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Le saumon OGM se rapproche des assiettes

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L’administration canadienne vient d’autoriser l’élevage de saumons génétiquement modifiés qui seront engraissés au Panama. Un premier pas vers sa commercialisation

L’organisme public «pêche et océan du Canada » vient de lever le premier obstacle à la commercialisation du saumon GM en autorisant l’entreprise Aquabounty à élever des œufs dans une écloserie confinée située sur l’île du Prince Edouard et à les exporter au Panama pour les engraisser. C’est du Panama que seraient découpés et proposés aux marchés ces poissons baptisés AquAdvantage.

 Newsy Science 19/11/2015 


Cette autorisation d’exportation et de production porte pour l’instant sur 100.000 œufs par an. Ce premier obstacle franchi, Aquabounty devra convaincre les États et les distributeurs d’autoriser l’accès de son produit aux marchés nationaux. Des chaînes de supermarché nord-américaines ont d’ores et déjà assuré qu’elles refuseraient de vendre ces poissons.




Sciences et avenir 29/11/2013

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Ce poisson est le premier animal transgénique autorisé pour la consommation humaine aux États-Unis. Une commercialisation - pour l'instant - interdite en France.


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Les autorités sanitaires américaines ont autorisé jeudi 19 novembre 2015 le saumon génétiquement modifié pour la consommation humaine. Il s'agit du premier animal transgénique à arriver dans les assiettes des Américains (c'est - jusqu'à présent - interdit en Europe). 

 Sur cette photo de 2010, deux saumons du même âge. Celui du premier plan est naturel. Le second est un poisson génétiquement modifié de la société Aquabounty. Anonymous/AP/SIPA

"Sur la base d'une analyse complète des éléments scientifiques fournis", le saumon AquAdvantage "remplit les conditions réglementaires" et est "propre à la consommation", a estimé l'agence fédérale des médicaments et de l'alimentation (FDA). 

Ce saumon a été conçu par la société AquaBounty Technologies, dans l'État du Massachusetts. L’organisme public "pêche et océan du Canada" avait levé en novembre 2013 le premier obstacle à la commercialisation du saumon GM en autorisant l’entreprise Aquabounty à élever des œufs dans une écloserie confinée située sur l’île du Prince Edouard et à les exporter au Panama pour les engraisser. C’est du Panama que seraient découpés et proposés aux marchés ces poissons baptisés AquAdvantage


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Dans son expertise, l’organisme "pêche et océan du Canada" faisait le tour des risques associés à cette activité tant pour l’environnement que pour la santé humaine et concluait à un risque "faible" tant pour la santé humaine que pour l’environnement, avis émis avec une "certitude raisonnable". La décision de la FDA va dans le même sens

L'agence écrit ainsi que le saumon AquAdvantage est "aussi nourrissant que les autres saumons Atlantique non transgéniques et qu'il n'y avait pas de différences biologiques notables entre les qualités nutritionnelles du saumon AquAdvantage et celles des autres saumons d'élevage en Atlantique". La FDA précise néanmoins que son autorisation "ne permet pas que ce saumon soit conçu et élevé aux États-Unis".

 Associated Press 19/11/2015

Le saumon AquAdvantage est un saumon de l’Atlantique (Salmo salar) dans lequel on a inséré un transgène composé d’un promoteur d’une protéine antigel de la loquette d’Amérique (Macrozoarces americanus, un poisson ressemblant à l’anguille pouvant vivre dans des eaux salées à 0°C), et du gène de l’hormone de croissance du saumon quinnat (Oncorhynchus tshawytscha). Avec une meilleure résistance au froid et des caractères de croissance améliorés, le poisson modifié grossit toute l’année et non plus seulement au printemps comme pour le saumon sauvage. Il atteint ainsi une taille commerciale en 18 mois au lieu de trois ans pour un saumon d’élevage, 4 ans pour un sauvage. C’est cet avantage qui permet à Aquabounty d’espérer produire plus à un moindre coût.


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[...]Ce premier obstacle franchi, Aquabounty devait convaincre les États et les distributeurs d’autoriser l’accès de son produit aux marchés nationaux. En 2013, des chaînes de supermarché nord-américaines avaient assuré qu’elles refuseraient de vendre ces poissons. Tiendront-elles leur promesse après la décision de la FDA ? L'avenir le dira...


Sciences et avenir 20/11/2015

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