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Prévention des catastrophes, prévisions

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Un système de prévention des catastrophes annoncé au Japon


En 2013, un nouveau système de prévention des catastrophes devrait voir le jour, a indiqué le ministère japonais des Communications. Ce dispositif permettrait de prévenir les habitants de l'arrivée imminente d'une catastrophe en les avertissant directement sur leur téléphones portables ou sur leur système GPS automobile.

Le ministère japonais a appris que d'après certaines estimations un faible pourcentage de Japonais avait reçu un ordre d'évacuation lors du terrible séisme du 11 mars dernier. Pour résoudre ce problème, le gouvernement a décidé de mettre en place un système capable d'avertir très rapidement les populations qui se trouvent dans des zones à risque. Il a été décidé que tous les moyens devaient être employés et ne pas se cantonner uniquement aux télévisions et aux radios, rapporte bulletins-electroniques.com.

La solution adoptée consiste à envoyer des textos, des photos et des messages vocaux sur les téléphones portables, les systèmes de navigation auto et même les cadres photo numériques. Pour rendre cette idée applicable, les autorités vont profiter du passage complet de la télévision au tout numérique (en juillet) pour dédier une fréquence radio spécifique à ce service. La réception des messages devrait être assurée par des puces spéciales, incluses dans les différents appareils. Pour gérer ce service une entreprise spécialisée devrait être créée.


Source : MaxiSciences 21/04/2011

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La France améliore la prévention du risque sismique avec une nouvelle réglementation parasismique


Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET, ministre de l'Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement, et Benoist APPARU, secrétaire d'État chargé du Logement, ont annoncé l'entrée en vigueur de la nouvelle réglementation parasismique. Elle prévoit un nouveau zonage sismique en France ainsi que de nouvelles règles parasismiques pour les bâtiments, à compter du 1er mai 2011. Plus de 21 000 communes sont concernées par la nouvelle réglementation contre un peu plus de 5 000 par la réglementation actuelle.

Une révision des règles parasismiques


En France, le risque de tremblements de terre est pris en compte dans les édifications depuis une trentaine d'années. Cette réglementation a été révisée pour notamment répondre aux exigences du nouveau code européen de construction parasismique : l'Eurocode 8.

Les règles s'appliquent aux bâtiments neufs et aux bâtiments existants en cas de travaux entraînant une modification importante de leur structure. Pour les nouveaux édifices, des solutions faciles à mettre en oeuvre sont à disposition des constructeurs de maisons individuelles et de petits bâtiments, en alternative à l'utilisation de l'Eurocode 8.

Une nouvelle carte du zonage sismique


Une nouvelle carte du zonage sismique français a été élaborée. Issue des avancées de la connaissance scientifique en sismologie depuis 20 ans, elle contribuera à améliorer la prévention de ce risque pour un plus grand nombre de personnes.

De nouvelles zones ont été identifiées, notamment dans le Nord et le Grand Ouest, reflétant une meilleure connaissance de la sismicité locale. Des modifications des niveaux et des extensions des zones de sismicité concernent également des régions déjà reconnues sismiques, comme les Pyrénées, les Alpes, la Provence ou l'Alsace.

A partir du 1er mai 2011, 60 % des communes françaises sont situées en zones de sismicité 2 à 5, contre 14 % dans l'ancien zonage. 25 % des communes sont concernées par les règles parasismiques pour les maisons individuelles.



Le paramètre retenu pour décrire l’aléa sismique au niveau national est une accélération agr, accélération du sol "au rocher" (le sol rocheux est pris comme référence). Le zonage réglementaire définit cinq zones de sismicité croissante basées sur un découpage communal. La zone 5, regroupant les îles antillaises, correspond au niveau d’aléa le plus élevé du territoire national. La métropole et les autres DOM présentent quatre zones sismiques, de la zone 1 de très faible sismicité (bassin aquitain, bassin parisien...) à la zone 4 de sismicité moyenne (fossé rhénan, massifs alpin et pyrénéen).

« Plusieurs régions françaises sont concernées par le risque sismique et des vies humaines sont en jeu. L'endommagement des bâtiments et leur effondrement sont la cause principale des décès et de l'interruption des activités. Réduire le risque passe donc par une réglementation sismique adaptée sur les bâtiments neufs comme sur les bâtiments existants », ont rappelé Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET et Benoist APPARU.

Plan séisme en France

Afin d'améliorer en permanence la sécurité des citoyens vis-à-vis du risque sismique, le Gouvernement a conduit de 2005 à 2010 un "Plan Séisme". Sa mise en oeuvre a nécessité la contribution de tous les acteurs : administrations de l'Etat, collectivités territoriales et société civile.

Ce plan a permis de conduire des centaines d'actions notamment dans les domaines suivants :

la recherche scientifique permettant d'améliorer la connaissance sur le phénomène sismique et ses conséquences ;
les mesures d'information et de sensibilisation du public ;
une amélioration de la qualité de la construction qui passe par une meilleure formation des professionnels, la révision des règles de construction dans un nouveau zonage, et un renforcement du contrôle du respect des règles.
Un bilan du Plan Séisme 2005-2010 a été réalisé début 2011 et une réflexion est actuellement en cours sur le pilotage et la mise en oeuvre des actions identifiées pour assurer la poursuite et la pérennité du travail engagé.

Par ailleurs, le plan séisme Antilles, lancé en 2007, poursuit, au profit de la zone française soumise au risque sismique le plus fort, le déploiement d'importants programmes de réduction de la vulnérabilité du bâti. L'objectif global est qu'en moins de 20 ans, la majeure partie du bâti public (enseignement, santé, gestion de crise, logement social) soit, si nécessaire, renforcée ou reconstruite pour résister à un séisme majeur.

Source : nouvelle RÉGLEMENTATION PARASISMIQUE applicable aux bâtiments janvier 2011

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Des sismologues prévoient pour la première fois une éruption sous-marine


Des sismologues américains ont annoncé mardi avoir prédit avec succès il y a cinq ans, et pour la première fois, l'éruption d'un volcan sous-marin dans l'océan Pacifique, au large de l'Oregon, dans une des zones volcaniques les plus actives au monde.

L'éruption s'est produite le 27 juillet 2011 dans l'Axial Seamount à quelque 400 km des côtes de l'Oregon, Etat du nord-ouest des Etats-Unis.

Le géologue Bill Chadwick de l'Université d'Oregon et Scott Nooner, un géophysicien de l'Université Columbia (New York) surveillent ce volcan depuis plus de dix ans.

En 2006, ils avaient publié une étude dans laquelle ils indiquaient que l'Axial Seamount entrerait en éruption avant 2014, une fois que les mesures effectuées grâce à des robots au fond de l'océan indiqueraient que le volcan s'est rempli de magma.

Leur projection était basée sur des mesures de pression sur le fond de l'océan indiquant que le volcan enflait. Ainsi la surface du volcan s'est graduellement gonflée comme un ballon au rythme de 15 centimètres par an, indiquant que le magma montait dans la cheminée du volcan et s'accumulait sous le sommet.

Quand l'Axial Seamount est entré en éruption en 1998, le fond de sa caldera (cuve qui contient le magma) est soudainement descendu de 3,2 mètres alors que le magma était éjecté du volcan pour s'écouler sur le fond de l'océan.

Ces scientifiques ont alors dit que le volcan serait de nouveau prêt à entrer en éruption quand sa caldera serait de nouveau remplie de magma et retrouvera ses niveaux de 1998.

"L'éruption d'un volcan est particulièrement difficile à prévoir et les volcans sous-marins sont encore moins connus que ceux se trouvant à la surface du sol", explique Bill Chadwick, responsable scientifique de la dernière expédition financée conjointement par l'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA) ainsi que par la "National Science Foundation."

"Avoir pu surveiller le volcan Axial Seamount et déterminer qu'il allait entrer en éruption dans peu de temps est assez emballant", ajoute-t-il.

"Il s'agit du seul volcan sous l'océan dont la déformation de la surface a été surveillée et mesurée durant un cycle complet d'éruption," note Scott Nooner.


Sciences et Avenir 10/08/2011

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Les télécommunications modernes peuvent sauver des vies en cas de catastrophes naturelles et des procédures concrètes et applicables dans tous les pays, y compris les plus pauvres, doivent être mises en place pour s'y préparer, selon les ministre des TIC réunis jeudi à Genève.

"L'an passé, les catastrophes naturelles allant des sécheresses aux éruptions volcaniques ont tué et blessé plus d'un million de personnes dans le monde", a rappelé Brahima Sanou, membre de l'Union Internationale des Télécommunications (UIT), dont le congrès se termine jeudi.

Dans ce contexte, les technologies de l'information et de la communication (TIC) sont essentielles tant pour prévoir ces catastrophes que pour ensuite organiser les secours.

"Il incombe aux gouvernements et aux institutions internationales d'oeuvrer de concert à trouver des solutions pour atténuer la souffrance et réduire l'impact des catastrophes et les TIC jouent un rôle primordial en matière de préparation mais également d'information sur la manière dont il faut y réagir", estime Saeed Ahmad Khan, vice-ministre en charge des TIC au Pakistan.

Après le tremblement de terre de 2005, "l'infrastructure que nous avons choisie de remettre en état en priorité était celle des TIC", car selon M. Kahn, c'est celle qui permet de remettre toutes les autres en état par la suite.

Le Surinam a lui tiré les leçons des inondations qui ont ravagé le pays en 2006. "A l'époque nous n'avions aucun plan d'urgence et la logistique était insuffisante pour nourrir et soigner les personnes évacuées", raconte son ministre de la communication, Falisie Pinas.

"Nous avons aujourd'hui des dispositifs de secours en matière de télécoms: les pylônes et les stations de base (pour le mobile) ont été installés en altitude pour résister aux inondations", explique-t-il.

De son côté, l'Ouganda, qui en 2007 a connu des glissements de terrain meurtriers, qui ont détruit le système de communication et ainsi empêché l'arrivée des secours, s'est doté grâce à l'aide de l'UIT d'un système de communication par satellite, qui peut servir en cas d'urgence, indique le ministre ougandais des TIC, Ruhakana Rugunda.

Le Sénateur en charge des TIC aux îles Grenades, Arley Gill, a également souligné l'importance d'utiliser les télécoms en amont pour la prévision et la détection des catastrophes naturelles. "Les systèmes d'alerte précoce peuvent nous permettre de nous préparer".

Grâce aux systèmes informatiques de prévisions météo, "nous avons constaté des progrès dans différentes régions du monde et nous sommes convaincus qu'elles pourraient nous être utiles", plaide-t-il, ajoutant "qu'il faut partager la technologie car le développement économique ne doit pas être discriminatoire en ce domaine: sauver des vies humaines".

Si certains pays soulignent le prix de ces équipements et la nécessaire aide qui doit leur être apportée pour les acquérir, le directeur général de l'autorité de régulation des Emirats Arabes Unis, Mohamed Al Ghanim, a rappelé qu'avant de communiquer il fallait d'abord savoir quoi communiquer.

Il a incité l'UIT à diffuser, parmi ses membres, une liste de données fondamentales qu'ils devront pouvoir donner aux sauveteurs en cas d'urgence: situation des hôpitaux, nombre de lits, salles d'opérations disponibles ou encore la liste des bâtiments pouvant être réquisitionnés pour l'hébergement d'urgence.

Sciences et Avenir 27/10/2011

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Taïwan a annoncé lundi avoir mis en service son premier système de surveillance sismique sous-marine, qui permettra ainsi de gagner quelques précieuses minutes en cas de tremblements de terre ou de tsunamis.

Ce système, qui a coûté 420 millions de dollars de Taïwan (10,16 millions d'euros) et a été conçu par le groupe japonais NEC Corp, comprend des sismographes disposés au fond de l'océan, des indications de pression qui alertent en cas de tsunami et des microphones sous-marins.

"Ce système nous donne une idée précise de ce qui est en train de se passer. On peut même entendre le bruit des dauphins qui nagent à proximité", a déclaré à l'AFP Kuo Kai-wen, directeur du centre sismologique. Grâce à lui, "nous gagnerons en moyenne 10 secondes pour les alertes au tremblement de terre sur la côté est, et dix minutes pour une alerte au tsunami".

Un câble sous-marin part de la ville de Toucheng (nord-est de Taïwan) et s'étend sur quelque 45 km au fond de la mer, en direction de l'est. Il envoie en temps réel des informations numériques sur l'activité sismique.

Quelque 70% des tremblements de terre se produisant à Taïwan ont lieu dans cette zone, selon le centre sismologique.

Taïwan est régulièrement secoué par des séismes car l'île est à la jonction entre deux plaques tectoniques. En septembre 1999, une secousse de magnitude 7,6 avait tué 2.400 personnes.
Sciences et Avenir 14/11/2011

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Une équipe franco-suisse de scientifiques a mis au point un nouveau modèle de convection du manteau terrestre, permettant à la fois de mieux prévoir les mouvements à venir et de mieux comprendre ceux du passé.

A l'instar de la climatologie, la tectonique des plaques va enfin se voir offrir des modèles de prévision ainsi qu'une meilleure connaissances des évènements passés.

Jusqu'ici, une seule règle était communément admise, celle qui voulait que les plaques rentrent en subduction lorsqu'elles sont suffisamment froides, c'est-à-dire suffisamment anciennes et lourdes. Mais une équipe de scientifiques français (Nicolas Coltice et Stéphane Labrosse du Laboratoire de Géologie de Lyon) et suisses (Tobias Rolf et Paul Tackley de l'Institute of Geophysics de Zurich) a réussi à créer un modèle différent qui démontre l'importance du rôle des continents, où les plaques jeunes et chaudes ont la même probabilité de plonger dans le manteau dans une zone de subduction que les plaques anciennes.

Les chercheurs ont ainsi présenté les résultats de leurs travaux dans la revue Science. Ils y ont créé des modèles, grâce à l'introduction dans les calculs de continents simplifiés et d'un comportement mécanique permettant la formation de plaques. Lorsqu'on mélange ces deux données, il se produit une tectonique de surface suffisamment proche de la tectonique terrestre pour reproduire la distribution des âges des fonds marins.

Grâce à ces nouveautés, il va être possible à la fois de reconstituer la tectonique des plaques à l'œuvre avant même que la Pangée n'ait été formée et surtout de prévoir son comportement, comme le climat, pour les 100 millions d'années à venir. De quoi prévenir les éruptions volcaniques et autres séismes meurtriers ?



Maxisciences 24/09/2012

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Un réseau de capteurs GPS géodésiques, qui viendrait compléter les sismographes classiques, apporterait un gain de précision durant les premiers instants d'un séisme de forte magnitude.

C'est ce que démontre une large équipe américaine, regroupant plusieurs laboratoires de recherche et des agences gouvernementales.

En mars 2011, lorsque s’est produit le tremblement de terre de Tohoku au Japon qui a déclenché un tsunami dévastateur, les sismomètres ont indiqué un séisme d’une magnitude de 8 sur l’échelle de Richter.

Or, le tremblement de terre était en réalité de magnitude 9, mais il aura fallu 20 minutes pour le déceler.

Conséquence, les villes éloignées de l’épicentre, comme Tokyo, n’ont pas immédiatement reçu le niveau d’alerte adéquat. Ce décalage de 20 minutes aurait pu être évité si les instruments de mesure avaient travaillé avec davantage de précision.

Lors d'un séisme de magnitude supérieure à 7, en effet, les réseaux de sismographes installés sur les zones sensibles peuvent saturer, et parfois fournir des données sous-estimées, comme ce fut le cas à Tohoku.

Pour tenter d’apporter une solution, plusieurs agences gouvernemen-tales américaines (US Geological Survey, Nasa, US Coast Guard, EarthScope Plate Boundary Observatory) et laboratoires de recherche universitaires (laboratoire de sismologie de l’université de Berkeley, The California Institute of Technology, l’université de Washington) planchent sur des réseaux de capteurs GPS qui viendront compléter les sismographes.

Les informations d'un réseau de récepteurs GPS permettent en effet de bien repérer des mouvements du sol de forte amplitude, justement quand les instruments classiques parviennent à la saturation.

La méthode n'a cependant rien de simple et ne se résume par à la récupération de données provenant de GPS classiques.

«Il s’agit de récepteurs GPS de qualité géodésique, confie Ingrid Johanson à Futura-Sciences, la scientifique en charge du réseau de capteurs sismiques GPS (Bay Area Regional Deformation ou Bard) du laboratoire de sismologie de l’université de Berkeley en Californie.

Le signal des satellites GPS est utilisé d’une manière fondamentale-ment différente que pour les téléphones et les véhicules. Avec une analyse adéquate des données, la précision est de l’ordre du millimè-tre. Pour un traitement plus rapide nécessaire lors d’une alerte séisme, la précision est de l’ordre du centimètre.»

Plusieurs programmes pilote ont démarré en Californie, dans l’Oregon et l’État de Washington. Il y a actuellement 400 stations géodésiques GPS déployées en Californie. En cas de séisme, les capteurs peuvent déterminer l’ampleur du mouvement de la croute terrestre et déduire la magnitude exacte. «Dans le cas de Tohoku, l’utilisation de capteurs GPS aurait permis de déterminer qu’il s’agissait d’un séisme de magnitude 9 dans un délai de 60 à 90 secondes. Cela aurait permis d’informer plus précisément les sites les plus éloignés », souligne Ingrid Johanson.

Son équipe a également développé en partenariat avec The California Institute of Technology et l’université de Washington un système baptisé ShakeAlert qui localise le point initial d’un séisme, sa magnitude et évalue le délai avant que les secousses se fassent sentir.

Toutes ces informations sont transmises via une application sur un ordinateur. «Nous travaillons actuellement à intégrer les données GPS et améliorer l’interface d’alerte». Une application mobile ShakeAlert est également en préparation.


Futura Sciences 30/04/2012

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Le gouvernement japonais a développé une nouvelle méthode d'évaluation de la puissance d'un séisme en utilisant le système GPS. Cette méthode devrait permettre de fournir des alertes aux tsunamis plus rapides et plus précises.

Développée par l'Autorité d'information géospatiale japonaise à l'aide de données collectées dans plus de 1200 stations d'observation GPS sur l'ensemble du territoire nippon, la méthode analyse les mouvements du sol seconde par seconde sur le site d'un tremblement de terre, ceci afin de déterminer l'ampleur du déplacement d'une faille sismique ainsi que le foyer et la magnitude du séisme.

L'autorité envisage de commencer à utiliser ce système cette année et de fournir des données à l'Agence de météorologie dans l'espoir que celle-ci les utilisera pour préparer ses alertes aux tsunamis.


NHK 04/05/2012

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Un groupe de sismologues a découvert que des tremblements de terre survenus il y a trois ans au large de la côte du Pacifique du Japon, avaient impliqué de lents mouvements aux limites de la plaque tectonique.

Les chercheurs de l'Agence japonaise pour la science et la technologie maritime et terrestre, ou JAMSTEC, et d'autres instituts ont analysé les données de sismographes placés dans le fond marin le long du chenal de Nankai, au large de la partie ouest du Japon.

C'est à cet endroit que la plaque océanique s'affaisse sous la plaque qui supporte l'ouest du pays. Des séismes majeurs se sont produits plusieurs fois le long de la limite de cette plaque.

Selon les chercheurs, une série de tremblements de terre d'une magnitude 4 se sont produits au printemps 2009.

Ils ont découvert que ces séismes ont touché des parties relativement peu profondes près du chenal et que ces tremblements ont accompagné des mouvements de la limite de la plaque qui ont duré de 30 à 100 secondes. C'est une vitesse qui est plusieurs douzaines de fois plus lente qu'avec les séismes habituels.

Les chercheurs affirment que les tremblements avec des mouvements lents causent des secousses moins intenses. Des données historiques démontrent qu'un séisme survenu il y a plus de 400 ans le long du chenal de Nankai n'avait pas occasionné de fortes secousses mais avait provoqué un important tsunami.

Hiroko Sugioka, un chercheur de la JAMSTEC, précise que cette secousse a eu lieu selon le même mécanisme qu'avec les séismes observés dans sa dernière recherche.


NHK 07/05/2012

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Une commission gouvernementale interministérielle a commencé à étudier les moyens de préparer le pays à un séisme et à un tsunami de grande ampleur, qui pourraient toucher la côte Pacifique de l'Archipel.

Des représentants d'environ 130 institutions publiques - ministères, agences et gouvernements locaux - mais aussi de compagnies d'électricité ou de télécommunication, se sont réunis lundi à Osaka.

La commission devra produire un plan de préparation au désastre en prévision du tremblement de terre géant qui est attendu au large de la côte Pacifique du Japon, sur la faille de Nankai. La faille, qui s'étend sur environ 900 kilomètres, du centre à l'ouest de l'Archipel, a été à l'origine de plusieurs séismes et tsunami dans le passé.

Cette commission est la première du genre à être instituée de manière permanente dans la région.



NHK 04/06/2012

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Les Forces japonaises d'autodéfense ont entamé des manoeuvres de cinq jours ce lundi. Leur objectif est de se préparer en cas de tremblement de terre de forte amplitude dans la zone métropolitaine de Tokyo.

Près de 5 mille personnes, pour la plupart des membres des Forces japonaises d'autodéfense, ainsi que la police, les pompiers et des fonctionnaires du gouvernement, participent à ces manoeuvres. Elles visent à se préparer à l'éventualité d'un tremblement de terre d'amplitude 7 au nord de la baie de Tokyo. L'échelle sismique japonaise va de 0 à 7.

Le scénario prévoit que des intenses secousses ont perturbé les artères routières, les rendant impraticables. Plus de 30 soldats des Forces terrestres d'autodéfense ont utilisé des embarcations lundi pour transporter du matériel lourd utilisé pour déblayer les décombres.

L'année dernière, 100 mille membres des Forces japonaises d'autodéfense avaient été mobilisés pour répondre à la catastrophe du 11 mars. Ils avaient rencontré des difficultés à travailler avec les communautés et à remplir leur mission en collaboration avec les forces américaines.

Lors de ces manoeuvres, les Forces japonaises d'autodéfense vont effectuer des rapports aux mairies des arrondissements de Tokyo à pied et installer des cellules de coordination avec l'armée américaine pour décider rapidement des zones de déploiement.

L' armée américaine se joindra à ces manoeuvres plus tard dans la semaine.

Les Forces japonaises d'autodéfense examineront d'ici décembre prochain leur réaction à ce tremblement de terre de forte amplitude en fonction des données recueillies.



NHK 16/07/2012

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L'Etat de l'Oregon, situé sur la côte ouest des Etats-Unis, a 40% de chances de subir, dans les 50 prochaines années, un séisme de la même ampleur que celui survenu au Japon en 2011, a affirmé une étude mercredi.

Le Nord-Ouest Pacifique, la région qui s'étend de la frontière nord de la Californie à Vancouver, au Canada, en passant par Seattle, a subi 19 tremblements de terre majeurs d'une magnitude de 8,7 à 9,2 lors des 10,000 dernières années, selon les auteurs de l'étude, chercheurs à l'université de l'Etat de l'Oregon.

Encore plus touché, le sud de cette zone - dite de la faille Cascadia qui sépare les plaques nord-américaine et Juan de Fuca - a subi 22 autres séismes entre Newport et Coos Bay, dans l'Oregon, précise l'étude.

"La partie sud de (la faille) Cascadia a un niveau de récurrence sismique pour de forts tremblements de terre bien plus élevé que l'extrémité nord et, franchement, un séisme majeur peut arriver à tout moment," affirme l'auteur principal de l'étude, Chris Goldfinger, dans un communiqué.

Publiée en ligne par les services américains de veille géologique et sismique (US Geological Survey), l'étude indique aussi que le séisme en question pourrait être de l'ampleur de celui qui a secoué les côtes japonaises le 11 mars 2011, à une magnitude de 9,0. Près de 19.000 personnes avaient trouvé la mort, principalement à cause du tsunami qui avait suivi les secousses.

L'Oregon est pour l'instant bien moins préparé à affronter une telle catastrophe que le Japon, l'une des zones les plus exposées aux tremblements de terre.

Cette question de la préparation à un séisme majeur a déclenché une vaste polémique dans l'Etat concerné, qui abrite près de 4 millions d'habitants. Alors que certains considèrent que les infrastructures sont loin d'être suffisamment solides pour résister à de fortes secousses, d'autres estiment que les sommes nécessaires à leur modernisation pourraient être utilisées à d'autres fins plus urgentes, telles que la construction de routes.

Selon les récits transmis par les Amérindiens, de nombreux séismes ont frappé cette région, dont un majeur en janvier 1700.



SCIENCES ET AVENIR 02/08/2012

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Les pays les plus vulnérables aux catastrophes naturelles sont les pays d'Asie, selon un classement publié mercredi, qui met en évidence leur état de préparation limité et leur capacité faible à réagir.

Des chercheurs travaillant pour Maplecroft, une société britannique de conseil sur les risques, ont passé au crible 197 pays qu'ils ont classés en fonction de l'impact d'un désastre naturel tel que séisme et inondation sur leur économie.

Le Bangladesh apparaît comme le pays le plus vulnérable, suivi par les Philippines, la République dominicaine et le Myanmar qui sont tous "à risque extrême". La liste des dix premiers comprend aussi l'Inde, le Vietnam, le Honduras, le Laos, Haïti et le Nicaragua.

La France apparaît au 153ème rang, avec un risque "bas".

L'"Atlas des risques encourus du fait d'accidents naturels" montre que plus l'infrastructure est médiocre et la gouvernance faible, plus l'impact d'une catastrophe naturelle va être élevé.

"Les économies émergentes et en voie de développement doivent renforcer leur capacité à répondre au défi présenté par des environnements à risque, faute de quoi elles mettent en péril leurs ambitions de croissance économique quand elles sont victimes de risques naturels inévitables", souligne Helen Hodge, analyste chez Maplecroft.

La société note que les dommages économiques mondiaux provoqués par des catastrophes naturelles ont atteint en 2011 une estimation record de 380 milliards de dollars, du fait notamment du tremblement de terre suivi d'un tsunami intervenu au Japon, qui représente 55% de la note.



SCIENCES ET AVENIR 15/08/2012

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Le gouvernement du Japon mènera un exercice de sécurité en cas de séisme le mois prochain pour former les professionnels de la santé qui doivent donner des soins en situation d'urgence et transporter les personnes blessées.

L'exercice aura lieu dans l'ouest du Japon. Les organisateurs supposeront qu'un tremblement de terre majeur s'est produit au large de la côte Pacifique du pays.

Environ 1.300 personnes, dont des médecins et des infirmières, participeront à la simulation, organisée par le ministère de la Santé et le Bureau du gouvernement.

Les participants devront transporter les blessés par hélicoptère vers les villes de Takamatsu et de Matsuyama sur l'île de Shikoku. Les blessés seront ensuite transportés par les Forces d'autodéfense vers des hôpitaux de Kyushu et d'autres régions.

Le but de l'exercice est de réviser les procédures et l'équipement pour une évacuation rapide des personnes qui auraient besoin d'une aide médicale immédiate.


NHK 26/08/2012

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Une commission du gouvernement japonais chargée de plancher sur la préparation aux catastrophes a dressé une série de directives devant permettre de faire face à des inondations de grande ampleur dans la région métropolitaine de Tokyo.

La commission réunit des ministres et des représentants des agences en charge de la prévention des catastrophes. Elle s'est réunie jeudi à la résidence officielle du premier ministre.

Les directives appellent le gouvernement central et les autorités locales à coordonner leurs efforts pour limiter les dégâts que provoqueraient des inondations de grande ampleur. De telles inondations pourraient affecter un grand nombre de personnes.

Le gouvernement estime que si les digues de la rivière Arakawa, dans le nord de Tokyo, s'effondraient, de vastes zones du centre et du nord de la métropole se retrouveraient sous les eaux.

Dans le pire des scénarios, le nombre de personnes qui seraient coincées sur les toits ou dans les lieux élevés, pourraient atteindre 860 000. 2000 personnes pourraient perdre la vie.



NHK 07/09/2012

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NANCY - La Croix-Rouge organise samedi partout en France une journée de sensibilisation pour apprendre à la population à se préparer à une catastrophe: séisme, inondation, coulée de boue, accident industriel voire tsunami.

Sous le slogan Préparez-vous à être prêts, les bénévoles de l'organisation seront présents dans une centaine de villes pour informer le grand public et l'inciter à effectuer dès aujourd'hui les gestes qui pourraient être utiles en cas de situation d'urgence exceptionnelle, a expliqué vendredi la Croix-Rouge.

L'événement est organisé à l'occasion de la Journée mondiale des premiers secours et du 20e anniversaire des tragiques inondations de Vaisons-la-Romaine, qui firent 37 morts le 22 septembre 1992. La principale manifestation aura lieu à Nancy, ville qui fut le théâtre d'inondations destructrices en mai dernier.

Les catastrophes, on pense toujours que ça n'arrive qu'aux autres. Il faut s'y préparer, y réfléchir, préparer un plan. C'est comme ça qu'on pourra réduire les conséquences, résume Christophe Talmet, responsable de la formation aux premiers secours à la Croix-Rouge.

Parmi les recommandations des formateurs : préparer chez soi un kit de survie, (avec bougies, nourriture, lampes de poche et purificateurs d'eau), que l'on rangera en hauteur. Apprendre aux enfants à appeler les secours, au cas où les parents en seraient eux-mêmes empêchés. Apprendre aussi à se signaler aux secours, par exemple en portant des vêtements de couleur.

En cas de problème, les gens ont tendance à ne rien faire, dans l'attente des secours. Le problème, c'est qu'en cas de situation exceptionnelle, les secours peuvent mettre très longtemps avant d'arriver, met en garde M. Talmet. C'est pourquoi il est utile d'apprendre les règles fondamentales de la survie, pour pouvoir tenir plusieurs jours.

Ces réflexes s'apprennent en une heure, dans le cadre d'une formation baptisée Initiation à la réduction des risques (IRR), que la Croix-Rouge a d'ailleurs intégrée au diplôme de premiers secours.


ROMANDIE.COM 07/09/2012

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Une réunion de discussions consacrée à la préparation aux désastres, organisée dans la ville japonaise de Sendai, dans le nord du pays, s'est clôturée après l'adoption d'un communiqué sur la question de la prévention des désastres dans les projets destinés aux pays dits en voie de développement.

La rencontre, intitulée le Dialogue de Sendai, est un des évènements liés aux réunions annuelles du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale, qui se tiennent cette semaine à Tokyo. Elle a eu lieu à Sendai, dans une région touchée par le tremblement de terre et le tsunami de mars 2011. Les deux objectifs étaient d'attirer l'attention sur les progrès de la reconstruction après les évènements de l'année dernière, et d'inciter les pays du monde entier à se préparer aux désastres.

Mercredi, une session plénière s'est tenue en présence du président de la Banque mondiale, Jim Yong Kim, et de la directrice générale du FMI, Christine Lagarde. Le ministre japonais des Finances, Koriki Jojima, a invité tous les pays à accroître leur niveau de préparation aux désastres.

Dans le communiqué adopté à la fin de la réunion, on peut lire notamment que "la prévention des désastres au Japon, les mesures d'urgence qui y sont prises, ainsi que l'expérience des Japonais en matière de reconstruction après les désastres sismiques ou les tsunami, devraient être diffusés dans le monde entier."
Le document souligne l'importance d'intégrer la prévention des désastres dans tous les aspects du développement.



NHK 10/10/2012

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Une rencontre de préparation aux catastrophes s'est tenue à Sendai, dans le nord-est du Japon pendant deux jours à partir de mardi dans le cadre des réunions annuelles du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale. Sendai a été durement frappé par les puissants séisme et tsunami de mars 2011.

Le Dialogue de Sendai avait pour objectif d'encourager les efforts de préparation aux catastrophes dans les pays en développement qui traversent actuellement une période de développement économique et social.

La vice-présidente de la république des Kiribati, Teima Onorio, participait aux discussions. Les Kiribati sont constituées d'îles et de récifs coralliens, situés dans le Pacifique Sud juste sous l'équateur. Le pays est maintenant confronté à de graves problèmes, en raison de la montée du niveau de la mer entraînée par le réchauffement planétaire.

Pour répondre à quelques questions, NHK World a demandé à la vice-présidente des Kiribati Teima Onorio de parler des leçons qu'elle avait tirées du Dialogue de Sendai, et, en particulier, de ce qui l'avait le plus marquée lors des discussions sur la construction d'une société pouvant résister aux catastrophes.

Teima Onorio

Le Dialogue de Sendai avait pour ambition de faire comprendre l'importance d'être prêt avant qu'une catastrophe frappe. Si vous êtes bien préparé, les dégâts seront d'autant plus limités. A Sendai, j'ai constaté l'ampleur des dégâts dus aux séisme et au tsunami, et j'en ai eu le coeur brisé. Mais je suis reconnaissante d'avoir eu l'opportunité de visiter la région et voir ce qui s'était passé. Je pense qu'il y a beaucoup de leçons à tirer de cette expérience. Si vous êtes un politicien, vous comprenez l'importance qu'il y a d'être prêt avant la catastrophe.

Les Kiribati doivent faire face à de graves problèmes d'érosion des côtes. Les arbres le long de la côte sont emportés par les vagues et le front de mer est érodé. La montée du niveau de la mer en raison du changement climatique est une autre menace grave. La corrosion provoquée par l'eau de mer endommage fortement les récoltes.

En réponse à cela, le président a parlé de notre situation désespérée à l'Assemblée générale des Nations unies et dans d'autres lieux, en demandant l'assistance de la communauté internationale. Nous avons ensuite établi un bureau pour répondre aux problèmes liés au changement climatique. Ce bureau, qui est sous la supervision directe du président, a élaboré un plan de préparation aux catastrophes.

Le Dialogue de Sendai nous a aussi montré l'importance de la gestion et des coûts des catastrophes. En d'autres termes, si nous sommes parfaitement préparés, il nous sera non seulement possible d'atténuer les dégâts d'une catastrophe, mais aussi de maintenir les coûts qui y sont associés à un niveau relativement bas. Je ferai tous les efforts possibles pour élaborer des mesures de préparation aux catastrophes en mettant à profit les leçons apprises à Sendai.



NHK 11/10/2012

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Deux séismes particulièrement puissants ont touché l’Himalaya en moins de 700 ans. Ils ont laissé des traces géologiques insoupçonnées jusqu’à présent en surface. Cette découverte implique qu’il devrait encore en survenir d’autres à l’avenir… bien plus rapidement qu’on le pensait jusqu’à maintenant.

Les plaques tectoniques sont en mouvement perpétuel, se déplaçant de quelques centimètres par an dans une direction donnée. Les dorsales océaniques ou les rifts trahissent la présence de zones où les plaques s’écartent. En d’autres lieux, elles peuvent subduire ou entrer en collision, donnant alors naissance aux chaînes de montagnes. La chaîne de l’Himalaya est ainsi née de la rencontre entre la plaque indienne, qui remonte vers le nord à la vitesse de 4 à 5 cm par an, et la plaque eurasienne.

Une fraction de la poussée engendrée provoquerait depuis des millions d’années un coulissement irrégulier d’une partie de la structure lithosphérique indienne sous la plaque asiatique, entraînant au passage l’apparition d’importantes contraintes et donc l’accumulation d’énergie dans la croûte terrestre. Sa libération est très clairement perceptible par l’Homme, puisqu’elle donne naissance aux tremblements de terre. L’Himalaya fut ainsi touché par d’importants séismes (magnitudes comprises entre 7,8 et 8,5) en 1897, 1905, 1934 et 1950. Problème : aucune rupture de faille n’a été observée en surface, ce qui signifierait que de l’énergie est toujours accumulée sous terre. Un séisme encore plus puissant pourrait donc survenir.

La nature aveugle (c’est-à-dire sans fracture en surface) des séismes himalayens survenus durant le XXe siècle vient dernièrement d’être remise en cause par des chercheurs menés par Paul Tapponnier de l’Observatoire de la Terre de Singapore. Leur étude vient de paraître dans la revue Nature Geoscience. Plusieurs indices l’indiquent, le tremblement de terre de magnitude 8,2 perçu le 15 janvier 1934 aurait provoqué des ruptures géologiques en surface sur plus de 150 km de long ! Malheureusement, cette information ne signifie pas pour autant que plus aucun séisme causé par la libération totale de l’énergie emmagasinée sous terre n’est à craindre dans un avenir proche.

La plaque tectonique indienne (Indian Plate) serait entrée en collision avec la plaque eurasienne (Eurasian Plate) au Crétacésupérieur, voilà approximativement 70 millions d’années, tandis qu’elle se déplaçait vers le nord. Elle a alors provoqué l’élévation de l’Himalaya (Himalaya Mountains) et des plateaux tibétains, ainsi que l’apparition de grandes failles au Tibet. Elles se sont formées à la suite de la rupture de roches ne supportant plus d’être déformées par les mouvements des plaques. ©️ Nasa

L’étude a été menée au Népal, le long de la faille Main Frontal Thrust (MFT) qui marque la limite entre la plaque indienne et la plaque eurasienne. Les résultats reposent sur la mise au jour de couches de sédiments fluviaux déformées et l’existence de dépôts laissés par des glissements de terrain. Les chercheurs ont eu recours à des datations au carbone 14 pour identifier le ou les événements ayant laissé les indices observés derrière eux. Résultat, un tremblement de terre aurait bien eu des répercussions en surface voici moins de 100 ans. Étant donné la région géographique concernée (elle se situe au sud du mont Everest), il ne peut que s’agir de celui de 1934.

Surprise : toutes les preuves géologiques trouvées ne remontent pas à la même époque ! Ainsi, un autre tremblement de terre aurait également provoqué l’apparition de ruptures en surface dans la même région voilà plus de sept siècles, probablement le 7 juin 1255. C’est en effet à cette date qu’un séisme causa la mort du roi népalais Abhaya Malla et de très nombreux dégâts dans la vallée de Katmandou. Deux tremblements de terre particulièrement puissants ont donc eu lieu à 679 ans d’intervalle. Les implications de cette découverte sont importantes. L’énergie accumulée par le frottement entre les deux plaques tectoniques ne se libérerait pas de manière catastrophique à plusieurs millénaires d’intervalle comme nous le pensions jusqu’alors !

Cette précieuse information devrait permettre de mieux prévoir les risques de forts séismes (magnitudes comprises entre 8,0 et 8,5) qui planeraient sur la population, car il ne fait aucun doute qu’il en surviendra à nouveau dans le futur. Le dernier «mégaséisme» ayant eu lieu voici moins de 100 ans, cela signifie-t-il que les népalais peuvent dormir sur leur deux oreilles durant les six siècles à venir ? Malheureusement non, car les risques n’ont pas été estimés pour les régions adjacentes à la faille MFT, aussi bien à l’est qu’à l’ouest.


La chaîne montagneuse de l'Himalaya s'étend sur 2.400 km, pour une largeur comprise entre 250 et 400 km. Quatorze sommets culminent à plus de 8.000 m d'altitude. Les neiges éternelles débutent vers 5.000 m. ©️ Hymalayan Trails, Flickr, cc by nc sa 2.0



FUTURA SCIENCES 2/01/2013

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C'est actuellement la saison des pluies au Brésil. Au cours des dernières années, ce pays d'Amérique du Sud a subi d'importants dommages causés par les inondations et les glissements de terrain, surtout dans la partie sud-est du pays. Les autorités de l'Etat de Minas Gerais, dans le sud-est brésilien, se joignent à celles du Japon pour sensibiliser la population à la prévention des désastres et pour mieux se préparer face à ce danger.

Radio Japon a interwiewé Fabiano Villas Boas, lieutenant-colonel de la police militaire de l'Etat de Minas Gerais. Il est responsable de la prévention des désastres dans cet Etat.

Radio Japon : Pourriez-vous nous parler des efforts déployés pour la prévention des désastres naturels ?

Fabiano Villas Boas : Au Brésil, des mesures actives de prévention ont été adoptées ; elles sont considérées comme des mesures nationales. Pourquoi ? Eh bien, c'est parce que les désastres naturels ont causé un grand nombre de morts au cours des dernières années, comme les pluies torrentielles et les glissements de terrain qui ont touché l'Etat de Rio de Janeiro dans le sud-est du pays en janvier 2011. Ici, le district nord du Minas Gerais (lieu connu pour abriter quantité de pierres précieuses et semi précieuses) est affecté par la sécheresse durant la saison sèche tandis que dans la partie sud de l'Etat, on parle plutôt de pluies torrentielles pendant la saison des pluies. L'an dernier, plus de 230 municipalités du Minas Gerais ont déclaré l'état d'urgence en raison des précipitations diluviennes. L'administration de l'Etat a dû envoyer sur place des unités de secours.

Radio Japon : Parlez-nous de cette coopération avec le Japon.

Fabiano Villas Boas : En 2012, notre Etat a invité des experts du Japon, par le biais de la JICA, l'Agence japonaise de coopération internationale, et nous avons organisé des séminaires sur le thème de la prévention des désastres. Nous nous sommes également rendus au Japon, dans la préfecture d'Aichi, pour mieux comprendre la stratégie de prévention de cette préfecture.

On compte de nombreux Brésiliens vivant à Aichi et du matériel pédagogique en portugais, la langue officielle du Brésil, a été produit. Cela a été très profitable. Nous avons ramené avec nous ce matériel du Japon et nous sommes en train de préparer des textes en modifiant le contenu pour l'adapter au contexte brésilien . Cet échange est profitable aussi pour le Japon, puisque les autorités de la préfecture estiment que notre présence a permis de mieux faire comprendre le message de la prévention des désastres aux Brésiliens vivant à Aichi. Nos efforts viennent de commencer mais nous croyons qu'ils porteront leurs fruits dans quelques années.


NHK 7/2/2013

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Genève (awp/ats) - La conférence mondiale sur la réduction des risques de catastrophes a pris fin jeudi à Genève. Une participation record de plus de 3500 délégués de 173 pays a prouvé une mobilisation croissante dans tous les secteurs de la société, a résumé la présidence suisse de la conférence.

Tirant les conclusions de la 4e session de la plate-forme mondiale pour la réduction des risques de catastrophes, organisée par l'ONU, le chef de la Direction pour le développement et la coopération (DDC) Martin Dahinden, président de la conférence, s'est félicité de la diversité des participants venus à Genève: tant du secteur privé que des gouvernements, du monde scientifique que de la société civile, des organisations internationales que des ONG.

"Cette session a été la plus diverse jusqu'ici; c'est un signe que la sensibilisation a commencé à fonctionner, les gens veulent faire partie du processus et le soutiennent", a affirmé M. Dahinden dans le document final de la présidence.

Il a fait état d'un "engagement politique croissant", en particulier pour préparer l'agenda post-2015 et inclure la réduction des risques de catastrophes dans les objectifs de développement. de l'ONU.

Les participants ont constaté que les pertes économiques augmentent, avec un coût évalué à 2500 milliards de dollars depuis le début du siècle, en raison d'événements climatiques plus fréquents et plus violents ainsi que de la vulnérabilité des sociétés modernes et de l'urbanisation rapide. Il est prévu que les pertes vont doubler d'ici 2030, selon le résumé de la présidence suisse.

Les ateliers ont mis en particulier en évidence les conséquences de plus en plus graves des sécheresses, notamment dans les pays africains. La sécurité alimentaire n'y est plus assurée pour des groupes vulnérables, avec le risque de nouveaux conflits pour l'eau et les terres.

Le secteur privé a reconnu "le rôle crucial qu'il doit jouer dans la prévention", selon le document. Les entreprises ont convenu de s'impliquer de plus en plus dans la planification de leurs investissements pour limiter leur exposition. Le Japon a offert d'accueillir la prochaine session de la plate-forme mondiale en 2015.

ROMANDIE 23/5/2013

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Le séisme de Tohoku (région du Japon) du 11 mars 2011 a produit des ondes sonores sous-marines indiquant la création d’un tsunami, et même la hauteur de sa vague ! Grâce à cette découverte, un nouveau système d’alerte pourrait voir le jour. La population aurait alors plus de temps pour se mettre à l’abri.



Le 11 mars 2011, un séisme de magnitude 9,0 est survenu au large de la région de Tohoku, au niveau de la fosse océanique du Japon. Trente minutes plus tard, un puissant tsunami s'est abattu sur les côtes nippones, au nord-est de l'île. Le bilan est lourd : 15.800 morts, 2.600 disparus et 6.100 blessés, avec en prime la catastrophe nucléaire de Fukishima. Depuis, des chercheurs de tous horizons essaient de comprendre ce qui s’est passé dans la fosse, au cœur de la zone de subduction. Ils souhaitent notamment savoir comment une rupture géologique survenue en profondeur a pu remonter jusqu’à la surface de la croûte océanique, puis générer la poussée verticale qui a donné naissance à la vague.




Eric Dunham et Jeremy Kozdon, du Center for Computational Earth and Environmental Science (CEES) de Stanford (États-Unis), ont cherché des réponses en développant un modèle à haute résolution. Il intègre les caractéristiques géologiques de la fosse du Japon, et simule la propagation des ondes sismiques dans la croûte terrestre. Les deux scientifiques ont testé différents scénarios, jusqu’à ce que leur programme fournisse des données similaires à celles récoltées sur le terrain après le drame, notamment en ce qui concerne la montée du plancher océanique (la hauteur de la vague) étant directement proportionnelle à ce mouvement). Cependant, ils ne se sont pas arrêtés là, puisque leur modèle a aussi recréé les ondes sonores émises dans l’eau le 11 mars 2011.




Leurs résultats ont été publiés dans le Bulletin of the Seismological Society of America (BSSA). Dans l’article, nous apprenons, entre autres, que le séisme de Tohoku a généré des ondes sonores trahissant la formation du tsunami et la hauteur de sa vague. L’existence d’un système d’alerte pouvant les détecter aurait sauvé de nombreuses vies.




Les mouvements géologiques qui aboutissent à des déplacements de surface émettraient des ondes sonores de plus grande amplitude que les autres. Par ailleurs, l’importance de ce paramètre serait directement corrélée à la hauteur de la vague générée. Enfin, il faut savoir que ces sons se propagent dix fois plus rapidement que les tsunamis. Dans le cas du Japon, s’il avait existé un système pouvant les détecter sur la côte, la population aurait été prévenue du danger 15 à 20 minutes avant son arrivée.


Dans cette étude, le modèle a uniquement fourni des informations utilisables aux abords de la fosse du Japon, car la signature acoustique recherchée dépend notamment de la géologie du site surveillé. Cependant, de nouvelles simulations pourraient être lancées pour définir la nature des signaux annonciateurs pour d’autres régions «tsunamigéniques», et ainsi améliorer leurs systèmes d'alertes. Actuellement, les tsunamis sont notamment détectés par des balises flottantes qui réagissent uniquement au passage de la vague.


La découverte de signature acoustique est importante, mais elle ne sert à rien tant qu’un réseau d’hydrophones adéquat n’aura pas été mis en place. Mais à ce niveau-là, c’est aux autorités d’intervenir.



FUTURA SCIENCES 14/6/2013

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Après les avalanches meurtrières qui ont tué 11 personnes depuis le 26 décembre, les professionnels de la montagne réfléchissent à de nouvelles mesures de prévention. Les adeptes du hors-pistes devraient aussi changer leur attitude, estime l'expert Heinz Walter Mathys.

L'association suisse des guides de montagne (ASGM) réfléchit ainsi à étoffer l'offre de formation des cours sur les avalanches, a déclaré mardi à l'ats Pierre Mathey, président. Déjà proposés actuellement, ces cours ne sont pas assez connus et les skieurs devraient pouvoir mieux se former, a-t-il constaté.

 

vincent154 20/11/2006


D'après Pierre Mathey, les gens ne prennent en compte qu'une partie seulement du message de prévention. C'est particulièrement visible avec le bulletin d'avalanche. Seule l'information sur l'intensité du danger est regardée. Les versants concernés et l'altitude à laquelle peuvent se produire des avalanches ne sont pas lues, remarque-t-il. En règle générale, les skieurs ne savent pas non plus à quelle altitude ni sur quel versant ils se trouvent lorsqu'ils glissent.


 

C'est pas sorcier 17/5/2013


Une autre idée pourrait être de présenter les préparatifs et les précautions prises lors de compétitions comme l'Xtreme de Verbier ou la patrouille des glaciers pour montrer l'envers de l'image "cool" de sportifs dévalant la montagne dans une poudreuse de rêve. "Ces événements sont extrêmement sécurisés, et en cas de danger d'avalanche, tout est annulé", a expliqué le guide actif depuis 20 ans. Il reconnaît que "la frontière entre compétition sécurisée et prise de risque dangereuse n'est peut-être pas aussi claire en montagne que sur la route".

 julien lopezTV 19/9/2013


L'effort pour réduire les risques est aussi demandé aux adeptes de la poudreuse. "Les freeriders doivent changer de mentalité", estime Heinz Walter Mathys, président d'honneur de la Commission suisse pour la prévention des accidents sur les descentes pour sports de neige (SKUS), dans une interview au journal "Le Temps".

 AvalancheGuys 2/1/2014


Le respect de la montagne devrait régir le ski ou l'alpinisme. "Lorsque le danger d'avalanche est de niveau 3 marqué ou supérieur, il faut complètement s'abstenir de sortir des pistes", martèle l'avocat et expert du droit des sports.


 Refuge du Roc de la Pêche 9/12/2013. Dans cette vidéo ce sont des chamois qui se font piéger par une avalanche... 


Le hors-piste ne peut être interdit, mais limité et sanctionné en cas de non respect de ces limites. De la même manière qu'on peut retirer son permis à un automobiliste sans scrupules, une telle sanction devrait aussi pouvoir être appliquée à un skieur ou snowboardeur qui met en danger la vie d'autrui.


 
L'avalanche de cette vidéo a été déclenchée volontairement par un pisteur... pour éviter un problème plus grave... Mais surtout cela permet de sécuriser le domaine et le réseau routier alentour. 
Ski Powder 22/4/2013


Et de rappeler que le déclenchement d'une avalanche qui dévalerait sur les pistes balisées est un délit pénal punissable de 3 ans de prison au maximum.


  
damien guichard 30/3/2013



ROMANDIE 7/1/2014

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Les fortes chutes de neige ont fait les gros titres de la presse du monde entier. L'état d'urgence a été déclaré à New York et un toit recouvert de neige s'est effondré en Corée du Sud. Au Japon également, dans le Kanto et d'autres régions, des chutes de neige records ont été enregistrées le week-end dernier à partir de vendredi. L'enneigement aurait dépassé les prévisions météorologiques et a provoqué des dégâts sans précédent, bloquant la circulation des voitures et des trains, et empêchant l'accès à certains districts.

Hiroshi Matsumoto, commentateur en chef à la NHK, parle des leçons à tirer des récentes chutes de neige et des préparatifs nécessaires pour des catastrophes susceptibles de dépasser les prévisions.

Radio Japon : A quoi devrions-nous nous préparer ?

Hiroshi Matsumoto Après le tremblement de terre et le tsunami de 2011 qui ont frappé le nord-est du Japon, un problème important a été de savoir comment se préparer à un tsunami ou à d'autres catastrophes d'une ampleur plus grande que prévue. 


Nous devons maintenant renouveler nos efforts et travailler sur les moyens de répondre aux catastrophes sans précédent. Prenons le cas de l'autoroute Tomei qui relie Tokyo à Nagoya dans le centre du Japon. L'opérateur de l'autoroute a rassemblé 144 chasse-neige dans les districts où de fortes chutes de neige avaient été prédites et a également obligé les usagers à utiliser sans attendre des chaînes. Des mesures ont donc été prises en fonction des prévisions. Néanmoins, une voiture équipée de pneus normaux n'a pas réussi à gravir une montée et cela a entraîné la formation de bouchons sur une longueur de 40 kilomètres de et vers Tokyo. Les chasse-neige n'ont pas réussi à se rendre sur place à cause des embouteillages.

L'opérateur de l'autoroute a expliqué que sa politique était de maintenir autant que possible la fluidité du trafic, l'autoroute Tomei étant une voie vitale pour le transport des marchandises. C'est la raison pour laquelle il a temporisé l'arrêt du trafic dans le cas précédent. Par ailleurs, certains conducteurs n'auraient pas mis de chaînes sur leurs pneus ni pris d'autres mesures préventives. Il est probable que de nombreuses personnes ont emprunté l'autoroute sans réfléchir aux risques.

A mon avis, si l'opérateur et les usagers ont fait preuve d'imprudence, c'est en partie parce que les services météorologiques n'avaient pas prédit à l'origine de telles chutes de neige et parce que les gens n'avaient pas eu de problèmes avec la neige plus tôt cette année.

Radio Japon : Comment peut-on se préparer à des catastrophes inattendues ?

Hiroshi Matsumoto : En tirant les leçons de ce qui vient de se passer, le ministère des Transports et du Territoire envisage de plancher sur des directives pour la fermeture des routes en cas d'accumulation de neige. Les fortes chutes de neige ont cette fois-ci entraîné des collisions routières et ferroviaires. Il est très difficile d'établir des normes de sécurité pour les routes et les voies ferrées, mais il est important de partager des directives concernant la prise de mesures. Il est important d'être prêt, d'avoir une idée sur les mesures pouvant être prises et d'effectuer des simulations, même en vue de catastrophes exceptionnelles telles que les fortes chutes de neige qui ont touché le Japon cette fois-ci.


NHK WORLD 19/2/2014

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Selon des sismologues japonais, un tremblement de terre important anticipé au large de la côte est du Japon pourrait provoquer un puissant tsunami et celui-ci pourrait gagner les Philippines et d'autres pays d'Asie.

Tomoya Harada, maître de conférences à l'Université de Tokyo, a procédé à la simulation d'un tsunami capable de toucher des pays au large du Japon. Ce tsunami suppose un tremblement de terre de magnitude 9 le long de la fosse Nankai dans l'océan Pacifique. Ces recherches s'inscrivent dans le cadre d'un projet national.

La simulation démontre qu'un tsunami atteindrait les Philippines ainsi que d'autres pays de l'Asie du Sud-Est dans un délai de trois ou quatre heures après le tremblement de terre.

Le tsunami, haut de plus de 4 mètres, frapperait de larges zones de la région. Sur l'île de Mindanao aux Philippines, il pourrait atteindre 8 mètres. Toujours selon l'étude, le tsunami gagnerait également la côte chinoise après avoir parcouru le littoral de la région japonaise de Kyushu.

"Le Japon devrait mettre en place des mesures conjointes contre les tsunamis avec les pays d'Asie de l'Est et du Pacifique" a déclaré Takashi Furumura, professeur à l'Université de Tokyo.

NHK WORLD 6/5/2014

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Ayutthaya (Thaïlande) (AFP) - Les eaux montent. Sai Fah, un petit Thaïlandais, est en danger de mort. Pour survivre, il va se battre contre les éléments, échapper à l'électrocution, aux crocodiles, aux serpents, et finalement, à la noyade.

Mais Sai Fah n'est pas un enfant comme les autres. Il est le héros virtuel d'un jeu vidéo éducatif dont l'objectif est de limiter le nombre d'enfants tués lors d'inondations, en Thaïlande et dans le reste de l'Asie.

Les eaux montent. Pour survivre, le petit héros virtuel d'un nouveau jeu video éducatif en Thaïlande "Flood fighter" doit se battre contre les éléments, échapper aux crocodiles et à la noyade; photo prise le 13 mars 2014 (c) Afp

A l'automne 2011, la Thaïlande a été frappée par des inondations historiques touchant 65 des 77 provinces et tuant plus de 800 personnes, dont plus d'une centaine d'enfants (Lire des infos à ce sujet).

L'Unesco a alors voulu trouver un moyen de "disséminer auprès des enfants les informations" nécessaires pour les préserver du danger, explique Ichiro Miyazawa, responsable du développement du jeu "Sai Fah, The Flood Fighter" pour l'agence onusienne chargée de l'éducation.

Une idée s'est vite imposée: une application gratuite pour smartphones et tablettes, dans un pays qui comptait en 2012 près de 130 abonnements de téléphonie mobile pour 100 habitants, selon l'Union internationale des télécommunications.

AFP 13/5/2014


Lancée en janvier, la version thaïlandaise aux dessins très colorés a atteint en trois semaines la première place des applications éducatives dans le pays, avec plus de 10.000 téléchargements. Avant de monter à environ 18.000 téléchargements début mai.

Le principe est simple: Sai Fah ("éclair" en thaï), dont la maison va être inondée, doit remplir les missions présentées lors de 22 épisodes, avant, pendant et après la montée des eaux, chacun d'entre eux portant un message de prévention.

- Stocker des produits de première nécessité, mettre les objets importants en hauteur, ne pas boire d'eau non bouillie, couper l'électricité, faire attention aux serpents chassés de leur habitat naturel et aux crocodiles échappés de fermes d'élevage englouties...

Le jeu se déroule dans la province d'Ayutthaya, particulièrement touchée par les inondations de 2011. Ses temples historiques avaient été noyés pendant des semaines, tout comme plusieurs zones industrielles majeures.Dans le district de Ban Praek, le souvenir des villages engloutis est encore vif.

"L'eau est arrivée du barrage voisin de Bang Chom Sri pendant la nuit et tôt le matin", explique Nittaya Soponpit, directrice d'un centre d'éducation communautaire où l'Unesco est allée faire la promotion du jeu."L'eau arrivait jusqu'à ma tête", se rappelle-t-elle. Grâce au jeu, "ils sauront comment se préparer et se comporter pendant les inondations".

Certains messages transmis par le jeu semblent vite intégrés par les jeunes du centre :


- La prochaine fois, "je préparerai de l'eau potable", assure ainsi Kitkanok Klungnumkoo, 17 ans. "Je suivrai les conseils du jeu en coupant le disjoncteur", promet de son côté Pornnamphet Sainet, 10 ans, qui n'a pas oublié sa terreur lors des inondations de 2010. "Je ne sais toujours pas nager", raconte-t-elle, à l'image de la plupart des enfants thaïlandais.

"Sai Fah" ne remplace évidemment pas un cours de natation ou un gilet de sauvetage, mais il fait passer un message simple: "restez aussi loin de l'eau que possible", souligne Miyazawa.

Et dans l'un des épisodes, le petit garçon affublé d'un chapeau-parapluie rouge doit notamment utiliser un bâton pour sonder le sol et éviter de tomber dans un trou ou d'être emporté par le courant.

Fort de son succès en Thaïlande, une version en anglais du jeu a été récemment lancée à destination d'autres pays d'Asie, du Bangladesh aux Philippines, en passant par la Birmanie ou l'Indonésie.

Ces pays sont chaque année balayés par les pluies de mousson qui provoquent régulièrement des inondations, aggravées par l'urbanisation rapide, la déforestation ou des infrastructures mal adaptées.

L'anglais n'est certes pas la langue maternelle des autres pays cible du jeu, mais les jeunes habitués aux jeux en ligne sont capables de comprendre les consignes dans un "anglais très facile", souligne Nathalie Sajda, responsable de projet chez le concepteur du jeu, Opendream. Et si certains éléments culturels et environnementaux sont clairement thaïlandais, "certaines leçons sont universelles", insiste-t-elle.

"Ils ne connaîtront peut-être pas les temples d'Ayutthaya, mais au moins les dessins sont jolis, c'est amusant et sympa, et c'est le plus important", poursuit-elle, soulignant la nécessité de trouver l'équilibre entre leçons et jeu.

"Le plus grand défi de la ludification (utilisation du jeu à d'autres fins, comme l'éducation, ndlr), c'est de communiquer et d'attirer l'attention d'un groupe cible très exigeant: les enfants de nos jours attendent beaucoup des jeux", ajoute-t-elle.

Si Opendream a déjà une expérience dans ce domaine, notamment avec un jeu sur l'éducation sexuelle, "Sai Fah" est le premier projet du genre pour l'Unesco. Mais peut-être pas le dernier, s'enthousiasme Miyazawa.

"La ludification a un grand potentiel (...). Pourquoi pas créer un jeu qui peut promouvoir la paix, ou contre les violences liées au genre ? Nous pouvons faire beaucoup grâce aux téléphones portables et aux applications", conclut-elle.

Sciences et Avenir 13 mai 2014

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La Confédération a lancé vendredi un portail d'informations sur les dangers naturels en Suisse. La plate-forme, munie d'une carte, offre une vue d'ensemble sur la situation en cas par exemple de vents, d'orages, de canicule, de gel ou encore de crues, de tremblements de terre ou d'avalanches.

Vous pouvez cliquez sur la carte pour accéder directement au site www.dangers-naturels.ch.

Les services spécialisés de la Confédération alimentent le site internet en permanence en français, allemand, italien et anglais en y publiant des informations actuelles sur les dangers et alertes. "L'objectif est de mieux protéger la population contre les événements naturels majeurs".

Si une personne souhaite se rendre sans problème de son domicile à sa maison de vacances un jour d'hiver pluvieux ou tempétueux, elle trouve toutes les informations sur ce portail, illustrent l'Office fédéral de l’environnement (OFEV), MétéoSuisse, le Service sismologique suisse (SED) et l'Institut pour l’étude de la neige et des avalanches (SLF), responsables de la plate-forme.

"Seul celui qui est bien informé peut agir de façon responsable et ainsi éviter des dommages", a expliqué Bruno Oberle, directeur de l'OFEV lors d'une conférence de presse à Berne. Depuis les inondations de 2005, le Conseil fédéral a pris diverses mesures, de concert avec les cantons et les communes, afin d'améliorer la communication en cas de dangers naturels, notamment le système d'alerte.



Chargés par le Conseil fédéral "d’optimiser l’information destinée à la population", les services de la Confédération ont développé le portail en deux ans et demi. Les coûts externes s’élèvent à 1,2 million de francs.

Le site est conçu de façon à être accessible également aux personnes handicapées et dispose d’une version mobile assurant l’accès aux personnes en déplacement. Grâce à sa capacité à gérer plus d’un million d’accès en quelques minutes, le portail est organisé de façon à traiter rapidement un grand nombre de requêtes, assure la Confédération.

Dans une phase de chaos, après un tremblement de terre par exemple, disposer rapidement d'informations fiables et complètes est fondamental pour une population insécurisée, estime Stefan Wiemer, directeur du SED.



Romandie 4/7/2014 - Images capture informations du 4 juillet.

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Pour la première fois, une équipe franco-japonaise montre l'impact d'un séisme sur un volcan, et non des moindres puisqu'il s'agit, respectivement, du tremblement de terre qui a secoué le Japon en mars 2011 et du mont Fuji. Les géologues ont exploité une méthode récemment mise au point qui consiste à utiliser les signaux sismiques de faible amplitude générés par les mouvements de l'océan. Elle devrait permettre d’améliorer l’estimation du risque d’éruptions volcaniques majeures à travers le monde.

Jusqu’au début des années 2000, le bruit de fond sismique était systématiquement supprimé des analyses en sismologie. Or, ce bruit de fond est associé à des ondes sismiques causées par la houle océanique. Grâce à ces petites secousses, comparables à des micro-séismes permanents et continus, les sismologues ont appris à s’affranchir des tremblements de terre, très localisés sur un temps limité, pour imager l’intérieur de la Terre et son évolution dans le temps.

 Le Fuji rouge de Katsushika Hokusai (peinture de 1830) a souffert du séisme de 2011. Cette couleur, en effet, est aussi celle du volcan (en bas à gauche, au-dessus de la péninsule touchant le bas de l'image) sur cette cartographie des variations de vitesses des ondes sismiques induites par le séisme. Elles témoignent des contraintes mécaniques auxquelles est soumis le sous-sol. ©️ Florent Brenguier

L’utilisation du bruit de fond sismique est à l’origine d’une nouvelle méthode de mesure, continue dans le temps, des perturbations des propriétés mécaniques de l’écorce terrestre. « Ces ondes sismiques sont de faible amplitude mais elles parcourent toute la Terre » explique à Futura-Sciences Florent Brenguier, de l’institut des Sciences de la Terre (CNRS, université Joseph Fourier, université de Savoie, IRD, IFSTTAR). Nous pouvons nous en servir pour réaliser une sorte d'échographie des régions qu'elles traversent. »

Avec l’institut de physique du globe de Paris (CNRS, université Paris Diderot, IPGP), son équipe a utilisé cette nouvelle technique et s'est associée à des chercheurs japonais disposant du réseau Hi-net, réseau de capteurs sismiques le plus dense au monde, avec plus de 800 capteurs installés sur tout leur territoire.

 La pression du sol, mesurée par les perturbations de la vitesse des ondes sismiques après le séisme, est plus forte au niveau des zones rouges. Au premier plan, sur cette vue orientée vers le nord, on reconnaît le mont Fuji, dont la couleur indique que là ont été observées les perturbations les plus fortes. Pour un sismologue, le sous-sol de cette région, située à 500 km de l'épicentre, a donc plus souffert que celui de Fukushima. ©️ Florent Brenguier, Google Earth

À la suite du séisme géant de Tohoku-oki en 2011, les chercheurs ont analysé plus de 70 téraoctets de données sismiques issues de ce réseau. Ils ont alors montré pour la première fois que les zones où les perturbations de l’écorce terrestre étaient les plus importantes ne correspondaient pas à celles où les secousses ont été les plus fortes. 

Elles étaient, en effet, localisées sous les régions volcaniques, en particulier sous le mont Fuji. Cette nouvelle méthode a donc permis aux chercheurs d’observer les anomalies causées par les perturbations du séisme dans les régions volcaniques sous pression. « Ce que nous mesurons, ce sont les petites variations de vitesse des ondes sismiques induites par le séisme, ajoute Florent Brenguier. Elles sont faibles, de l'ordre de quelques millièmes ou dix-millièmes de la valeur moyenne, de plusieurs milliers de mètres par seconde, mais elles indiquent l'état du sol.»

Le mont Fuji, qui montre l’anomalie la plus élevée, est probablement soumis à un état de pression important bien qu’aucune éruption n’ait encore eu lieu à la suite du séisme de Tohoku-oki. Cependant, le séisme de magnitude 6,4, qui s’y est produit quatre jours plus tard, confirme le niveau de pression élevé de ce volcan. « Le sous-sol est dans un état critique. » Ces résultats vont dans le sens des théories selon lesquelles la dernière éruption du mont Fuji en 1707 a été très probablement déclenchée par le séisme géant de Hoei, de magnitude 8,7, survenu 49 jours plus tôt.

Pour autant, ajoute Florent Brenguier, « on ne peut pas affirmer qu'il existe un risque majeur d'éruption. Souvenons-nous qu'aucune n'a eu lieu à la suite du séisme qui a provoqué le tsunami à Sumatra ». Le lien, nous précise-t-il, est statistique et peut se faire à l'échelle historique : « il y a davantage d'éruptions après un séisme ». Ces résultats, publiés dans Science, montrent déjà comment caractériser les régions affectées par des pressions élevées de fluides volcaniques grâce aux données sismiques issues de réseaux de capteurs sismiques denses. Ils permettent ainsi d’améliorer l’estimation du risque d’éruptions volcaniques majeures à travers le monde.

Futura Sciences 7/7/2014[/color]

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Paris (AFP) - Les satellites qui scrutent les variations de la gravité à la surface de la Terre pourraient sonner l'alarme aux inondations plusieurs mois à l'avance, affirme une étude publiée dimanche.

Des chercheurs de l'Université de Californie à Irvine ont dressé une carte du bassin du fleuve Mississippi en couplant les relevés effectués au sol et les données fournies par les satellites GRACE de la Nasa, lancés en 2002 pour effectuer des mesures très précises de la gravité terrestre.

Et ils ont découvert que les infimes variations de la gravité indiquaient parfaitement la quantité d'humidité piégée à la surface de la Terre. Par extension, elles permettent donc de calculer comme un bassin fluvial va réagir en cas de précipitations ou de fonte des neiges exceptionnelles.

Plus le sol est sec, plus il peut absorber et conserver l'eau. Mais s'il est déjà presque saturé, les précipitations vont très rapidement s'écouler vers le bassin fluvial et y faire monter le niveau d'eau. (Jusque là, tout individu avec un QI normal comprend que ces constatations sont logiques...).

Les scientifiques ont testé leur technique rétroactivement, en étudiant les inondations massives qui ont frappé au printemps 2011 la rivière Missouri (le plus gros affluent du Mississippi), une catastrophe d'une ampleur telle qu'elle ne survient en moyenne que tous les 500 ans.

Leur modèle a beau fonctionner seulement à grande échelle, il permet de donner l'alerte sur les risques d'inondations avec six à onze mois d'avance, assurent-ils. (Là ça devient plus intéressant...).

A titre de comparaison, les prévisions fondées sur l'humidité du sol ou la fonte des neiges mesurées depuis la surface ne dépassent généralement pas deux mois, tandis que les prévisions météo plafonnent à une dizaine de jours.

"Les phénomènes créés par la saturation des sols sont les plus à même de provoquer des inondations à grande échelle et dévastatrices, car dans un tel cas de figure un grand volume d'eau se déverse dans les cours d'eau", avertit l'étude, publiée dans la revue britannique Nature Geoscience.

Cette méthode n'est toutefois pas la panacée, reconnaissent les chercheurs. Elle nécessite une bonne connaissance de l'utilisation des terres, de l'irrigation et de l'hydrographie de la région concernée. Et elle est inutile dans les zones où la neige et la saturation des sols jouent faiblement, comme celles soumises chaque année à la mousson.

AFP 10/5/2011


Sciences et avenir 14/7/2014

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Tokyo (AFP) - Un éventuel puissant séisme en mer du Japon pourrait générer en quelques minutes un gigantesque tsunami d'une hauteur atteignant par endroits jusqu'à 23 mètres, selon la première simulation réalisée pour le compte du gouvernement sur la côte ouest du Japon où se trouvent 11 centrales nucléaires.

Une douzaine d'experts, mandatés par le ministère des Transports, celui des Sciences et le bureau du Premier ministre, ont analysé le comportement de 60 failles dans les zones marines allant d'Hokkaido (nord) à Kyushu.

Joseph Friedman 28/11/2013


----->On sait pourquoi les centrales nucléaires sont construites en bordure côtière : pour le refroidissement des turbines et du (des) réacteur(s). Mais là où ça pêche c'est en construire en grand nombre, comme c'est le cas au Japon, pays situé à un carrefour des plaques tectoniques et des conséquences que peuvent occasionner certains séismes. C'est un phénomène connu ! A croire que certains risques n'ont pas été correctement évalués ou dissimulés pour pouvoir obtenir la construction des centrales. L'économie a été placée au-dessus des vies humaines autant locales que mondiales... Alors la faune et la flore n'en parlons pas !

Sciences et avenir 27/8/2014

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L'agence japonaise du tourisme redouble d'efforts pour offrir de meilleurs services aux visiteurs étrangers en cas de catastrophe naturelle.

Les touristes étrangers avaient été pris de panique en 2011 lorsqu'un puissant tremblement de terre puis un tsunami ont frappé le nord-est du pays. Nombre d'entre eux ne savaient pas comment réagir en raison de leur incapacité à parler la langue.

L'agence a mis à disposition des visiteurs des applications pour smartphone qui envoient en différentes langues un message d'avertissement à l'approche d'un tremblement de terre ou d'un tsunami. Les touristes peuvent télécharger ces applications depuis des aéroports notamment.

L'agence a par ailleurs rédigé des directives en quatre langues, dont l'anglais et le coréen, pour le secteur hôtelier et ses clients peu au fait des tremblements de terre et des tsunamis.

NHK WORLD 2/11/2014

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Un cortège d'environ 200 voitures a sillonné l'île de Ré ce samedi matin pour demander un plan de prévention des risques littoraux dignes de ce nom. Un petit millier de manifestants s'est ensuite retrouvé devant la préfecture à La Rochelle.

Sur l'île de Ré, un cortège d'environ 200 voitures a sillonné les routes ce samedi matin afin de protester contre le plan de préventions des risques littoraux tel que prévu par la préfecture. Selon les manifestants, les cartes de submersion établies par l'Etat sont trop contraignantes.

La mobilisation s'est poursuivie dans l'après-midi devant la préfecture à La Rochelle où un petit millier de résidents permanents de l'île a manifesté.

©️ Joël Bouchon, FTV

Selon ses détracteurs, le PPRL - qui réglemente notamment le caractère constructible des terrains et l'agrandissement des bâtiments en fonction des risques naturels - menace la vie économique et le devéloppement de l'île de Ré.

Voyez, ci-dessous, le reportage complet de Nathalie Combès, Joël Bouchon et Martine Sitaud. (intervenants : Gérard Régreny, Jean-Pierre Amelin, Tony Berthelot, et Joël Bellouard, habitants de l'île de Ré)

Manifestation anti PPRL sur l'île de Ré : Habitants et élus se sont mobilisés contre le plan de prévention des risques littoraux.


FR3 Poitou Charentes 22/11/2014

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En prévision de la conférence de l'ONU sur la préparation aux catastrophes, les autorités nippones souhaitent promouvoir des mesures de prévention en tirant les enseignements du séisme et du tsunami de mars 2011.

La Conférence mondiale des Nations Unies sur la réduction des risques de catastrophe et son comité préparatoire se tiendront en mars à Sendai, dans la préfecture de Miyagi, laquelle avait été frappée par la catastrophe il y a quatre ans.

Le Japon suggérera que soient envisagées des mesures d'évacuation pour les personnes âgées de même que la construction d'infrastructures.

La conférence se tient tous les dix ans avec la participation de tous les membres des Nations unies. Ceux-ci seront informés des catastrophes naturelles qui sont survenues au cours de la dernière décennie. Elles ont fait plus de 700 000 victimes dans le monde, et coûté plus de 1300 milliards de dollars.

Les pays participants devraient formuler des directives de préparation en cas de catastrophe pour chaque pays.

Le gouvernement japonais proposera d'offrir une aide financière aux pays en développement, afin qu'ils puissent former du personnel sur la préparation aux catastrophes.


NHK WORLD 12/1/2015

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Long An (Vietnam) (AFP) - Bambou et feuilles de cocotier: la maison de Vo Van Duong dans le delta du Mékong, au Vietnam, ressemble à beaucoup d'autres. Mais ce prototype qui se fond dans le décor est conçu pour résister aux typhons, aux inondations et aux tremblements de terre.


 AFP 25/1/2015


Les matériaux naturels à l'extérieur tranchent avec la structure moderne en acier de la nouvelle maison de l'agriculteur, censée résister aux catastrophes naturelles, fréquentes dans cette région d'Asie du sud-est.

Un producteur de papayes teste un prototype créé par un cabinet d'architectes vietnamiens, primé pour ses recherches sur les logements à bas coût destinées aux communautés touchées par les catastrophes naturelles, qui se sont multipliées avec le changement climatique. Etant l'un des premiers à tester le prototype, la maison S2, Duong ne l'a pas payé. A terme, son prix devrait tourner autour de 4.000 dollars.

Cette éco-maison est l’œuvre de Vo Trong Nghia, qui tente comme d'autres architectes à travers le monde de trouver des solutions pour des logements peu chers et faciles à assembler. D'après lui, tous les architectes ont le devoir d'aider les plus pauvres. "Les milliards d'hommes vivant avec peu de revenus ont le droit de vivre dans des endroits confortables et fonctionnels", estime-t-il, insistant sur la nécessité de faire des maisons qui soient belles. "Je ne veux pas que les gens regardent ces maisons comme des +logements bon marché+, mais comme des hébergements de qualité respectueux de l'environnement. Pour que les habitants puissent voir une meilleure qualité de vie", dit-il.

 Vo Van Dong, agriculteur, devant sa maison prototype en bambou et feuilles de cocotier le 11 décembre 2014 à Long An, dans le delta du Mékong (c) Afp

"Notre objectif, c'est que les propriétaires puissent la construire par eux-mêmes", a déclaré Kosuke Nishijima, un partenaire du cabinet.

La nouvelle version (la S3) permet également de clouer plusieurs maisons ensemble, une fonction qui pourrait permettre, par exemple, la construction d'une école qui résiste aux tempêtes.

Nghia a déjà été approché par des ONG implantées au Bangladesh et aux Philippines mais n'est pas encore prêt à commercialiser la maison.

Pendant des décennies, les familles vietnamiennes ont cherché à adapter elles-mêmes leurs maisons pour faire face aux inondations. Et ces dernières années, des organisations comme la Croix-Rouge ainsi que les autorités locales ont également travaillé sur le sujet. Mais pour s'assurer que ces projets soient couronnés de succès, "le soutien d'architectes privés est primordial", selon Boram Kim, une spécialiste de l'urbanisation qui travaille pour l'ONU-Habitat au Vietnam.

Le cabinet de Nghia est parti d'un constat: les Vietnamiens vivant à la campagne doivent souvent rénover leurs cabanes de bambou traditionnelles sur pilotis. Or, l'enveloppe externe de la S2, faite de feuilles de cocotier, ne doit être remplacée que tous les quatre ans. Et la structure elle-même ne nécessite pas d'entretien coûteux, explique l'ingénieur Lien Phuoc Huy Phuong. "Cela peut durer longtemps, la structure est solide", précise-t-il à l'AFP. Et à l'intérieur, la maison est spacieuse et très aérée, avec de grandes fenêtres.

Le cabinet travaille essentiellement pour l'heure avec des hôtels haut de gamme ou des maisons privées. Mais ce projet de maison à bas coût est l'obsession personnelle de Nghia.


Sciences et avenir 25/1/2015

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Le test des sirènes se déroulera cet après-midi dès 13h30 dans toute la Suisse. L’Office fédéral de la protection de la population (OFPP) emploie pour la première fois les canaux «alertswiss» dans ce cadre. Ils servent à l’information de la population en matière de catastrophes et de situations d’urgence en Suisse. Ces canaux correspondent à une application, un compte Twitter et un site internet.

Parallèlement au test des sirènes, l’Office fédéral de la protection de la population (OFPP) met en place cette année de nouveaux canaux pour informer la population en cas de catastrophe ou de situation d’urgence. Il s’agit dans un premier temps, sous la désignation d’Alertswiss, de promouvoir une meilleure préparation individuelle aux situations d’urgence. Par la suite, Alertswiss deviendra une plate-forme d’information sur la gestion de catastrophes et de situations d’urgence à l’intention du grand public.

Mercredi 4 février 2015, le fonctionnement des sirènes sera vérifié dans toute la Suisse. Les sirènes de l’alarme générale et celles de l’alarme-eau seront testées. Aucune mesure de protection ne sera nécessaire.

Le signal de l’alarme générale, un son oscillant continu qui dure une minute, sera diffusé vers 13h30 dans toute la Suisse. Si nécessaire, le test pourra être prolongé jusqu’à 14h00. A partir de 14h15 et jusqu’à 15h00 au plus tard, le signal de l’alarme-eau sera testé dans les régions menacées situées en aval d’un barrage. Il consiste en douze sons graves de 20 secondes chacun, émis à des intervalles de 10 secondes.

En Suisse comme ailleurs, une catastrophe peut arriver à n’importe quel moment et sans préavis. En cas d’événement, la rapidité et la qualité de l’action des autorités compétentes et des organisations de conduite et d’intervention, mais aussi de la population touchée, sont déterminantes. Si les informations nécessaires sont disponibles, cela peut permettre d’éviter des dommages ou d’en réduire l’ampleur.

En parallèle du test des sirènes, l’Office fédéral de la protection de la population (OFPP) lance cette année de nouveaux contenus et de nouveaux canaux de communication pour informer sur la protection en cas de catastrophe ou de situation d’urgence. Sous la désignation d’Alertswiss, des informations pratiques seront notamment publiées afin d’améliorer la préparation individuelle aux situations d’urgence. La principale mesure consiste à réaliser soi-même son propre plan d’urgence. En peu de temps, on peut ainsi optimiser les précautions à prendre dans la perspective d’une catastrophe. Les nouveaux canaux sont accessibles dès aujourd’hui, par le biais du site web www.alertswiss.ch. L’application Alertswiss peut être téléchargée gratuitement dans l’Apple Store et sur Google Play.

L’OFPP utilisera désormais systématiquement les réseaux sociaux pour diffuser des informations sur la prévention des catastrophes. Le site Alertswiss propose un blog sur lequel seront publiés régulièrement des articles sur des thèmes d’actualité, ainsi qu’un mur avec des liens vers des contributions intéressantes de membres des organisations partenaires de la protection de la population et de différents médias. Les principales informations seront également diffusées sur le compte Twitter d’Alertswiss (@alertswiss).

Le lancement des canaux d’Alertswiss constitue la première étape d’un vaste programme d’amélioration de l’information du public sur les catastrophes et les situations d’urgence. A l’avenir, ces canaux seront aussi employés pour informer la population plus vite, plus efficacement et plus en détail en cas d’événement concret. Ils couvriront ainsi tout l’éventail, de l’alarme aux consignes précises et aux informations détaillées. A cette fin, il est nécessaire de collaborer étroitement avec tous les partenaires de la protection de la population, en particulier les services cantonaux compétents.


Ensi.ch 4/2/2015

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Quatre ans après le tsunami au Japon, de nombreux décideurs politiques mondiaux sont réunis sous l'égide de l'ONU samedi à Sendai, à 300 km au nord-est de Tokyo. Ils participent à une conférence internationale sur la réduction des risques de catastrophes naturelles.


 Les Enfants De La terre 20/1/2015





Romandie 14/3/2015

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Des pays insulaires du Pacifique sud appellent à une aide de la part de la communauté internationale pour se préparer aux catastrophes naturelles. Cette aide pourrait notamment se matérialiser sous la forme de systèmes d’alerte avancée en cas de tsunamis et de tempêtes.

Des délégués des Îles Samoa, Tuvalu et Cook se sont exprimés devant la presse mardi à Sendai, dans le nord-est du Japon. Ils assistent à la conférence onusienne sur la réduction des risques naturels qui se tient dans cette ville. Ils ont évoqué les dégâts causés ce week-end par le cyclone Pam, qui a ravagé le Vanuatu, un pays insulaire.

Le représentant des Îles Tuvalu a déclaré que le cyclone avait également inondé des zones d’habitations dans le nord de son pays.

Le délégué des Îles Samoa a pour sa part indiqué que des conditions météorologiques extrêmes sont plus fréquentes en raison du changement climatique. Il a appelé la communauté internationale à aider à introduire des systèmes d’alerte avancée en cas de tsunamis et de tempêtes.


NHK WORLD 17/3/2015

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Les représentants des 187 États membres des Nations Unies a adopté, le 18 mars, un nouveau cadre de grande envergure pour la réduction des risques de catastrophe avec sept cibles et quatre priorités d'action.

Présidente de la Conférence, Mme Eriko Yamatani, ministre d'État à la gestion des catastrophes, a annoncé un accord sur le texte, dans le cadre de la conférence à Sendai, pour un  nouveau cadre international sur la réduction des risques liés aux catastrophes, après des négociations marathon qui ont duré plus de 30 heures.

 Une des plus grandes tempêtes à avoir jamais toucher terre : Haiyan. Elle a affecté quelque 9,5 millions de personnes aux Philippines et causé des destructions et déplacements de population massifs en novembre 2013. Photo (c) Evan Schneider

Margareta Wahlström, Représentante spéciale du secrétaire général pour la réduction des risques liés aux catastrophes et le chef du Bureau des Nations Unies pour la prévention des catastrophes, a déclaré: «L'adoption de ce nouveau cadre pour la réduction des risques de catastrophes ouvre un nouveau chapitre important dans le développement durable. Il énonce clairement des objectifs et des priorités d'actions qui conduiront à une réduction substantielle du risque et des pertes en vies humaines, sur les moyens de subsistance et la santé".

«Pour la mise en œuvre des accords de Sendai au cours des 15 prochaines années, il faudra un engagement fort. Et le leadership politique sera essentiel à la réalisation des futurs accords sur les objectifs de développement durable, à la conférence du climat plus tard cette année. Comme l'a dit le Secrétaire général de l'ONU ici sur le jour de l'ouverture, la durabilité commence à Sendai".

Le cadre de l'accord décrit sept objectifs mondiaux à atteindre au cours des 15 prochaines années

- une réduction substantielle de la mortalité mondiale en cas de catastrophe,

-  une réduction substantielle du nombre de personnes touchées,

- une réduction des pertes économiques par rapport au PIB mondial,

- une réduction substantielle des dommages en cas de catastrophe touchant (ou pouvant toucher) l'infrastructure critique et l'interruption des services de base, y compris les établissements de santé et d'éducation,

- une augmentation du nombre de pays dotés de stratégies nationales et locales de réduction des risques de catastrophe à l'horizon 2020,

- le renforcement de la coopération internationale,

- et un accès accru aux systèmes multirisques d'alerte précoce et d'information des risques de catastrophe et de leurs évaluations.

La Présidente de la Conférence, Mme Yamatani, a déclaré: «la relation spéciale du Japon avec la communauté pour la réduction des risques de désastres mondiaux a été renforcée par le résultat de cette conférence mondiale. Ce nouveau cadre se traduira par une réduction des niveaux actuels des risques de catastrophes et évitera la survenue de nouveaux risques".

Le coprésident du Comité, l'ambassadeur de Finlande, Päivi Kairamo, a déclaré: "Les délégués ont pris en compte l'expérience acquise dans la mise en œuvre du cadre d'action de Hyogo. Nous avons convenu de quatre priorités d'action centrées sur une meilleure compréhension des risques, le renforcement de la gouvernance des risques de catastrophe et plus d'investissements". 

"La priorité finale appelle à :

- la préparation aux catastrophes, 
- l'intégration plus efficace de «reconstruire en mieux » principalement dans la récupération, 
- la réhabilitation 
- et la reconstruction. 

Ce seront les quatre points cardinaux de les 15 prochaines années".

Son co-président, l'Ambassadeur, Thani Thongphakdi de la Thaïlande, a déclaré: «Je tiens à remercier tous ceux qui ont persévéré au cours de ces cinq derniers jours pour fournir un cadre qui guidera la réduction des risques de catastrophe pour les 15 prochaines années."

La Conférence mondiale a rassemblé plus de 6500 participants, dont 2800 représentants de 187 gouvernements. Le Forum public a enregistré 143 000 visiteurs au cours des cinq jours de la conférence et constitue l'un des plus grands rassemblements de l'ONU jamais organisé au Japon.


PNUE 18/3/2015 (traduit de l'anglais par moi-même... merci de bien vouloir me pardonner mes quelques erreurs inévitables, n'étant pas totalement bi-lingue). 

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Sendai (Japon) (AFP) - Les conclusions de la conférence mondiale de Sendai (Japon) sur les catastrophes naturelles laissent un goût d'inachevé aux organismes caritatifs pour qui les nations riches manquent à leur devoir en raison d'engagements jugés insuffisants.

Au bout de cinq jours de discussions et des prolongations nocturnes, ont été adoptés tard mercredi sept objectifs à horizon 2030: 100.000 morts de moins sur une période de 10 ans, une diminution identique du nombre de personnes affectées, une réduction des pertes économiques et des dommages matériels, ainsi que l'augmentation du nombre des pays disposant d'une stratégie face aux risques.


 euronews (en français) 17/3/2015


A aussi été décidée "une plus grande coopération internationale avec un soutien fort et durable des pays riches".

Mais, selon les observateurs, cet "accord-cadre de Sendai pour la prévention des catastrophes 2015-2030", qui vient prolonger celui défini il y a dix ans à Hyogo (autre région du Japon), pèche par l'absence de données chiffrées.

"Les pays riches contournent leurs responsabilités", a dénoncé dans un communiqué ActionAid, un groupe d'aide internationale basé à Johannesburg, qui déplore les ambitions jugées bien trop floues qui ressortent de ce rendez-vous organisé sous l'égide des Nations unies. "Il n'y a pas de chiffres spécifiques pourtant nécessaires afin d'obliger les gouvernements à rendre compte de leurs actions au cours des quinze prochaines années", regrette cet organisme. Et de souligner que "les termes employés sont ambigus sur ce que les pays riches doivent fournir", avant de conclure que "ce compromis inacceptable finira par affecter les personnes vivant dans la pauvreté".

Cette conférence s'est déroulée alors que le besoin d'améliorer la réponse mondiale aux désastres météorologiques était tristement illustrée par le passage du meurtrier cyclone Pam sur l'archipel de Vanuatu, saccageant des villages entiers et touchant la moitié de la population du pays.

Le président du Vanuatu, Baldwin Lonsdale, était alors présent à Sendai (nord-est) d'où il a lancé un appel à l'aide internationale. "Tout est à reconstruire", a-t-il déclaré à l'AFP en marge des débats avant de regagner dans l'urgence son pays dévasté. Lui, comme beaucoup d'autres participants, ont mis en cause "le changement climatique" qui est imputé à l'activité humaine.


L'organisation Oxfam Japon s'est pour sa part déclarée "grandement déçue", relevant que le document final ne fait apparaître "aucun objectif chiffré ambitieux et clair pour les 15 prochaines années". "Il n'y a pas non plus d'engagement précis sur des soutiens financiers et technologiques pour la prévention des risques de catastrophe", a-elle souligné. Oxfam déplore en outre que "durant cette conférence pour laquelle une somme considérable d'argent a été dépensée, les gouvernements n'aient pas réussi à saisir une précieuse occasion de promettre des actions concrètes pour les victimes de catastrophes actuelles et à venir".

La Banque mondiale avait elle aussi, lors de la réunion, pressé les décideurs de 190 pays réunis sur place de bien comprendre la nécessité impérieuse de lutter contre le changement climatique. "Je crains que la prise de conscience de l'urgence et le partage d'une même ambition ne soient pas au niveau du combat à mener", avait déclaré dimanche une représentante de cette institution à l'AFP.

Les critiques envers les résultats de Sendai risquent de facto de ressurgir sur les prochains grands rendez-vous internationaux, au premier rang desquels la COP 21, conférence sur le climat prévue en fin d'année à Paris.

En ouverture des discussions samedi dernier, le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, qui s'exprimait en tant que président de ce futur événement, avait appelé de ses voeux un "succès à Sendai qui pourrait préfigurer l'issue de celui de Paris et faire de l'année 2015 celle du basculement".


Sciences et avenir 19/3/2015

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Tokyo - Un fabricant japonais de structures parasismiques en caoutchouc a reconnu que les données d'une partie de ses produits avaient été falsifiées, un scandale qui a encore pris de l'ampleur mercredi avec des doutes sur un nombre étendu d'immeubles équipés.

La société Toyo Tire & Rubber, connue pour ses pneus, est aussi, comme son concurrent et compatriote Bridgestone, un fournisseur de sortes de gros amortisseurs qui, installés sous les bâtiments, permettent d'absorber les chocs des tremblements de terre.

 Exemple d'amortisseur parasismique utilisant du caoutchouc. (c) Etic.sas

Toutefois, des maquillages de spécifications d'une partie des produits de ce type ont été découverts récemment, et les standards de certification des autorités ne sont ainsi pas respectés.

Initialement, il y a une quinzaine de jours, ont été identifiés 55 immeubles de 18 régions utilisant un total de 2.052 absorbeurs problématiques, mais Toyo Tire a annoncé mercredi que le nombre de cas pourrait être nettement plus important (plus de 100), car des doutes de truquage de caractéristiques existent sur d'autres modèles.

 Autre exemple d'amortisseur parasismique (c) datbim.com

Nous menons une enquête avec le ministère japonais des Transports et de l'Aménagement du Territoire pour éclaircir le plus rapidement cette affaire et mettre au jour la raison de ces modifications frauduleuses, a expliqué Toyota Tire dans un communiqué.

Le travestissement des données semble être le fait d'un seul salarié d'une filiale du groupe spécialiste de ces sortes de gros amortisseurs de chocs.



[...]Le ministère a déjà enjoint à Toyo Tire de remplacer tous les spécimens présentant un risque de ne pas jouer pleinement leur rôle en cas de puissant tremblement de terre, un ordre qui va forcer l'entreprise à doper ses capacités de production pour que l'opération ne prenne pas des années.

La compagnie gérante des centrales nucléaires Fukushima Daiichi et Fukushima Daini, Tokyo Electric Power, s'était empressée d'indiquer dès l'annonce des frelatages d'informations que ces complexes atomiques accidentés et fragilisés par le séisme du 11 mars 2011 n'étaient pas équipés d'amortisseurs incriminés de Toyo Tire.

Au Japon, depuis plus de trois décennies, toutes les nouvelles constructions doivent disposer de dispositifs parasismiques dont les caractéristiques sont tenues de remplir des conditions normatives de plus en plus sévères. Des cas retentissants de déguisement de spécifications architecturales avaient déjà eu lieu dans le passé.

L'archipel, situé à la jonction de quatre plaques tectoniques, enregistre chaque année plus de 20% des séismes les plus violents recensés sur Terre.


Romandie 26/3/2015

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Chaque année de nombreuses catastrophes naturelles ravagent les pays du Sud. Malheureusement, avec le peu de moyens disponibles, la gestion de ces états de crise est souvent problématique. Sébastien Hardy, géographe de l’IRD (institut de Recherche pour le développement) nous parle au cours de cette vidéo des solutions envisagées par l’organisme pour traiter le problème.

Sébastien Hardy travaille au quotidien sur la gestion des catastrophes naturelles et leurs conséquences. On pourrait penser que ces événements sont en augmentation mais en réalité c’est leur référencement qui s’est amélioré ces dernières années. La répercussion d’une catastrophe est bien évidemment due à l’événement en lui-même mais aussi et surtout à sa gestion par l'Homme. Un petit événement dont les conséquences sont négligées peut être plus meurtrier qu’une catastrophe majeure gérée à temps.


IRD 13/8/2014


Pour optimiser cette gestion, Sébastien Hardi travaille sur la prévention et la disponibilité des moyens afin de minimiser les conséquences. C'est pourquoi il cartographie les ressources des pays du Sud et s’assure qu’elles resteront accessibles suite à une catastrophe.

L’IRD est un organisme de recherche français qui répond avec ses partenaires aux enjeux internationaux du développement. Il a pour but d’améliorer les conditions sanitaires, comprendre l’évolution des sociétés, préserver l'environnement et les ressources naturelles des pays du Sud.


Futura Sciences 3/4/2015

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Au Japon l’Autorité de régulation du nucléaire, l’ARN, mène des tests sur un nouveau système d’information sur les radiations destiné aux habitants vivant près d’une centrale nucléaire.

L’ARN a commencé à évaluer le système qu’elle a développé dans une zone autour de la centrale nucléaire Sendai, dans la préfecture de Kagoshima, dans l’ouest du Japon.

La Compagnie d’électricité du Kyushu espère redémarrer la centrale le mois prochain.

Le nouveau système permet au gouvernement central et aux municipalités de fournir en cas d’urgence des données sur les radiations via internet à d’autres organisations, de même qu’aux résidents. Le système permettra à ses utilisateurs d’avoir accès à une page spéciale domiciliée sur le site web de l’ARN, sur lequel ils pourront obtenir ces données si un accident nucléaire survient.

Les responsables de l’ARN affirment que le système sera pleinement opérationnel en août, après un mois de tests. Ils vont également mettre sur pied des sites web identiques pour d’autres centrales nucléaires.


NHK WORLD 20/7/2015

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Des chercheurs ont déclenché un séisme artificiel sur une montagne du nord du Japon pour obtenir des données devant leur permettre de prédire le lieu d’éventuelles éruptions volcaniques.

 Le mont Zao est une montagne de la préfecture de Yamagata au Japon. Le lac du cratère d'Okama à Zao est l'une des attractions touristiques majeures de la préfecture de Miyagi. Également connu comme le marais aux cinq couleurs (五色沼, goshiki numa), parce que sa couleur change d'après la météo, il a été formé lors d'une éruption volcanique en 1720. Il mesure 350 mètres de diamètreJacob Ehnmark de Sendai / Flickr / ccby-sa2.0

Le mont Zao, qui fait 1841 mètres de haut, chevauche les préfectures de Miyagi et Yamagata. Il est actif depuis le puissant séisme de mars 2011, avec une augmentation des secousses volcaniques.

Une équipe de l’université du Tohoku et des officiels de l’Agence météorologique ont effectué une nouvelle étude du volcan jeudi avant l’aube. Ils ont fait exploser environ 200 kg de dynamite à l’intérieur d’un puits de 40 mètres de profondeur creusé sur le flanc de la montagne. Les ondes sismiques de l’explosion ont été mesurées par environ 150 sismographes disposés sur la montagne.

Les ondes sismiques se déplaçant plus lentement dans l’eau, l’analyse des données des sismographes permet aux chercheurs d’estimer les lieux où l’eau chaude s’accumule et le trajet emprunté par cette eau jusqu’à une profondeur de deux km environ.

 Animation représentant le mont Zaō en trois dimensions. Asybaris01 / domaine public

Le professeur Satoshi Miura de l’université du Tohoku explique que la découverte des lieux où se trouve l’eau chaude est un facteur essentiel pour estimer où pourrait se produire la prochaine explosion de vapeur.


NHK WORLD 22/10/2015

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