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JAPON : Prévention, information, gestion des désastres

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Le Japon à l'ordre du jour lors d'une conférence de sismologie en Iran


Les sismologues du monde entier s'intéressent aux mesures que va prendre le Japon pour adapter sa politique de gestion des catastrophes, à la suite du tremblement de terre et du tsunami qui ont ravagé le Nord-Est du pays le 11 mars.

Des sismologues et des ingénieurs en sismologie originaires d'une vingtaine de pays ont participé à une conférence de 3 jours qui a pris fin à Téhéran mercredi.

Les dernières informations sur la catastrophe japonaise ont été diffusées le 3e jour, puis un débat a eu lieu entre des experts japonais et iraniens, notamment.

Certains participants sont curieux de voir comment le Japon va réviser sa politique de gestion des désastres, non seulement en ce qui concerne la construction des digues mais aussi pour tout ce qui touche à la formation en matière d'évacuation et de prévention en cas de tremblement de terre.

L'Iran connaît également de nombreux séismes. Deux secousses majeures se sont produites ces 20 dernières années, en 1990 et en 2003, faisant respectivement 35 000 et 40 000 morts.


NHK 19/05/2011

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M. Kitazawa propose une conférence internationale sur les secours d'urgence


Le ministre japonais de la Défense Toshimi Kitazawa a proposé d'organiser une conférence internationale afin que les autorités militaires des différents pays puissent discuter des moyens de coopérer en cas de désastre.

M. Kitazawa a fait cette proposition samedi, à Singapour, pendant la conférence internationale sur la sécurité en Asie.

Il a présenté l'action des FAD, les forces japonaises d'autodéfense, dans les zones sinistrées après la double catastrophe du 11 mars et l'accident nucléaire de Fukushima.

M. Kitazawa a exprimé la gratitude du Japon pour le soutien reçu de la part de la communauté internationale.

Il a indiqué qu'il souhaitait partager avec les autorités militaires des autres pays les leçons tirées par les FAD après leur expérience sur le terrain.

Il a ajouté que le Japon allait dépêcher auprès de l'Agence internationale pour l'énergie atomique un médecin des FAD ayant travaillé à Fukushima.

Il souhaite que ce médecin communique sur la manière dont le Japon a réagi face à la crise avec le soutien des autres nations.

NHK 04/06/2011

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Réunion de l'APEC à Sendai sur la gestion des désastres


Les membres de l'APEC, ou Coopération économique pour l'Asie Pacifique, vont se réunir à Sendai au mois d'août pour discuter de la gestion des désastres.

Cette réunion des 21 membres du Forum de l'APEC se tiendra à l'initiative du Japon et des Etats-Unis.

Ce thème a été décidé à la suite de la double catastrophe du 11 mars et des conséquences qu'elle a eues sur les entreprises, tant au Japon qu'à l'étranger.

Des responsables gouvernementaux et d'autres acteurs économiques débattront des moyens de sécuriser l'approvisionnement en pièces détachées lorsque des fournisseurs sont touchés par une catastrophe. Le thème de l'aide aux sociétés dans les pays en voie de développement frappés par un désastre sera également évoqué.


16/04/2011

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Discussions engagées par l'APEC à Sendai au sujet de la prévention des catastrophes naturelles


Le Japon tiendra une réunion du Forum de Coopération économique Asie-Pacifique, l'APEC, dans la préfecture de Miyagi en août pour discuter de la gestion des catastrophes. Rappelons que la préfecture de Miyagi avait été lourdement touchée par la double catastrophe du 11 mars.

Le ministre des Affaires étrangères, Takeaki Matsumoto, a déclaré ce vendredi que la réunion, souhaitée par les gouvernements japonais et américain, aura lieu dans le chef-lieu de la préfecture, Sendai, du 1er au 3 août.

Environ 70 gouvernements et responsables en charge de la prévention des catastrophes, venus de 21 pays membres de l'APEC sont attendus pour cette conférence.

Les participants devraient discuter d'une méthode de prévention des catastrophes naturelles afin que les entreprises puissent continuer d'opérer ainsi que d'un moyen d'aider les pays en développement victimes de ce genre de catastrophes mais beaucoup moins bien préparés.


NHK 25/06/2011

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Rapport : la politique actuelle du gouvernement pourrait avoir aggravé la situation après la catastrophe

Une commission gouvernementale japonaise étudiant les mesures de préparation aux séismes et aux tsunamis a fait remarquer que la politique gouvernementale actuelle de prévention pourrait avoir en fait aggravé la situation lors de la catastrophe de mars dernier.

Les membres de la commission ont organisé leur 4e rencontre hier dimanche à Tokyo et compilé un rapport provisoire.

Le document indique que des changements importants doivent être apportés à la politique du gouvernement pour répondre à des catastrophes à grande échelle comme celle qui a frappé le nord-est du Japon en mars.

La commission recommande au gouvernement de revoir en détail la politique nationale qui pourrait avoir, selon elle, aggravé la situation avec la publication de cartes qui n'étaient pas claires et de données erronées sur le tsunami.

De plus, le rapport demande au gouvernement d'effectuer des recherches plus détaillées autour des zones où sont situées les centrales nucléaires de la nation.

NHK 27/06/2011

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Nouveau système d'alerte aux catastrophes naturelles au Japon







Les opérateurs japonais de téléphonie mobile assurent la promotion d'un nouveau système d'alerte en cas de catastrophe naturelle.

NTT DOCOMO propose depuis le début du mois aux municipalités un service gratuit d'envoi massif de courrier éléctronique. Ce service doit leur permettre d'expédier les alertes au tsunami et les ordres d'évacuation aux habitants.

Le coût mensuel de ce service est normalement à 260 dollars. Mais l'entreprise a décidé de le rendre gratuit. Elle espère conclure des contrats avec 300 municipalités, contre 80 aujourd'hui.

KDDI prévoit d'offrir un service similaire au printemps prochain. Un responsable du groupe espère que les alertes envoyées par courrier électronique parviendront à l'ensemble des destinataires, notamment ceux qui sont à l'intérieur et qui ne peuvent entendre les messages transmis par haut-parleur.





NHK 03/07/2011

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Discussions d'un groupe de l'APEC à Sendai dans le Nord-Est du Japon

Le forum de Coopération économique Asie-Pacifique a entamé dans le Nord-Est du Japon une conférence de deux jours sur le rôle des entreprises lors des catastrophes naturelles.

Cette rencontre s'est ouverte à Sendai, la plus grande ville de la préfecture de Miyagi et de la région dévastée par le séisme et le tsunami du 11 mars.

Une centaine de spécialistes et de fonctionnaires du gouvernement de 18 pays et régions prennent part à cet atelier de l'APEC sur l'état de préparation du secteur privé en cas d'urgence.

Dans son allocution d'ouverture ce mardi, Emiko Okuyama, la maire de Sendai, a indiqué que renforcer l'état de préparation des municipalités est vital pour qu'elles puissent résister aux désastres naturels.

.NHK 02/08/2011

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Discussions d'un groupe de l'APEC à Sendai dans le Nord-Est du Japon


Le forum de Coopération économique Asie-Pacifique a entamé dans le Nord-Est du Japon une conférence de deux jours sur le rôle des entreprises lors des catastrophes naturelles.

Cette rencontre s'est ouverte à Sendai, la plus grande ville de la préfecture de Miyagi et de la région dévastée par le séisme et le tsunami du 11 mars.

Une centaine de spécialistes et de fonctionnaires du gouvernement de 18 pays et régions prennent part à cet atelier de l'APEC sur l'état de préparation du secteur privé en cas d'urgence.

Dans son allocution d'ouverture ce mardi, Emiko Okuyama, la maire de Sendai, a indiqué que renforcer l'état de préparation des municipalités est vital pour qu'elles puissent résister aux désastres naturels.

Mme Okuyama a souhaité que les participants étrangers partagent les résultats de leurs études et leurs pratiques avec les responsables d'entreprises de Sendai.


NHK 02/08/2011

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70 % des habitants de Minami-Sanriku souhaitent être moins exposés aux tsunamis



Au Japon, la ville de Minami-Sanriku, dans la préfecture de Miyagi, est l'une des zones les plus durement touchées par la double catastrophe du 11 mars. Près de 70 pour cent des familles souhaitent s'installer dans des lieux plus élevés et moins exposés aux tsunamis. Dans la ville, environ 70 %des foyers ont été détruits par le raz-de-marée.

Le mois dernier, la municipalité a soumis un questionnaire à tous les habitants de la région afin de recueillir leurs suggestions pour la reconstruction. 3316 familles ont répondu, soit environ 62 pour cent de la population.

L'enquête révèle que près de 80 pour cent des riverains souhaitent rester à Minami-Sanriku.

Concernant les meilleures stratégies à adopter pour se prémunir contre les risques de tsunami, 67,7 pour cent des personnes interrogées ont suggéré la construction d'habitations à plus haute altitude.

Pour la municipalité de Minami-Sanriku, qui compte demander au gouvernement de contribuer au financement des efforts de reconstruction, il est clair que la plupart des riverains sont disposés à s'installer dans des zones plus élevées.


NHK 07/08/2011

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Publication d'un rapport provisoire sur le système d'alerte aux tsunamis

L'Agence météorologique japonaise a dévoilé un rapport provisoire sur le système d'alerte aux tsunamis de la nation, un rapport dont les conclusions sont basées sur les informations obtenues après la catastrophe du 11 mars.Une échelle à huit niveaux est actuellement utilisée pour les alertes aux tsunamis, couvrant une hauteur de vague de 50 centimètres à plus de 10 mètres. Mais, soulignant la difficulté à prédire avec précision la hauteur des tsunamis, le rapport suggère

L'agence a réexaminé le système, car la taille estimée des tsunamis, annoncée par l'agence immédiatement après le séisme en mars, s'est révélée être beaucoup plus faible que celle des vagues réelles.

l'adoption d'une échelle à cinq niveaux.

Il propose également l'émission d'alertes d'un type différent comme par exemple l'annonce d'un "tsunami géant possible", immédiatement après un séisme puissant d'une magnitude supérieure à 8.

Comme la hauteur du tsunami initial, qui atteint le premier les côtes, tend à être plus faible que celles des vagues qui suivent, l'agence espère alerter ainsi le public de l'arrivée possible de tsunamis plus importants que le premier.

L'agence envisage de rédiger un rapport final d'ici la mi-septembre et de présenter un système d'alerte aux tsunamis révisé avant la fin de l'année.


NHK 08/08/2011

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C'était annoncé, c'est maintenant chose faite !



Après le terrible séisme qui a touché le Japon en mars dernier, Apple a décidé d'ajouter une nouveauté à son système d'exploitation iOS 5. Désormais, les utilisateurs japonais d'iPhone ont la possibilité de recevoir des notifications pour les alerter de la survenue immédiate d'un tremblement de terre.

Si l'iPhone présentait déjà de multiples fonctions, c'est une capacité tout à fait utile que vient de lui ajouter Apple par l'intermédiaire du système d'exploitation iOS 5.

Suite au séisme dévastateur qui a frappé le Japon en mars dernier, le géant américain a en effet décidé d'ajouter à son smartphone à succès la capacité de prévenir les utilisateurs une seconde à deux minutes avant de l'imminence d'un tremblement de terre, rapporte 9to5mac.com.

En vérité, ce système n'est pas totalement inédit et était déjà mis en place par des applications disponibles sur l'App Store telles que Yurekuru Call. Celle-ci permettait alors à l'utilisateur d'iPhone de recevoir les informations directement du système Earthquake Early Warning mis en place par l'Agence météorologique japonaise. Mais grâce à la mise à jour d'Apple donc, plus besoin d'applications. Il suffit de cocher dans le menu la case qui permet de recevoir les fameuses notifications.

Alors que le Japon possède le système d'alerte au tremblement de terre le plus avancé au monde, cette nouvelle fonctionnalité pourrait donc grandement servir bien que, une seconde à deux minutes avant ne soit pas un délai énorme pour réagir à une catastrophe majeure.



Maxisciences 22/08/2011

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Tsunami au Japon: les communautés locales doivent être plus impliquées


Les solutions pour prévenir et réagir à de nouveaux tsunamis doivent être confiées davantage aux communautés locales, selon des études réalisées après la catastrophe naturelle du 11 mars au Japon et présentées lundi à Stockholm.

"Le format de la communauté locale est crucial" pour répondre aux conséquences du tsunami ayant frappé le littoral nord-est du Japon, a estimé Yoshiyuki Kawazoe, professeur à l'Institut de sciences industrielles à l'Université de Tokyo, dans le cadre de la Semaine de l'eau (World Water Week) qui a ouvert lundi dans la capitale suédoise.

A l'échelle nationale, "nous devons mieux tirer les leçons des expériences locales", a estimé Makoto Taniguchi, un chercheur à l'Institut de recherche pour l'humanité et la nature (RIHN) de Kyoto.

Ainsi, le 11 mars dernier, le village de Yoshihama n'a-t-il connu aucune perte humaine grâce à la planification urbaine locale, a expliqué M. Kawazoe.

"Les zones de résidence ont été construites à l'écart de la zone d'inondation prévisible. Personne n'habitait derrière la digue anti-marée. Les gens ont accepté l'idée de perdre les champs de riz mais pas les zones d'habitation", a-t-il expliqué lors d'une conférence.

Si le tremblement de terre et le tsunami qui ont détruit une partie du littoral nord-est du Japon constituent un phénomène d'une ampleur "très rare, y compris pour le Japon", a-t-il ajouté, il faut d'ores et déjà se préparer à de nouvelles épreuves.

"Nous devons repenser l'ingénierie après ce désastre", a ajouté ce professeur japonais.

Selon lui, "c'est aux communautés locales de décider à l'avenir de la taille des digues anti-marées qui les protégeront", ce qui n'était pas le cas auparavant.

"Empêcher les tsunamis exige des investissements énormes qui ne sont pas réalisables d'un point de vue économique ou social. Vivre avec le risque et l'incertitude est une approche plus réaliste", selon les conclusions des études présentées par le RIHN de Kyoto.

"Nous devons connaître les contextes historiques et culturels et les pratiques de vie dans les communautés locales" pour mettre en place des solutions adéquates, selon ces conclusions.

Le 11 mars, un séisme de magnitude 9 dans l'océan Pacifique a déclenché un tsunami géant qui a dévasté les côtes du nord-est du Japon, faisant plus de 20.000 morts et disparus et provoquant à Fukushima Daiichi la plus grave catastrophe nucléaire depuis celle de Tchernobyl il y a 25 ans.

Sciences et Avenir 23/08/2011

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Tokyo : exercices de sécurité en cas de séisme



Des exercices de sécurité en cas de séisme sont actuellement en cours ce jeudi dans tout le Japon pour marquer le 88e anniversaire du grand tremblement de terre du Kanto.

Les autorités japonaises ont effectué un exercice qui a débuté à 8 heures du matin, jeudi, selon un scénario de secousse sismique de 7.3 dans la partie nord de la Baie de Tokyo, ce qui correspond à 6 sur l'échelle japonaise de 0 à 7, dans le sud du Kanto.

Cet exercice était dirigé par le premier ministre sortant Naoto Kan, son successeur, Yoshihiko Noda, n'ayant pas encore formé son gouvernement.

Dans le cadre de l'exercice, les ministres se sont rendus à pied au Bureau du premier ministre, les transports en commun étant censés ne pas fonctionner après un grand tremblement de terre.

Il a ensuite été procédé à la création d'une cellule de crise placée sous l'autorité du Bureau du premier ministre afin de collecter des informations sur l'étendue des dommages.

Tenant compte des leçons tirées de l'expérience de la catastrophe du 11 mars, les participants ont confirmé l'organisation du transport des équipements et des denrées de secours dans les différentes zones affectées sans attendre les appels des autorités locales.

Par ailleurs, la police de Tokyo a effectué pour la première fois un exercice de sécurité à grande échelle pour limiter la circulation sur les principales voies routières de la métropole en cas de grand séisme.

NHK 01/09/2011

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Fin d'une session de prévention des désastres pour des stagiaires du sud-est de l'Asie


Des stagiaires de pays du sud-est de l'Asie qui ont étudié au Japon les techniques de prévention des désastres naturels ont fait rapport sur leurs activités à une session à Tsukuba, une ville non loin de Tokyo.

Depuis octobre dernier, cinq stagiaires d'Indonésie, de Malaisie et d'autres pays ont étudié les moyens de se préparer aux tsunamis dans le cadre d'un programme, mis sur pied par la JICA, l'Agence japonaise de coopération internationale

NHK 14/09/2011

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Mise en place d'un système d'alerte au tsunami pour les pays riverains de l'océan Indien

Un système d'alerte au tsunami a été mis en place pour les pays riverains de l'océan Indien, 7 ans après que la région a été dévastée par un énorme raz-de-marée.

24 pays ont pris part, ce mercredi, à un exercice de transmission d'informations relatives à un éventuel tsunami en cas de violent séisme. Dans le cadre de ce système, l'Indonésie, l'Australie et l'Inde fourniront, par Internet ou par télécopie, des informations sur le tsunami aux autres pays en bordure de l'océan Indien.

Dans la simulation de ce mercredi, l'agence indonésienne de météorologie a envoyé un message, précisant l'endroit et l'ampleur du tremblement de terre. Pendant les 5 minutes suivantes, l'agence a transmis ses prévisions relatives au tsunami aux zones côtières. Les prévisions ont été ensuite actualisées toutes les heures.

Un responsable de l'agence indonésienne a promis de former le personnel et d'améliorer les équipements de surveillance de manière à rendre les pronostics plus rapides et plus précis.

Rappelons qu'en décembre 2004, un puissant séisme au large de Sumatra, une île de l'ouest de l'archipel indonésien, avait déclenché un énorme tsunami qui avait ravagé les régions côtières de l'océan Indien. Ce désastre avait fait plus de 200 mille morts et disparus.

NHK 12/10/2011

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Révision des mesures en cas de catastrophe à Tokyo

Le gouvernement japonais a établi un panel en vue de réviser la gestion des catastrophes à Tokyo. L' objectif est de faire en sorte que la ville continue à fonctionner en tant que capitale en cas d'important séisme.

Le panel s'est réuni pour la première fois à Tokyo jeudi. Ses membres incluent des experts en gestion des catastrophes et des responsables des sinistres dans le secteur privé.

Son président, Hiroaki Yoshii, professeur à l'Université Tokyo Keizai, a indiqué que les mesures pour garantir le maintien des fonctions vitales de Tokyo en tant que capitale n'avaient pas été suffisamment étudiées. Selon lui, le Japon devrait mettre en place une politique préventive en analysant en détail la double catastrophe du 11 mars.

Rappelons que les dernières directives mises en place par le grouvernement pour Tokyo remontent à il y a 6 ans.

Toutefois, les catastrophes du 11 mars ont mis en lumière un certain nombre de problèmes tels que la paralysie des transports en commun, les pannes d'électricité et la pénurie prolongée d'électricité.

Le panel étudiera les mesures supplémentaires à prendre afin que le gouvernement et les entreprises puissent continuer à fonctionner et pour un prompt rétablissement des principales commodités.

Un rapport verra le jour fin mars 2012.

NHK 20/10/2011

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Une simulation du gouvernement japonais révèle que huit des 19 principaux ports de la côte Pacifique du Japon pourraient être touchés par des tsunamis dont la hauteur dépasserait celle des brise-lames.

Le ministère des Infrastructures a réalisé une simulation pour évaluer les dégâts possibles d'un tsunami déclenché par un puissant séisme.

Les chercheurs sont partis de l'hypothèse qu'un tsunami d'une puissance maximale frappait les ports. La magnitude du séisme précédant le tsunami était fixée à 8,9 du centre à l'ouest de l'Archipel et à 8,4 dans la baie de Tokyo.


Le ministère a découvert que la hauteur du tsunami pourrait dépasser celle des digues dans huit ports, y compris ceux de Shizuoka et Wakayama.


Selon le ministère, les dégâts pourraient être réduits à un certain niveau si les brise-lames résistaient au tsunami. Il annonce son intention d'accélérer une étude sur les moyens de renforcer les digues.

NHK 04/03/2012

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Une commission gouvernementale met en garde contre de possibles secousses sismiques et tsunamis


Selon un panel de sismologues, la prudence reste toujours de mise au Japon, face à la possibilité de secousses et de tsunamis dans les zones proches de l'épicentre du séisme de mars 2011.

Pour sa réunion ordinaire de vendredi, la Commission gouvernementale de recherches sur les séismes a abordé les secousses qui ont ébranlé le pays depuis le mois dernier.

Les membres de la commission se sont penchés sur les récents séismes, y compris celui qui a frappé la préfecture septentrionale d'Ibaraki, au nord de Tokyo, le 19 février, et un autre qui s'est produit au large de la côte d'Ibaraki le 1er mars.

Ils ont noté que ces activités montraient que les répliques suivant le puissant séisme de l'année dernière continuent.

Le président de la commission Katsuyuki Abe a déclaré que les habitants d'autres zones devaient également se préparer à un tremblement de terre, sans tenir compte des probabilités.

NHK 10/03/2012

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Un an après la catastrophe de Fukushima, le Japon lance un sous-marin high-tech destiné à aller observer la fosse du Japon. C’est au niveau de cette zone de subduction tectonique qu’a eu lieu l’épicentre du séisme à l’origine du tsunami qui a ravagé le nord-est de l’archipel.

Des scientifiques allemands et japonais vont mettre à l'eau un sous-marin radioguidé de 5,5 mètres et de 3,5 tonnes équipé de caméras et de sonars multifaisceaux. Objectif : sonder les fonds marins jusqu'à 7.000 mètres de profondeur à la recherche de l’épicentre du séisme de magnitude 9 qui a provoqué le tsunami du 11 mars 2011 (ayant entraîné 19 000 morts). "Nous voulons déployer des équipements sur le plancher océanique et aussi cartographier la zone pour voir les grands changements provoqués par le tremblement de terre", a déclaré à l'AFP Gerold Wefer, directeur du projet.

Les données recueillies durant un mois auprès de la faille, qui longe l'île principale de Honshu et s’étend sur des centaines de kilomètres, doivent aider à comprendre le mécanisme des séismes et tsunamis susceptibles de se reproduire. Gerold Wefer, directeur du Centre des changements environnementaux à l'Université de Brême, prévoit déjà que "d'énormes fissures dans les roches" pourront être observées. "Ces dernières ont été cassées en morceaux" par le tremblement de terre, libérant des fluides et du gaz dans l'océan, explique-t-il.

De plus, les scientifiques soulignent que le Japon semble être entré dans une nouvelle étape d'accumulation de tensions qui pourraient augurer un autre séisme dévastateur, ce que permettrait de prévoir les études sous-marines engagées. Le vaisseau-mère à partir duquel le véhicule autonome sera lancé est lui-même équipé d'écho-sondeurs qui permettront de cartographier les profondeurs sous-marines près de la fosse du Japon. Les nouvelles données géographiques, comparées à celles réalisées avant le "grand séisme de l'Est" (nom officiel de la catastrophe du 11 mars), permettront de comprendre ce qu'il s'est passé il y a un an au niveau tectonique.

L'épicentre du séisme était situé dans l’océan Pacifique, à environ 130 kilomètres des côtes de Honshu, où la plaque tectonique océanique glisse sous la plaque eurasienne qui supporte le Japon. En recueillant un maximum d’informations, les scientifiques espèrent "comprendre l'histoire et la récurrence des grands tremblements de terre dans la fosse du Japon", a indiqué Shuichi Kodaira, de l'Institut de recherche sur l'évolution de la Terre à l'Agence japonaise des technologies marines et terrestres.

Maxisciences 08/03/2012

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A l'occasion du lancement d'une fusée par la Corée du Nord, le Japon teste à nouveau son système d'avertissement rapide. Bien que ce test n'ait rien à voir avec les catastrophes naturelles, il n'en demeure pas moins qu'il s'agit d'un système d'alerte... mis au point initialement pour informer rapidement la population... Donc ce test permettra de vérifier que tout fonctionne...

Le Japon va tester à nouveau son système d'avertissement rapide afin de s'assurer qu'il fonctionne correctement, quelques jours avant le lancement d'une fusée par la Corée du Nord.

L'Agence de gestion des désastres et des incendies avait organisé un exercice visant à simuler un avertissement la semaine dernière. Cependant le test avait échoué dans 7 municipalités de la préfecture méridionnale d'Okinawa, et notamment dans la capitale préfectorale, Naha.

L'agence a exhorté les municipalités concernées à résoudre le problème. L'île d'Okinawa est en effet sur la trajectoire de la fusée.

Pour le nouveau test qui aura lieu mardi, l'unité de gestion de crise au bureau du premier ministre enverra les fausses données deux fois. L'exercice vise à vérifier si les avertissements peuvent être diffusés avec succès par haut-parleurs.

Le gouvernement japonais prévoit d'émettre des avertissements à destination de la population immédiatement après le lancement de la fusée et après qu'elle ait terminé son survol du territoire national.


NHK 10/04/2012

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L'Assemblée générale de l'ONU confirme la nécessité de réduire les risques en cas de désastre

Les nations membres de l'ONU ont convenu de la nécessité de faire plus pour réduire les dégâts provoqués par les catastrophes naturelles de grande ampleur.

L'Assemblée générale de l'ONU a débattu hier jeudi à New York de la réduction des risques en cas de désastre. Le gouvernement japonais avait proposé ce sujet de débat dans le but de partager les leçons tirées du séisme et du tsunami survenus le 11 mars 2011 dans la région nord-est du Japon.


NHK 13/04/2012

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Selon les pays membres de l'ONU, il importe de redoubler d'efforts pour réduire les risques liés aux catastrophes naturelles.

La question a été débattue lors de l'Assemblée générale qui s'est tenue jeudi, à New York. Le gouvernement japonais a suggéré de tirer toutes les leçons du séisme et du tsunami qui ont dévasté le nord-est de l'Archipel, le 11 mars 2011.

Le président de l'Assemblée générale, Nassir Abdulaziz Al-Nasser, a déclaré que les dommages causés par un tsunami pouvaient entraver le développement des petits pays insulaires et engendrer de lourdes pertes économiques pour les nations industrialisées.

Le vice-ministre parlementaire japonais aux Affaires étrangères Joe Nakano a pour sa part estimé qu'il appartenait à son pays de partager son expérience et les leçons du 11 mars avec la communauté internationale.

Pour le ministre australien des Affaires étrangères, Bob Carr, il convient d'investir dans des mesures préventives, notamment pour l'installation de systèmes d'alertes et pour les campagnes de sensibilisation. Rappelons que l'Australie subit fréquemment des cyclones.


NHK 13/04/2012

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L'estimation de la hauteur d'un tsunami est extrêmement compliquée. Au Japon, l'Agence météorologique nationale doit donner des alertes aux tsunamis en cas de séisme, et se base pour cela sur les informations les plus facilement obtenues : localisation de l'épicentre et magnitude du séisme. Néanmoins, ces seules informations ne permettent pas de calculer assez rapidement l'ampleur d'un tsunami en cas de séisme d'une magnitude supérieure ou égale à 8.

Ainsi, lors du séisme du 11 mars 2011, la magnitude préliminaire calculée par l'agence était de seulement 7,9. Elle diffusait alors trois minutes après le séisme une alerte à un tsunami d'une hauteur maximale de trois mètres, soit une valeur nettement inférieure à celle effectivement constatée quelques dizaines de minutes plus tard.

Un programme de recherche associant notamment l'Université du Kansai, le Ministère du Territoire, des Infrastructures, des Transports et du Tourisme (MLIT) et le Ministère des Affaires intérieures et des Communications (MIC), vise à la création d'un système d'alerte de nouvelle génération permettant de déterminer de manière plus précise l'amplitude d'un tsunami dans les cinq minutes suivant un séisme.



Principe de fonctionnement du système Crédits : ML / Ambassade de France au Japon

Le dispositif d'observation fonctionne tel un radar (par effet Doppler) : il envoie des ondes radio vers la surface de l'océan, puis analyse le retour de ces ondes radio ce qui permet de calculer la vitesse et l'ampleur des vagues. En effet, un modèle mathématique basé sur la théorie des ondes linéaires permettrait de relier directement le spectre de vitesse de l'onde et celui de son amplitude. Ce type de système est d'ailleurs déjà utilisé pour l'observation des marées, et a permis d'observer le tsunami engendré par le séisme du 11 mars 2011 dans la préfecture de Wakayama 30 km avant son arrivée sur les côtes.

Le projet prévoit l'installation de radars à deux emplacements sur la côte, ce qui rendra possible l'observation des vagues jusqu'à 60 km avant leur arrivée sur le continent. Les données collectées lors de typhons et de tremblements de terre de petite et moyenne ampleur, associées à des informations topologiques sur le fond des océans et les côtes, serviront de base afin de prédire de manière plus précise la taille des vagues arrivant sur le littoral.



Emplacement des radars à tsunami Crédits : ML / Ambassade de France au Japon

Ces recherches devraient durer deux ans et aboutir à un système opérationnel dans quatre à cinq ans, en prévision du redouté tremblement de terre du Tokai, et des failles associées Tonankai et Nankai.

Source : Yomiuri Shinbun - Notre Planète Info 05/04/2012

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Les autorités japonaises émettent des directives révisées pour les évacuations en cas de désastre

Les citoyens devraient fuir un tsunami en marchant plutôt qu'en conduisant : une commission du gouvernement japonais a en effet décidé de maintenir cette recommandation aux municipalités, une annonce faite jeudi dans le cadre d'une mise à jour des directives en cas d'évacuation.

Selon les membres de la commission, les municipalités devraient recommander aux citoyens de fuir un tsunami en marchant et ce, pour éviter la congestion automobile.

Dans un sondage fait dans les trois préfectures les plus durement touchées par le tsunami de l'an dernier, 57% des répondants disent qu'ils se sont servis de véhicules pour évacuer les lieux.

Certains interrogés croient qu'ils n'auraient pas réussi à se sauver s'ils n'avaient pas conduit. D'autres précisent qu'ils ont conduit parce qu'ils se sont enfuis avec des membres de leurs familles. Environ le tiers des interrogés qui ont conduit indique avoir rapporté des embouteillages.

Les membres de la commission affirment que le principe de base recommandant d'évacuer à pied, devrait être maintenu dans les directives révisées.

Ils s'entendent pour dire qu'il faut identifier les conditions où les évacuations en véhicules seraient préférables et aussi d'établir des règles de circulation en cas d'urgence.

Selon le président de cette commission, le professeur Atsushi Tanaka de l'école supérieure de l'université de Tokyo, certaines personnes ont échappé au désastre de 2011 en voiture.

Il croit que les membres de la commission doivent discuter davantage de cette méthode d'évacuation.


NHK 26/04/2012

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Le gouvernement japonais a développé une nouvelle méthode d'évaluation de la puissance d'un séisme en utilisant le système GPS. Cette méthode devrait permettre de fournir des alertes aux tsunamis plus rapides et plus précises.

Développée par l'Autorité d'information géospatiale japonaise à l'aide de données collectées dans plus de 1200 stations d'observation GPS sur l'ensemble du territoire nippon, la méthode analyse les mouvements du sol seconde par seconde sur le site d'un tremblement de terre, ceci afin de déterminer l'ampleur du déplacement d'une faille sismique ainsi que le foyer et la magnitude du séisme.

L'autorité envisage de commencer à utiliser ce système cette année et de fournir des données à l'Agence de météorologie dans l'espoir que celle-ci les utilisera pour préparer ses alertes aux tsunamis.


NHK 04/05/2012

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Tepco, l'opérateur de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi, était conscient qu'un tsunami pourrait entraîner une coupure totale de l'alimentation électrique 5 ans avant la catastrophe du 11 mars 2011, mais l'entreprise n'a pas pris les mesures qui s'imposaient.

Hier mardi, la Compagnie d'électricité de Tokyo a dévoilé qu'en 2006, soit 2 ans après le tsunami de l'océan Indien, un groupe d'études du privé et du public avait conclu que les générateurs de secours de la centrale de Fukushima pourraient tomber en panne si un tsunami de 14 mètres frappait l'installation.

Le panel, formé de membres de l'Agence de sûreté nucléaire et industrielle et des compagnies d'électricité, avait fait allusion à la possibité d'infiltrations d'eau de mer dans les bâtiments par les portes et d'autres ouvertures.

Après cette évaluation, Tepco avait assuré l'étanchéité des pompes à eau de mer, nécessaires au refroidissement des réacteurs, comme l'avait suggéré l'Agence.

Mais l'entreprise n'avait pas étudié les moyens d'empêcher la pénétration d'eau dans les bâtiments.

On s'attend à ce que Tepco soit sommé d'expliquer pourquoi elle n'a pas saisi l'occasion de revoir et d'améliorer ses défenses contre les tsunamis.


NHK 16/05/2012

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Selon des chercheurs japonais, un violent séisme pourrait survenir au large de la péninsule de Boso, située à l'est de Tokyo, dans une zone différente de celle ayant subi le grand tremblement de terre du Kanto, en 1923.


NHK 31/05/2012

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Une commission gouvernementale interministérielle a commencé à étudier les moyens de préparer le pays à un séisme et à un tsunami de grande ampleur, qui pourraient toucher la côte Pacifique de l'Archipel.

Des représentants d'environ 130 institutions publiques - ministères, agences et gouvernements locaux - mais aussi de compagnies d'électricité ou de télécommunication, se sont réunis lundi à Osaka.

La commission devra produire un plan de préparation au désastre en prévision du tremblement de terre géant qui est attendu au large de la côte Pacifique du Japon, sur la faille de Nankai. La faille, qui s'étend sur environ 900 kilomètres, du centre à l'ouest de l'Archipel, a été à l'origine de plusieurs séismes et tsunami dans le passé.

Cette commission est la première du genre à être instituée de manière permanente dans la région.


NHK 04/06/2012

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Le premier ministre japonais Yoshihiko Noda a annoncé la tenue d'une conférence onusienne sur la prévention des catastrophes naturelles, en 2015 au Japon, en vue de partager les enseignements tirés du séisme et du tsunami de mars 2011.

Le projet a été annoncé ce mardi par le premier ministre, lors d'une conférence de 2 jours sur la résistance aux cataclysmes. Les représentants d'environ 80 pays participent à cet événement organisé à Sendai, une ville du nord de l'Archipel durement touchée par la double catastrophe du 11 mars 2011.

M. Noda a déclaré que le Japon allait débloquer près de 3 milliards de dollars, dans les 3 années à venir, pour aider les pays concernés à mieux se préparer aux catastrophes naturelles. Il a par ailleurs indiqué qu'il n'oublierait jamais la sympathie et la solidarité de la communauté internationale, au lendemain du 11 mars.

M. Noda a demandé à ses interlocuteurs de constater par eux-mêmes l'avancée de la reconstruction dans les zones sinistrées. "Les leçons apprises doivent être mises en commun pour qu'ensemble nous construisions une société apte à faire face aux catastrophes naturelles", a-t-il précisé.

Le premier ministre a ajouté que le Japon s'efforcerait d'oeuvrer en faveur de la communauté internationale, pour lui exprimer toute sa reconnaissance.


NHK 3 juillet 2012

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Des exercices d'évacuation pour répondre à d'éventuels tsunamis géants ont été organisés dans l'ensemble de l'Archipel depuis la double catastrophe massive de l'an dernier, dans l'est du Japon. Dimanche, 2000 personnes ont participé à de tels exercices dans l'ouest du pays.

Un exercice, qui a eu lieu à Tanabe, dans la préfecture de Wakayama, supposait la venue d'un tsunami de 12 mètres de haut, provoqué par un puissant séisme au large de la côte Pacifique. Les habitants ont fui vers des immeubles élevés ou des collines proches, désignés comme sites d'évacuation.

A Komatsushima, dans la préfecture de Tokushima, un autre exercice d'évacuation a également été organisé pour des bateaux de pêche. Un patrouilleur des gardes-côtes a ordonné aux bateaux de pêche se trouvant au large de s'éloigner rapidement à quelque 5 kilomètres de la côte.



NHK 29/07/2012

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La Compagnie d'électricité de Tokyo, TEPCO, a effectué un exercice de grande envergure dans le cadre d'une simulation d'un tremblement de terre important au centre de Tokyo.

Près de 300 personnes, notamment la nouvelle direction de TEPCO, ont pris part à cet exercice lundi.

La simulation prévoyait un tremblement de terre d'une magnitude de 7,3 sous l'arrondissement de Koto, près de la baie de Tokyo. Selon le scénario, les lignes et les sous-stations électriques de la zone métropolitaine étaient endommagées.

TEPCO a fait savoir qu'il s'agissait de restaurer la confiance de la population dans sa capacité à gérer une crise en menant fréquemment de tels exercices.

La confiance du public envers TEPCO s'est fortement érodée après les énormes dégâts subis par la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi suite au tremblement de terre et au tsunami de mars dernier.



NHK FRENCH 30/07/2012

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Les travaux ont commencé dans la préfecture de Wakayama, dans l'ouest du Japon, pour construire une digue amovible immergée. Cette digue, la première de ce genre dans l'Archipel, sera élevée en cas de tsunami.

Les travaux ont débuté samedi dans la baie de Shimotsu, qui dépend de la ville de Kainan. Des canalisations en acier de trois mètres de diamètre et de 30 mètres de long ont été enterrées dans le sol marin.

Quand elle sera terminée, la digne se trouvera à 13 mètres sous le niveau de la mer pour laisser passer les navires. Si un puissant séisme survient, elle sera élevée pour bloquer un éventuel tsunami.

Les autorités estiment qu'un tsunami de huit mètres de haut pourrait frapper la baie de Shimotsu en cas de puissant tremblement de terre. Le bureau régional de développement prévoit de terminer une première section de 10 mètres d'ici la fin mars 2013. La digue sera terminée dans sept ans et mesurera 240 mètres de long.



NHK 06/10/2012

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Selon une étude du gouvernement japonais, plus de 20 mille indicateurs de niveau des eaux ont été installés au Japon afin de permettre aux riverains des zones côtières de fuir en cas de tsunami.

Le ministère japonais de l'Aménagement du territoire a fait savoir que ces indicateurs avaient été installés dans près de 21 mille endroits différents dans 17 préfectures à la date du 31 octobre. L'étude est la première du genre jamais menée par le ministère.

Après le tsunami de l'année dernière au nord-est du Japon, des indicateurs avaient été installés le long des routes côtières dans des municipalités dans tout le pays. En mai dernier, le ministère avait demandé aux municipalités d'installer davantage d'indicateurs le long des voies d'évacuation et d'autres sites.

Environ 13 mille autres indicateurs devraient être installés dans 29 préfectures.


NHK WORLD 11/11/2012

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Des sismologues japonais ont mis à jour leurs prédictions quant aux risques de tremblements de terre pouvant se produire dans les grandes villes du pays sur les 30 prochaines années.

Des membres de la Commission gouvernementale pour la recherche sur les séismes ont publié leurs estimations vendredi, pour la première fois depuis deux ans.

En se basant sur des données de tremblements de terre passés et leur intensité, les spécialistes ont calculé la probabilité qu'ont ces villes de subir un séisme d'une intensité minimale de 6-, l'équivalent du 3ème niveau le plus élevé sur l'échelle japonaise allant de zéro à sept. L'Agence de météorologie affirme qu'avec une secousse de 6-, les gens auraient de la peine à rester debout, et de grosses fissures pourraient se produire sur le sol.

Par rapport à 2010, la probabilité de telles secousses a fortement augmenté dans la région du Kanto, qui inclut Tokyo, ceci principalement en raison des estimations remises à jour concernant des séismes au large des côtes, comme celui de mars 2011 de magnitude 9.

Les experts avancent que la ville de Chiba, juste en-dehors de Tokyo, doit faire désormais face à une probabilité de 75,7% de chances qu'un tremblement de terre de 6- se produise d'ici 30 ans. Le cas de la ville portuaire de Yokohama, à forte population, se situe à 71%. A Tokyo, les chances sont à 23,2%. La ville courant le plus grand risque est Shizuoka, avec 89,7%.


NHK 21/12/2012

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Une enquête du gouvernement japonais montre qu'un tiers des survivants de la catastrophe du 11 mars 2011 avaient été menacés par un tsunami, même après s'être réfugiés dans les zones d'évacuation.

Le bureau du gouvernement a effectué une enquête auprès de 11.000 personnes dans des zones des préfectures d'Iwate, de Miyagi et de Fukushima inondées par le tsunami de l'an dernier.

Environ 8500 personnes, soit 79%, ont déclaré avoir été évacuées. 37% se sont dirigées vers les zones d'évacuation désignées par leurs municipalités. 23% ont dit s'être rendues sur un autre site parce qu'elles se sentaient menacées par les tsunamis. 13% ont déclaré qu'elles ne pouvaient pas fuir, en dépit du danger imminent.

Le professeur de l'université de Gumma Toshitaka Katada, un expert des évacuations en cas de désastre, fait remarquer qu'une grande partie de ceux qui ont survécu ont échappé deux fois aux flots, la première fois en se réfugiant dans un centre d'accueil, et la deuxième fois en se rendant sur des hauteurs.

Il exhorte les citoyens ayant des doutes quant à la sûreté des sites d'évacuation à inspecter des hauteurs proches et identifier des chemins qui leur permettront de fuir en cas de danger.


NHK 27/12/2012

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Un exercice de simulation s'est déroulé dans un gratte-ciel de Tokyo. Il visait à la préparation à une éventuelle coupure d'électricité consécutive à un fort séisme.

Lors de l'exercice dimanche, l'électricité a été coupée dans l'ensemble de l'immeuble de 42 étages du quartier de Shinjuku pour vérifier si le groupe électrogène d'urgence au fioul se déclenchait automatiquement. L'exercice a confirmé le nombre d'étages qui pouvaient être alimentés par ce groupe électrogène.

Les responsables ont aussi répété les procédures visant à identifier et soigner les blessés dans les étages où l'éclairage d'urgence pouvait fonctionner.

L'exercice s'est déroulé avant que les sociétés qui occupent l'immeuble ne reprennent leur activité après les fêtes du Nouvel an.


----->Ce qui veut dire que tous les étages ne sont pas alimentés et qu'il vaut mieux se trouver dans les étages alimentés par une énergie de secours... De fait, je me demande si les employés sont informés lorsque ce n'est pas le cas !?! Cela dit, ces exercices sont utiles dans un pays soumis à de fortes pressions sismiques... Tous les pays devraient organiser des exercices d'évactuation pour préparer les gens à les évacuer en cas de problèmes pouvant mettre en cause leur sécurité... C'est loin d'être le cas !!! Et pourtant cela fait partie de la prévention minimum...



NHK 6/01/2013

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Le gouvernement japonais va demander une vérification de la résistance aux séismes des constructions les plus grandes, notamment les écoles et les hôpitaux.

Il va également augmenter les subventions pour faciliter la consolidation des vieux bâtiments. Il y a 18 ans, lors du grand tremblement de terre du Hanshin de janvier 1995, la plupart des constructions qui n'ont pas résisté étaient celles ayant été construites avant l'introduction de normes antisismiques plus sévères en 1981.

Le gouvernement travaille pour rendre les bâtiments plus résistants aux tremblements de terre, mais beaucoup restent sous la menace des secousses les plus violentes.


Quelque 5000 constructions, notamment des écoles, des hôpitaux ou des centres commerciaux, devraient être concernées par la nouvelle législation.


NHK 13/01/2013

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Au Japon, une commission gouvernementale chargée d'améliorer le rôle de la radio en cas de désastres naturels, a tenu sa première réunion. Des représentants de la NHK, de diffuseurs privés, de gouvernements locaux et d'experts en diffusion ont participé à cette rencontre au ministère de la Gestion publique mercredi.

Les diffuseurs ont parlé de leur expérience lors du grave séisme qui a touché le nord-est du Japon en mars 2011. Selon eux, la radiodiffusion a joué un rôle important pour fournir de l'information. Ils soulignent toutefois que les transmetteurs AM se trouvent dans des zones à faible altitude et sont vulnérables aux tsunamis et aux inondations.

Les membres du comité discuteront de mesures pour protéger les transmetteurs radio en cas de désastres. Ils veulent aussi améliorer la qualité des signaux radio pour que les citoyens puissent bien les capter, quel que soit l'endroit où ils habitent.


NHK 28/2/2013

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Le Japon vient de mettre en fonction un nouveau système d'alerte aux tsunamis, développé d'après les leçons de la catastrophe de 2011.

L'Agence japonaise de météorologie a décidé de revoir le système en profondeur, parce qu'elle avait prévu le 11 mars 2011 un tsunami beaucoup moins important que celui qui s'est produit.

Selon le nouveau système dévoilé ce jeudi, il y aura cinq niveaux d'importance pour un tsunami, contre huit précédemment.

- Si un grave séisme se produit et que l'agence ne peut mesurer rapidement son intensité, elle émettra un avertissement prévoyant un tsunami "énorme" ou "grand".

- Si l'agence prévoit un énorme raz-de-marée ou dépassant les dix mètres, elle annoncera que le tsunami prévu sera aussi grave que celui de 2011


NHK 7/3/2013

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Le gouvernement japonais a publié une nouvelle projection selon laquelle près de 10 millions de personnes seraient sinistrées si un puissant séisme se produisait dans la zone de la fosse de Nankai. Un tremblement de terre géant et un tsunami sont envisagés le long de la côte du Pacifique du centre à l'ouest du Japon.

De nouvelles estimations sur les dégâts probables ont été publiées lundi. Les précédentes faisaient état de 323 mille victimes éventuelles. Le gouvernement a depuis révisé ses estimations sur l'impact qu'un séisme et un tsunami pourraient avoir sur les infrastructures de la région et sur le coût de reconstruction de ces zones.

- Les coupures de courant affecteraient 27,1 millions de foyers et même une semaine après 880 mille foyers seraient toujours privés d'électricité.

- Une semaine après la catastrophe il y aurait 9,5 millions d'évacués et 8,8 millions de personnes ne seraient pas en mesure de rentrer chez elles, même après un mois.

- Le gouvernement estime les coûts de reconstruction des maisons, des compagnies et des usines à plus de 1500 milliards de dollars, les réparations des routes et voies ferrées nécessitant 210 milliards de dollars supplémentaires.

Comme résultat, les dégâts occasionnés par le séisme et le tsunami pourraient atteindre 2300 milliards de dollars, soit plus de deux fois le budget entier du gouvernement pour l'année fiscale 2013.

----->Pourquoi diable toujours quantifier un désastre par le coût qu'il pourrait engendrer... Oui, un tel impact aura forcément des répercussions en matière de coût... Mais quid de la valorisation de l'impact sur l'environnement et la faune ? Et sans parler de la vie humaine dans l'immédiat et pour les générations futures... Puisqu'on sait que la natalité au Japon décroît régulièrement...


NHK 18/3/2013

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Quatre préfectures de l'ouest du Japon ont organisé dimanche des exercices conjoints d'évacuation en cas de tsunami provoqué par un séisme dans la fosse de Nankai. Les sismologues pensent que la zone peut être secouée par un puissant tremblement de terre.

Les exercices étaient organisés par les préfectures de Wakayama, Mie, Tokushima et Kochi. Ils le sont tous les ans depuis huit ans.

A Tanabe, ville de la préfecture de Wakayama, quelque 1100 personnes se sont préparées à un tsunami de 12 mètres. Une alerte à un séisme de magnitude 9,1 a été émise par la municipalité vers 9h00 du matin. Les gens vivant dans les zones côtières se sont rendus à pied à une école primaire construite à 34 mètres sur une hauteur.

A l'extérieur du port, du matériel d'assistance a été transféré d'un navire des garde-côtes à des bateaux de pêche.


NHK WORLD 28/7/2013

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Au Japon l’Autorité de régulation du nucléaire, l’ARN, mène des tests sur un nouveau système d’information sur les radiations destiné aux habitants vivant près d’une centrale nucléaire.

L’ARN a commencé à évaluer le système qu’elle a développé dans une zone autour de la centrale nucléaire Sendai, dans la préfecture de Kagoshima, dans l’ouest du Japon. La Compagnie d’électricité du Kyushu espère redémarrer la centrale le mois prochain.

Le nouveau système permet au gouvernement central et aux municipalités de fournir en cas d’urgence des données sur les radiations via internet à d’autres organisations, de même qu’aux résidents. Le système permettra à ses utilisateurs d’avoir accès à une page spéciale domiciliée sur le site web de l’ARN, sur lequel ils pourront obtenir ces données si un accident nucléaire survient.

Les responsables de l’ARN affirment que le système sera pleinement opérationnel en août, après un mois de tests. Ils vont également mettre sur pied des sites web identiques pour d’autres centrales nucléaires.


NHK World 20/7/2015

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