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BreeMeg

Protéger les espèces-clés d’un écosystème est plus important que préserver beaucoup d’espèces

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Une étude expérimentale américaine, réalisée dans un écosystème côtier de Géorgie, montre que, plus que la préservation d’un grand nombre d’espèces, la préservation de certaines espèces "clés" est essentielle à la bonne santé et à la pérennité d’un biotope donné.

Qu’est-ce qui, en terme de protection d’espèces, garantit le mieux la préservation globale d’un écosystème ? "C'est la qualité, pas seulement la quantité : nous avons besoin de conserver une grande variété d'espèces", répond Marc J.S. Hensel, de l'Université du Massachusetts à Boston. Pour arriver à cette conclusion, lui et son collègue Brian R. Silliman, de l’Université Duke (Durham, Caroline du Nord) ont procédé à une expérience de terrain à long terme.

Leur champ d’étude : un marais salant de l'île de Sapelo, dans l’Atlantique, sur les côtes de la Géorgie. Les marais salants servent de tampon à l’érosion côtière, filtrent les eaux de ruissellement, réduisent les risques d'inondation, fournissent un habitat aux poissons juvéniles, aux crabes et aux crevettes, et stockent le carbone en excès, l'empêchant de se répandre dans l'atmosphère.  Ce sont donc des milieux naturels d’une grande importance écologique.


By worthyNews 26 Avr. 2012


Au cours de leur étude, les deux chercheurs ont évalué l’importance de 3 espèces abondantes dans ce biotope - un crabe, un bigorneau et un champignon - en les retirant, soit alternativement, soit simultanément, du milieu étudié. Ils mesuraient ensuite "l’état de santé" grâce à 3 indicateurs : la croissance globale de l'herbe (productivité), la vitesse d'élimination des végétaux morts (décomposition) et la rapidité de diffusion des eaux de tempête à travers le marais (filtration).


By mahalodotcom 30 déc. 2011


La durée de l’étude - 8 mois - a permis aux biologistes de "simuler" en grandeur nature 8 "modèles" différents d’écosystème amputé (via toutes les combinaisons possibles) d’une ou plusieurs des 3 espèces-clés. Il s’est avéré que les "indicateurs de santé" du marais fluctuaient grandement suivant les étapes de l’expérience, mais que seule la présence simultanée des 3 espèces garantissait un état optimal de l’ensemble de ces indicateurs.

"Avoir [dans ce milieu] un groupe d'espèces peu apparentées, qui ont une écologie et une biologie sensiblement différentes, est aussi important, sinon plus important, que d'avoir globalement beaucoup d'espèces. Notre étude fournit un exemple rare et réel du fait que la disparition d'espèces-clés peut avoir de profondes répercussions sur la performance globale de l'écosystème", conclut Brian R. Silliman.


By DarnaTelevision 21Nov 2012


Gentside 14 déc 2013[/i]

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