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Un calmar géant s'échoue sur une plage en Espagne

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Le 1er octobre dernier, un calmar d'environ 9 mètres a été retrouvé échoué sur la plage de La Arena en Espagne. L'animal serait arrivé là à cause des courants qui l'aurait repoussé vers les côtes.

C'est un animal comme on en voit rarement. Encore moins dans ces circonstances. Le 1er octobre dernier, des Espagnols ont découvert sur la plage de La Arena, dans le nord du pays, un calmar géant échoué sur le sable. Un spectacle aussi triste qu'exceptionnel au vu des dimensions du spécimen.

C'est le calmar géant trouvé sur les côtes espagnoles. Photo: Enrique Talledo


D'après les spécialistes, le céphalopode mesurait environ 9 mètres de long pour un poids avoisinant les 180 kilogrammes. Quasiment intact, le calmar, une femelle, ne montrait pas de blessure excepté un tentacule cassé. Il ne présentait pas "de signes externes de mort violente ou de maladie", a expliqué Gerardi Garcia Castillo, directeur du Musée maritime de Cantabria où le spécimen a été apporté. Il est "légèrement détérioré", a perdu de la peau à certains endroits et ses yeux sortent un peu, mais ceci est "normal", a ajouté le spécialiste.

Pour l'heure, les causes de la mort du géant restent floues. Un photographe sous-marin se trouvait cependant là quand le calmar s'est échoué. "L'animal est mort en mer et les courants océaniques l'ont poussé vers les côtes. Le calmar était en bon état excepté un tentacule qui était cassé", a témoigné pour GrindTV Enrique Talledo.

D'après les spécialistes, le spécimen appartient à l'espèce Architeuthis dux et donc à la famille des calmars géants. Il s'agit des plus grands invertébrés de la planète mais ils vivent normalement à des profondeurs importantes (plus de 500 mètres). C'est pourquoi on en sait très peu sur eux.

 Red informativa / YouTube 4/10/2013

"Je me sens privilégié de figurer parmi le peu de personnes qui ont pu l'observer, ces animaux peuvent rarement être vus, parce qu'ils vivent à des profondeurs élevées et que très peu s'échouent sur les côtes", a précisé Enrique Talledo à LiveScience. "Son apparence est similaire à un monstre marin, bien adaptée à la vie dans les profondeurs", a t-il encore ajouté.

Si ce spécimen montrait déjà des dimensions impressionnantes, d'autres trouvés par le passé se sont avérés beaucoup plus grands. En 2002, un calmar mesurant environ 15 mètres de long s'est échoué sur une plage de Tasmanie. Et les spécialistes n'excluent pas que l'espèce puisse atteindre des longueurs encore plus élevées.

Reste que les observations de spécimens vivants sont extrêmement rares. En janvier 2013, une équipe japonaise a ainsi présenté des images totalement inédites : pour la première fois au monde, ces chercheurs dirigés par le Dr Tsunemi Kubodera ont réussi à filmer un calmar à 800 mètres de profondeur dans l'océan Pacifique. "Il était brillant et tellement beau", a expliqué Kubodera. La vidéo a d'ores et déjà fait le tour du monde et suscité un intérêt phénoménal de la part des scientifiques comme du public.

La prouesse de filmer l'animal est primordiale dans la connaissance des calmars géants dont on ignore encore beaucoup de choses. Aujourd'hui, on sait que les membres de la famille des Architheutis possèdent les plus gros yeux du monde animal, qui peuvent être aussi large qu'une tête humaine (environ 25cm de diamètre pour ce spécimen), selon le Museum of Zoology de l'Université du Michigan.

Ceci permet aux animaux de bien voir avec le minimum de lumière. Mais les calmars géants sont aussi supposés avoir un système nerveux assez étendu et un cerveau complexe, à l'instar des autres céphalopodes. Côté anatomie, ils sont dotés de huit tentacules dont deux sont particulièrement longues pour pouvoir saisir les proies.

Pour l'instant, on ignore ce que va devenir la femelle échouée. Elle sera peut-être exposée au Musée maritime de Cantabria ou conservée à l'écart. "La trouvaille a une grande valeur scientifique, culturelle et muséale", a confié à MercoPress Gerardo Garcia Castillo. Nous ne savons pas "si nous allons la conserver dans un endroit spécial ou l'exposer dans le musée", a t-il ajouté, précisant que d'autres options pourraient également être envisagées.

MAXISCIENCES 8/10/2013

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