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BelleMuezza

La majorité des anglais pour l'interdiction d'animaux sauvages dans les cirques

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Face au tollé provoqué par la mise en ligne d’une vidéo tournée en caméra cachée par Animal Defenders International (ADI), les propriétaires d’un cirque itinérant britannique n’ont eu d’autre choix que de libérer leur éléphante, Anne, quotidiennement martyrisée par le personnel. L’animal, détenu par cette structure depuis 1957 a été confié au parc animalier de Longleat, situé à Warminster, dans l’ouest de l’Angleterre (3/4/11).

En mars 2010, le gouvernement anglais a lancé une consultation publique, dans laquelle 94,5 % de la population s’est prononcée pour l’interdiction des animaux sauvages dans les cirques.

Dernièrement, plus de 170 députés ont signé une déclaration demandant au gouvernement d'interdire les exhibitions d'animaux sauvages. Selon de nombreux médias britanniques, la diffusion de la vidéo d’ADI (Animal Defenders International ) pourrait pousser le gouvernement de David Cameron à agir plus rapidement que prévu. Quant aux anciens propriétaires d’Anne, ils risquent jusqu'à six mois d'emprisonnement, une amende pouvant atteindre 20 000 livres (soit 23 500 euros, NDLR) pour « avoir causé des souffrances inutiles à un animal » selon l’Animal Welfare Act 2006, la principale loi de protection animale en vigueur dans le pays.

En France, les cirques avec animaux sauvages sont toujours autorisés malgré une très forte mobilisation des associations de protection animale, qui dénoncent les conditions très difficiles dans lesquelles y vivent les félins, éléphants et autres rhinocéros.


Le ministère de l’Ecologie vient de prendre un arrêté fixant - plus précisément que par le passé - les conditions de détention des animaux (18/3/11). Un texte jugé décevant par les défenseurs des animaux, à l’instar de la Fondation 30 Millions d’Amis, qui met à disposition de chacun une pétition pour une interdiction progressive des animaux sauvages dans les cirques.



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Le ministère de l’Environnement britannique annonce l’interdiction des animaux sauvages dans les cirques dans les deux ans à venir. Pourtant, les associations de défense animale mettent en doute ces déclarations de bonnes intentions. 30millionsdamis.fr fait le point.

Comme le rapporte le quotidien The Guardian (1/3/2012), Jim Paice, ministre de l'Environnement, a annoncé aux députés britanniques que la loi interdisant les animaux sauvages dans les cirques sera adoptée en... 2015 !

Une déclaration qui laisse les associations de protection animale dubitatives, elles qui attendaient l’adoption rapide de ce texte avec beaucoup d’impatience. D’ici là, un système de licences pour les cirques détenant des animaux sauvages a été retenu sans être soumis au parlement britannique.

Il serait, selon le Defra*, plus contraignant que le système en vigueur actuellement : des inspections secrètes et des bilans de santé devant être régulièrement effectués par les autorités. Mais les défenseurs des animaux redoutent qu’il ne remplace purement et simplement l’interdiction promise et votée par les parlementaires.

Comme aux Etats-Unis, le problème des cirques utilisant des espèces sauvages a été pris en main par les politiques outre-Manche à la suite des révélations de maltraitances commises sur des animaux, à l’instar des sévices subis par l’éléphante Anne. Mais si l’impopularité de ce type de cirque ne fait plus aucun doute dans le pays - les Britanniques se sont prononcés à 95% pour son interdiction - la bataille est loin d’être terminée. Comme le relève The Guardian, plusieurs responsables politiques, influencés par des lobbies, pointent une éventuelle non-conformité d’une telle interdiction avec la réglementation européenne en vigueur, et ce afin de retarder son application.

ADI** - organisation anglo-saxonne de protection animale qui a révélé de nombreux cas de maltraitance - a dénoncé pour sa part un « mépris [du gouvernement britannique] pour l'opinion publique et les parlementaires ». L’année 2015 correspond à de nouvelles élections, et les défenseurs des animaux craignent que le projet de loi soit enterré par le nouveau gouvernement. Le député conservateur Mark Pritchard, qui a dirigé les débats, a quant à lui déclaré que «si le Gouvernement ignore la volonté du Parlement (…) il confirme, une fois de plus, qu’il est contre toute législation pouvant améliorer la protection des animaux».

Et la France ?

La question des cirques avec animaux sauvages devient donc au fil des mois un débat passionné entre les anti-cirques, extrêmement nombreux, et les défenseurs de ces structures pour qui les cas de maltraitance sont l’exception, et non pas la règle.

Grâce à la forte mobilisation des parlementaires britanniques, l’espoir n’est cependant pas perdu en Grande-Bretagne où quelques 50 animaux sauvages vivent aujourd’hui dans des cirques.

En France en revanche, aucune avancée notable n’a été constatée ; une directive de 2011 légalise même leur détention. La Fondation 30 Millions d’Amis met à la disposition de chacun une pétition, qui a déjà recueilli plus de 81 000 signatures, afin d’obtenir une interdiction progressive des espèces sauvages dans les cirques. Elle demande également la prise de mesures concrètes comme la stérilisation des animaux captifs et l’impossibilité pour ces structures d’acquérir de nouveaux spécimens.

Signer la pétition


30 millions d'amis 16/03/2012

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LONDRES, 16 avr 2013 (AFP) - Le gouvernement britannique veut interdire les animaux sauvages dans les cirques, selon un projet de loi publié mardi par le ministère de l'Agriculture.

L'interdiction devrait entrer en application en décembre 2015 en Angleterre, alors que deux cirques utilisent encore 20 bêtes sauvages. Le cirque Mondoa utilise des chameaux, des lamas et des zèbres, tandis que le cirque Peter Jolly montrait des photographies de lamas sur son site internet. Le texte, qui définit les animaux sauvages comme "appartenant à une espèce qui n'est pas normalement domestiquée en Grande-Bretagne", interdit l'utilisation de ces animaux pour un numéro ou une exhibition.

Depuis 2012, les propriétaires de cirque doivent obtenir une licence pour ces animaux et prendre soin de leur bien-être, ce qui inclut de prévoir un plan retraite.

Pour le porte-parole de l'association du cirque classique, une interdiction était superflue. Chris Baltrop a déclaré que le monde du cirque avait accueilli les nouvelles dispositions, disant que les licences étaient la preuve que "nous faisons ça bien. ""Une interdiction est superflue, parce que nous avons montré aux gens qui observent cela de façon détachée et scientifique qu'avoir des animaux dans des cirques ne cause pas de problèmes", a-t-il déclaré à l'AFP.

Une vidéo montrant une éléphante de 58 ans enchaînée et battue avec une fourche par un employé de cirque en 2011 avait ému le pays. Le propriétaire du cirque avait été reconnu coupable de maltraitance.




Le responsable a été reconnu coupable d'avoir causé des souffrances à Anne (éléphant d'Asie) et condamné à 3 ans de conditionnelle...




30 millions d'amis 16/04/2013

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Dix-huit mois après avoir fait une dernière "révérence" avec sa trompe au cirque qui l'exploitait et la maltraitait... elle vit dans un enclos au Safari Park de Longleat dans le Wiltshire...

Elle n'est pas sortie indemne de cette vie de misère... Ses pattes arrière souffrent d'arthrite rendant sa démarche traînante... Il a semblé qu'elle était consciente des années qui passent, elle a maintenant 60 ans ! Mais elle mange bien..., humant l'air entre deux bouchées !

Le retour d'Anne sur le devant de la scène : les manchettes des journaux disant que son ancien propriétaire, Bobby Roberts, avait été reconnu coupable des accusations de maltraitance après la diffusion de la vidéo montrant comment la pauvre était battue...

Que peut penser Anne de la condamnation ? L'essentiel est que Anne finit ses jours en paix... Ses yeux révèlent peu de ce que pense l'un des plus gros cerveaux du monde animal... Aristote aurait dit "l'éléphant surpasse tous les autres dans l'esprit de l'esprit". Un des gardiens s'occupant de Anne, Andy Hayton, dit "pour être honnête, elle doit sans doute penser : laissez-moi manger tranquillement".

Elle ne le sait pas, mais Anne est l'animal le plus célèbre de Grande-Bretagne. Russel Crowe et Sir David Attenborough ont été la voir, ainsi que des milliers de visiteurs qui cherchent à apercevoir le plus vieil éléphant d'Europe... (les éléphants peuvent vivre aussi longtemps que les humains !...).

Etant le dernier éléphant d'un cirque en Grande-Bretagne, Anne, sans le savoir, a été durant des années "un pion involontaire" entre les groupes de défense des animaux et l'industrie du cirque, riche en traditions. Elle a pu être sauvée de son destin misérable suite à un tournage en caméra caché qui a montré ses conditions de vie : enchaînée et battue à coups de fourche...


Anne au Safari Park de Longleat - Photo The Independent

Roberts a toujours nié les actes de maltraitance. Il est retourné dans sa Roumanie natale et n'a pu être retrouvé) mais suite au scandale révélé par le film, il a cédé sa place !

Celui-ci ne manque toutefois par de culot. En effet, lorsqu'Anne a été conduite en sécurité, escortée par la police, il a osé dire : "Si Anne est enlevée de son environnement et séparée de ceux qu'elle aime, elle dépérira et se laissera mourir" !

Et bien, monsieur le sinistre individu, j'ai le plaisir de vous dire qu'Anne se porte bien. Un médicament a permis de stabiliser son arthrite et qu'elle apprécie son enclos... De plus, elle excelle dans son rôle de "granny" (mamie) auprès des rhinocéros, avec lesquels elle partage son enclos... Elle a seulement peur de ses voisons : les pélicans qu'elle semble détester...

Après avoir été enchaînée une grande partie de sa vie (elle a été capturé à 4 ans au Sri Lanka -son pays d'origine), elle apprécie de pouvoir se rouler dans la boue... Et, comme beaucoup de vieille dames, elle aime le chocolat et le vin dit Hayton. l

Son quotidien : après la toilette du matin, un bain, elle passe sa journée à l'extérieur... Etonnamment elle préfère le froid et apprécie la pluie. Cela semble montrer que sa nouvelle liberté lui convient à merveille et également qu'elle concourt à reconstruire sa fonction musculaire...

Longleat espère pouvoir offrir un refuge à d'autres éléphants pour leur offrir une nouvelle maison digne de leurs besoins essentiels... Pour cela le parc a lancé une collecte de fonds... En attendant, Anne est la reine !

CLIQUEZ ICI pour davantage d'informations.

The Independent décembre 2012

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Le gouvernement britannique vient d’élaborer un projet de loi visant à interdire les animaux sauvages dans les cirques dans les deux ans à venir. Pourtant, certaines associations de défense animale ont confié leur doute à 30millionsdamis.fr.

En mars 2012, le quotidien britannique The Guardian faisait écho aux déclarations de Jim Paice, ministre de l'Environnement, qui avait annoncé aux députés que la loi interdisant les animaux sauvages dans les cirques sera adoptée en 2015.

Aujourd’hui, la promesse semble tenue : un projet de loi vient d’être présenté mi-avril. Défini comme «un grand pas vers l'interdiction totale des animaux sauvages dans les numéros de cirque» pour Lord de Mauley, sous-secrétaire d'Etat conservateur au ministère britannique de l'Environnement, de l'Alimentation et de la Ruralité, ce texte bénéficie d’un accueil très favorable outre-Manche. Mais il laisse tout de même les associations de protection animale sceptiques : elles s’attendaient à une adoption beaucoup plus rapide de ce texte.

Comme aux Etats-Unis, le dossier des cirques utilisant des espèces sauvages a été pris en main par les politiques à la suite des révélations de maltraitances commis sur des animaux, à l’instar des sévices subis par l’éléphante Anne. Mais si l’impopularité de ces cirques ne fait plus aucun doute dans le pays - les Britanniques se sont prononcés à 95 % pour leur interdiction* - la bataille est loin d’être terminée. Comme l’avait relevé The Guardian, plusieurs responsables politiques, influencés par des lobbies, pointaient une éventuelle non-conformité d’une telle interdiction avec la réglementation européenne en vigueur, et ce afin de retarder son application.

ADI** - organisation anglo-saxonne de protection animale qui a révélé de nombreux cas de maltraitance - a dénoncé pour sa part un «mépris [du gouvernement britannique] pour l'opinion publique et les parlementaires». Car en choisissant la date de 2015, le gouvernement ne prend aucun risque : de nouvelles élections se tiendront alors et les défenseurs des animaux craignent que le projet de loi soit enterré par le gouvernement nouvellement élu. Le député conservateur Mark Pritchard, qui a dirigé les débats, a quant à lui déclaré que «si le gouvernement ignore la volonté du Parlement (...) il confirme, une fois de plus, qu’il est contre toute législation pouvant améliorer la protection des animaux».

D’ici à 2015, un système de licences pour les cirques détenant des animaux sauvages a été retenu sans être soumis au parlement britannique. Il serait, selon le Defra***, plus contraignant que le système en vigueur actuellement : des inspections secrètes et des bilans de santé devant être régulièrement effectués par les autorités. Mais les défenseurs des animaux redoutent qu’il ne remplace purement et simplement l’interdiction promise et votée par les parlementaires.

La question des cirques avec animaux sauvages devient donc au fil des mois un débat passionné entre les anti-cirques, extrêmement nombreux en Grande-Bretagne, et les défenseurs de ces structures pour qui les cas de maltraitance sont l’exception, et non pas la règle. Quelque 50 animaux sauvages vivent aujourd’hui dans des cirques britanniques.

En France en revanche, aucune avancée notable n’a été constatée ; une directive de 2011 légalise même leur détention. La Fondation 30 Millions d’Amis a lancé une pétition pour obtenir une interdiction progressive des espèces sauvages dans les cirques, qui a déjà recueilli plus de 81 000 signatures. Elle demande également la prise de mesures concrètes comme la stérilisation des animaux captifs et l’impossibilité pour ces structures d’acquérir de nouveaux spécimens.


CLIQUEZ ICI pour SIGNER la PETITION (si ce n'est pas déjà fait !)


*Sondage réalisé par le Defra en décembre 2009 auprès de 13 000 personnes
**Animal Defenders International
***Département de l'Environnement, de l'Alimentation et des Affaires rurales


30 MILLIONS D'AMIS 14/5/2013

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