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Marées noires dans le monde

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Un an après la marée noire, BP contre-attaque


Un an après l'explosion de la plateforme pétrolière exploitée par le géant BP, et alors que les côtes américaines portent encore les stigmates de cette catastrophe, le groupe attaque en justice trois de ses sous-traitants.

Le 20 avril 2010, la plateforme pétrolière exploitée par le groupe BP explosait. Dans ce désastre écologique, onze personne ont trouvé la mort et des centaines de millions de litres d'hydrocarbures se sont répandus dans le Golfe du Mexique....

Le géant pétrolier s'est engagé à verser un milliard de dollars de façon à "accélérer les travaux de réhabilitation des côtes" du Golfe du Mexique a annoncé aujourd'hui le ministère de la justice américain. L'AFP rapporte également que le ministère a déclaré que, si "cet accord phare [allait] permettre de lancer la réhabilitation des côtes, des marais et de toute la faune du golfe détériorés par la marée noire", cet "accord n'aura aucune incidence sur la facture finale que BP devra régler".

BP a contre attaqué en engageant des poursuites contre trois de ses sous-traitants, suite au nombreuses plaintes à son encontre.

Le géant britannique estime que les sociétés Halliburton, Transocean et Cameron International sont, chacune à leur niveau, responsables de l'explosion de la plateforme :

- Halliburton était chargée du coffrage en ciment du puits qui, d'après un rapport officiel, a été jugé défectueux. La société n'aurait pas détecté à temps le problème alors que "des signes que des hydrocarbures s'échappaient dans le puits" auraient dû être signalés.

- Transocean qui a livré la plateforme est accusé de négligence, celle-ci ayant été jugée "inadaptée" à une activité en mer par BP.

- Cameron International avait la responsabilité d'un système de prévention anti-explosion ainsi que sa maintenance. BP estime que "cette conduite négligente" est une "cause partielle ou totale de l'explosion et de la marée noire".

Bilan : plus de 1.700 kilomètres de zones marécageuses et de plages ont été touchés. 6.000 oiseaux sont morts et 2.000 personnes continuent encore de nettoyer les côtes.

Le gouverneur de Louisiane indique qu'à l'heure actuelle, 500 kilomètres de côtes restent maculées de pétrole.

Source et totalité de l'article : MaxiSciences 22/04/2011

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La marée noire progresse dans la rivière Yellowstone


Une semaine après la rupture d’un pipeline dans le Montana, aux Etats-Unis, les hydrocarbures déversés dans la rivière Yellowstone auraient déjà atteint le Dakota du Nord et pourraient polluer les eaux du Missouri.


Voilà maintenant une semaine que la rupture d’un pipeline traversant la rivière Yellowstone, dans l’état du Montana, aux Etats-Unis, a entraîné la fuite d’environ 160.000 litres de pétrole. Aujourd'hui, une équipe de près de 200 personnes tente de contenir la petite marée noire qui s’est constituée, mais la crue de la rivière pose d’importants problèmes. Celle-ci a même dépassé de quatre fois son niveau de débordement habituel, rapporte zegreenweb.com. "La rivière étant sortie de son lit, elle s'écoule sur des surfaces qui ne sont normalement pas inondées [...] Il est tout simplement impossible d'entrer là-dedans et de commencer à travailler", explique Gary Pruessing, le président d'Exxon Mobil, propriétaire du pipeline défectueux.

Alors que l'inondation cause déjà d'importants dégâts, la présence d’hydrocarbures dans les eaux est catastrophique pour la population et tout particulièrement les agriculteurs. "L'eau de la rivière a tout inondé et a amené du pétrole sur deux ranchs [...] Sur toutes nos prairies, des flaques noires et épaisses sont coincées dans l'herbe, les arbres, et les plaines", témoigne une agricultrice, Cathy Williams.

Une réaction trop tardive
Les gens se sentent floués. Beaucoup estiment en effet que le groupe pétrolier a sous-estimé voire dissimulé certains détails, à commencer par le temps qui s'est écoulé entre la rupture du pipeline et l'arrêt des opérations. Exxon Mobil aurait ainsi menti en prétendant avoir coupé le flux de pétrole une demi-heure après l’accident. Les documents fédéraux mettent en évidence que la société a en réalité mis une heure à réagir. Justification de l’entreprise : son président n'avait pas de notes sous les yeux lorsqu'il avait fait cette déclaration !...

La société a finalement admis en début de semaine que cette marée noire pouvait s'étendre bien au-delà du périmètre des 16 kilomètres originellement estimé. La nappe de pétrole s’est pour le moment déplacée à 40 kilomètres en aval et le gouverneur du Montana, Brian Schweitzer, affirme quant à lui qu'elle aurait déjà parcouru des centaines de kilomètres pour atteindre le Dakota du Nord, à la frontière est du Montana.

La faune également touchée ?
Exxon Mobil n’a pour le moment pas constaté de décès animal dû à ce déversement de pétrole. Toujours selon l’entreprise, seule une oie aurait été contaminée. Mais là encore, l’entreprise semble faire de la rétention d’informations car, comme le raconte un fermier de la région, Alexis Bonogofsky, "normalement, lorsque vous descendez près de la rivière dans la soirée, la seule chose que vous entendez ce sont les grenouilles, les crapauds, beaucoup d'insectes, les criquets et les oiseaux. Aujourd'hui, [...] vous n'entendez plus rien".


Maxisciences 12/07/2011

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La fuite de pétrole en mer du Nord est "sous contrôle" selon Shell



Une fuite de pétrole repérée cette semaine sur un pipeline de Shell en mer du Nord au large des côtes écossaises est "désormais sous contrôle", mais la nappe s'étend sur 31 kilomètres, a annoncé samedi le géant pétrolier anglo-néerlandais.

Selon les estimations de la compagnie, la nappe de pétrole court sur 31 kilomètres de long et, dans sa plus grande extension, sur 4,3 kilomètres de large.

La société n'a pas précisé le volume de pétrole déversé, mais selon une source chez Shell, la nappe ne dépasse pas "200 tonnes" de pétrole.

Le géant pétrolier a estimé que la nappe "sera naturellement dispersée sous l'effet des vagues et n'atteindra pas les côtes". La fuite a été repérée sur un pipeline qui relie un puits et une plateforme de production en mer du Nord, située à environ 180 kilomètres à l'est d'Aberdeen, sur la côte écossaise.

"Le puits sous-marin a été fermé mercredi et le pipeline situé au fond de l'océan a été isolé et dépressurisé. La fuite de pétrole a été considérablement réduite", a assuré Shell, précisant qu'un sous-marin télécommandé surveillait la fuite.

"Nous comprenons au vu ce qu'a dit Shell qu'un volume limité de pétrole peut être libéré", a déclaré de son côté un porte-parole du ministère britannique de l'Energie, qui a promis d'enquêter sur le sujet.

Les autorités écossaises ont indiqué être "en contact étroit" avec Shell.

Le champ pétrolier où s'est produit la fuite appartient conjointement à Shell et à Esso (groupe américain Exxon-Mobil), mais est exploité par la société anglo-néerlandaise.

Cette fuite intervient alors que Shell est sur la sellette après la publication début août d'une étude sans précédent de l'ONU qui le met en cause, ainsi que le gouvernement nigérian, dans la pollution pétrolière de très grande ampleur touchant le sud du Nigeria.

Pour l'ONU, après 50 ans d'extraction de brut, la pollution pétrolière dans la région de l'Ogoniland est telle qu'elle pourrait nécessiter l'opération de nettoyage la plus vaste jamais réalisée au monde.



.Sciences et Avenir 13/08/2011

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Shell a arrêté la pire fuite de pétrole depuis 10 ans en Mer du Nord


Le géant pétrolier anglo-néerlandais Shell a annoncé avoir mis fin vendredi à la fuite de pétrole qui s'échappait depuis la semaine dernière d'une de ses installations en mer du Nord, au large de l'Ecosse, le pire épisode de pollution pétrolière en eaux britanniques depuis 10 ans.

Ce vendredi, "des plongeurs de Shell ont fermé la soupape dont du pétrole s'échappait au rythme de moins d'un baril par jour (soit moins de 160 litres, ndlr)", a expliqué le groupe dans un communiqué, ajoutant que l'oléoduc à l'origine de cette fuite allait être surveillé, afin de s'assurer que cette valve reste bien scellée.

De plus, Shell projette de vidanger les centaines de tonnes de pétrole encore contenues dans cet oléoduc, relié à la plateforme Gannet Alpha qu'il exploite à 180 km au large d'Aberdeen (est de l'Ecosse).

Shell a ajouté qu'une nappe résiduelle d'hydrocarbures d'une superficie totale de 6,7 km2 (représentant environ 3,6 tonnes de pétrole brut), flottait encore à la surface, d'après un relevé des gardes-côtes.

Mais le groupe a affirmé à plusieurs reprises que le pétrole ne devrait pas atteindre les côtes écossaises, et que cette nappe résiduelle allait se désagréger sous l'action des éléments, et il assure avoir déployé "en cas de besoin" trois bateaux équipés de produits dispersants.

Shell affirme par ailleurs, dans son communiqué, que cet incident n'a "pas eu d'impact significatif sur l'environnement", y compris les oiseaux de mer.

Selon un décompte du groupe, environ 218 tonnes de pétrole se sont écoulées dans la mer du Nord en raison de cette fuite, qui avait été détectée le 10 août.

Le groupe avait maîtrisé la source principale de la fuite dès le week-end dernier, mais du pétrole continuait encore à s'échapper à un rythme très faible, depuis une partie de l'oléoduc difficile à atteindre.

D'après les autorités, c'est le pire épisode de pollution pétrolière qui ait souillé les eaux britanniques depuis 10 ans, la quantité de brut déversée lors de cet incident dépassant le montant des fuites annuelles d'hydrocarbures recensées au cours de la dernière décennie.

L'incident a été qualifié d'important par les autorités britanniques mais est sans commune mesure avec la marée noire de 2010 aux Etats-Unis, lors de laquelle des dizaines de millions de tonnes de brut s'étaient déversées dans le golfe du Mexique, suite à l'explosion d'une plateforme exploitée par le groupe britannique BP.

Sciences et Avenir 19/08/2011

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Marée noire dans le golfe du Mexique: Halliburton porte plainte contre BP


Le groupe américain Halliburton a annoncé vendredi avoir porté plainte contre le géant pétrolier britannique BP, l'accusant de lui avoir transmis des informations incorrectes avant l'explosion de la plateforme à l'origine d'une marée noire dans le golfe du Mexique.

Halliburton précise dans un communiqué qu'il poursuit BP devant un tribunal texan notamment pour "présentation erronée par négligence" et "diffamation", soulignant que ces accusations "reposent sur le fait que BP a fourni à Halliburton des informations inexactes avant" la réalisation du coffrage en ciment du puits Macondo foré depuis la plateforme le 19 avril 2010, veille de l'explosion.

Le groupe reproche aussi à BP "l'utilisation et l'omission de cette information (erronée) dans des communiqués publics, des documents officiels et des enquêtes gouvernementales".

Selon Halliburton, BP ne lui a pas fourni des renseignements exacts sur "la localisation des zones d'hydrocarbues dans le puits de Macondo".

Or, souligne le groupe américain, cette information est "essentielle" avant la réalisation de travaux de cimentage et est "nécessaire" pour placer le ciment à l'endroit désiré.

"Halliburton reste "convaincu que tout le travail qu'il a effectué au puits de Macondo a été rempli en conformité avec les règles de BP".

En avril, BP avait porté plainte aux Etats-Unis contre Halliburton, l'accusant d'avoir contribué à la marée noire du golfe du Mexique.

Le groupe pétrolier affirmait alors que sa plainte s'appuyait sur un rapport officiel sur les causes de la marée noire, concluant "que le ciment conçu, préparé et pompé par Halliburton était défectueux".

L'explosion de la plateforme Deepwater Horizon le 20 avril 2010 a fait onze morts et répandu des centaines de millions de litres de brut dans le golfe du Mexique, jusqu'à la fermeture du puits quatre mois plus tard.

Sciences et Avenir 02/09/2011

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Un rapport des autorités américaines pointe du doigt BP et plusieurs sous-traitants comme Halliburton ou Transocean comme responsables de l'explosion de la plateforme pétrolière Deepwater Horizon qui a provoqué une immense marée noire dans le golfe du Mexique en 2010.

Les autorités fédérales américaines ont publié mercredi, après 17 mois d'enquête, leurs conclusions sur le naufrage de la plateforme le 22 avril 2010, qui a provoqué la plus grande marée noire jamais connue aux Etats-Unis.

Le rapport conclut que "la cause principale de l'accident", qui a provoqué la mort de 11 personnes, est liée "au défaut du coffrage en ciment du puits", qui aurait dû empêcher le pétrole et le gaz de remonter.

Le groupe américain Halliburton était en charge du coffrage au fond de l'océan. Ce dernier avait annoncé début septembre avoir porté plainte contre BP qui lui aurait transmis des informations incorrectes avant l'explosion de Deepwater Horizon.

Les enquêteurs accusent aussi le géant pétrolier britannique BP d'avoir essayé de gagner du temps et réduit les coûts sans en considérer les conséquences.

Mais la rapport reconnaît aussi les torts de l'équipage de la plateforme, propriété du suisse Transocean, qui a poursuivi son travail malgré les risques et les signes de problèmes. Par contre, le texte indique que le groupe ne pouvait être tenu pour responsable du manque d'entretien du bloc d'obturation du puits, qui aurait dû éviter la marée noire en fermant le puits.

En avril, BP avait porté plainte aux Etats-Unis contre Halliburton, l'accusant d'avoir contribué à la marée noire.

En retour, début septembre, Halliburton a annoncé avoir porté plainte contre BP, l'accusant de lui avoir transmis des informations incorrectes avant l'explosion de la plateforme.

A cause de la marée noire, plus de 1.700 km de zones marécageuses et de plages ont été polluées et plus de 6.000 oiseaux sont morts, selon le Conseil américain de défense des ressources naturelles.

Mais la pire marée noire de l'histoire des Etats-Unis a également été un drame humain et économique. Depuis la catastrophe, BP a commencé à distribuer une partie des 20 milliards de dollars provisionnés pour dédommager les victimes de la catastrophe.

Sciences et Avenir 14/09/2011

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Le chantier de dépollution de l'île d'Er, au large de Plougrescant (Côtes-d'Armor), a débuté cette fin de semaine afin de permettre l'évacuation de fosses à ciel ouvert, creusées en 1967 pour recevoir les déchets pétroliers après la marée noire du Torrey Canyon.

Cette opération de dépollution avait été présentée par la préfecture en réunion publique au début du mois.

Sur cette île privée et non habitée, accessible à pied à marée basse, les militaires avaient creusé dans l'urgence, à la demande de l'Etat, quatre fosses pour y déposer les déchets pétroliers ramassés lors du nettoyage de la côte. Ces fosses avaient ensuite été oubliées.

Après la marée noire de l'Erika en 1999, l'association Robin des Bois avait dressé un inventaire des sites de stockage des déchets pétroliers sur les côtes françaises.

Parmi ces sites, le plus problématique était celui d'Er, île d'une superficie de 25 km2, où les déchets étaient stockés à ciel ouvert.Robin des Bois avait ensuite déposé une plainte contre X pour pollution.

L'affaire n'a jamais été examinée en justice, mais l'Etat a ouvert une enquête, constaté que ces fosses avaient été creusées à sa demande et qu'elles constituaient un risque pour la sécurité publique, a expliqué en substance à l'AFP Jacky Bonnemaisons, porte-parole de l'association de défense de l'environnement.

La dépollution du site, d'où 400 à 700 tonnes de déchets seront évacués, se fera par hélicoptère, en raison du caractère sauvage et préservé de l'île, située à l'embouchure du Jaudy dans un secteur Natura 2000.

Les travaux, dont le coût financé par l'Etat est estimé à 650.000 euros, sont prévus pour s'achever au plus tard en février prochain.

"L'évacuation des déchets de marée noire de l'île d'Er, à la condition qu'elle se déroule correctement, est pour Robin des Bois une avancée spectaculaire qui témoigne de l'engagement du ministère de l'Ecologie à réparer les erreurs du passé et à encadrer la gestion des déchets post-catastrophe", a estimé l'association dans un communiqué.

Affrété par BP, le Torrey Canyon, qui transportait 120.000 tonnes de brut, s'était échoué en mars 1967 au large des Cornouailles britanniques. Le mois suivant, l'essentiel de la marée noire était venu s'échouer sur les côtes françaises, principalement la côte nord de la Bretagne.

Sciences et Avenir 30/09/2011

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Un porte-conteneur libérien, le Rena, menace de se briser et de polluer les côtes de la Nouvelle-Zélande avec ses 1.700 tonnes de fioul lourd. Echoué depuis mercredi dans la baie de Plenty, le cargo a déjà laissé échapper du pétrole qui a englué de nombreux oiseaux.

Le Rena, un porte-conteneur libérien d’une capacité totale de 47.000 tonnes, menace de déverser 1.700 tonnes de fioul lourd dans la baie de Plenty, après s’être échoué sur le récif Astrolabe, près de l'île du Nord de la Nouvelle-Zélande. Le carburant qui a commencé à s’échapper du bateau, échoué depuis mercredi, forme déjà une nappe de cinq kilomètres de long dans laquelle de très nombreux oiseaux se sont retrouvés pris.

Des avions ont largué des agents dissolvants sur la nappe pour tenter de la réduire mais l'opération n'a donné aucun résultat et le fioul risque désormais de souiller le littoral, indique Le Monde. Le ministre néo-zélandais de l'environnement, Nick Smith, a estimé aujourd’hui que l'avarie du Rena "pourrait devenir la catastrophe écologique maritime la plus grave qu'ait connue la Nouvelle-Zélande depuis des décennies".

Pour protéger autant que faire se peut la baie de Plenty, qui est l'une des destinations touristiques les plus populaires du pays et un havre pour les baleines, les dauphins, les phoques et les pingouins, les autorités cherchent à pomper les cuves du Rena. "Le problème, c'est que la situation se dégrade et, d'après mes informations, il est possible que le navire se brise et coule", a déclaré le ministre des transports Steven Joyce, au New Zealand Herald.

Les 23 membres d’équipage philippins sont toujours à bord du cargo et travaillent jour et nuit à écoper l’eau qui s’engouffre dans le bateau. Ils cherchent également à transférer le pétrole dans des parties encore préservées du navire. Le pire est à craindre dans la mesure où du mauvais temps est attendu pour le début de la semaine prochaine, précise l’AFP.

Maxisciences 07/10/2011

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Samedi, la Marine néo-zélandaise a été appelée en renfort auprès du porte-conteneur échoué dans la baie touristique de Plenty réputée pour la richesse de sa faune marine. Elle va tenter de contenir les litres de pétrole qui s'échappent du cargo.

La Nouvelle-Zélande tente tout pour éviter la catastrophe. Mercredi, un porte-conteneur libérien baptisé le Rena d’une capacité totale de 47.000 tonnes s'est échoué sur le récif Astrolabe, à 22 kilomètres au large de la ville de Tauranga, sur l'île du Nord du pays. Depuis, il menace de se briser et de répandre ses quelque 1.700 tonnes de fioul. Mais du pétrole s'est déjà échappé et forme une nappe de cinq kilomètres de long dans laquelle de très nombreux oiseaux se sont retrouvés pris.

Face à la menace, la Nouvelle-Zélande a donc fait appel à la Marine afin de tenter de contenir la nappe de fioul qui continue de s'échapper. Cette dernière a ainsi précisé avoir déployé quatre navires sur zone, tandis que 500 membres de la Défense néo-zélandaise ont été appelés sur les côtes pour se préparer à des actions de nettoyage de grande envergure. En multipliant les opérations, le pays espère limiter au maximum les dégâts causés par l'accident.

En effet, d'après le ministre de l'Environnement Nick Smith, l'avarie du Rena pourrait devenir la catastrophe écologique maritime la plus grave qu'ait connue la Nouvelle-Zélande depuis des décennies, rapporte romandie.com.

Maxisciences 08/10/2011

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Les équipes de secours se hâtaient dimanche de pomper le carburant d'un porte-conteneurs échoué dans une baie touristique réputée de Nouvelle-Zélande, avant une détérioration annoncée des conditions météorologiques.

Une tempête annoncée pour lundi après-midi fait craindre que le navire, échoué sur un récif dans la baie de Plenty, au large de l'île du Nord, se rompe et coule, provoquant alors la pire pollution maritime en Nouvelle-Zélande depuis des décennies.

Le Rena, d'une capacité de 47.000 tonnes, s'est échoué mercredi dernier sur le récif Astrolabe, réputé pour la richesse de sa faune et de sa flore, à 22 km au large de la ville de Tauranga (île du Nord).

Il menace de se briser et de répandre ses quelque 1.700 tonnes de fioul.

Vingt tonnes de carburant se sont d'ores et déjà répandues dans la mer, sur une distance de 5 km, tuant nombre d'oiseaux marins. Le carburant devrait atteindre mercredi les côtes, qui figurent parmi les plus spectaculaires du pays.

Le Premier ministre néo-Zélandais John Key a survolé dimanche les lieux de la catastrophe. "Les gens connaissent le récif, et foncer dessus, sans raison particulière, la nuit par temps calme, signifie que quelque chose a terriblement mal fonctionné. Nous devons savoir quoi", a-t-il déclaré.

Deux bateaux se sont rendus sur les lieux et pompaient le carburant échappé.

La marine néo-zélandaise a également envoyé deux navires pour tester des équipements conçus pour contenir la marée noire, a indiqué Maritime New Zealand, l'autorité chargée d'assurer la sécurité des personnes et de l'environnement en mer.

Le propriétaire du Rena, la société Costamare Inc, basée en Grèce, a indiqué que tous "travaillaient sans répit" aux secours.

"Minimiser tout impact sur les côtes néo-zélandaises est la priorité absolue pour Costamare Inc.. Le premier objectif des opérations de secours, pour le moment, est de transférer le fioul contenu dans les réservoirs du navire", a indiqué la société dans un communiqué.

Les opérations de sauvetage sont rendues difficiles par la position du Rena, dont un côté est fiché dans le récif tandis que l'autre flotte dans l'eau.


[url=Les équipes de secours se hâtaient dimanche de pomper le carburant d'un porte-conteneurs échoué dans une baie touristique réputée de Nouvelle-Zélande, avant une détérioration annoncée des conditions météorologiques.]Sciences et Avenir 09/10/2011[/url]

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La Nouvelle-Zélande se trouvait mardi face à la "pire catastrophe maritime" de son histoire après l'échouage d'un cargo dont le fioul a commencé à souiller un écrin marin peuplé de baleines et de dauphins au large de Tauranga, sur l'île du Nord.

"Il s'agit de la pire catastrophe écologique maritime qu'ait connue la Nouvelle-Zélande", a déclaré le ministre néo-zélandais de l'Environnement, Nick Smith, au cours d'un point-presse.

"Les événements tragiques auxquels nous assistons étaient inévitables après l'échouage sur le récif du Rena", un porte-conteneurs battant pavillon libérien, a-t-il ajouté.

L'arrivée d'un fort coup de mer sur le littoral a brusquement accéléré le cours des choses pendant la nuit. Alors qu'il avait déjà perdu 20 tonnes de fioul depuis son échouage mercredi, le Rena a déversé pas moins de 130 à 350 tonnes de carburant en quelques heures.

Sa coque endommagée à la proue menace de se briser et de libérer 1.700 tonnes de carburant sur le récif Astrolabe, réputé pour la richesse de sa faune et de sa flore, à 22 km au large du port de Tauranga.

"Il y a quatre cuves (de carburant) principales sur le navire et c'est l'une d'elles qui fuit", a précisé un porte-parole de Maritime New Zealand (MNZ), l'autorité chargée d'assurer la sécurité des personnes et de l'environnement en mer.

D'une capacité de 47.000 tonnes, le Rena, qui transporte quelque 2.000 conteneurs, a heurté mercredi dernier un des récifs de la baie de Plenty dans des circonstances encore indéterminées.

Les opérations de pompage, accélérées durant le week-end avant la tempête, s'effectuaient mardi dans des conditions très difficiles avec des vagues de cinq mètres et des vents forts.

Quelque 250 spécialistes d'Australie, de Grande-Bretagne, des Pays-Bas et de Singapour sont mobilisés.

Une équipe de 36 spécialistes embarqués a dû être évacuée dans la matinée par précaution lorsque le cargo, chahuté par la houle, s'est légèrement déplacé et a pris l'eau.

"Les conditions changent tout le temps, la météo n'a pas été favorable, elle a joué contre nous, et nous avons préféré assurer la sécurité des personnes", a déclaré la directrice de MNZ, Catherine Taylor.

Paradoxalement, son changement de position pourrait contribuer à le stabiliser, soulignent les sauveteurs qui livrent une véritable course contre la montre pour circonscrire la marée noire.

Des nappes de carburant avaient atteint la côte lundi. Des galettes de pétrole, de la taille de la paume, ont été retrouvées sur la plage de Mont Maunganui, une destination touristique de la baie de Plenty, qui abrite notamment des baleines, des dauphins et des oiseaux marins.

Les nappes de carburant échappées du bateau ont déjà provoqué la mort de nombreux oiseaux. Des manchots et des cormorans sont traités dans des centres de soins pour animaux qui pourraient être rapidement saturés malgré leur capacité à traiter 500 volatiles en même temps.

Selon Rebecca Bird, du Fonds mondial pour la nature (WWF), "les prochaines 24-48 heures seront déterminantes".

Les autorités ont exhorté les habitants de la région à ne pas s'approcher des galettes de fioul en raison de leur toxicité mais de nombreux particuliers sommairement équipés sillonnaient les plages pour ramasser les "méduses noires".

Sciences et Avenir 11/10/2011

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[b]La marée noire s'étend au large de la Nouvelle-Zélande[/b]

Une fuite de combustible, provenant d'un porte-conteneurs libérien qui s'est échoué au large de la Nouvelle-Zélande, s'aggrave et menace l'environnement de la région.

Selon les autorités maritimes néo-zélandaises, quelque 350 tonnes de mazout se sont répandues dans la mer et une partie de la marée noire a déjà touché les plages. Des boules de pétrole et des oiseaux morts ont été découverts sur les rivages proches de l'accident.

NHK 11/10/2011

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Le risque d'une vaste marée noire dans une des plus belles baies de Nouvelle-Zélande s'est accru mercredi avec l'apparition de nouvelles fractures sur la coque d'un porte-conteneur échoué, dont le capitaine a été arrêté.

"Nous avons identifié des fractures d'usure sur (la coque du) navire. Nous ne pouvons pas écarter le risque d'une cassure du bateau, c'est surveillé de très près", a déclaré le Premier ministre néo-zélandais John Key à la presse mercredi, une semaine après l'échouage du porte-conteneurs Rena au large de Tauranga (île du Nord).

"Je voudrais que ce bateau ne soit pas en train de recracher du pétrole dans les eaux pures de Nouvelle-Zélande. Mais c'est le cas et nous devons gérer la situation", a-t-il ajouté, alors que plusieurs plages de la baie sont d'ores et déjà souillées.

Le capitaine du Rena, un bateau battant pavillon libérien, a été arrêté pour navigation dangereuse et présenté devant un tribunal de Tauranga, sous haute protection policière, ont indiqué les autorités.

A la demande de son avocat qui craint que "le public se charge lui-même de faire justice", la justice a ordonné aux médias de ne publier ni sa photo ni son nom.

Libéré sous caution, il devra comparaître le 19 octobre. Il encourt un minimum de 10.000 dollars néo-zélandais (5.700 euros) d'amende et un maximum d'un an de prison.

Le ministre de l'Environnement Nick Smith avait déclaré la veille qu'il s'agissait de "la pire catastrophe écologique maritime qu'ait connue la Nouvelle-Zélande".

Le Rena a heurté le 5 octobre un des récifs de la baie de Plenty, à quelques kilomètres des côtes. Malgré des opérations de pompage, compliquées mardi par une tempête avec des vagues de cinq mètres, il a déjà déversé jusqu'à 300 tonnes de carburant dans la baie de Plenty, un écrin marin peuplé de baleines et de dauphins. Si elle se brise, sa coque endommagée à la proue risque de libérer 1.700 tonnes de carburant sur le récif Astrolabe, réputé pour la richesse de sa faune et de sa flore.

Dans l'hypothèse la plus pessimiste d'un déversement intégral dans la mer de ses cuves, la catastrophe de Tauranga resterait toutefois sans rapport avec les grandes marées noires des dernières décennies. Mais elle abîmerait un des endroits les plus riches de cette région du globe, par sa faune et sa flore, et se déroulerait dans un pays très sourcilleux sur la protection de ses paysages, marins et terrestres.

Quelque 70 conteneurs du Rena sont par ailleurs tombés à la mer, a indiqué Maritime New Zealand (MNZ), le service chargé d'assurer la sécurité des personnes et de l'environnement en mer. "Il y a 1.368 conteneurs à bord. Onze conteneurs renfermant des substances dangereuses sont toujours sur le navire et ne figurent pas parmi les quelque 70 qui sont passés par-dessus bord", a déclaré MNZ dans un communiqué. Un navire doté d'une grue est en route depuis Singapour pour enlever les conteneurs du bateau, selon Radio New Zealand.

Les galettes de fioul ont atteint les plages et les habitants découvraient mercredi, horrifiés, des plages maculées de boue noire et des cadavres d'oiseaux englués de pétrole.

"Je le sens depuis ma maison", a déclaré Peter Cramond, qui habite à 400 mètres du rivage, en parcourant la plage sous un vent violent et une pluie battante. "Je n'ai pas dormi de la nuit, sachant tout ce qu'enduraient les oiseaux et la faune marine. C'est atroce".

En mars 1989, le pétrolier américain Exxon Valdez avait heurté un récif dans la baie du Prince William (Alaska), déversant quelque 38.800 tonnes de pétrole.

Les côtes françaises ont été touchées deux fois par des pollutions majeures: en mars 1978, le naufrage du supertanker libérien Amoco Cadiz avait provoqué la fuite de 230.000 tonnes de brut au large du Finistère et en décembre 1999, le pétrolier Erika avait fait naufrage au large de la Bretagne, provoquant une marée noire massive.

Sciences et Avenir 12/10/2011

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Jeudi, les équipes d'intervention redoublaient d'efforts pour vider les cuves du cargo Rena du carburant qu'elles contiennent. Des fractures apparues sur la coque laissent supposer que le porte-conteneur est sur le point de se rompre.

C'est un véritable défi contre la montre que doit désormais relever la Nouvelle-Zélande. En effet, la situation est loin de s'améliorer dans la baie de Plenty, l'une des plus belles anses du pays où s'est échoué mercredi dernier, un porte-conteneur libérien transportant quelque 1.700 tonnes de fioul. Hier, les autorités ont annoncé que de nouvelles fractures étaient apparues sur la coque du Rena qui a déjà laissé échapper 300 tonnes de carburant, souillant les eaux environnantes et les plages voisines.

Aujourd'hui, les équipes d'intervention ont donc redoublé d'efforts pour éviter le pire : que la totalité du chargement du Rena ne se déverse dans la mer. Pour cela, ils essaient de vider les cuves de carburant mais la tâche s'avère difficile alors que le cargo est fortement secoué par la houle. "Il n'y a pas de quoi être optimiste. Il semble que la meilleure chose à faire soit de tenter de pomper le fioul, et après seulement de savoir quoi faire du navire s'il se casse", a expliqué Matthew Watson, un spécialiste de sécurité maritime dont la société, Svitzer, participe aux opérations. Interrogé sur la probabilité que la coque du navire rompe, celui-ci a répondu : "Il suffit de constater les dommages sur les deux flancs du navire", relève l'AFP.

Par ailleurs, les autorités ont dû ordonné l'évacuation des plages, où les habitants s'emploient à ramasser les galettes de pétrole sans protection particulière, après que l'un des 88 conteneurs tombés à la mer a libéré des substances dangereuses dont la nature n'a pas été précisée. A ce jour, plusieurs conteneurs sont tombés à la mer et un navire muni d'une grue est en route depuis Singapour pour enlever les conteneurs du bateau. La situation reste donc plus qu'incertaine et pourrait encore s'aggraver dans les prochaines 24 heures.

Maxissciences 13/10/2011

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Les opérations de pompage des cuves de fioul d'un porte-conteneurs échoué au nord de la Nouvelle-Zélande se poursuivaient jeudi, tandis que les marins de l'équipage ont été mis au secret par crainte de mouvements de colère de la part des habitants.

Les équipes de secours ont repris une opération "à haut risque" pour tenter de pomper le fioul dans les cuves du bateau, échoué le 5 octobre sur un récif dans l'une des plus belles anses du pays, la baie de Plenty.

"Si nous estimons que cela devient trop dangereux, ils (les secouristes, ndlr) quitteront le navire très vite", a déclaré à Radio New Zealand Matt Watson, de la société Svitzer, chargée de cette opération de pompage.

Le Rena, un porte-conteneurs battant pavillon libérien, est balotté par les flots, et sa coque, où sont apparues des fractures d'usure, menace de se rompre, déversant dans les eaux 1.700 tonnes de fioul.

Quelque 700 tonnes se sont déjà répandues dans la mer, souillant les flots et les plages de la baie.

Selon Maritime New Zealand (MNZ), le service chargé d'assurer la sécurité des personnes et de l'environnement en mer, un millier d'oiseaux marins sont morts englués dans le fioul. Les équipes de secours aux animaux s'efforçaient vendredi de répertorier les phoques de la baie.

Six des 25 membres d'équipage du Rena, toujours en Nouvelle-Zélande, ont été placés dans un endroit secret, a indiqué l'affréteur, Mediterranean Shipping Co.

Selon l'ambassade des Philippines, les 19 autres marins --tous Philippins-- sont rentrés chez eux, après avoir été interrogés par les autorités néo-zélandaises.

Le capitaine et son second ont été arrêtés et inculpés mercredi pour conduite dangereuse, avant d'être libérés sous caution. La justice a ordonné que leur identité ne soit pas révélée.

Il n'y a pas eu de menace directe contre les marins mais l'affrêteur préfère les loger dans un endroit tenu secret, par précaution, a-t-il indiqué."Nous ne voulons pas les exposer sous l'oeil du public, au cas où un dingue décide de faire quelque chose qu'il ne devrait pas faire", a déclaré Mike Hodgins, l'agent de Mediterranean Shipping Co.

Le ministre de l'Environnement Nick Smith a déclaré qu'il s'agissait de "la pire catastrophe écologique maritime" du pays.

Sciences et Avenir 14/10/2011

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Le Rena, porte-conteneurs qui s'est échoué au large de la Nouvelle-Zélande le 5 octobre, est déjà responsable de la mort d'un millier d'oiseaux, dont certains étaient déjà menacés. C'est le cas du pluvier roux.

Le bilan écologique s’alourdit. La nappe de carburant qui s’échappe du Rena, ce porte-conteneurs qui s’est échoué le 5 octobre sur le récif d’Astrobale, à une centaine de kilomètres de la côté néo-zélandaise, cause de nombreux dégâts sur la biodiversité locale. Si tous les organismes marins sont touchés, c’est surtout le nombre d’oiseaux victimes de la marée noire qui choque.

Mille oiseaux morts ! C’est le bilan actuel annoncé par les autorités de la Baie de Plenty (Maritime New-Zealand). Selon le dernier rapport, près d’une centaine d’oiseaux recouverts de fioul ont été récupérés et reçoivent en ce moment des soins de la part des organismes locaux. Dix-sept d’entre eux sont des pluviers roux (Charadrius obscurus), une espèce en voie de disparition dont il ne reste qu’une faible population d’environ 1.500 individus vivant en Nouvelle-Zélande, dont 100 dans la Baie de Plenty.

D’autres espèces déjà menacées le sont encore plus suite à la marée noire. Ainsi pétrels, puffins, albatros ou fous s’installent normalement à cette époque dans les îles alentours pour la nidification et la reproduction. De nouvelles opérations de pompage ont été lancées ce matin. Le navire, qui transportait 1.673 tonnes de fioul dans ses cales, n’en a déjà plus que 1.346 selon les autorités néo-zélandaises.

Futura Sciences 14/10/2011

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Le pompage des cuves du cargo échoué près des côtes septentrionales de la Nouvelle-Zélande a commencé mais le retour du mauvais temps prévu dans la journée de lundi risquait de compliquer les opérations, ont indiqué les secours.

Une équipe technique embarquée à bord du Rena, un porte-conteneurs échoué sur un récif le 5 octobre au large de Tauranga (nord), est parvenue à pomper 20 tonnes de carburant dans la nuit de dimanche à lundi dans des conditions périlleuses.

"C'était effrayant. Ce truc gémit, craque et fait des bruits terribles. C'est un navire qui agonise", a commenté un responsable des opérations, Bruce Anderson, du Service maritime de Nouvelle-Zélande (MNZ).

Le fioul doit être transféré vers une barge située à un demi-mille marin (800 mètres) du Rena.

De nouvelles pompes plus puissantes devaient être installées lundi. Mais le fioul, devenu trop dense du fait du froid, doit être réchauffé pour passer un tuyau de 8 cm de diamètre, a précisé M. Anderson.

Le ministre néo-zélandais de l'Environnement a dit s'attendre à de nouvelles fuites de fioul au gré des opérations de pompage. "Il reste beaucoup à faire", a déclaré Steve Joyce alors que le navire, qui accuse une forte gîte, menace de se briser à tout moment.

Si le Rena ne se brise pas, il faudra des jours pour vider ses cuves, qui contiennent encore plus de 1.300 tonnes de carburant, au rythme de 20 tonnes par heure, selon le Service maritime de Nouvelle-Zélande.

"Ce sera un processus long", a prévenu le responsable des opérations pour MNZ, Nick Quinn.

La mer devait forcir au cours de la journée de lundi et rendre les opérations plus difficiles et plus dangereuses pour les hommes montés à bord.

Le Rena, qui bat pavillon libérien, s'est échoué sur un récif dans l'une des plus belles anses du pays, la baie de Plenty, avec 1.673 tonnes de carburant dans ses cuves, souillant la mer et les rivages et créant une énorme émotion en Nouvelle-Zélande.

Quelque 330 tonnes ont déjà fui, polluant l'environnement marin et côtier d'une zone de réserve marine, à la biodiversité très riche. Près de 1.000 oiseaux ont déjà été retrouvés morts et une centaine d'autres sont en train d'être soignés par des spécialistes.

Sciences et Nature 17/10/2011

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Les opérations de pompage du carburant du cargo échoué au large de la Nouvelle-Zélande devraient reprendre mercredi après le retour à bord d'une équipe évacuée la veille en raison du mauvais temps, a annoncé le Service maritime néo-zélandais (MNZ).

Le Rena, dont la coque est fragilisée en plusieurs endroits, reste d'un seul tenant malgré plusieurs forts coups de vent qui l'ont dangereusement balloté sur le récif où il s'est échoué le 5 octobre, au large de Tauranga (nord).

Ce porte-conteneurs battant pavillon libérien a déjà libéré dans la mer quelque 330 tonnes de fioul qui ont souillé la mer et les rivages de la baie de Plenty, l'une des plus belles de Nouvelle-Zélande, créant une énorme émotion dans le pays.

Faute de pouvoir renflouer le navire en toute sécurité, les autorités cherchent à vider ses cuves qui contiennent encore 1.300 tonnes de carburant. Des pompes ont été installées à bord, reliées à une barge située à un demi-mille marin (800 mètres) du cargo. Mais les opérations sont ralenties par le mauvais temps.

Depuis le début des opérations lundi, quelque 90 tonnes de carburant ont été pompées, au rythme de 20 tonnes par heure. Environ 330 tonnes ont déjà fui et du fioul continue de s'échapper en petites quantités.

Le capitaine philippin et son second ont été arrêtés et inculpés pour conduite dangereuse, avant d'être libérés sous caution. Selon Auckland, ils pourraient avoir conduit le navire trop près de la côte afin de gagner du temps.

Sciences et Avenir 19/10/2011

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Après le naufrage récent du porte-conteneurs le Rena, au large de la Nouvelle-Zélande, un biologiste, venu aider les bénévoles du Centre de Tauranga, qui tentent de secourir les animaux souillés par la pollution, décrit les opérations de nettoyage des manchots.

Le biologiste Jeremy Gray, bénévole au Centre d'intervention ‘faune mazoutée’ à Tauranga (qui peut accueillir 500 oiseaux), sur la côte néo-zélandaise polluée par les rejets de fuel d’un cargo récemment accidenté, raconte : "D'abord, les manchots (des manchots pygmées) doivent se sentir au chaud et ‘heureux'". Après une nuit tranquille passée à se ‘déstresser’, chaque oiseau est amené sur la table de la salle de nettoyage.

Il est avant tout rincé avec de l'huile de canola (huile alimentaire de colza), qui ‘adoucit’ le mazout et fait glisser les déchets les plus épais. Puis, il est lavé plusieurs fois dans un bassin de 25 litres d'eau à 41°C (la température de son corps) contenant aussi 100 millilitres du meilleur liquide vaisselle, spécialement importé. L’eau est changée 4 à 5 fois.

Un vétérinaire maintient l'oiseau, tandis que les autres le brossent, y compris avec des brosses à dents (pour les parties délicates). Après un rinçage final à l'eau chaude, l’oiseau est minutieusement inspecté pour vérifier s’il n’y a plus trace de pollution ni de détergent. Au total, l’opération dure 45 minutes à une heure pour chaque manchot.

Relâchés une fois en bonne santé

Les oiseaux sont ensuite placés dans une salle propre, sous des lampes chauffantes et des souffleuses de séchage. La salle est strictement exempte d'huile, et aucune personne ayant touché à l'huile n’est autorisée à y entrer, afin d'éviter toute recontamination. Enfin, gardés dans un réservoir d'eau (qui leur permet de lisser naturellement leurs plumes) jusqu'à ce qu’ils soient en assez bonne santé, ils sont relâchés. Otaries et cormorans huppés sont également traités.

Selon les derniers chiffres révélés, près de 800 oiseaux ont déjà été touchés par les 330 tonnes de carburant qui se sont échappées des cuves du cargo libérien. Mais pour éviter que la catastrophe ne s'aggrave, les équipes d'intervention tentent toujours de pomper les quelques 1.600 tonnes de fioul restant pour éviter qu'elles ne se déversent dans la mer.

Sur Maxisciences : découvrez en images cette délicate opération de nettoyage des petits manchots.

Maxisciences 21/10/2011

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Marée noire en Nouvelle-Zélande : la LPO s'inquiète pour les oiseaux marins


Un porte-conteneurs, le Rena, s’est échoué le 5 octobre 2011 sur le récif Astrolabe, en Nouvelle-Zélande. Malgré des opérations de pompage rendues compliquées par une tempête, 300 tonnes de carburant se sont déjà déversées dans la baie de Plenty, paradis marin peuplé notamment de baleines, de dauphins et d’oiseaux de mer. La Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) et son correspondant néozélandais s'inquiète des conséquences de cette catastrophe.


Selon le rapport du 14 octobre à 0 heure, 801 oiseaux, de 30 espèces différentes, ont d'ores et déjà été touchés par cette catastrophe écologique, sans précédent depuis des décennies en Nouvelle-Zélande. "Et la situation risque encore d’empirer. Depuis plusieurs jours, l’épave menace de se briser en deux et la coque, endommagée à la proue, de libérer 1 700 tonnes de carburant", commente la LPO dans un communiqué.

Toujours selon le dernier rapport, les principales victimes sont des espèces de haute mer (pétrels, puffins, albatros, fous…), notamment les puffinures plongeurs Pelecanoides urinatrix (358), les puffins volages Puffinus gavia (198) et les puffins de Buller Puffinus bulleri (92). "Toutes s’installent actuellement pour nicher sur les îles alentours, à proximité de la zone de pollution", précise l'association. "On estime ainsi qu’environ 10 000 puffins gris, des milliers de puffinures plongeurs, d'océanites frégates et de puffins volages sont déjà installés sur leur site de nidification."

"Le nombre important de Puffin de Buller, retrouvés morts, est significatif. Cette espèce ne niche en effet que dans les Poor Knights Islands, au nord d’Auckland et à plus de 200 kms de la zone de naufrage, ce qui indique que la zone d’impact a déjà dépassé la baie de Plenty."

La LPO et son correspondant en Nouvelle-Zélande, partenaire de BirdLife International , The Royal Forest and Bird Protection Society, se montrent donc "très préoccupés et craignent que des centaines d’oiseaux soient encore touchés par cette catastrophe écologique, qui se produit en pleine période de nidification des oiseaux. En effet, si les adultes disparaissent, les poussins sont condamnés à mourir de faim."

Terre Sauvage OCT 2011

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Les 4 et 5 octobre derniers, Total Raffinage Marketing comparaissait devant le Tribunal correctionnel de Saint-Nazaire. L’exploitant de la raffinerie de Donges (44) comparaissait à la suite d’une rupture de canalisation corrodée ayant entrainée une pollution au fioul qui s’est étendue jusqu’à l’Ile de Ré. Lors de l’audience, où France Nature Environnement (FNE) et ses associations membres s'étaient constituées parties civiles, les accusés ont eu l’audace de qualifier d’ "expérience" ce rejet accidentel…


"Le 16 mars 2008, 1500 m3 de fioul se sont échappés d’une canalisation de la raffinerie de Donges, à quelques kilomètres à l'est de Saint-Nazaire (44), dans l'esturaire de la Loire, qui datait de 1964 et qui manifestement ne faisait pas l’objet de mesures de surveillance suffisantes", rappellent FNE et ses associations membres (Bretagne Vivante, la LPO, Surfrider Fondation, Nature Environnement 17) dans un communiqué du 6 octobre 2011.

"Ce déversement d’hydrocarbures dans les milieux naturels estuariens a eu un impact considérable. Tout l’écosystème a été atteint aussi bien du fait du déversement en lui-même qu’à cause des opérations de nettoyage."

L’audience a confirmé les soupçons des parties civiles. "Les experts ont témoigné de rejets de 1500 m3 de fioul dans le milieu, alors que TOTAL n’en déclare que 500. La raffinerie et TOTAL ont continué de nier toute négligence ou dysfonctionnement et ont eu l’indécence de parler "d’expérience" pour le rejet accidentel, et de "retour d’expérience" pour les travaux de réparation de la canalisation ! Le procureur donnant raison aux 27 parties civiles a requis 300 000 € d’amende". FNE a, quant à elle, demandé 50 000 € en réparation du préjudice qu’elle estime avoir subi.

Raymond Léost, responsable juridique de FNE déplore l’irresponsabilité de TOTAL : "Le discours trompeur que tente de diffuser ce groupe sur ses prétendus efforts entrepris pour la protection de l’environnement est à nouveau démenti d’une façon tragique pour l’environnement. Ce nouvel incident technique démontre que toutes les précautions n’avaient pas été prises et que le groupe n’avait aucunement tenu compte des erreurs passées et des précédentes pollutions dont il était à l’origine."

C’est pourquoi FNE, Bretagne Vivante, la LPO, Surfrider Fondation et Nature Environnement 17 se sont constituées parties civiles dans cette affaire. "Les mesures de prévention ont été volontairement ignorées par l’industriel. Il s’agit pour nous d’insister sur l’application indispensable du principe pollueur-payeur."

Terre Sauvage OCT 2011

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Le groupe suisse de forages pétroliers en haute mer Transocean a déposé une requête contre BP devant un tribunal américain en Louisiane, afin de l'obliger à respecter ses engagements, selon un communiqué publié lundi par la direction de Transocean.

Dans ce communiqué, Transocean demande que BP s'engage à respecter ses engagements contractuels envers Transocean dans le cadre de la catastrophe de la plate-forme Deepwater Horizon, survenue en 2010, et réclame des dédommagements.

Selon Transocean, le contrat prévoyait que BP défende Transocean en cas de dégâts à l'environnement et supporte seul les dommages éventuels.

Pour la société suisse, BP n'a pas respecté ces clauses et a même entrepris des démarches juridiques contre la société.

Il y a deux semaines, les autorités américaines ont émis une série de notifications pour violation de la loi visant le groupe BP, qui exploitait la plate-forme, mais aussi plusieurs sous-traitants comme Halliburton ou Transocean, propriétaire de la plate-forme, suite à l'immense marée noire qui s'est répandue dans le golfe du Mexique en 2010.

Pour BP, ces notifications "montrent clairement que les contractants comme les opérateurs sont responsables de la bonne conduite des activités de forage en eaux profondes et en sont comptables devant le gouvernement et le peuple américains".

Le rapport sur la catastrophe conclut que "la cause principale de l'accident", qui a provoqué la mort de 11 personnes, est liée "au défaut du coffrage en ciment du puits", qui aurait dû empêcher le pétrole et le gaz de remonter.

Il pointe du doigt BP mais aussi plusieurs sous-traitants comme Halliburton ou Transocean comme responsables de l'explosion de la plateforme.

A cause de la marée noire, alimentée pendant 87 jours par la fuite du puits, plus de 1.700 km de zones marécageuses et de plages ont été polluées et plus de 6.000 oiseaux sont morts, selon le Conseil américain de défense des ressources naturelles.

Sciences et Avenir 02/11/2011

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Cette semaine, les équipes qui s'affairent toujours autour du cargo Rena échoué au large de la Nouvelle-Zélande ont profité des bonnes conditions météo pour faire avancer les opérations. Plus de 31 conteneurs ont pu être déchargés du navire.

Près de six semaines après l'échouage du cargo Rena à 22 kilomètres au large de Tauranga en Nouvelle-Zélande, les équipes ne relâchent pas leurs efforts. Malgré les vents violents et les fortes pluies qui se sont abattus sur la région en octobre et début novembre, le bateau a tenu le coup et ne s'est toujours pas fissuré en deux comme le redoutaient les autorités. Tandis que la météo est redevenue plus clémente, les équipes en ont donc profité pour faire bien avancer les opérations.

Depuis mercredi, elles ont ainsi entrepris la lourde tâche de décharger les 1.200 conteneurs que le cargo transporte à son bord et sont parvenus à en retirer 31 en l'espace de trois jours. "La météo est l'un des principaux acteurs de l'opération. Les sauveteurs surveillent constamment les conditions météo et le déchargement des conteneurs a dû s'interrompre cet après-midi alors que les vents excédaient les 24 noeuds", soit plus de 40 kilomètres par heure, a indiqué hier Kenny Crawford, un responsable du service maritime néo-zélandais (MNZ) cité par TVNZ.

Celui-ci a ajouté que les sauveteurs profiteront de la météo clémente tant qu'ils le pourront mais que le déchargement de tous les conteneurs du Rena prendra plusieurs mois. Toutefois, la zone d'exclusion nautique a été réduite d'environ 5 kilomètres alors que le risque qu'un conteneur tombe à la mer ou que du pétrole s'échappe a diminué ces derniers jours.

Maxisicences 19/11/2011

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Le Brésil a décidé hier de suspendre toutes les activités de forage du géant pétrolier américain Chevron dans le pays. Cette décision fait suite à la fuite de pétrole brut qui a eu lieu début novembre au large de Rio de Janeiro a indiqué l'Agence brésilienne du pétrole (ANP).

L’ANP annonce dans un communiqué avoir décidé hier de suspendre "toute l'activité de forage de Chevron Brésil Ldta. en territoire national" jusqu'à ce que les causes et les responsabilités concernant la fuite de brut qui a eu lieu au début du mois au large de Rio de Janeiro "aient été identifiées et que les conditions de sécurité dans la zone aient été rétablies".

L'ANP a également rejeté la demande faite par le géant pétrolier Chevron pour exploiter les gisements de pétrole dits "pre-sal", découverts récemment en eaux très profondes sous une épaisse couche de sel, rapporte TV5monde. Selon l’Agence, une telle exploitation "impliquerait des risques de nature identique à ceux survenus dans le puits qui a provoqué la fuite, mais plus importants et aggravés du fait de la plus grande profondeur".

Une fuite de brut a en effet été constatée le 9 novembre dans un puits de forage situé à 1.200 mètres de profondeur près du champ pétrolifère de Frade, à 370 kilomètres au nord-est des côtes de Rio. Si le groupe affirme que 2.400 barils (soit environ 317 tonnes de pétrole) se sont déversés dans l’Atlantique, l’ANP estime la fuite à 3.000 barils et l'ONG écologiste SkyTruth à 29.904 barils (4.000 tonnes).

L'ANP a estimé qu'il y a eu "négligence" de la part de Chevron dans l'étude des données fondamentales pour le forage du puits tandis que le secrétaire à l'Environnement, Carlos Minc, a déclaré que Chevron n'avait pas "opéré dans les conditions de confiance qui lui avaient été données".

Depuis, la fuite a été colmatée et la nappe de pétrole a été réduite de 12 kilomètres carrés à 2 kilomètres carrés, selon les autorités brésiliennes. "Nous allons soigneusement enquêter sur l'accident et présenter les résultats au peuple brésilien" pour que "cela ne se reproduise pas ni ici, ni ailleurs", a déclaré M. Buck, président de Chevron Brésil. De son côté, le gouvernement brésilien et l'Etat de Rio de Janeiro ont promis d'infliger des amendes maximum à Chevron.

"La loi permet que des entreprises étrangères prospectent et exploitent du pétrole. Mais nous ne sommes pas une République bananière [ ... ] Nous sommes la 7ème économie du monde et nous voulons des technologies de plus en plus préventives", a déclaré M. Minc à la presse étrangère. "Il faut que cela nous serve d'alerte pour le pré-sal. Comment obtenir des richesses [avec le pétrole] tout en minimisant les risques. Nous ne pouvons mettre en danger notre "Amazonie bleue" et sa biodiversité", a souligné le secrétaire d’état.
Futura Sciences 24/11/2011

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Total a été condamné à 200 millions d'euros de dommages et intérêts ainsi que quatre millions d'euros d'amende par un tribunal de Djibouti dans une affaire de pollution marine, a-t-on appris vendredi auprès d'un porte-parole du groupe pétrolier français.

Informé de cette lourde condamnation le 17 novembre, Total a fait appel deux jours plus tard de cette sentence de la chambre correctionnelle du tribunal de première instance de Djibouti, a-t-il précisé, confirmant une information du magazine Le Point.

Les faits concernent une pollution pétrolière du port de Djibouti qui remonte à 1997, du fait d'une fuite dans un vieil oléoduc.

"Il y a eu des poursuites pénales pour faits de pollution contre nos deux filiales à Djibouti, Total Djibouti et Total Marketing Djibouti", a expliqué un porte-parole.

Chacune des deux sociétés a été condamnée "à 2 millions d'euros d'amende et 100 millions de dommages et intérêt", a-t-il précisé, sans vouloir faire plus de commentaire sur le fond.

Total Marketing Djibouti a été condamné pour des faits de pollution reprochés à l'époque à la société Mobil Djibouti, dont elle a repris depuis les actifs, précise-t-on de source proche du dossier à Djibouti.

Une troisième société, Oil Libya Djibouti, a également été condamnée à 100 M EUR de dommages et intérêts et à 2 M EUR d'amende, pour les mêmes faits de pollution reprochés à l'ancienne société Shell Djibouti qu'elle a depuis rachetée.

La condamnation a été prononcée contre les sociétés pétrolières reconnues "coupables du délit de mise en danger de la vie d'autrui" en raison de cette pollution, toujours selon la même source à Djibouti. La plainte remonte à 2001, et elle avait été relancée l'an dernier.

Deux cadres de Total à Djibouti, dont le directeur général du groupe dans le petit Etat d'Afrique de l'Est, ont par ailleurs été rappelés au siège parisien à La Défense, a-t-on également appris de source proche du dossier. Total emploie environ 40 personnes à Djibouti.

Cette condamnation intervient alors que les relations entre Paris et Djibouti, qui abrite la principale base française militaire à l'étranger avec près de 3.000 hommes, se sont tendues ces dernières années.

Sciences et Avenir 25/11/2011

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Une nouvelle fuite de pétrole a été détectée dans les installations de la compagnie Chevron au large du Brésil. La firme, qui ne précise pas l'importance de cette pollution, a annoncé la suspension temporaire de son activité dans ce champ pétrolier.

Quelques mois après que 3.000 barils de pétrole se sont déversés des installations de Chevron au large de Rio de Janeiro, la compagnie a annoncé avoir détecté une nouvelle fuite dont l'ampleur n'est pas précisée. Dans un communiqué, la firme explique avoir demandé et obtenu l'autorisation de l'Agence nationale de pétrole (ANP) pour la suspension temporaire de son exploitation du champ de Frade, situé à 370 kilomètres au large des côtes de Rio.

Chevron dit avoir décelé une nappe de pétrole de cinq litres le 4 mars dernier, et avoir déterminé l'origine de cette fuite seulement le 13 au soir. "Nous avons passé des jours sans réussir à déterminer l'origine exacte de la fuite", a déclaré Rafael Jaen Williamson, le directeur de Chevron Brésil, cité par l'AFP. "L'endroit a été identifié à trois kilomètres à l'est de l'endroit de la première fuite, à près de 1.300 m de profondeur", a de son côté expliqué Mauro Pagan, ingénieur des installations de Chevron au Brésil.

Alors que la compagnie pétrolière affirme avoir dispersé la nappe, l'ANP annonce dans un communiqué son intention d'imposer une amende à Chevron pour cette nouvelle fuite. Son montant n'est pas précisé. Pour l'incident du mois de novembre, la firme avait été condamnée à verser plus de 100 millions de dollars d'amendes.


Maxisciences 16/03/2012

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Les avocats représentant plus de 11.000 Nigérians ont déposé plainte vendredi à Londres contre le géant pétrolier anglo-néerlandais Shell après la rupture des négociations visant à indemniser les pollutions entraînées par deux fuites de pétrole dans le delta du Niger.

Les poursuites engagées devant la Haute Cour concernent l'impact de deux pollutions majeures dans le delta du Niger (sud) en 2008, affectant 49.000 membres de la communauté Bodo répartie sur 35 villages vivant essentiellement de la pêche.

La filiale de Shell au Nigeria, Shell Petroleum Development Company (SPDC) a reconnu sa responsabilité pour deux fuites totalisant 4.000 barils mais conteste les plaintes des avocats londoniens du cabinet Leigh Day, représentant les pêcheurs, selon lesquelles 500.000 barils ont été déversés dans le delta.

Shell estime que la majorité du pétrole répandu provient de tentatives pour pomper illégalement du pétrole sur les oléoducs.

L'avocat Martyn Day, représentant les pêcheurs, s'est déclaré "extrêmement déçu que les tentatives de négociation d'un accord à l'amiable pour toutes les parties aient échoué", dans un communiqué.

"Nous pensions que l'invitation par Shell à s'assoir autour d'une table signifiait qu'ils prenaient au sérieux l'impact des deux marées noires", a-t-il poursuivi. "Notre seule solution est désormais de porter plainte devant les tribunaux britanniques".

Shell fait valoir que la procédure judiciaire retarde les efforts de nettoyage de la pollution et que le conflit aurait dû être traité par la justice au Nigeria.

"Il est très décevant que l'affaire soit transférée au Royaume-Uni, les seuls bénéficiaires seront les avocats britanniques", a commenté Mutiu Sunmonu, directeur de SPDC, tout en assurant souhaiter "une résolution rapide de l'affaire afin de verser une compensation équitable".


Sciences et Avenir 23/03/2012

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La catastrophe de Deepwater Horizon a causé une marée noire démesurée et bien visible entre les mois d’avril et juillet 2010. De manière plus insidieuse, il semble maintenant que la base même de la chaîne alimentaire du golfe du Mexique ait été impactée. Malheureusement, ce problème ne s’est pas arrêté avec le colmatage de la fuite. Des traces d’hydrocarbures aromatiques polycycliques ont été trouvées dans du zooplancton deux mois après les faits.


Rappel des quantités de pétrole déversé lors des principales marées noires de
ces dernières années. ©️ Idé
Une catastrophe écologique sans précédent a touché le golfe du Mexique en 2010. Le 20 avril, une terrible explosion a détruit la plateforme de forage Deepwater Horizon alors qu'elle travaillait sur le puits Macondo-1. Durant près de trois mois, l’équivalent de 53.000 barils de pétrole (d'une contenance d'environ 160 litres) ont été libérés dans l’environnement… par jour, jusqu'à ce qu'un entonnoir ne soit posé sur le puits. La marée noire engendrée n’est comparable à aucune autre. Les côtes américaines, spécialement les marais salants, ont été durement touchées.

Les marées noires ont des effets néfastes souvent clairement visibles (oiseaux mazoutés, plages goudronnées, etc.) mais parfois plus insidieux car invisibles. Le pétrole brut se compose entre autres d’hydrocarbures aromatiques polycycliques ou PAH dont les effets cancérigènes sont connus, notamment chez les poissons. Des cas de branchies atrophiées ont déjà été signalés. Les PAH ont une autre caractéristique : les différentes molécules qui les composent varient en proportion au sein de chaque source de pétrole. Ils correspondent à de véritables signatures chimiques propres et uniques à chaque puits.

Siddartha Mitra, de l’université de Caroline de l’Est, a recherché la présence de ces composés au sein du mésozooplancton du golfe du Mexique deux mois après la fin de la catastrophe. Ces animaux sont à la base de la chaîne alimentaire et les polluants qu’ils contiennent peuvent s’accumuler dans les organismes qui s’en nourrissent, tels que les poissons. De fortes concentrations de PAH libérés par le puits endommagé ont été détectées jusqu'à près de 200 kilomètres du site. Cette étude est publiée dans la revue Geophysical Research Letters (GRL).

Le plancton a été échantillonné en août et septembre 2010 à des distances comprises entre 20 et 300 km par rapport au puits. Un filet à plancton Mocness a été tiré derrière un bateau pour capturer des animaux planctoniques présentant une taille supérieure à 200 µm, entre la surface et 500 mètres de profondeur. Ceux-ci ont été congelés dès leur sortie de l’eau. Les PAH ont ensuite été extraits, purifiés et dosés en laboratoire. Des échantillons de pétrole fournit par BP ont été utilisés pour définir précisément la signature chimique du puits Macondo-1.

Entre 0,03 et 97,9 ng par g de plancton de PAH ont été trouvés. La pollution a été détectée jusqu’à 180 km du puits. Cependant, aucun lien n'a pu être établi entre la distance séparant le site de prélèvement du lieu de la catastrophe et la concentration en polluants. La distribution des PAH dans le golfe du Mexique est irrégulière. Une des raisons invoquées est que la fuite a eu lieu à 1,5 km de profondeur (et non en surface) et le pétrole a été exposé à de nombreuses substances dispersantes. Son taux de dilution a donc fortement varié dans le temps et la contamination n’a pas été homogène. De plus, les courants marins ont certainement joué un rôle non négligeable.

De même, la profondeur n’a pas d’effet significatif sur les mesures. Ce résultat semble évident puisque le mésozooplancton peut effectuer de nombreuses migrations verticales. Précisons que toutes les autres causes de pollution ont été exclues grâce au calcul du rapport entre la concentration le fluoranthène et celle du couple fluoranthène et pyrène. La valeur obtenue (0,44) signifie bien que la source de l'empoisonnement correspond à du pétrole liquide, et non à des sédiments contaminés ou à des rejets du fleuve Mississippi.

Le mésozooplacton a un taux de renouvellement moyen d'une semaine. Il est par ailleurs capable d’excréter les polluants en quelques jours. Pourtant, les échantillons prélevés deux mois après le colmatage de la fuite contiennent toujours des animaux contaminés. La pollution persiste donc dans le temps. Plusieurs raisons sont invoquées. Premièrement, les concentrations en hydrocarbures aromatiques polycyclique pourraient avoir été telles que l’arrêt de la fuite et la dilution n’auraient pas suffi à les faire baisser rapidement. Deuxièmement, un échantillon se compose de plusieurs espèces présentant chacune un métabolisme propre pas toujours connu. Et enfin, le zooplancton pourrait transmettre les PAH dans les lipides de ses œufs.

Ainsi, la base même de la chaîne alimentaire du golfe du Mexique a souffert de la catastrophe de Deepwater Horizon. Ce phénomène permet d’expliquer en partie les taux de PAH détectés chez des organismes présentant un niveau trophique supérieur.


Futura Sciences 23/03/2012

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Le groupe pétrolier français Total subit actuellement une importante fuite de gaz sur une de ses plateformes en mer du Nord. Un plan d’urgence a dû être mis en place ainsi qu’une zone d'exclusion maritime et aérienne.


Dimanche, du liquide s'est échappé d’une plateforme appartenant au géant pétrolier français Total. La fuite, qui concerne le gisement d'Elgin, situé à environ 240 kilomètres au large de la ville écossaise d'Aberdeen a ensuite laissé échapper du gaz, a expliqué le groupe. Depuis, une fine nappe d'hydrocarbure d'environ 12 kilomètres carrés aux alentours.

Selon le porte-parole du groupe, Brian O'Neill, il s'agit d'un condensat léger, qui devrait spontanément s'évaporer de la surface de l'eau. Un avion capable d'arroser la zone de dispersants est prêt à intervenir mais "nous ne devrions pas en avoir besoin", a-t-il estimé. Pourtant, M. O’Neill a indiqué à l’AFP que cette fuite représentait "le plus gros incident pour Total en mer du Nord depuis au moins dix ans".

Le géant pétrolier a dû mettre en place un plan d’urgence afin de tenter de limiter les dégâts. Cependant, un des représentants du groupe d’experts dépêchés sur place a estimé qu'il faudrait peut-être compter jusqu'à six mois pour venir à bout de la fuite qui, selon les estimations de Total avaient déjà laissé s’échapper 23 tonnes de gaz hier matin (en 48 heures). Pour Jake Molloy, un responsable du RMT, le syndicat représentant les employés du secteur, les conséquences de cette fuite peuvent être "catastrophiques" si elle n’est pas rapidement colmatée.

Créer un puits d'intervention prendrait six mois

En attendant, une zone d'exclusion maritime de 3,7 kilomètres a été instaurée autour de la plateforme tandis que les avions et hélicoptères ont été interdits de survol. Les 238 occupants de la plateforme ont également été évacués. En effet, le nuage de gaz qui se dégage de la zone présente des risques d’inflammation et de toxicité. Ainsi "la zone d'exclusion permet aux équipes qui interviennent sur la fuite de travailler en toute sécurité", a expliqué une porte-parole des garde-côtes.

Interrogé sur la création d'un puits d'intervention, destiné à soulager la pression sur le puits principal, le porte-parole de la compagnie a répondu qu'il s'agissait "d'une possibilité" mais qui "prend beaucoup de temps". "Un puits d'intervention prend au minimum six mois", a expliqué sur la BBC David Hainsworth, responsable sécurité et environnement chez Total au Royaume-Uni.

"Les premières indications montrent qu'il n'y pas d'impact significatif sur l'environnement", a assuré le groupe dans son communiqué publié en fin d'après-midi. Pourtant l'organisation des Amis de la terre s'est alarmée du délai de six mois évoqué par Total pour venir à bout du problème. Les défenseurs de l'environnement jugent de leur coté que le renforcement des normes de sécurité décidé par le gouvernement britannique en mer du Nord est insuffisant.


Maxisciences 28/03/2012

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Deux navires transportant des équipements anti-incendie ont pris position près de la plateforme de Total en mer du Nord évacuée à cause d'une fuite de gaz et où une torchère continuait de brûler mercredi, faisant craindre une explosion.

"La torchère est toujours en train de brûler mais il n'y a pas de risque pour le moment en raison des conditions météorologiques", a indiqué un porte-parole du groupe pétrolier français à l'AFP en début de soirée.

Il a toutefois précisé que "par mesure de sécurité", quatre navires se trouvaient près des lieux, "prêts à intervenir" en cas de besoin.

Deux d'entre eux transportent des équipements anti-incendie, un troisième est un bateau d'assistance habituellement "en stand-by" près de la plateforme. Un quatrième navire dispose à son bord d'un robot sous-marin équipé d'une caméra, destiné à "inspecter l'état de la plateforme", a précisé le porte-parole, ajoutant qu'aucune décision n'avait été prise sur le moment de son déploiement.

Tous se trouvent à l'extérieur d'une zone d'exclusion maritime de 2 milles (3,7 km) instaurée autour de la plateforme, évacuée à la suite d'une fuite de gaz qui perdure depuis dimanche.

Un avion de surveillance a survolé les environs mercredi matin.

Le directeur de la santé, de la sécurité et de l'environnement chez Total, David Hainsworth, avait reconnu mardi qu'un risque d'explosion existait sur la plateforme Elgin, située à 240 km au large de la ville écossaise d'Aberdeen.

"Le gaz est inflammable, mais l'alimentation électrique a été coupée sur la plateforme pour minimiser le risque d'étincelle, toutefois il est évident qu'il y a un risque", avait-il admis sur la BBC, tout en ajoutant que le vent poussait "le panache de gaz dans une direction opposée à celle de la torchère".

Les experts estiment aussi que le risque d'explosion existe si un changement des vents fait remonter le gaz vers la flamme.

"La torchère est située dans la plus haute partie de la plateforme, et le gaz, qui est avant tout du méthane, est relativement lourd, donc il reste en bas", a expliqué mercredi à l'AFP Simon Boxall, océanographe à l'université de Southampton (sud de l'Angleterre).

"Puisque c'est venteux, il y a des chances que le gaz se disperse rapidement. Mais si le vent cesse totalement, le gaz montera vers la flamme et cela pourrait créer une explosion", a-t-il ajouté, s'étonnant que la torchère brûle toujours.

"Avec une bouteille de gaz de camping, quand vous la fermez, la flamme continue à brûler pendant un petit moment puis s'éteint, et on s'attendait à la même chose ici", a ajouté Martin Preston, spécialiste des pollutions marines à l'université de Liverpool (ouest de l'Angleterre).

Total, qui a évacué plus de 200 personnes travaillant à bord de sa plateforme dans la nuit de dimanche à lundi, examine plusieurs options pour tenter de colmater la fuite qui constitue, selon la compagnie, son "plus gros incident en mer du Nord depuis au moins dix ans".

L'un des scénarios envisagés consiste à forer un second puits, une option qui "peut prendre jusqu'à six mois", a reconnu un porte-parole de Total.

Lors de la fuite dimanche, du liquide s'était d'abord échappé avant le gaz, selon le groupe, entraînant la formation d'une nappe d'hydrocrabures d'environ 12 km2. Ce condensat léger devrait cependant spontanément s'évaporer de la surface de l'eau, a estimé Total.

L'océanographe Simon Boxall a estimé "faible" le risque pour l'environnement.

Pour l'agence d'évaluation financière Fitch, la fuite de gaz n'est pas comparable à la marée noire du golfe du Mexique en 2010 provoquée par l'explosion d'une plateforme BP et Total est en mesure de couvrir tous les coûts qu'elle pourrait entraîner.

A la Bourse de Paris, le groupe pétrolier a clôturé sur un recul de 1,40% à 38,02 euros, après avoir chuté de près de 6% la veille.


SCIENCES ET AVENIR 28/03/2012

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Les conditions météo restaient favorables jeudi matin, selon Total, autour de sa plateforme en mer du Nord évacuée en raison d'une fuite de gaz mais où une torchère brûlait toujours, faisant craindre des risques d'explosion.

"La situation est la même qu'hier" sur cette plateforme située à 240 km au large de la ville écossaise d'Aberdeen. "On en est toujours au même point", a indiqué une porte-parole à l'AFP, qui a souligné que les conditions météo restaient inchangées avec un "vent soufflant de l'ouest" et écartant pour l'instant le gaz de la flamme. Un nouveau point météo était attendu en milieu de matinée.

Alors que certains experts mettent en avant les risques d'explosion si la torchère continue de brûler et que les vents changent de direction, Total assure qu'elle "fait partie intégrante du système de sécurité" et "ne pose pas de risque immédiat".

"En cas d'urgence, ce dispositif est utilisé pour évacuer de manière sure tout le gaz de la plateforme", a souligné le géant pétrolier dans un communiqué publié mercredi dans la soirée. Il "a joué parfaitement son rôle, permettant à tout le personnel d'être évacué en sécurité".

Selon le groupe, la torchère est toujours allumée car lorsque la plateforme "est fermée et dépressurisée en urgence, elle ne peut être entièrement purgée" comme c'est le cas lors d'une fermeture planifiée", ce qui est "parfaitement normal".

Il reste donc des liquides dans le système qui sont "en train de s'évaporer" et une fois cette évaporation terminée, la "torchère s'éteindra d'elle-même", assure le groupe, qui examine toutefois les "solutions envisageables" si l'extinction ne se produisait pas d'elle-même.

Deux navires transportant des équipements anti-incendie ont pris position près de la plateforme.

Un autre navire, avec à son bord un robot sous-marin équipé d'une caméra, destiné à inspecter son état, est aussi sur place.

Ces bâtiments se trouvent à l'extérieur d'une zone d'exclusion maritime de 2 milles (3,7 km) instaurée autour de la plateforme.

La fuite de gaz qui perdure depuis dimanche a contraint Total a évacué plus de 200 personnes travaillant sur cette plateforme dans la nuit de dimanche à lundi.


Sciences et Avenir 29/03/2011

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En mer du Nord, au large de l’Écosse, la plateforme de Total Elgin a été évacuée après la fuite de gaz naturel, qui risque de provoquer une explosion, d’autant qu’une torchère brûle toujours à proximité. Pour l’instant, aucune opération n’est possible. Total réfléchit aux solutions, qui pourraient demander du temps.


Depuis dimanche 25 mars, du gaz naturel s’échappe d’une plateforme exploitée par Total, située en mer du Nord à environ 240 km à l’est d’Aberdeen, au nord de l’Écosse, au-dessus de deux gisements de gaz, baptisés Elgin et Franklin.

D’après Total, l’accident se serait produit « lors d’une intervention sur un puits », par 98 mètres de profondeur (les gisements, eux, se trouvent à 6 km sous le fond de la mer).

La production des trois champs, Elgin, Franklin et West Franklin, a été complètement arrêtée. Elle atteignait 9 millions de mètres cubes de gaz par jour, auxquels s’ajoutaient 60.000 barils par jour de brut léger, destinés au marché britannique.

Une nappe d’hydrocarbures s’est répandue en surface et, surtout, le gaz naturel continue de fuir et s’échappe dans l’atmosphère. Composé principalement de méthane, ce gaz est inflammable et pourrait facilement provoquer une puissante explosion.

Tout le personnel de la plateforme Elgin (238 personnes) a été évacué par hélicoptère. Shell a également fait évacuer une partie du personnel de deux de ses plateformes Shearwater et Noble Hans Deul.

L'endroit est désormais surveillé… de loin. Une zone d’exclusion a été décrétée pour les navires, de 2 milles marins autour de la plateforme (soit 3,7 km), et une autre pour les avions, de 3 milles (5,6 km). D'après l'association de défense de l'environnement Bellona, qui suit l'affaire de près, « la situation serait hors de contrôle ».

D’après Total, ce champ de gaz naturel est caractérisé par « une température élevée et une forte pression ». Cette dernière atteindrait jusqu’à 1.100 bars, contre 900 dans le puits Macondo où s’était produite l’explosion qui a détruit la plateforme Deepwater Horizon en avril 2010.

C’est bien le risque d’une explosion qui est redouté. Tous les systèmes électriques ont été arrêtés, pour éviter la possibilité d’une étincelle. Mais la torchère brûle toujours… «C’est normalement le cas sur une plateforme» a calmement précisé Brian O’Neill, un porte-parole de Total. Le vent d’ouest a la bonne idée de pousser le nuage de gaz dans la direction opposée à la torchère et les prévisions le donnent stable pour les jours à venir.

Pour l’instant, deux solutions semblent envisagées : creuser un puits de secours pour réduire la pression, ce qui pourrait prendre 6 mois, ou fermer purement et simplement le puits.

Futura Sciences 28/03/2012

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Total met en oeuvre deux actions "en parallèle" pour stopper la fuite de gaz sur sa plateforme du champ d'Elgin en mer du Nord, a indiqué vendredi un responsable du groupe français lors de sa première conférence de presse, cinq jours après l'incident, à Aberdeen (Ecosse).

"Nous avons lancé deux actions principales qui progressent en parallèle, la première vise à étouffer le puit à partir d'une base flottante, la seconde consiste à forer deux puits de dérivation" a indiqué Philippe Guys, directeur de la branche exploration au Royaume-Uni.

Dans les deux cas, il s'agit d'arrêter la fuite, la première directement, en injectant des boues à haute densité, si les conditions de sécurité permettent d'approcher la plate-forme. A défaut, deux puits de dérivation seront forés pour soulager la pression du gaz et permettre l'injection des boues pour sceller le puits.

"Pour cela, nous avons suspendu les opérations de deux de nos appareils de forage pour les rendre disponibles, pour travailler sur les puits de dérivation", a-t-il précisé.

La fuite prend son origine environ 1.500 mètres au dessus du réservoir principal en activité à 5.500 mètres au dessous du niveau de la mer, soit à 4.000 m de profondeur, a-t-il précisé. Le gaz à haute pression s'échappe au niveau de la plate-forme.

Le danger serait que ce gaz, qui se répand en mer sous forme de condensat ou de nuage volatile, entre au contact de la torchère qui brûle le gaz résiduel resté dans la plate-forme après son arrêt et son évacuation totale par Total dimanche.

Total espère que la torchère s'éteindra spontanément. Les vols de surveillance effectués jeudi ont montré un affaiblissement de la flamme, selon la compagnie.

Philippe Guys a révélé que les premiers problèmes sur le puits G4 de la plate-forme avaient été décelés le 25 février. Le groupe a alors injecté des boues pour étouffer le gaz. "Pendant ce processus, le 25 mars nous avons observé une forte augmentation de la pression suivie d'expulsion de boues et de gaz".

A la suite de l'incident en février, le groupe a vérifié tous ses autres puits sur le champ d'Elgin, et aucun n'a montré d'anomalie, a-t-il précisé. "Nous ne nous attendons pas à des problème sur d'autres puits".

Le groupe a conservé "quelques effectifs" sur une plate-forme voisine à des fins de surveillance, selon lui, la situation ne présentant pas de danger pour eux à cette distance.

Pour sa part, le ministère britannique de l'Energie avait estimé peu avant la conférence de presse que l'extinction de la torchère était "une priorité" pour Total.

"Tant qu'elle brûle, la torchère représente un risque et Total envisage plusieurs options pour l'éteindre si elle ne s'éteint pas tout seule", a expliqué un communiqué du ministère, énumérant 3 options: utiliser un hélicoptère pour arroser la flamme avec de l'eau ou un autre produit; utiliser les bateaux de lutte contre les incendies positionnés sur la zone; injecter de l'azote, ce qui suppose d'accéder en toute sécurité à la plate-forme.

Selon le ministère, les vols de surveillance de la zone montrent une extension de la nappe d'hydrocarbure à la surface de la mer, d'une surface de 22 km sur 4,5 km, avec un volume de condensat de gaz dans l'eau de 3,8 tonnes. "Le ministère considère qu'il n'y a toujours pas de risque substantiel pour l'environnement", indique le communiqué.

Sciences et Avenir 30/03/2012

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La fuite de gaz de la plateforme du groupe Total, en mer du Nord a enfin été localisée. Toutefois, les opérations de colmatage prennent du retard car il s’agit d’une intervention très risquée en raison des difficultés à accéder à la plateforme et des risques d’explosion.

La plateforme Elgin du groupe Total, située à 240 kilomètres au large de la ville d'Aberdeen en Ecosse a été évacuée dans la nuit de dimanche à lundi en raison d’une fuite de gaz. Il aura fallu attendre plusieurs jours avant que Total ne découvre l’origine de cette fuite. Elle se trouve, on le sait désormais, "à 4 000 mètres de profondeur, dans un puits désaffecté depuis plus d'un an", selon un porte-parole du groupe.

Actuellement, le gaz remonte à débit constant le long du conduit et ressort au niveau de la tête du puits, sur la plateforme. La météo actuellement favorable disperse le gaz qui s’échappe en l’éloignant de la torchère qui continue de brûler sur la plateforme désaffectée. Cependant, les experts soulignent les risques d'explosion si le vent venait à tourner et certains s'étonnent que la torchère brûle toujours.

Total s’est justifié en indiquant que lorsqu'une plateforme est fermée en urgence, la torchère "ne peut être entièrement purgée" et que lorsque le gaz resté dans le système sera évaporé, elle "s'éteindra d'elle-même". D'autres "solutions envisageables", si l'extinction ne se produisait pas toute seule, sont toutefois à l'étude. Bien que la source de la fuite est enfin été localisée, ce qui constitue "une étape importante" pour la suite, selon l'expression de Total, le groupe n’est pas tiré d’affaire. Les expert ont un choix difficile à faire quant au mode d’intervention étant donnés les risques d’explosion.

La première solution consisterait à boucher le puits avec des boues de forage. Pour cela, il faudrait que des techniciens remontent sur la plateforme aujourd'hui inaccessible et autour de laquelle une zone d'exclusion maritime de 3,7 kilomètres a été instaurée. Une autre option serait de creuser "un puits de secours", ce qui, dans ce secteur, pourrait prendre six mois, reconnaît Total. Enfin, dernière "solution" : attendre que la fuite se tarisse. Etant donnée la situation qui est qualifiée de "stable" par le géant de l’énergie, pour l’heure c’est cette option qui prévaut.

"La situation est très sérieuse, mais il faut noter que l'évacuation s'est déroulée parfaitement et nous pensons toujours que l'impact environnemental sera minime", a ainsi indiqué un porte-parole du département de l'Energie et du Climat en Ecosse.

"A ce stade, nous ne pensons pas qu'il y a d'impact sur les espèces marines, les pêcheries ou les oiseaux", a précisé pour sa part un autre porte-parole du gouvernement écossais. Total a d’ores et déjà payé le prix fort pour cet incident. Le titre du groupe a cédé plus de 8,5 % entre lundi soir et jeudi à la mi-journée à la Bourse de Paris. Cela représente une perte de capitalisation d'environ 8 milliards d'euros.

Maxisciences 30/03/2012

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Greenpeace a annoncé vendredi qu'il comptait envoyer samedi un navire de recherches sur la plateforme en mer du Nord où le groupe pétrolier français Total tente de colmater une importante fuite de gaz.

"En raison de la politique d'information insuffisante de Total, l'organisation indépendante de protection de l'environnement a décidé de se rendre sur place pour se rendre compte de la situation", a-t-elle indiqué dans un communiqué.

"Elle mettra à disposition du matériel vidéo et photo", a-t-elle ajouté. "Les experts de Greenpeace à bord procéderont à des mesures atmosphériques pour documenter le degré de pollution", a-t-elle continué.

Ils vont également tenter de constater où se trouve la fuite de gaz grâce à une caméra infrarouge pour vérifier les déclarations de Total. Et ces experts procéront aussi à des mesures de l'eau et du sol pour vérifier l'état de pollution.

Total a annoncé vendredi avoir lancé deux actions pour tenter de colmater l'importante fuite de gaz sur une de ses plateformes en mer du Nord, un incident qui pourrait coûter cher au groupe pétrolier français en termes financiers et d'image.

La plateforme, où travaillaient plus de 200 personnes, est totalement évacuée depuis lundi, et une zone d'exclusion est en place à proximité, en raison du danger représenté par cette fuite qui constitue, selon Total, son "plus gros incident en mer du Nord depuis au moins dix ans".




Sciences et Avenir 30 mars 2012

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La torchère sur une plateforme de Total en mer du Nord évacuée à cause d'une fuite de gaz, et qui faisait craindre aux experts une possible explosion, est éteinte, a annoncé samedi le groupe pétrolier français.

"La torchère s'est éteinte d'elle-même, ce à quoi nous nous attendions", a déclaré à l'AFP un porte-parole de Total, Brian O'Neill, depuis Aberdeen, ville écossaise située à 240 km de la plateforme et où le groupe a mis en place une cellule de crise.

"Nous avons reçu à 12H07 (11H07 GMT) hier (vendredi), à la suite de notre premier vol de surveillance de la journée, une première information indiquant que la torchère pourrait être éteinte", a détaillé Total dans un communiqué.

"La nouvelle a été confirmée à 16H36 lors d'un second vol. Nous avons reçu une confirmation finale à 08H20 ce matin (samedi), quand nos bateaux sur zone ont fait état du fait que torchère n'avait pas été en activité pendant la nuit", selon la même source.

Des experts craignaient que le gaz, qui se répand sous forme de condensat et de nuage volatile, n'entre au contact avec la torchère brûlant le gaz résiduel resté au niveau de la plateforme après son arrêt, et ne provoque une explosion.

Le patron de Total, Christophe de Margerie, a précisé samedi que la fuite provenait "d'une couche naturelle, pas d'un réservoir exploité", selon des déclarations publiées par Total sur son compte Twitter et citant des propos de son PDG tenus à Rennes (ouest de la France).

"Nous lançons le forage de puits de dérivation" pour tenter de colmater la fuite, a ajouté Christophe de Margerie. De son côté, Brian O'Neill a précisé à l'AFP samedi qu'il fallait compter "sept à dix jours avant d'être en position pour commencer le forage".

Cette opération, qui pourrait prendre jusqu'à six mois selon Total, vise à soulager la pression du gaz et permettre l'injection de boues pour sceller la fuite.

Le patron de Total a par ailleurs insisté sur la nécessité de "faire venir des pompiers spécialisés", ajoutant attendre des "autorisations" dans ce sens.

La plateforme du champ d'Elgin, où travaillaient plus de 200 personnes, est totalement évacuée depuis lundi, et une zone d'exclusion est en place à proximité, en raison du danger représenté par cette fuite qui constitue, selon Total, son "plus gros incident en mer du Nord depuis au moins dix ans".


Sciences et Avenir 31 mars 2012

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La torchère, qui faisait craindre une explosion sur une plateforme de Total en mer du Nord évacuée après une fuite de gaz, s'est éteinte, a annoncé samedi le groupe pétrolier français, qui peut désormais concentrer ses efforts sur les opérations de colmatage .

"La torchère s'est éteinte d'elle-même, ce à quoi nous nous attendions", a déclaré à l'AFP un porte-parole de Total, Brian O'Neill, depuis Aberdeen, ville écossaise où le groupe a mis en place une cellule de crise.

Avec l'extinction de la torchère, dont le rôle est de brûler le gaz résiduel au niveau d'une plateforme, le risque d'explosion a diminué, sans totalement disparaître, a estimé Total.

"Il y a toujours du gaz qui s'échappe, et évidemment tant qu'il y a une fuite de gaz, il y a un risque d'étincelle et d'explosion", a expliqué à l'AFP Andrew Hogg, vice-président de la communication chez Total. "Un élément a été retiré de l'équation et en conséquence nous sommes dans une meilleure situation que pendant la semaine", a-t-il ajouté à Aberdeen.

Des experts craignaient que le gaz, qui se répand sous forme de condensat et de nuage volatile, n'entre en contact avec la torchère restée en activité alors que le groupe avait coupé l'alimentation en électricité sur la plateforme.

Total va désormais "pouvoir approcher la plateforme par bateau pour évaluer la situation", a estimé Simon Boxall, océanographe à l'université britannique de Southampton (sud), précisant que le survol prolongé du site par hélicoptère était trop dangereux en raison du risque de déclenchement d'une étincelle susceptible d'embraser le gaz.

La plateforme du champ d'Elgin, où travaillaient plus de 200 personnes, est totalement évacuée depuis lundi, et une zone d'exclusion est en place à proximité, en raison du danger. Total a reconnu qu'il s'agissait de son "plus gros incident en mer du Nord depuis au moins dix ans".

L'origine de la fuite se situe à environ 4.000 mètres en-dessous du plancher marin, et le gaz à haute pression s'échappe au niveau de la plateforme.

Total avait expliqué vendredi avoir "lancé" en parallèle deux opérations pour tenter de colmater la fuite: étouffer le puits à partir d'une base flottante et forer deux puits de dérivation pour réduire la pression du gaz et permettre l'injection de boues pour enrayer la fuite. Ce dernier scénario peut prendre jusqu'à six mois.

"Nous lançons le forage de puits de dérivation" pour tenter de colmater la fuite, a déclaré samedi le patron de Total, Christophe de Margerie, selon des déclarations faites à Rennes (ouest de la France) et publiées par la société française sur son compte Twitter.

De son côté, Brian O'Neill a précisé à l'AFP qu'il fallait compter "sept à dix jours avant d'être en mesure de commencer le forage".

"Début de l'intervention sur la fuite possible dans 8 jours si les pompiers ont autorisation d'accès", a ajouté Christophe de Margerie, qui s'est défendu d'avoir manqué de transparence dans sa gestion de cette importante fuite.

Le site laisse échapper environ 200.000 m3 de gaz par jour, selon les estimations de Total, qui a chiffré à 1,5 million de dollars par jour son manque à gagner.

Le groupe a jugé que l'incidence de la fuite sur l'environnement était "relativement faible". L'organisation de défense de l'environnement Greenpeace a cependant dépêché samedi après-midi un bateau sur les lieux pour vérifier l'ampleur de la pollution. Le navire doit arriver à proximité de la plateforme lundi matin.

"Nous allons rester sur place 24 heures. Bien que maintenus à l'écart de la plateforme car la zone d'exclusion est assez vaste, nous disposons de matériel pour procéder à des relevés atmosphériques" et des sédiments, a expliqué à l'AFP Christian Bussau, biologiste. Les résultats des prélèvements pourraient ne pas être connus avant deux semaines.



Sciences et Avenir 01/04/2012

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Greenpeace, qui a envoyé lundi un bateau faire des tests à proximité de la plateforme d'Elgin, théâtre d'une fuite de gaz, a affirmé qu'il y avait "beaucoup de pétrole" sur la mer du nord à cause de ce "grave accident", ce que conteste Total.

Alors que le groupe pétrolier français prépare son plan d'action pour tenter d'arrêter la fuite, le "Koenigin Juliana" a passé la journée de lundi à la limite de la zone d'exclusion de 3,7 km instaurée autour de la plateforme en raison des risques d'explosion, selon un photographe de l'AFP présent à bord. Cette plateforme est située à 240 km des côtes écossaises.

Greenpeace a mis un canot à l'eau pour effectuer des prélèvements et mesurer l'impact de la fuite sur l'environnement.

"Nous sommes au milieu d'une nappe irisée huileuse. Il y a une grande quantité de pétrole sur l'eau. Il y en a partout. Cela fait plusieurs kilomètres de long", a assuré Christian Bussau, un des experts de l'organisation, à l'AFP.

"C'est vraiment un accident grave. Total doit immédiatement commencer à boucher la fuite ou la pollution ne s'arrêtera pas", a-t-il ajouté, précisant toutefois que les prélèvements allaient être transmis à un laboratoire pour déterminer exactement "ce qu'était cette irisation".

Arrivé sur les lieux lundi matin, le bateau de Greenpeace, qui transporte une trentaine de militants et une douzaine de journalistes, est reparti dans l'après-midi, selon une porte-parole.

D'après le photographe de l'AFP, une légère odeur de gaz est perceptible dans cette zone et une irisation est visible sur les vagues.

Total a pour sa part démenti la présence de pétrole: il s'agit d'"un condensat léger de gaz, qui ne pose pas de risque significatif" pour l'écosystème, a déclaré une porte-parole.

Juste après la découverte de la fuite il y a huit jours, Total avait indiqué que lorsque celle-ci s'était produite, du liquide s'était d'abord échappé, entraînant la formation d'une nappe fine d'hydrocarbures d'environ 12 km2. Mais ce condensat est censé, selon lui, s'évaporer.

Même si le site laisse toujours échapper environ 200.000 m3 de gaz par jour, Total affirme que "l'impact sur l'environnement" est "relativement négligeable".

Après l'extinction d'une torchère qui a rendu pendant plusieurs jours la plateforme inaccessible en raison des risques de déflagration, le groupe se concentre maintenant sur les opérations de colmatage.

Première étape: envoyer une équipe sur place pour faire un état des lieux.

Cette équipe inclura des experts de la société américaine "Wild Well Control", spécialiste des interventions d'urgence sur les puits.

Total a rencontré à Aberdeen des représentants de l'autorité de sûreté britannique (Health and Safety Executive, HSE), à laquelle elle a soumis une évaluation des risques.

"Total est en train d'examiner les réponses du HSE et, à la lumière de ces réponses, continue à préparer son opération visant à monter à bord de l'installation", a indiqué un porte-parole de cette autorité dont l'avis est purement consultatif.

Viendra ensuite le colmatage, avec deux scénarios: l'injection directe de boues dans le puits défaillant ou le forage de puits de dérivation pour détourner le gaz.

La première option est la plus rapide mais requiert l'intervention de techniciens sur la plateforme. La seconde, qui implique de creuser des kilomètres de roches, sera très longue.

Les mesures prises par Total pour endiguer la fuite de gaz coûtent au groupe pétrolier "environ 1 million de dollars par jour", a indiqué lundi le directeur financier de Total, Patrick de la Chevardière.

La fuite d'Elgin, de l'aveu même de Total, est le "plus gros incident en mer du Nord depuis au moins dix ans" pour le groupe, dont le titre s'est toutefois redressé à la bourse lundi (+2,31% à 39,12 euros à la clôture).



Sciences et Avenir 02/04/2012

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Total a dû reporter à jeudi au plus tôt, à cause des conditions météorologiques, l'envoi d'une équipe d'experts sur sa plateforme d'Elgin en mer du Nord où s'est déclenchée une fuite de gaz depuis une dizaine de jours, a annoncé un porte-parole du groupe pétrolier français.

"Malheureusement, le vol n'a jamais réussi à partir cet après-midi", a déclaré à l'AFP un porte-parole de Total. "Le temps était trop mauvais. On espère toujours pouvoir y aller demain (jeudi), mais cela dépend du temps", a-t-il ajouté depuis Aberdeen, ville écossaise située à 240 km à l'ouest de la plateforme d'Elgin.
"Nous avons le matériel nécessaire et les gens sur place, prêts à s'y rendre, mais nous sommes actuellement tributaires de la météo," avait dit plus tôt Andrew Hogg, directeur de communication de la branche exploration et production chez Total, précisant que les vents étaient forts.

Total a prévu d'envoyer par hélicoptère huit experts sur la plateforme, notamment du personnel du groupe familier de cette structure et des experts de la société américaine Wild Well Control, originaire du Texas et spécialiste des interventions d'urgence sur les puits.

"L'objectif du premier voyage (depuis l'évacuation de la plateforme le 26 mars) sera de faire des inspections visuelles, notamment de regarder la tête du puits et de procéder à des mesures", a précisé M. Hogg.

Interrogé pour savoir s'il subsistait des risques d'explosion, il a répondu: "Quand vous avez une fuite de gaz, il est évident qu'il y a un risque d'étincelle", mais "nous prenons toutes les mesures nécessaires pour nous assurer de la sécurité de notre personnel et de notre équipement".

Total a reconnu que cette fuite de gaz, qui a provoqué l'évacuation des 238 personnes travaillant sur la plateforme, était son "plus gros incident en mer du Nord depuis au moins dix ans".

Le groupe a estimé lundi que les mesures prises pour enrayer la fuite, qui laisse échapper environ quelque 200.000 m3 de gaz par jour, lui coûtent environ un million de dollars par jour. Le géant pétrolier perd en outre environ 1,5 million de dollars par jour de revenu net opérationnel.

L'organisation écologiste Greenpeace, qui a envoyé lundi un bateau à proximité de la plateforme, a estimé qu'il s'agissait d'un "accident grave", mais le groupe pétrolier et les autorités ont assuré qu'il n'y avait pas de danger significatif pour la vie marine.


Sciences et Avenir 04/04/2012

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Des experts ont pu inspecter pour la première fois jeudi la plateforme d'Elgin en mer du Nord depuis son évacuation à cause d'une fuite de gaz le 25 mars, a annoncé le groupe pétrolier français Total, propriétaire de cette installation au large de l'Ecosse.

L'équipe a passé quatre heures sur la plateforme et "a rassemblé des informations préliminaires qui seront utilisées pour la préparation du déploiement de matériel nécessaire pour mener à bien une mise sous contrôle du puits", a précisé Total dans un communiqué.

"Le but de cette mission de reconnaissance était de mener une enquête préliminaire sur la zone de la fuite, d'établir les zones qui peuvent être accessibles sans problème et de recueillir des informations sur le puits G4", affecté par la fuite, a indiqué le groupe.

Un hélicoptère - transportant trois employés de Total, familiers de la plateforme, et cinq experts de la société américaine Wild Well Control, originaire du Texas et spécialiste des interventions d'urgence sur les puits - a décollé d'Aberdeen (ville écossaise à 240 km à l'ouest du site) jeudi à 10H30 (09H30 GMT) et est rentré "sans encombre" à 16H50 (15H50 GMT), selon Total.

Il s'agit de la première inspection de la plateforme depuis son évacuation. Une torchère, qui s'est éteinte vendredi, avait rendu pendant plusieurs jours la plateforme inaccessible en raison des risques d'explosion.

Le groupe pétrolier avait annoncé mardi l'envoi de l'équipe spécialisée mais les conditions météorologiques n'avaient pas permis à l'hélicoptère de décoller mercredi.

Total a identifié deux actions pour arrêter la fuite de gaz: l'injection de boue et le forage de deux puits de secours.

Selon Total, la fuite de quelque 200.000 m3 de gaz par jour ne pose pas de problème environnemental, mais l'organisation écologiste Greenpeace, qui avait envoyé un bateau sur place lundi pour faire des prélèvements, a évoqué un "accident grave" et "une nappe irisée huileuse" à la surface de la mer.

Selon le directeur de la communication de Total, Jacques-Emmanuel Saulnier, qui s'exprimait mercredi soir, il s'agit d'une couche de "condensats", de "produits légers, associés au gaz", d'environ 5 m3, qui "s'évaporent et se dispersent rapidement".

Les autorités écossaises ont annoncé jeudi la mise en place d'un groupe de suivi de la pollution. "Le risque environnemental continue d'être estimé minimal à ce stade. Cependant le gouvernement écossais reste vigilant", ont-elles dit dans un communiqué.

Les mesures prises pour endiguer la fuite de gaz coûtent à Total "environ 1 million de dollars par jour", a estimé le groupe, qui perd en outre 1,5 million de dollars par jour de revenu net opérationnel.


]Sciences et Avenir 05/04/2012

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Vendredi, l'Ecosse a décidé d'envoyer un de ses propres bateaux pour recueillir des échantillons sur l'environnement dans la zone de la plateforme d'Elgin appartenant à Total et victime d'une fuite de gaz détectée fin mars dernier.

L'incident sur la plateforme d'Elgin aura t-il réellement "un impact négligeable" sur l'environnement comme continue à l'assurer Total ? C'est la question que se posent aujourd'hui bon nombre d'organisations à l'instar de Greenpeace qui a voulu se faire sa propre idée et a envoyé l'une de ses équipes sur les lieux pour constater les faits. La semaine dernière, le gouvernement écossais a jugé à ce stade "minime" l'impact de la fuite en terme d'environnement. Néanmoins, se disant vigilant, il a également décidé d'envoyer sur le site sa propre mission d'expertise.

L'agence gouvernementale chargée de la mer Marine Scotland a "envoyé un navire de recherche pour recueillir des échantillons" en vue d'analyser l'impact environnemental de la fuite de gaz, a précisé à l'AFP un porte-parole du gouvernement écossais. Le bateau connu sous le nom d'Alba na Mara devait partir vendredi de Fraserburgh, sur la côte est de l'Ecosse, vers la plateforme, située à 240 kilomètres à l'est d'Aberdeen. Les équipes à bord devaient prélever les fameux échantillons qui seront rapidement analysés. Néanmoins, il faudra sans doute plusieurs jours pour connaitre les résultats.

Parallèlement, la situation évolue au niveau de la plateforme d'Elgin située en mer du Nord. Alors que Total avait dans un premier temps reporté toute intervention en raison du mauvais temps, ses équipes ont pu procéder à une première visite de la plateforme. Jeudi, une équipe comprenant trois employés de Total et cinq experts de la société américaine Wild Well Control, spécialiste des interventions d'urgence sur les puits, a ainsi passé 4 heures sur les lieux et "a rassemblé des informations préliminaires qui seront utilisées pour la préparation du déploiement de matériel nécessaire pour mener à bien une mise sous contrôle du puits", selon un communiqué de Total.

"Le but de cette mission de reconnaissance était de mener une enquête préliminaire sur la zone de la fuite, d'établir les zones qui peuvent être accessibles sans problème et de recueillir des informations sur le puits G4", d'où provient la fuite, a précisé le groupe qui envisage deux types d'intervention pour réparer la plateforme : l'injection de boue et le forage de deux puits de secours. Cette dernière opération prendra cependant selon les spécialistes, au moins six mois.



Maxisciences 09/04/2012

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Le groupe anglo-néerlandais Shell a révélé jeudi qu'une "légère" nappe d'hydrocarbure avait été détectée dans une zone du golfe du Mexique, où il exploite des plateformes de forage, une annonce qui a aussitôt fait chuter son cours.

Dans un communiqué adressé à la Bourse de Londres, où le groupe est coté, Shell précise n'avoir à ce stade "aucune indication" que le phénomène puisse avoir pour origine ses plateformes Mars et Ursa situées "dans la zone centrale du golfe du Mexique".

La zone "irisée" couvre une dizaine de km2, a précisé Shell.

Le groupe assure avoir pris des "mesures de prévention" immédiates en faisant appel à un navire, le Louisiana Responder, spécialisé dans la lutte contre la pollution de pétrole et en demandant des vols de reconnaissance aérienne.

Le golfe du Mexique a été le théâtre en 2010 d'une gigantesque marée noire après l'explosion de la plateforme Deepwater Horizon exploitée par le groupe britannique BP. Celui-ci a dû provisionner des dizaines de milliards de dollars pour en couvrir le coût.




Sciences et Avenir 12/04/2012

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Selon un porte-parole du groupe Total, la fuite de gaz détectée sur la plateforme d'Elgin en mer du Nord pourrait être stoppée avant fin avril.

La fuite de gaz survenue sur une plateforme Total en mer du Nord sera t-elle maitrisée avant le mois prochain ? Si les premières opérations se sont avérées difficiles, c'est ce qu'a expliqué Philippe Guys, le directeur général des activités exploration-production du groupe au Royaume-Uni au quotidien écossais Press and Journal. Après que la mission de reconnaissance menée par une équipe de spécialistes a mené à des résultats concluants, "nous travaillons dur et, si tout se passe comme prévu, nous prévoyons que, d'ici à la fin de ce mois, nous devrions avoir le contrôle du puits", a commenté Philippe Guys cité par Les Echos.

Afin de stopper la fuite, Total se livre à une opération qui consiste à injecter de la boue à l'intérieur du puits d'où provient la fuite. Une seconde équipe a rejoint mardi la plateforme afin d'inspecter les installations et l'état de la fuite. Avant un rebouchage définitif et en parallèle de cette opération, le groupe pétrolier a également prévu le forage de deux puits de secours, jusqu'à la poche de gaz à l'origine de la fuite, à environ 4.000 mètres sous les fonds marins. Mais cette nouvelle mesure pourrait durer pas moins de six mois pour une facture quotidienne globale de trois millions de dollars.

Cette fuite qui a débuté le 25 mars coûte près de deux millions d'euros par jour au groupe pétrolier. Elle envoie chaque jour dans l'atmosphère quelque 200.000 mètres cubes de gaz naturel. Cette fuite est apparue après l'augmentation de la pression dans un puits dont la production avait été arrêtée en 2011, puits qui avait été partiellement bouché.



Maxisciences 13/04/2012

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Deux plateformes de forage qui doivent être utilisées pour tenter de stopper une fuite de gaz sur une plateforme de Total au large de l'Ecosse sont arrivées sur zone, a annoncé samedi le groupe pétrolier français.

Dans un communiqué, Total a affirmé "avoir fait des progrès significatifs cette semaine en vue de stopper la fuite de gaz" détectée le 25 mars sur le puits G4 sur sa plateforme d'Elgin en mer du Nord.

"Cela inclut un travail préparatoire en vue de l'opération de contrôle du puits et du forage" de deux puits de secours, a ajouté le groupe.

Total envisage deux actions pour arrêter la fuite de gaz qui a provoqué l'évacuation totale de la plateforme d'Elgin: l'injection de boue et le forage de deux puits de dérivation.

Dans le cadre de ces opérations de colmatage, deux plateformes de forage sont arrivées sur zone dimanche et mercredi, selon Total. L'une doit être utilisée pour contrôler le puits G4, et l'autre creusera des puits de secours.

Le dispositif sera complété par un bateau et une autre plateforme, qui ont été mobilisés mais ne sont pas encore sur place.

Après avoir envoyé, en hélicoptère le 5 avril, des experts pour une première de reconnaissance sur la plateforme, Total a aussi mené deux autres vols cette semaine, qui ont permis de "recueillir de précieuses informations" en vue de stopper la fuite, selon le groupe français. Plusieurs autres vols pourraient encore être nécessaires, a cependant précisé Total.

Les mesures prises pour endiguer la fuite de gaz coûtent à Total "environ 1 million de dollars par jour", selon le groupe, qui perd en outre 1,5 million de dollars par jour de revenu net opérationnel.



Sciences et Avenir 14/04/2012

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Pendant que François Hollande et Nicolas Sarkozy s'opposaient par meetings parisiens interposés, la candidate écologiste à la présidentielle Eva Joly s'est rendue dimanche sur une des plages touchées par la marée noire de l'Erika pour dénoncer "l'impunité" des multinationales.

"Il me semblait que pour le dernier dimanche de campagne ce que j'avais de mieux à faire c'était de venir ici, sur cette plage, dénoncer le pourvoi de Total en Cour de cassation", a déclaré la candidate sur la plage de Batz-sur-Mer (Loire-Atlantique).

La Cour de cassation se prononcera le 24 mai prochain et l'avocat général a conclu en faveur d'une cassation sans renvoi de la décision d'appel condamnant notamment le pétrolier Total pour préjudice écologique.

"Il n'y a rien de plus important que de signifier combien l'impunité est dévastatrice, qu'elle concerne l'élite du pays ou les multinationales", a ajouté l'ex-juge d'instruction qui craint une décision "rétrograde".

"Nous ne voulons pas que nos plages soient souillées, ni par la marée noire, ni par les algues vertes. Plus jamais ça!", a-t-elle lancé lors d'un petit tour sur cette plage qui avait été très touchée par la marée noire en 1999.

A son arrivée, Mme Joly a été accueillie par la maire UMP de la commune, ceinte de son écharpe, et manifestement très soucieuse de lui dire que "l'environnement appartient à tout le monde".

Auparavant, Eva Joly avait déjeuné au Croisic avec des militants EELV de l'ouest, en présence de sénateurs écolos comme Ronan Dantec ou Joël Labbé, nouvellement élus au Sénat en septembre 2010.

Avant de regagner Paris, la candidate est venue soutenir à Nantes deux agriculteurs grévistes de la faim qui protestent contre leur expropriation liée au futur aéroport Notre-Dame-des-Landes, qui voit s'affronter localement le PS et les écologistes.

Après s'être entretenue avec eux dans leur caravane, elle a demandé "un moratoire" pour un projet "qui date d'un autre temps" et qui n'a "pas de justification économique".

Interrogé sur son état d'esprit à une semaine du scrutin, Mme Joly a confié qu'elle "pense faire une belle campagne", estimant qu'il y avait un "décalage" entre l'accueil qui lui est réservé en déplacement et les sondages la créditant entre 1 et 3% d'intentions de vote.


Sciences et Avenir 16/04/2012

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Le forage en mer présente toujours des lacunes en matière de sécurité, deux ans après la marée noire dans le golfe du Mexique, responsable d'une catastrophe environnementale sans précédent sur les côtes américaines, révèlent deux rapports américains publiés mardi.

Une commission chargée par la Maison Blanche d'enquêter sur la marée noire se dit "encouragée par les progrès réalisés" en deux ans par le secteur pétrolier et les régulateurs.

En revanche, elle prévient que "beaucoup plus doit être fait" pour améliorer la sécurité du forage en mer et pour limiter son impact sur l'environnement.

"Rien que ces dix derniers mois, au moins trois plateformes pétrolières et gazières ont connu des fuites d'importance à travers le monde. Cela montre une fois de plus combien (le forage en mer) est une activité risquée et cela souligne la nécessité de mettre en place les contrôles et les mesures de protection en faveur desquels la commission s'est prononcée", explique le rapport.

Dans un autre rapport, Oceana, un organisme de protection de l'environnement, juge que les mesures prises pour améliorer la sécurité et le contrôle du forage sont "lamentablement inadaptées".

"La politique continue de l'emporter sur le bon sens. Il est scandaleux que si peu de progrès ait été réalisé pour rendre le forage en mer plus sûr", pointe Jacqueline Savitz, une responsable d'Oceana.

Selon l'ONG, les nouvelles règles sont certes appliquées, mais les régulateurs n'ont pas encore répondu au problème du nombre insuffisant d'inspecteurs. Elle considère également que les amendes prévues sont trop faibles et que les valves de sécurité prévues ne sont pas adaptées.

"Sans des règles plus contraignantes, sans de meilleurs contrôles, les compagnies pétrolières continueront à faire passer leurs profits avant la sécurité et il y aura de nouveaux problèmes", prévient Mme Savitz.

L'explosion le 20 avril 2010 de la plateforme Deepwater Horizon de BP, à 80 kilomètres au large de la Louisiane, avait fait onze morts et répandu des centaines de millions de litres de brut dans le golfe du Mexique jusqu'à la fermeture du puits près de quatre mois plus tard.



Sciences et Avenir 18/04/2012

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Une nouvelle équipe de 11 personnes a atterri mercredi à la mi-journée sur la plateforme Total évacuée fin mars en mer du Nord, pour préparer les travaux de colmatage de la fuite de gaz, a annoncé la compagnie pétrolière française.

Le 6 avril, une première mission de reconnaissance sur la plateforme d'Elgin, située au large de l'Ecosse, avait confirmé la faisabilité d'une intervention pour "tuer" le puits dont provient la fuite de gaz.

En particulier, les experts avaient pu constater que la sécurité sur la plateforme était suffisante pour permettre aux équipes techniques d'intervenuir.

Total envisage deux actions pour arrêter la fuite de gaz: l'injection de boue et le forage de deux puits de secours.

Par ailleurs, le gouvernement écossais a annoncé mercredi que les premiers résultats des échantillons d'eau et de sédiments prélevés par un navire envoyé sur place au début du mois ne montraient "pas de contamination directe" de la vie marine.

Les échantillons ont été prélevés à quelques kilomètres de la plateforme Elgin, qui a occasionné une nappe fine de condensat à la surface de l'eau.

"Les analyses rassemblées à ce jour montrent que les effets de la fuite de gaz d'Elgin sont à ce stade minimes", a affirmé le ministre de l'Environnement écossais, Richard Lochhead. "Toutefois, comme la fuite se poursuit, nous devons rester vigilants et j'ai demandé à l'agence pour la mer Marine Scotland de poursuivre ses contrôles sur l'environnement", a-t-il ajouté.

Les résultats complets des analyses conduites sur les poissons sont attendus la semaine prochaine.



Sciences et Avenir 18/04/2012

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Mercredi, le gouvernement écossais a dévoilé les premiers résultats des analyses d'échantillons prélevés dans les environs de la plateforme d'Elgin victime d'une fuite de gaz. Ceux-ci ne montrent aucune "contamination directe" de la vie marine.


Alors que Total assure depuis le début que l'incident survenu sur la plateforme d'Elgin n'aura qu'un "impact négligeable" sur l'environnement, l'Ecosse a donné les premiers résultats de ces analyses. Le 6 avril, le gouvernement a en effet décidé de dépêcher un bateau en mer du Nord afin de mener sa propre mission d'expertise. Le navire a ainsi prélevé des échantillons d'eau et de sédiments à quelques kilomètres de la plateforme Elgin qui ont ensuite été testés.

Les premiers résultats obtenus semblent ainsi confirmer les dires de Total : "aucune contamination directe" de la vie marine n'a été détectée. "Les analyses rassemblées à ce jour montrent que les effets de la fuite de gaz d'Elgin sont à ce stade minimes", a affirmé le ministre de l'Environnement écossais, Richard Lochhead. "Toutefois, comme la fuite se poursuit, nous devons rester vigilants et j'ai demandé à l'agence pour la mer Marine Scotland de poursuivre ses contrôles sur l'environnement", a-t-il ajouté cité par l'AFP. Reste donc encore à attendre les résultats complets des analyses conduites sur les poissons qui devraient arriver la semaine prochaine.

Parallèlement, Total poursuit les opérations pour stopper la fuite de gaz. Le groupe vient ainsi d'indiquer qu'une nouvelle équipe de 11 personnes était arrivée sur les lieux mercredi à la mi-journée dans le but de préparer les travaux de colmatage de la fuite. Le 6 avril, une première mission de reconnaissance envoyée sur la plateforme d'Elgin avait confirmé la faisabilité d'une intervention pour "tuer" le puits dont provient la fuite de gaz.

En particulier, les experts avaient pu constater que la sécurité sur la plateforme était suffisante pour permettre aux équipes techniques d'intervenir. Un feu vert pour Total qui envisage deux actions pour arrêter la fuite de gaz : l'injection de boue et le forage de deux puits de secours.




Maxisciences 20/04/2012

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Des dauphins morts s'échouent toujours avec une effarante régularité sur le rivage, le corail étouffe sous une couche de pétrole: deux ans après la pire marée noire de l'histoire américaine, le golfe du Mexique est loin d'avoir pansé ses plaies.

Le 20 avril 2010, une déflagration secoue la plateforme Deepwater Horizon, exploitée par BP. Onze employés sont tués. Du pétrole commence à s'écouler dans la mer.

Il faudra 87 jours au pétrolier britannique pour venir à bout de la fuite du puits Macondo, par 1.500 mètres de profondeur. En près de trois mois, 780 millions de litres de brut se seront écoulés dans le golfe du Mexique.

La catastrophe écologique ne fait plus depuis longtemps la une de la presse américaine, pourtant, les pêcheurs et les habitants du pourtour du golfe continuent à retrouver des crevettes sans yeux ou des crabes criblés de trous. Des analyses montrent que le killi, un petit poisson à la base de l'alimentation de nombreuses espèces, est infesté de produits chimiques.

Pour tenter d'empêcher le pétrole d'atteindre les côtes, BP avait aspergé les nappes de brut de dispersants. Ces produits, couplés à des vents et des courants favorables et au travail des équipes de nettoyage, ont permis d'éviter la catastrophe écologique redoutée dans les marais de Louisiane, un écosystème très fragile. Mais, à en croire les associations écologistes, les dispersants rendent le travail de nettoyage du pétrole très difficile.
Des effets sur "plusieurs générations"

De plus "du pétrole se trouve toujours dans l'eau", assure Wilma Subra, chimiste et militante qui analyse régulièrement la faune et la flore marines du golfe du Mexique. "Le pétrole est toujours présent dans les marais, dans les estuaires et sur les plages. Les gens continuent à y être exposés".

A l'en croire, il est encore bien trop tôt pour prévoir les impacts à long terme de la catastrophe sur l'écosystème. Ses effets pourraient se faire sentir sur "plusieurs générations". Car la marée noire a aussi engendré une tragédie humaine.

Mercredi, BP a dit avoir conclu un accord à l'amiable de 7,8 milliards de dollars pour "la majorité des pertes économiques de particuliers ainsi que les dommages sanitaires ". Mais l'accord ne comprend pas les plaintes déposées par les actionnaires et entreprises touchés par le moratoire sur les forages dans le golfe du Mexique. La facture finale de l'accident est donc encore loin d'être connue.

"Cet accord illustre la bonne volonté de BP à résoudre une part importante des problèmes causés par l'accident", a expliqué Bob Dudley, le patron du géant pétrolier.

Mais sur le terrain, si les experts assurent que les fruits de mer sont propres à la consommation, les prix de vente ont vertigineusement chuté et les pêches se sont révélées décevantes. Theresa Dardar, de Bayou Pointe-au-Chien, un village de pêcheurs d'Amérindiens de Louisiane, dit à l'AFP sa crainte de voir son gagne-pain et celui de sa famille disparaître.

"Que va-t-on faire pour nous si on ne peut plus pêcher? Je pense que personne ne peut me répondre", se lamente-t-elle. "Nous souffrons", dit laconiquement George Barisich, président d'une association de pêcheurs. Malgré les compensations versées par BP, M. Barisich explique que certains pêcheurs pourraient au final se retrouver sans ressources, sans toit.

Avant la marée noire, il employait huit personnes et engrangeait 100.000 dollars de bénéfices par an. L'année dernière, il n'avait plus que deux employés et a perdu 40.000 dollars.

Cruelle ironie du sort: au moment de la marée noire, les pêcheurs étaient à peine en train de se remettre du passage dévastateur de l'ouragan Katrina, cinq ans plus tôt.




Sciences et Avenir 20/04/2012

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Un ancien ingénieur de BP a été arrêté pour destruction de preuves liées à l'explosion de la plateforme Deepwater Horizon en 2010, qui avait tué onze personnes et provoqué une gigantesque marée noire dans le golfe du Mexique, a annoncé mardi le ministère de la Justice américain.

L'homme, âgé de 50 ans, aurait supprimé de son iPhone des messages liés à l'accident, ce qui lui vaut d'être accusé d'obstruction à la justice, selon la même source. Il s'agit de la première interpellation dans cette affaire.

Ces messages montrent, d'après le ministère de la Justice, que le groupe britannique BP savait, quelques semaines après l'accident, que la fuite était trois fois plus importante que les estimations publiées, et qu'un des dispositifs conçus pour la reboucher était un échec.

"Le groupe d'enquête sur la plateforme Deepwater Horizon continue son travail sur l'explosion et poursuivra devant la justice toutes les personnes qui ont violé la loi dans ce qui constitue la plus grande catastrophe environnementale de l'histoire des Etats-Unis", a réagi dans un communiqué le ministre de la Justice américain, Eric Holder.



Sciences et Avenir 24/04/2012

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