait très bien que, tôt ou tard, son administration sera acculée si elle ne parvient pas à faire adopter les projets de loi importants. De son côté, le Parti libéral démocrate, la principale formation de l'opposition, veut faire organiser des élections législatives parce qu'il croit pouvoir battre le Parti démocrate et reprendre ainsi les rênes du pouvoir.

Les plus importants projets de loi pour M. Noda seront les textes relatifs au budget de la prochaine année fiscale. S'ils ne sont pas adoptés, le gouvernement sera dans l'incapacité de mener à bien ses politiques. Les bureaux de l'administration pourraient être fermés, tout comme cela est arrivé aux Etats-Unis dans le passé. A cet égard, le prochain mois d'avril sera crucial pour M. Noda.

Si le nouveau premier ministre ne parvient pas à s'assurer la coopération de l'opposition d'ici là, il pourrait être obligé de démissionner ou de convoquer des élections générales.

Dans ce cas, comme l'ont déjà admis les cadres du PDJ, le peuple japonais ne se satisferait plus d'un autre changement de premier ministre sans passer par des élections législatives.


NHK 30/08/2011

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Commentaire : prévention des catastrophes dans les centrales nucléaires



Pour le commentaire du jour, nous avons demandé à Tetsuo Ito, directeur de l'Institut de recherche sur l'énergie nucléaire de l'université du Kinki, de nous éclairer sur la prévention des accidents dans les centrales, au lendemain de la crise de Fukushima.

Radio JaponComment améliorer les mesures de prévention de telles catastrophes ?

Tetsuo Ito
Jusqu'à l'accident nucléaire de Fukushima, il me semble que le gouvernement et les opérateurs de centrales avaient tendance à prendre les mesures de prévention à la légère. Ils pensaient par exemple qu'une défaillance de toutes les sources énergétiques était hautement improbable et qu'il fallait environ 6 heures, dans le pire des cas, pour rétablir pleinement l'électricité. Pourtant, la centrale de Fukushima s'est trouvée privée d'énergie durant une période bien plus longue.

Il importe donc de mieux se prémunir contre les accidents dans toutes les centrales du pays, en installant notamment plusieurs générateurs diesel de secours, placés en lieux sûrs ou en hauteur, à l'abri des tsunamis.

Lors de l'accident survenu en mars, un camion équipé d'un générateur a bien été mobilisé sur le site nucléaire de Fukushima, mais il n'a pas pu être utilisé en raison de l'incompatibilité des connecteurs. Je pense que l'opérateur avait négligé de confirmer le bon fonctionnement des équipements de la centrale.

Les exploitants de tous les complexes nucléaires doivent donc vérifier, durant les exercices de simulation, combien de temps les générateurs diesel de secours sont susceptibles d'alimenter les circuits de refroidissement. Il convient également de vérifier que les valves de ventilation, qui permettent de relâcher la pression des réacteurs, peuvent être opérées manuellement en cas de panne d'électricité.

RJ L'accident nucléaire de Fukushima a donné lieu à d'importants rejets radioactifs, y compris dans les zones habitées. Quel est le meilleur moyen de faire face à la contamination radioactive ?

TI
D'aucuns estiment que le gouvernement n'a pas su mettre à profit son système de prévision informatique, conçu pour repérer les mouvements et la densité des substances radioactives. Il s'agit d'un système de prévision de diffusion des radiations, appelé SPEEDI.

Les experts savaient comment utiliser ce système mais l'organe gouvernemental en charge des accidents nucléaires manquait de personnel compétent. Il importe donc que les spécialistes du système soient associés aux décisions gouvernementales, afin que le premier ministre soit mieux secondé.

Jusqu'à présent, me semble-t-il, le gouvernement et les opérateurs n'étaient pas vraiment disposés à expliquer, aux personnes qui vivent aux abords des centrales, les principes de base de la radioactivité et de l'exposition aux radiations. Car les autorités craignent que les riverains finissent par redouter le danger que représentent les centrales nucléaires.

Il est toutefois important de sensibiliser la population aux termes techniques les plus élémentaires, en explicitant notamment les notions de sieverts ou de becquerels. Il convient également d'apprendre à éviter l'exposition à la radioactivité, en restant calfeutré à domicile en cas de radiations élevées ou par temps pluvieux.

C'était le commentaire de Tetsuo Ito, directeur de l'Institut de recherche sur l'énergie nucléaire de l'université du Kinki.

NHK 01/09/2011

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Le nouveau premier ministre japonais a pour priorités la reconstruction et la sortie de la crise nucléaire


Le nouveau premier ministre japonais Yoshihiko Noda a pour priorités le redressement du pays après la catastrophe du 11 mars et la fin de la crise nucléaire.

Devant la presse après l'entrée en fonction de son gouvernement vendredi, M. Noda a ajouté que la relance de l'économie et la lutte contre les déficits devaient également être traitées de manière urgente.

Le chef du gouvernement considère que le cabinet précédent a fait tout son possible pour la reconstruction. Mais, a-t-il ajouté, il a été critiqué pour ne pas avoir suffisament agi pour aider les survivants, en construisant des logements temporaires notamment et en nettoyant les zones sinistrées. M. Noda a déclaré que la première priorité de son cabinet serait d'accélérer les travaux de reconstruction.

Le premier ministre s'est également engagé à ce que le gouvernement agisse pour décontaminer de vastes zones de l'est du Japon, polluées par les retombées radioactives de la centrale nucléaire de Fukushima. Il veut que l'Etat fasse tout pour assurer la sûreté des femmes enceintes et des enfants.

Sur le plan économique, M. Noda souhaite empêcher que la hausse historique du yen face au dollar ne soit à l'origine du déclin de l'industrie japonaise.

NHK 02/09/2011

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Jeudi, le groupe d'énergie nucléaire français Areva s'est dit prêt à offrir son aide aux autorités japonaises et en particulier à l'opérateur Tepco, pour venir à bout de la crise à la centrale de Fukushima et gérer après l'accident. Il a notamment proposé de participer au traitement des combustibles usés.



Alors que l'opérateur Tepco multiplie toujours les actions afin de solutionner le problème à la centrale de Fukushima Daiichi accidentée par le séisme le 11 mars dernier, c'est un sérieux coup de main qu'il pourrait très bientôt obtenir. En effet, jeudi, le groupe français Areva s'est dit prêt à offrir des moyens supplémentaires aux autorités japonaises pour parvenir à stabiliser définitivement la situation et pour gérer l'après de l'accident.

"Notre groupe dispose d'une expérience très importante que nous pourrions mettre à la disposition de la compagnie Tepco pour la reprise et la gestion sur site des combustibles usés toujours entreposés dans les piscines (de désactivation) des réacteurs de Fukushima", a ainsi expliqué le président du directoire d'Areva, Luc Oursel, lors d'une conférence de presse à Tokyo rapportée par l'AFP.

Au lendemain de la catastrophe, Areva avait déjà apporté son aide en expédiant des matériels de première nécessité, avant de déployer sur place, en juin, une usine de décontamination des eaux hautement radioactives accumulées sur le site. Mélange de graisse et d'autres résidus radioactifs, ces eaux avaient inondé les bâtiments des réacteurs avant d'être pris en charge par la structure construite bien plus rapidement qu'à l'ordinaire, en seulement deux mois au lieu d'un an. "L'installation a déjà traité avec succès un volume de 70.000 mètres cubes d'eau. Le liquide ressort du système 10.000 fois moins radioactif, le débordement vers la mer des eaux polluées est évité et Tepco peut désormais réaliser le refroidissement des réacteurs en cycle fermé sans apport extérieur", a ainsi indiqué Luc Oursel cité par l'AFP.

Pas de "discussion active" avec le Japon

Aujourd'hui, le groupe français se dit donc prêt à offrir des équipements plus robustes et durables que les derniers fournis. Il propose ainsi entre autres de reprendre les combustibles usés des piscines dans une usine adaptée, déjà construite à Rokkasho dans le nord du pays. Toutefois, aucune modalité concrète ni aucun calendrier n'a pour le moment été établi. "Il n'y a pas pour le moment de discussions actives sur le sujet" avec les autorités nippones, mais "nous avons rappelé au gouvernement japonais et à Tepco que nous avons la compétence requise", a commenté Luc Oursel.

En outre, le président du directoire d'Areva a également profité de son intervention pour affirmer que la catastrophe survenue à la centrale de Fukushima ne représentait pas une menace pour l'avenir du groupe : "L'accident de Fukushima ne change rien aux fondamentaux qui président au développement de la production d'électricité nucléaire (besoins croissants en énergie, nécessité de réduire les émissions de gaz à effet de serre, épuisement des énergies fossiles".

Maxisciences 08/09/2011

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Démission du ministre japonais de l'Economie, du Commerce et de l'Industrie

Le ministre japonais de l'Economie, du Commerce et de l'Industrie, Yoshio Hachiro, a présenté sa démission au premier ministre Yoshihiko Noda, qui l'a acceptée.

Cette démission soudaine est provoquée par des remarques inappropriées prononcées jeudi par le ministre à propos des radiations.

Alors qu'il était en visite d'inspection des zones entourant la centrale nucléaire endommagée de Fukushima Dai-ichi, M. Hachiro a déclaré à des journalistes qu'il était maintenant irradié.

De nombreux parlementaires appartenant au Parti démocrate du Japon se sont montrés critiques des commentaires du ministre, estimant selon eux qu'ils risquaient de saper les efforts de reconstruction du nord-est du pays.

NHK 10/09/2011

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Le premier ministre japonais Yoshihiko Noda a énoncé les priorités de son administration : reconstruction des régions dévastées du Nord-Est et recherche d'un équilibre entre croissance économique et réformes fiscales.

Dans son premier discours de politique générale depuis son entrée en fonctions au début de ce mois, M. Noda a exprimé sa détermination de s'attaquer aux défis, engendrés par le séisme et le tsunami du 11 mars.

S'exprimant ce mardi en session plénière des deux Chambres du Parlement, le premier ministre a affirmé que son objectif était de faire porter par la génération actuelle les coûts de la reconstruction.

A cette fin, a-t-il expliqué, son administration s'efforcera de réduire les dépenses du gouvernement, de vendre des propriétés appartenant à l'Etat et d'envisager une augmentation temporaire des impôts.


M. Noda a également promis de reprendre le contrôle sur la centrale nucléaire de Fukushima. Le gouvernement, a-t-il dit, entreprendra d'énormes projets de décontamination, ajoutant que la renaissance de Fukushima était essentielle pour que le Japon retrouve sa crédibilité dans le monde.

Au plan diplomatique, le premier ministre a déclaré qu'étant donné les incertitudes croissantes à propos de l'environnement sécuritaire de l'Archipel, le gouvernement devait se préparer à répondre rapidement à toute crise, quelle que soit sa forme.

Enfin, M. Noda s'est engagé à mettre sur pied un système de défense où l'accent sera placé sur la mobilité et la capacité de réponse, en conformité avec les nouveaux principes de défense de la nation.



NHK 13/09/2011

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Commentaire : Analyse des thèmes du discours de politique générale de M. Noda

Pour notre commentaire, Masayo Nakajima, un commentateur de NHK World, analyse pour nous les thèmes du discours de politique générale du premier ministre Yoshihiko Noda.

Radio Japon :
Tout d'abord, quelle a été votre impression générale sur le contenu de ce discours ?

Masayo Nakajima :
M. Noda a souligné que son administration va concentrer ses efforts sur la crise nucléaire et sur la reconstruction des régions dévastées par les catastrophes du 11 mars. Mais son parcours ne sera pas facile, car il n'existe pas de solution rapide au démantèlement de la centrale de Fukushima, comme M. Noda l'a reconnu dans son discours. Il en est de même pour éliminer les radiations qui affectent l'environnement autour de la centrale.

Radio Japon :
M. Noda a également fait allusion à une hausse temporaire des taxes pour stimuler l'économie et couvrir par là les coûts de la reconstruction. Mais y parviendra-t-il ?

Masayo Nakajima :
Le premier ministre n'a pas mentionné exactement quelles taxes il a vraiment l'intention de relever. Mais le gouvernement envisage une hausse de l'impôt sur le revenu et sur les sociétés parce que ce serait manquer de responsabilité que d'émettre des bons du Trésor pour couvrir les coûts de la reconstruction. C'est du moins ce que l'administration Noda affirme et c'est pourquoi il a mentionné qu'une hausse temporaire des taxes, quelle que soit sa nature, serait nécessaire.

Radio Japon :
Le gouvernement devra-t-il faire face à une forte opposition dans ce domaine ?

Masayo Nakajima :
Il rencontrera beaucoup d'opposition à ce projet, non seulement de la part des partis adverses, mais aussi au sein de sa propre formation, le Parti démocrate, étant donné que son administration place l'accent sur son unité et sa réconciliation interne. Pour M. Noda, il ne sera pas facile de parvenir à un consensus à l'intérieur de son propre parti et, à fortiori avec ceux de l'opposition.

Radio Japon :
Un second point important, c'est que le monde entier observe quelle mesure l'administration Noda va prendre dans le domaine des centrales nucléaires. Quelles sont vos commentaires à ce sujet ?

Masayo Nakajima :
M. Noda n'a rien dit de nouveau, mais il a répété qu'à long terme, le Japon devra réduire sa dépendance par rapport à l'électricité nucléaire. Dans le même temps, il a laissé entendre que les centrales nucléaires qui auront passé avec succès les tests de résistance devront être remises en marche. C'est probablement parce que ces centrales doivent fournir suffisamment de courant électrique pour la troisième économie mondiale.

Radio Japon :
Sans mesure concrète, cet objectif est-il réalisable ?

Masayo Nakajima :
Ce ne sera pas facile et c'est pourquoi M. Noda n'a mentionné aucune mesure concrète pour y parvenir. Il a indiqué qu'il sera nécessaire d'obtenir davantage de courant électrique à partir de sources renouvelables, comme le solaire et l'éolien. Techniquement, fournir suffisamment d'énergie sans faire appel aux centrales nucléaires n'est pas réalisable, du moins pour le moment. Des progrès technologiques et un soutien considérable du gouvernement seront nécessaires pour aller de l'avant.

NHK 13/09/2011

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Crise nucléaire de Fukushima : la Chambre basse vote une loi pour la formation d'une équipe d'investigation


La Chambre basse du Parlement japonais a adopté une loi pour la mise en place d'une équipe d'investigation sur l'accident nucléaire de la centrale de Fukushima.

La loi a été votée ce jeudi à l'unanimité.

Une équipe indépendante du gouvernement et réunissant 10 experts sera constituée au Parlement. Elle sera autorisée à convoquer des témoins et à réclamer la présentation de documents susceptibles de clarifier les causes de l'accident de Fukushima.

Un rapport sera remis dans six mois au Parlement. La législation préconise également la mise en place d'un conseil composé de députés des deux chambres.

Les membres de l'équipe d'investigation rejoindront ce conseil. La loi devrait être adoptée vendredi à la Chambre haute.

NHK 29/09/2011

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Réunion de la commission de réforme de la politique énergétique japonaise

Une commission du ministère japonais de l'Economie et de l'Industrie chargée des ressources et de l'énergie entame la révision de la politique énergétique de la nation, suite à la crise nucléaire de Fukushima.

Le panel, qui inclut des membres du monde des affaires et d'organisations à but non lucratif, s'est réuni pour la première fois ce lundi.

Le ministre de l'Economie et de l'Industrie Yukio Edano a souligné que ce n'était pas en se contentant, dans un premier temps, de discuter de la situation énergétique du pays, que le gouvernement obtiendrait le soutien de la population. Il a indiqué qu'il leur faudrait repartir de zéro.

Un membre de la commission a fait remarquer qu'abolir l'énergie nucléaire serait la meilleure solution, étant donné le coût des mesures nécessaires pour remédier à la crise.

Un autre membre a déclaré que la poursuite par le Japon de la production sûre d'énergie nucléaire serait une contribution à l'échelle mondiale, la demande énergétique augmentant dans les nations en développement.

Un troisième membre a demandé que le panel débatte des problèmes structurels au lieu de choisir simplement l'abandon ou la promotion du nucléaire.

La commission se réunira une ou deux fois par mois et élaborera un plan fondamental pour une nouvelle politique énergétique d'ici l'été 2012.
NHK 04/10/2011

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Des membres d'une commission de la Chambre basse vont se rendre à Tchernobyl

Des parlementaires japonais vont se rendre la semaine prochaine à Tchernobyl, en Ukraine, pour étudier la catastrophe nucléaire qui s'est produite il y a 25 ans.

Les membres d'une commission spéciale de la Chambre basse chargée de superviser la relance après la catastrophe du 11 mars, ont pris cette décision après s'être entretenus mercredi avec le premier ministre Yoshihiko Noda.

Ils envisagent également de se rendre à Vienne pour discuter de la catastrophe de Fukushima avec des responsables de l'Agence internationale de l'énergie atomique.


NHK 08/10/2011

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Une délégation de la préfecture de Fukushima est en route vers deux ex-républiques soviétiques pour enquêter sur la façon dont elles ont réagi au problème des radiations persistantes après la catastrophe nucléaire de Tchernobyl en 1986.

L'université de Fukushima a organisé la visite de 8 jours en Ukraine et en Biélorussie. Plus de 30 experts médicaux et responsables de municipalités y participent.

Mardi, le groupe rencontrera des officiels biélorusses chargés de la reconstruction et examineront les divers types de dispositifs utilisés pour mesurer les niveaux de radiation.

Il se rendra aussi sur le site de la centrale de Tchernobyl ainsi que dans des écoles et hôpitaux situés dans des zones où les taux de radiation restent élevés.

Le groupe espère apprendre quelles mesures de décontamination ont été prises et comment la santé des habitants est surveillée.

NHK 31/10/2011

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La préfecture de Saga, dans l'ouest du Japon, a organisé dimanche un exercice de grande envergure pour se préparer à un éventuel accident à la centrale nucléaire de Genkai.

Ces manoeuvres sont les premières organisées au niveau préfectoral depuis le mois de mars et le début de la crise nucléaire à la centrale de Fukushima.

Les exercices se sont déroulés selon un scénario prévoyant un séisme provoquant l'arrêt automatique de deux réacteurs, suivi d'une perte totale de l'alimentation électrique à la centrale et d'une possible fuite de substances radioactives.

Les travailleurs de la centrale se sont entraînés à relancer l'alimentation électrique au moyen de véhicules équipés de groupes électrogènes. Ces véhicules ont été achetés après l'accident de Fukushima. Quelque 25 000 personnes, un record, ont participé à l'exercice.

NHK 20/11/2011

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Plus de 110 000 personnes ont été évacuées à la suite de l’accident de Fukushima. Pourront-ils rentrer chez eux? Souhaitent-ils revenir chez eux après la décontamination?

Témoignages.

Plus de 110 000 personnes ont été évacuées à la suite de l’accident à la centrale nucléaire de Fukushima, déclenché par le séisme et le tsunami du 11 mars 2011. Elles ont depuis été relogées dans des préfabriqués ou des appartements. Alors que les grandes opérations de décontamination ont commencé dans ce no man’s land de 1000 km2, Sciences et Avenir a demandé à des réfugiés du nucléaire s’ils pensaient rentrer chez eux un jour...

Située à 25 kilomètres de la centrale nucléaire de Fukushima, Minamisoma a été en partie évacuée. Aujourd’hui, il ne reste plus que 43.000 des 70.000 habitants de la ville. Depuis le début de la crise, le maire se bat pour que ses administrés reviennent et que la vie reprenne comme avant.

Connu pour le SOS qu’il a lancé sur Youtube après la catastrophe, l’élu a parfois été critiqué pour privilégier la renaissance de sa commune sur la santé des habitants. «Bien sûr que la ville va rouvrir entièrement, assure ce maire qui a lui-même été évacué de sa maison. Les niveaux de radioactivité sont bas dans la partie évacuée de Minamisoma. Il faut simplement réparer les dégâts du séisme et du tsunami et réparer les infrastructures».

Pour lui, on ne peut pas comparer les situations de Fukushima et de Tchernobyl. «Le Japon travaille dur pour décontaminer, pour contrôler la radioactivité des aliments et vérifier la santé des habitants, estime-t-il. Je ne dis pas que l’accident n’est pas grave mais le pays fait d’énormes efforts, notamment pour restaurer l’environnement».

« Je n’ai plus de larmes à force de pleurer, soupire cette grand-mère de 78 ans assise autour d’une table basse japonaise. Je ne peux pas rentrer chez moi, à cause de la radioactivité. Avec mon mari, on se moque des radiations parce qu’on va mourir d’ici deux ou trois ans de toute façon. Mais je suis tellement désolée pour mes petits-enfants parce qu’ils ne rentreront jamais dans notre village ».

Aujourd’hui, Sakuko et son mari habitent dans un petit préfabriqué à Iwaki, à 40 kilomètres au sud de la centrale. Avant le tsunami et l’accident nucléaire, Sakuko vivait à Okuma, une ville très contaminée située à 5 kilomètres de la centrale. En dépit des mesures de décontamination, il est probable que cette ville reste inaccessible pour de nombreuses années.

« Je ne pense pas pouvoir revenir même s’ils décontaminent, estime-t-elle. Même s’ils font beaucoup d’effort, je ne pense pas réussir à décontaminer les rivières, les rizières et les montagnes. Nous ne reviendrons pas ».

Sciences et Avenir 05/03/2012

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Un an après avoir été forcés d'abandonner leur domicile à cause de la catastrophe nucléaire de Fukushima, des dizaines de milliers de réfugiés vivent toujours dans l'incertitude du lendemain, sans savoir quand -- ou si -- ils pourront rentrer chez eux.

Certains de ceux qui ont fui les nuages radioactifs crachés par les coeurs de réacteurs en fusion après le passage du tsunami le 11 mars 2011 pourraient être autorisés à revenir d'ici quelques années, une fois les localités décontaminées.

Mais d'autres risquent d'attendre des décennies, car certaines villes sont devenues trop dangereuses et inhabitables.

Douze mois après le désastre, peu de réfugiés ont reçu les indemnités espérées de la compagnie Tokyo Electric Power (Tepco), qui gère la centrale Fukushima Daiichi.

Confrontés à la toute-puissance de ce groupe tentaculaire, ils sont souvent désarmés, comme "des fourmis s'attaquant à un éléphant".

- "Nous sommes toujours vivants. Nous ne sommes pas encore morts", affirme un riziculteur de 70 ans, dont les rizières étaient situées à quatre kilomètres seulement de la centrale.

- "Certains disent qu'on pourra rentrer chez nous dans 30 ou 40 ans, mais comment va-t-on vivre jusque là?", ajoute le vieil homme qui a refusé de donner son identité.

Près de 2 millions de personnes devraient recevoir des dédommagements de Tepco, parmi lesquels les réfugiés expulsés d'une zone de 20 kilomètres de rayon autour de la centrale accidentée.

Les avocats des victimes accusent Tepco de traîner les pieds pour compenser les biens -- terrains et habitations -- devenus invendables à l'intérieur de la zone d'exclusion.

Outre le remboursement de frais occasionnés par l'évacuation forcée, l'opérateur a offert de verser une indemnité pour "souffrances mentales" de 120.000 yens (1.200 euros) par mois, mais exige que les bénéficiaires renouvellent leur demande tous les trois mois, via une procédure longue et complexe.

Tsutomu Aoki, l'un des avocats qui aident les réfugiés originaires de Futaba, agglomération où a été construite la centrale, ne décolère pas contre la lenteur des versements.

"Ces personnes évacuées ont besoin d'argent pour vivre", dit-il. "Leur problème est de savoir pendant combien de temps cet argent sera versé. Tepco n'a montré aucune considération pour leurs conditions de vie."

Pour les 1,5 million de personnes en dehors de la zone d'exclusion qui ont vu leurs terres agricoles polluées et leurs commerces fermés, l'opérateur offre une indemnité de 400.000 yens (4.000 euros) pour les femmes enceintes et les enfants, montant auquel s'ajoutent 200.000 yens (2.000 euros) s'ils se sont enfuis volontairement, et seulement 80.000 yens (800 euros) pour tous les autres.

Ce versement unique est censé couvrir la période allant de la catastrophe au 31 décembre de l'an dernier.

La société n'a encore rien prévu pour la suite, mais exige de ceux qui acceptent ces sommes de s'engager à ne pas réclamer d'autre compensation pour cette période.

L'avocat Izutaro Managi estime injuste que Tepco essaye de clôre ces dossiers, alors que les effets des radiations peuvent n'apparaître qu'après plusieurs années.

"L'accident n'est pas terminé et les victimes n'évaluent pas encore clairement les dommages subis", explique-t-il.

Une porte-parole de Tepco a indiqué que le groupe essayait de régler les dossiers en attente et avait pour cela augmenté le nombre de personnes chargées de leur traitement de 3.000 à 10.000.

Pour le cultivateur Mamoru Narita, qui vit à Koriyama, à une soixantaine de kilomètres à l'ouest de la centrale, les 80.000 yens auxquels il a droit ne sont qu'une infime partie de ce qu'il estime avoir perdu dans la catastrophe.

"Je faisais pousser mon riz sans engrais ni pesticides, afin de garantir une sûreté alimentaire et protéger l'environnement", rappelle M. Narita, 61 ans. "Aujourd'hui, tout l'environnement a été pollué et nous ne recevons que cette somme? Est-ce que nous les agriculteurs, nous devons rester sans rien faire?"

Mia Isogai, 31 ans, qui a fui avec son mari et son fils de 2 ans vers la ville de Yokohama (sud de Tokyo), affirme que sa famille est au bord de la ruine.

"On se nourrit grâce à mon salaire à mi-temps. Mais on ne peut pas payer le loyer", dit-elle, ajoutant que son mari n'a pas encore retrouvé de travail.

La famille doit recevoir au total 760.000 yens de Tepco, soit trois mois de salaire moyen au Japon.

"Notre propriétaire a dit qu'il ne demandait pas de loyer jusqu'à l'été. Mais ça va venir vite et je ne sais pas ce qu'on fera après."


Sciences et Avenir 06/03/2012

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Au plus fort de la catastrophe de Fukushima, les autorités japonaises ont envisagé les pires scénarios. Le gouvernement craignait l'explosion des réacteurs, et prévoyait la fin de Tokyo, révèle une enquête menée par une commission indépendante sur la réaction des autorités pendant la crise.


Après le tsunami du 11 mars 2011, les autorités japonaises ont craint le pire en envisageant l'explosion des réacteurs de la centrale nucléaire de Fukushima. La commission d'enquête indépendante Rebuild Japan Initiative Foundation (RJIF), qui s'est penchée sur les réactions du gouvernement au moment de la catastrophe, doit publier ses conclusions dans quelques jours. Mais une copie du rapport de 400 pages a été publiée dans la presse ce mardi, dévoilant le "scénario du pire" envisagé par les autorités nippones.

"J'ai pensé à un scénario diabolique", imaginant les réacteurs nucléaires exploser un à un, a avoué Yukio Edano, alors porte-parole du gouvernement, révèle ce rapport cité par l'AFP. Et de se souvenir avoir pensé :"Si ça arrive, Tokyo est fini". Le gouvernement avait projeté des plans au cas où une l'évacuation de la capitale japonaise aurait été nécessaire. Ce sont alors 35 millions d'habitants, ceux de la préfecture de Tokyo et ceux des trois autres préfectures que compte le grand Tokyo, qui étaient concernés. Un scénario déjà dévoilé il y a quelques mois par l'ancien Premier ministre Naoto Kan.

Mais le rapport apporte de nouvelles précisions et révèle que l'opérateur de la centrale située à 220 kilomètres de la capitale, Tokyo Electric Power (Tepco), a souhaité évacuer ses employés du site nucléaire au pire de la crise. Mais le Premier ministre de l'époque aurait contraint Tepco à les maintenir sur place pour tenter de maîtriser la catastrophe. Les experts affirment que sans cette décision la crise aurait pu s'aggraver encore d'avantage.

Aujourd'hui, presque un après l'accident, les réacteurs sont en état d'arrêt à froid et la situation est toujours en cours de contrôle. Évacuées dans les semaines ayant suivi la catastrophe, certaines zones contaminées resteront inhabitables, a expliqué en décembre dernier le ministère de l'Environnement. La radioactivité restera trop élevée pour qu'un retour de la population y soit possible.


Maxisciences 06/03/2012

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Les minutes reconstituées des réunions de la cellule de crise sur l'accident de Fukushima sont rendues publiques

Le gouvernement a rendu publiques les minutes des réunions de la cellule de crise mise en place après le début de l'accident nucléaire à la centrale Fukushima Dai-ichi le 11 mars dernier.

Ce jour-là, le séisme et le tsunami ont coupé les alimentations extérieures de la centrale et endommagé les générateurs de secours. Premier ministre à l'époque, Naoto Kan a déclaré l'état d'urgence sur le site et pris la tête de la première réunion de la cellule de crise, organisée le soir du 11 mars. Il y a quelques temps, des révélations ont fait état de l'absence des minutes de cette réunion, comme des suivantes.

Ces révélations ont soulevé une vague de critiques dans l'opinion, qui a contraint l'Agence de sûreté nucléaire et industrielle, la NISA, à réagir. Elle a interrogé les personnes ayant participé à ces réunions et étudié leurs notes afin de reconstituer les minutes. Le document final a été rendu public ce vendredi.


Son contenu révèle que, dès la première réunion, l'un des participants a évoqué le scénario du pire. D'après lui, une hausse de la température des coeurs pouvait intervenir huit heures environ après l'épuisement des circuits de refroidissement de secours, avec pour conséquence la fusion du combustible.


NHK 09/03/2012

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Une commission du Parlement japonais chargée de l'enquête sur
l'accident à la centrale nucléaire de Fukushima, a entrepris une visite de Tchernobyl en Ukraine.

Les membres du groupe ont eux-mêmes constaté l'activité qui se poursuit toujours à Tchernobyl, 26 ans après la catastrophe.

Vendredi, 4 des 10 membres de la commission ont été sur le site pour observer les mesures de traitement des déchets nucléaires, voir comment le réacteur touché avait été renforcé ainsi que les vérifications faites auprès des travailleurs sur leur état de santé.

Un membre bien connu du groupe, Kenzo Oshima, qui a déjà été ambassadeur du Japon aux Nations unies, a dit que Tchernobyl est un important précédent pour l'Archipel.

Il ajoute que lui et les autres membres de la commission veulent en savoir davantage sur les dangers pour la santé et les mesures de traitement des déchets nucléaires.

NHK 07/04/2012

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L'opérateur de deux réacteurs nucléaires sur la côte de la mer du Japon a présenté son plan de mise aux normes de sécurité au ministre de l'Industrie, dans le cadre de la procédure pouvant mener au redémarrage des réacteurs.

Le président de la Compagnie d'électricité du Kansai, Makoto Yagi, a remis ce lundi le plan au ministre de l'Industrie Yukio Edano.

Le gouvernement avait demandé à la compagnie d'élaborer un calendrier pour l'adoption des nouvelles normes gouvernementales de sécurité comme condition préalable à la remise en service des réacteurs.

Le plan inclut l'installation en 2015 de conduits d'aération équipés de filtres pour éliminer les substances radioactives de la vapeur. Ces conduits sont utilisés pour libérer la pression des enceintes de confinement en cas d'urgence nucléaire.

Le premier ministre Yoshihiko Noda a réuni son Cabinet ce lundi pour discuter de la possibilité d'utiliser ce calendrier pour convaincre les personnes vivant à proximité de la centrale de l'absence de risques liés au redémarrage des réacteurs.


NHK 09.04/2012

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Des municipalités japonaises hébergeant des centrales nucléaires ont exhorté le ministre en charge de la crise nucléaire, Goshi Hosono, d'accélérer le lancement prévu d'un nouvel organe de régulation.

Kazuharu Kawase, à la tête d'une association de municipalités hébergeant des centrales nucléaires et maire de la ville de Tsuruga, a rencontré lundi M. Hosono pour lui faire part de sa requête.

M. Kawase a affirmé au ministre que les tests de résistance du gouvernement, les nouvelles normes de sécurité nucléaires, ainsi que la déclaration gouvernementale appelant à limiter la durée de vie des réacteurs à 40 ans ne s'appuient sur aucun fondement scientifique.

Il a déclaré que les personnes résidant à proximité des centrales nucléaires se trouvaient dans une confusion de plus en plus grande, et qu'elles perdaient confiance en leur gouvernement.

M. Kawase a demandé l'établissement au plus vite d'un nouvel organe de régulation nucléaire fiable. Le ministre lui a répondu qu'il espérait pouvoir annoncer la mise en place d'une telle agence dans un relativement proche futur.


NHK 09/04/2012

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Le plan d'action pour la sûreté nucléaire soumis par la Compagnie d'électricité du Kansai au ministre de l'Industrie est basé sur les nouvelles normes gouvernementales exigées pour le redémarrage des réacteurs nucléaires actuellement à l'arrêt.

Ces nouvelles normes, adoptées vendredi dernier, incluent notamment des mesures visant à prévenir les pannes totales de courant en cas de puissant séisme ou de tsunami.

Elles requièrent également du gouvernement qu'il confirme que des mesures ont été prises des réacteurs même en cas de désastre. Il est par ailleurs demandé aux opérateurs des centrales de remettre des plans visant à la mise en place de mesures de sécurité accrues sur le moyen et long termes.

Pour le commentaire du jour, nous avons interrogé Jun Sugimoto, professeur à l'école d'ingénierie de troisième cycle de l'université de Kyoto, sur les nouvelles normes et sur les nouveaux défis qu'elles imposent au secteur nucléaire. Le professeur Sugimoto s'est spécialisé dans les mesures de réponses à apporter en cas d'accident grave dans les centrales nucléaires.

Radio Japon

Quel regard portez-vous sur ces nouvelles normes de sécurité ?

Jun Sugimoto
Je crois qu'elles seront utiles pour prévenir la répétition d'accidents similaires à celui qui a touché la centrale Fukushima Dai-ichi.

Ces nouvelles normes s'appuient sur trente mesures de sûreté nucléaire définies et compilées en février dernier par l'Agence gouvernementale de sûreté nucléaire et industrielle.

Elles impliquent des dispositions sur le court terme, et des mesures sur le moyen et long termes. Leur formulation les rend plus facilement compréhensibles pour le public en général.

Concernant les mesures anti-tsunami, une disposition de court terme a par exemple déjà été prise, selon laquelle les portes doivent être recouvertes d'un matériau imperméable permettant une étanchéité totale. Sur le moyen et long terme, cependant, une mesure demande le remplacement des portes existantes par de nouvelles portes hermétiques.

Le gouvernement doit désormais expliquer au public son intention de porter la sûreté des centrales à un niveau proche de la perfection par un ensemble de mesures de moyen et long termes dont la mise en place s'étalera sur plusieurs années.

Radio Japon

Le gouvernement prévoit de tenir des réunions d'information avant le redémarrage des réacteurs, auxquelles seront conviés les résidents des zones où sont situées les centrales.

Les autorités parviendront-elles, selon vous, à convaincre la population du bien fondé d'un redémarrage en obtenant des opérateurs qu'ils répondent aux nouvelles normes ?

Jun Sugimoto

En matière de sûreté des centrales nucléaires, il est primordial de gagner en transparence en rendant les informations publiques. Une explication sans zone d'ombre du point de vue technologique, voilà ce qui importe par dessus-tout. Il est également important d'informer la population sur les limites de la technologie, et sur ce qu'il est nécessaire de mettre en place pour gérer ces limites.

NHK 09/04/2012

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