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Création d'un nouveau parc naturel marin sur le bassin d'Arcachon

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Paris (AFP) - La création d'un parc naturel marin sur le bassin d'Arcachon et la mise à l'étude d'un second, autour du Cap Corse, ont été annoncés samedi par le ministre de l'Ecologie Philippe Martin, lors du 3e Congrès mondial des Aires protégées à Ajaccio.

Le parc naturel marin du bassin d'Arcachon, dont le décret annonçant sa création sera signé "dans les prochaines semaines", sera ainsi le 6ème du genre en France.


 La création d'un parc naturel marin sur le bassin d'Arcachon et la mise à l'étude d'un second, autour du Cap Corse, ont été annoncés samedi par le ministre de l'Ecologie Philippe Martin, lors du 3e Congrès mondial des Aires protégées à Ajaccio. (c) Afp


"Dans ce site exceptionnel de la côte atlantique, le mode de gouvernance et d'action du parc permettra d'assurer la conciliation entre des usages multiples et concurrents, et la préservation des milieux marins", indique le ministère dans un communiqué.

Le premier parc naturel marin a été créé en mer d'Iroise en septembre 2007, suivi de ceux de Mayotte, du Golfe du Lion, des Glorieuses dans l'océan Indien, et celui des estuaires picards et de la mer d'Opale. En tout, dix parcs naturels marins sont prévus.

Le statut de parc naturel marin, créé en 2006, est l'une des 15 catégories d'aires marines protégées en France. Il a pour objectif "la connaissance du milieu", "la protection des écosystèmes", et "le développement durable des activités liées à la mer".

M. Martin a par ailleurs annoncé, conjointement avec le prince Albert de Monaco, la création d'un "fonds fiduciaire" qui "contribuera à la constitution d'un réseau écologique d'aires marines protégées en Méditerranée" que "les ministres de Tunisie, d'Italie, de Monaco et de Chypre, autour de Philippe Martin, appellent de leurs voeux".

Par ailleurs, M. Martin a précisé que la France débloquerait "plus de 20 millions d'euros" pour soutenir durant les deux prochaines années des projets de protection du milieu marin en Méditerranée, mais aussi dans le Pacifique ou dans les Caraïbes.

Le 3e Congrès mondial des Aires protégées s'est ouvert le 21 octobre à Marseille en présence d'experts, et une rencontre ministérielle était organisée ce samedi à Ajaccio. Il s'achève officiellement dimanche.


sciences et avenir 27/10/2013

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Le Teich (France) (AFP) - La ministre de l’Écologie Ségolène Royal a signé symboliquement dimanche au Teich (Gironde) le décret de création du Parc Naturel Marin du Bassin d'Arcachon, paru au Journal officiel vendredi, sixième de ce type en France.

Ségolène Royal visite le bassin d'Arcachon dimanche 8 juin. | AFP/JEAN-PIERRE MULLER

La ministre s'est dite "fière" de pouvoir faire coïncider "cette opportunité pour le Bassin d'Arcachon" avec la journée mondiale de l'Océan, ce dimanche.

"Dans cette lagune en perpétuel mouvement, les échanges avec l'Océan, les cours d'eau douce et les déplacements de bancs de sable créent une mosaïque de paysages qui accueillent une diversité exceptionnelle", a souligné la ministre.

Quatorze espèces de mammifères marins, dont marsouins, grand dauphin et phoque gris, et quatre espèces de tortues marines sont recensées. L'ambassadeur emblématique du bassin étant l'hippocampe.

"Vous savez comme moi que la biodiversité ça se protège, ça se renforce, ça se valorise", a lancé la ministre aux représentants des associations environnementales, acteurs économiques du Bassin d'Arcachon et représentants institutionnels présents pour la signature. "C'est à vous, acteurs du parc naturel marin, de trouver la voie pour protéger le Bassin sans le figer".

La ministre, rappelant que la France est le second territoire marin derrière les Etats-Unis, a souligné que la création de ce parc "est à replacer dans le cadre de la responsabilité particulière de la France en matière d'environnement marin". "Les milieux marins sont fragiles et les exemples de cette dégradation sont multiples", a-t-elle dit.

Selon elle "la prise en compte de ces enjeux est récente" mais "des progrès significatifs ont été obtenus avec l'adoption de la stratégie nationale pour la mer et les océans, et la directive cadre Stratégie pour le milieu marin".

Le parc naturel marin du Bassin d'Arcachon sera le sixième - et le plus petit -, après celui de la mer d'Iroise, créé en 2007, puis ceux de Mayotte, du Golfe du Lion, des Glorieuses dans l'océan Indien, et celui des estuaires picards et de la mer d'Opale, créé fin 2012. Un parc naturel de la mer de Corail (Nouvelle-Calédonie) a par ailleurs été créé par arrêté local en avril.

Mme Royal s'est "engagée à atteindre les dix parcs naturels marins dans quelques années".

Elle a cité celui de la Martinique "déjà à l'étude", le Parc estuaire de Gironde et Pertuis charentais, le golfe Normand-Breton pour lequel elle appelle "au compromis" et la mise à l'étude du Parc naturel marin du Cap Corse.

Paris s'est donné comme objectif, avec le Grenelle de la mer, de se doter de 20 % d'aires marines protégées d'ici 2020. A l'échelle mondiale, seulement 3 % des eaux sont protégées contre un objectif de 10 % pris par la Convention sur la diversité biologique signée à Nagoya en 2010 et réitéré à Ajaccio en 2013. Or, quelque 40 % des océans du globe sont « durablement touchés » par les activités humaines, en particulier via la surpêche, la pollution et l'acidification liée au réchauffement climatique.

Sources S et A S et A 8jun.2014 - M. Planète

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Près de 420 km2 d'espace marin et 127 kilomètres de linéaires côtiers, ce sont les frontières du parc marin, crée en juin et installé ce lundi 23 février. L'objectif de cette structure financée par l'Etat est de protéger cet espace naturel riche et unique, tout en pérennisant les activités économiques (ostréiculture, pêche) et touristiques (le site accueille 40 000 visiteurs chaque année).

Le conseil de gestion se réunit à huis clos pour élire le président du parc naturel marin, les trois vice-présidents et les neuf membres du bureau. ©️ PHOTO B. D.

Depuis cette semaine, le projet prend corps puisque le conseil de gestion, dans lequel associations de défense de l'environnement, pêcheurs, ostréiculteurs, plaisanciers etc. sont représentés, et son président ont été désignés. «Notre plan de gestion sera élaboré pendant deux ans et demi,  et devra fixer les priorités sur le quinze ans qui viennent, explique François Deluga, maire socialiste du Teich et président du conseil de gestion. Pendant ce temps, le conseil de gestion ne restera pas sans rien faire. Il donnera son avis, par exemple sur des opérations de dragages, de nettoyages ou sur le développement d'une activité. Le parc peut proposer des changements de réglementation». Dans deux ans et demi lorsque le plan de gestion sera abouti le parc disposera de 20 à 25 salariés et de 2 millions d'euros de budget annuel.


France Écologie Énergie 8/6/2014



«Il y a toute une série d'études éclatées et il faudra les rassembler pour obtenir une vision globale de la qualité de l'eau. Et on pourra aussi en lancer de nouvelles si on manque de données. La qualité de l'eau, c'est la priorité des priorités», explique François Deluga. Parmi les sujets traités par le conseil celle de la possible réintroduction d'espèces de poissons ou encore l'amélioration du nettoyage des parcs à huîtres. A titre d'exemple, sur le  golfe du Lion, il a été possible de réglementer la pêche aux oursins, grâce à l'installation du parc marin.

«Il y a par exemple la possibilité de proposer une réglementation pour une zone de mouillage organisée et éviter ainsi les mouillages dans les herbiers», explique Pierre Leca directeur adjoint de l’Agence des aires marines protégées et directeur de l’ensemble des parcs naturels marins. «Il y a beaucoup de discussions de comptoirs et on manque de vision objective pour le moment. Le but c'est de mettre en place une plaisance durable», commente pour sa part le président du conseil de gestion.

Le rôle du parc marin c'est aussi de sensibiliser le public. «Il nous faut expliquer aux gens qu'on ne fait pas un parc pour les embêter mais parce que, ce qu'ils ont à côté est exceptionnel», relève Pierre Leca. Pour lui, le vrai défi de ce parc, c'est sa situation géographique inédite. «c'est l'inverse d'une île, c'est un morceau d'eau cerné de terre. Le monde maritime est encerclé», explique-t-il.


20 Minutes 24feb2015

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Ségolène Royal signera, samedi 4 avril, le décret de création du Parc naturel marin de l’Estuaire de la Gironde et de la mer des Pertuis charentais. Le parc proposera des mesures pour assurer la protection des écosystèmes, tout en permettant le maintien ou le développement durable des activités économiques.

À l’est du golfe de Gascogne, un vaste territoire de transition entre roches armoricaines et sables aquitains se distingue au centre de la façade atlantique. L’estuaire de la Gironde et les Pertuis bordant les côtes charentaises et vendéennes, composent le parc naturel marin. Il s’étend ainsi sur plus de 6 000 km² et 700 kilomètres de côtes, du sud de la Vendée jusqu’en amont de l’estuaire de la Gironde.

 Source : Agence des aires marines protégées


Le parc regroupe trois grandes zones :

- la pleine mer au large avec le panache de la Gironde,
- la mer des Pertuis (Breton, d’Antioche et de Maumusson),
- l’estuaire de la Gironde.

La création du parc naturel marin permettra de gérer, localement, les enjeux aussi bien écologiques qu’économiques, avec des moyens et une gouvernance adaptés.

Le futur parc comprend une mosaïque d’habitats interconnectés : fonds rocheux, vasières, îlots, estrans calcaires, sables. Ils abritent de nombreuses espèces : tortue luth, requin pèlerin, mammifères marins, anguille, maigre, crevette… C’est une zone majeure pour les espèces migratrices : oiseaux ou poissons comme l’esturgeon d’Europe, espèce en voie d’extinction.

Dans les eaux côtières, les huîtres et de nombreux poissons, juvéniles et adultes, comme le bar, trouvent abri et source de nourriture. Au large, les fonds permettent la reproduction des soles. 

Ces richesses naturelles, encore largement méconnues, sont fragiles (surexploitation de la ressource, pollutions…).

Cet espace marin accueille aussi de nombreuses activités professionnelles et de loisirs : activités portuaires et industrielles (dragage, extraction de granulats), conchyliculture, pêches professionnelles et de loisirs, nautisme, sports, tourisme balnéaire... Ces activités, en plein essor et en pleine transformation, doivent cohabiter sur une même zone.

À quoi servira le Parc ? Six grandes orientations de gestion définissent les objectifs du Parc :

- Améliorer et partager la connaissance scientifique et empirique des milieux marins, des espèces et des usages.

- Promouvoir et développer les activités de pêche professionnelle (côtière et estuarienne), aquacoles et conchylicoles dans le respect des écosystèmes marins.

- Promouvoir et développer les activités maritimes portuaires et industrielles ainsi que les activités de loisirs dans le respect des écosystèmes marins.

- Renforcer le lien « Mer & Terre » par le partenariat des acteurs concernés afin de préserver la qualité et la quantité des eaux.

- Préserver et restaurer les milieux et les fonctionnalités écologiques, dans un équilibre durable entre biodiversité et activités socio-économiques.

- Diffuser, auprès du plus grand nombre, la passion de la mer et impliquer chacun dans la préservation du milieu maritime et littoral.

Comment sera-t-il géré ? Un parc naturel marin est géré par un conseil de gestion, composé d’acteurs locaux représentant les différents usagers de l’espace marin. Le conseil du futur parc sera composé de 57 membres : services de l’État, élus locaux, professionnels de la mer, usagers de loisirs en mer, associations de protection de l’environnement et personnalités qualifiées ».


Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie 30/3/2015

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La ministre du Développement Durable Ségolène Royal signe aujourd’hui à La Rochelle le décret de création d’un parc naturel où une forte biodiversité marine voisine avec de nombreuses activités économiques.

Entre Vendée et Gironde, le nouveau parc naturel marin couvre un espace maritime de 6500 km² au large des 700 kilomètres de côtes concernées par la nouvelle entité. Quoi de commun entre l’île de Ré et l’estuaire de la Gironde ? C’est le même système hydrologique. La richesse de cet endroit tient à l’apport en matières organiques apportées par les fleuves Garonne, Seudre, Charente, Sèvre. Protégés par les îles, les Pertuis reçoivent une véritable manne qui nourrit toute la chaîne alimentaire, des mollusques aux oiseaux et aux poissons.


©️ Agence nationale des aires marines


Résultat : une très forte biodiversité et une grande richesse organique de cet écosystème complexe. Les écologues ont dénombré ici 200 espèces de macro-algues, plus de 1000 espèces d’invertébrés, 10 espèces de poissons exploitées par la pêche, 10 espèces de poissons partageant leur vie entre milieux salés et d’eau douce, plus de 250 espèces d’oiseaux

Ces eaux sont par ailleurs fréquentées par une dizaine d’espèces de mammifères marins et de tortues. Ces hauts fonds constituent enfin une zone unique de reproduction et de croissance des alevins tant pour les poissons que pour les mollusques. La presque totalité des naissains d’huîtres naturelles en France proviennent des eaux charentaises.

Un espace d’une telle richesse a évidemment attiré les hommes. Et leurs activités y sont intenses. Les 3 ports de commerce de Bordeaux, La Rochelle et Rochefort accueillent 18 millions de tonnes de marchandises par an. On extrait de la Gironde 2 millions de tonnes de granulat tous les ans. 700 navires des criées des Sables-d’Olonne, la Rochelle, Royan et la Cotinière pêchent tous les ans 13 000 tonnes de poissons et avec 62 000 tonnes produites, la conchyliculture de Marennes-Oléron élève 80% des huîtres françaises.


Le premier but du parc naturel est de mettre sur pied une gestion durable des ressources de ce milieu riche mais fragile. Il s’agit de concilier les intérêts de toutes ces activités en préservant la qualité des eaux littorales et la richesse des milieux. Pas simple. 

Ainsi, depuis des années, la conchyliculture entre en conflit violent avec l’agriculture. L’équilibre des pertuis dépend en effet des 1000 km² de marais contigus. Ces zones gagnées sur la mer au Moyen-Age servent d’éponge, gonflée par les pluies d’hiver et restituant lentement ses eaux douces au printemps. Cette baisse temporaire de salinité est essentielle à la survie des naissains d’huîtres. Or, l’asséchement de ces marais par la culture du maïs perturbe ce cycle. Après avoir perdu son label, le parc naturel du Marais Poitevin n’a retrouvé son statut que par des engagements de partage et de gestion fine des restitutions d’eau aux zones littorales.

Avec la signature du décret, l’Agence nationale des aires marines va pouvoir enfin mettre en place la structure de gestion du parc. Il aura fallu 7 ans pour y arriver. Le projet date de 2008, l’enquête publique de 2011. Mais il était bloqué par des élus locaux soucieux de ne pas se faire commander par leurs voisins. La situation a été débloquée en décembre dernier par la création de pas moins de trois comités de gestion couvrant les zones vendéennes, charentaises et girondines. Clochemerle n’est pas loin.



Les 6500 km² du nouveau parc naturel s’ajoutent aux 1,68 million de km² d’aires marines protégées que compte la France, soit 17% de ses 10 millions de km² d’eaux territoriales, deuxième surface au monde derrière les USA. Le parc naturel de la mer de Corail en Nouvelle Calédonie représente à lui seul 1 million de km².

C’est donc à tort que la Grande Bretagne affirme que la création de l’aire marine protégée de Pitcairn est la plus grande au monde. Cette création récente autour de l’île située en plein océan Pacifique ne couvre "que" 834 000 km²

Au total, dans le monde, les aires marines protégées représente environ 3% des surfaces océaniques. A Nagoya (Japon) en 2010, la communauté internationale s’est engagée à porter à 10% la surface de protection des mers d’ici 2020. Un pari mal engagé.




Sciences et avenir 4/4/2015

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