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Un capteur thermique découvert chez la drosophile

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Une équipe de scientifiques de l'Université Brandeis, aux Etats-Unis, a découvert un capteur de température moléculaire jusqu'alors inconnu chez les drosophiles, les mouches du vinaigre. Il appartient à une famille de récepteurs liés à la détection des goûts et des odeurs.

La mouche du vinaigre (drosophile) photographiée au microscope électronique à balayage. Institut Pasteur


Le capteur nouvellement découvert appartient à une famille de protéines, appelées récepteurs gustatifs, qui ont été étudiés depuis plus d'une décennie, mais jamais lié à la sensibilité thermique.  Ce récepteur, appelé Gr28b, est responsable de la détection de la température extérieure et permet de déclencher une réponse rapide si les températures dépassent la zone de confort de la mouche, ont découvert les chercheurs. La découverte est publiée dans l'édition avancée en ligne de la revue Nature.

Ces types de capteurs seraient présents chez les moustiques et les mouches tsé-tsé, des insectes responsables de la propagation de nombreuses maladies infectieuses comme le paludisme et la maladie du sommeil. La découverte de ces récepteurs peut permettre de comprendre comment ces nuisibles ciblent les proies à sang chaud. «Si vous pouvez trouver le récepteur de température d'un moustique, vous pouvez potentiellement produire un répulsif ou un piège plus efficace», explique Paul Garrity, professeur de biologie et principal auteur de l’étude. «La découverte de ce nouveau récepteur de la température chez la mouche donne aux scientifiques un indice pour chercher les récepteurs semblables chez le moustique et d'autres insectes», explique-t-il.

SCIENCES ET AVENIR 13/8/2013

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