Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
BelleMuezza

Actus Infos : Volcans et éruptions volcaniques

Messages recommandés

20 Mars 2010 Eruption du volcan Eyjafjöll en Islande

L'Islande est située au milieu de l'Atlantique sur la dorsale médio-océanique, à la divergence des plaques tectoniques eurasiatique et américaine. Cette situation exceptionnelle en fait l'une des régions tectoniques les plus actives du monde avec plus de 200 volcans et 600 sources d'eaux chaudes ! Si le pays exploite cette opportunité pour produire son électricité et alimenter son réseau de chaleur, une nouvelle éruption fissurale à proximité du glacier Eyjafjallajökull inquiète les volcanologues.

Le Volcan islandais Eyjafjöll (ou Eyafjalla) situé dans le sud de l'île, à seulement 160 km au sud-est de la capitale Reykjavik est un strato-volcan composé d'une alternance de couches de cendres, de lave et de roches éjectées par les éruptions antérieures. Il est entré en éruption dans la nuit de samedi 20 mars 2010. Recouvert par l'Eyjafjallajökull, une calotte glaciaire, ce volcan culmine à 1 666 mètres d'altitude. La dernière éruption de l'Eyjafjöll remonte à 1821. Elle avait alors duré plus d'un an.

L'éruption s'est produite sur un flanc du volcan, dans le cratère Fimmvurduhals, à 1100 m d'altitude, via une fissure de 800 mètres de long : des jets de lave s'élèvent à plus de 200 mètres de hauteur, accompagnés par une activité effusive où le magma atteint une température de plus de 1000 °C. Ce type d'éruption se traduit par des épanchements de lave qui, en refroidissant, donnent des basaltes de plateau.

Afin de protéger les populations, 600 personnes demeurant entre la localité agricole de Hvolsvollur et le village de pêcheurs de Vik ont été évacuées au plus fort de l'éruption.

Les risques encourus sont multiples
•projections de cendres et de lave pouvant affecter notamment le transport aérien
•émanations gazeuses mortelles (notamment pour le bétail qui paît)
•inondations brutales et importantes, conséquence de la fonte du glacier qui recouvre le volcan

Ce dernier risque, de loin le plus inquiétant, est un lahar : la fonte du glacier sous l'effet de la chaleur engendre une coulée de matériaux volcaniques (débris, boue). On parle alors de lahars syno-éruptifs appelés aussi lahars primaires ou lahars chauds. La formation d'un lahar suite à l'éruption du volcan Nevado del Ruiz en 1985 dans la Cordillère des Andes avait entraîné la mort de 25 000 personnes, victimes de ce phénomène. C'est pourquoi, un état d'urgence a été déclaré dans la zone, même si aucun blessé ou dégât n'est à déplorer.

Dans la nuit du 22 au 23 mars, la rencontre du magma, qui remonte de la fissure, et du glacier qui la recouvre a entraîné une explosion. Une colonne de vapeur d'eau de 7 km de haut a alors émergé dans les airs ! De plus, une dizaine de petites secousses sismiques ont été enregistrées sous le glacier Eyjafjallajökull.

Les épanchements de lave qui s'accumulent en jaillissant de la fissure forment une nouvelle petite montagne. Reste donc à lui trouver un nom ! Auparavant, cette tâche était la responsabilité du Comité de toponymie islandais qui a déjà nommé de nouveaux éléments du paysage comme l'île de Surtsey, engendrée par une éruption sous-marine en 1963 et Eldfell, une montagne issue des cendres de l'éruption des îles Westman en 1973.

Dorénavant, le public est autorisé à faire des suggestions qui seront ensuite examinées par le National Land Survey of Iceland.

Le réveil du volcan Katla suscite l'inquiétude

Pour le moment, les volcanologues sont prudents car cette petite éruption fissurale, qui ne montre aucun signe d'affaiblissement, pourrait déclencher celle du volcan voisin, le Katla. Or, celui-ci à la réputation d'être un des volcans les plus dangereux d'Islande. Caché sous le glacier Myrdalsjökull dans le Sud de l'île, le Katla est entré pour la dernière fois en éruption en 1918. Une éruption du volcan Katla représente un risque majeur car une population relativement dense vit à ses pieds.

Source : Notre Planète Info 23/03/2010

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Nouvelle éruption d'un volcan en Islande



Il y a un peu plus d'un an, l'éruption du volcan islandais Eyjafjöll bloquait le trafic aérien pendant plusieurs semaines. Aujourd'hui, le volcan le plus actif de l'Islande, le Grímsvötn, est de nouveau entré en éruption avec puissance inégalée depuis 1873.

Alors que l'éruption de l'Eyjafjöll fin mars 2010 laissait craindre l'éruption de son dangereux voisin le Katla ou encore celle du volcan fissural Laki, c'est finalement le Grímsvötn, le volcan le plus actif de l'Islande qui a suivi.

Depuis la dernière éruption du Grímsvötn en 2004, une station GPS placée sur ses flancs avait détecté le gonflement continuel du volcan, de l'ordre de quelques centimètres par an. Cette inflation est due à l'apport de magma dans la chambre magmatique peu profonde du volcan. De plus, la sismicité avait augmenté au cours des derniers mois, tout comme l'activité géothermique : des signes avant-coureurs qui ne trompent pas sur l'imminence d'une éruption.

Effectivement, le 21 mai 2011 vers 17 h 30 (temps universel) soit 18h30 heure de Paris, après une intense activité sismique qui a duré près d'une heure, le volcan Grímsvötn est entré en éruption. Si ce volcan a connu de nombreuses éruptions, avec une moyenne d'une éruption tous les dix ans au cours du XXe siècle, cette explosion est la plus puissante depuis 1873.

Des débris rocheux et de la cendre ont été émis, formant un panache impressionnant qui a atteint environ 17 km d'altitude, c'est plus qu'en 2004 où le panache du Grímsvötn n'avait atteint que 6 à 10 km d'altitude. De plus, au plus fort de l'activité électrique, le nombre d'éclairs(1) enregistré dans le panache a été 1000 fois plus important que lors de l'éruption de l'Eyjafjöll.

Quelques heures seulement après le début de l'éruption, les cendres ont touché les zones habitées situées au sud de la calotte glaciaire du Vatnajökull, à plus de 50 km de distance du site de l'éruption. La nuit est alors littéralement tombée en pleine journée alors que la visibilité sur les routes était très réduite et donc évacuées.

Grímsvötn est un volcan basaltique sous-glaciaire de 1725 m d'altitude, ce qui signifie que son explosion phréatomagmatique dégage beaucoup de vapeur et de cendres. Ceci s'explique par la rencontre entre le magma qui remonte à la surface et le glacier qui le recouvre. C'est le même phénomène qui avait été observé lorsque le volcan Eyjafjöll était entré en éruption sous son glacier, l'Eyjafjallajökull.

Ainsi, Grímsvötn est situé près du centre du plus grand glacier d'Europe, le Vatnajökull. D'après les premières estimations, l'éruption serait localisée au sud-ouest de la caldeira(2) de Grímsvötn. A cet endroit, l'épaisseur de glace est relativement fine (entre 50 et 200m). Toutefois, la fonte de la glace présente pourrait générer un jökulhlaup, une débâcle glaciaire brutale, particulièrement puissante et dévastatrice.

D'ores et déjà le trafic aérien en Islande et au dessus de l'île a été interrompu et interdit. Toutefois, selon Eurocontrol, l'Organisation européenne pour la sécurité de la navigation aérienne, aucun impact sur l'espace aérien européen n'est attendu pour les prochaines 24 heures.

Le nuage de cendres devrait atteindre le nord de l'Ecosse demain en milieu de journée, puis la France et l'Espagne jeudi 26 mai si l'activité volcanique conserve la même intensité.

Rappelons que l'éruption de l'Eyjafjöll avait affecté 10 millions de voyageurs pendant plusieurs semaines.Il est toutefois encore trop tôt pour déterminer les conséquences de l'éruption du Grímsvötn.


1.Le panache de cendres d'un volcan produit des décharges électriques à cause du frottement entre les particules émises mais aussi par la température du panache qui diminue avec l'altitude et aboutit au même phénomène qu'un nuage d'orage.
2.Grande dépression volcanique au fond plat plus ou moins circulaire. Ces dépressions sont provoquées par l'effondrement de la partie centrale du volcan consécutif au fait que la chambre magmatique sous-jacente a été en partie vidée par des éruptions.


Notre Planète Info 22/05/2011

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le réveil des volcans d'Islande




Ça gronde en terre islandaise et ça risque de continuer. En un an, deux volcans se sont manifestés. L'Eyjafjöll a provoqué le chaos dans le ciel européen en avril 2010 avec la plus importante interruption du trafic aérien depuis la seconde guerre mondiale, et le Grimsvötn, la semaine dernière, a engendré quelques fermetures sporadiques d'espaces aériens.

Le phénomène pourrait s'étendre à d'autres volcans d'Islande, notamment le Katla et l'Hekla, sur le point d'exploser, selon des scientifiques qui se fondent sur des constatations statistiques ou géologiques.


Eruption du volcan Eyjafjallajokull, le 17 avril, en Islande.AFP/HALLDOR KOLBEINS



"A en croire les statistiques, nous entrons dans une période au cours des dix prochaines années, en gros, où nous constaterons une augmentation de l'activité volcanique" en Islande, a déclaré le géologue Gunnar B. Gudmundsson, de l'Office météorologique islandais. Selon lui, cette augmentation est liée au "cycle des éruptions calculé sur la base de plusieurs éruptions enregistrées par le passé".

Spécialiste des volcans islandais, le géologue Andy Hooper de l'Université de Delft (Pays-Bas) confirme l'existence d'un tel cycle et annonce "un potentiel pour des éruptions volcaniques plus fréquentes en Islande" qu'au cours des années passées. "Entre 1940 et 1980, aucune éruption de ces volcans situés sous la calotte glacière du Vatnajökull n'a produit de quantités significatives de cendres, et maintenant il y en a eu quatre en quinze ans", relève M. Hooper.

"SYMPTÔMES PRÉ-ÉRUPTIFS"

Le volcan Hekla, situé au sud-ouest du glacier Vatnajökull, est entré en éruption en moyenne une fois tous les dix ans ces soixante dernières années. La dernière remonte à 2000 et son réveil est donc attendu incessamment. "On est en 2011 et il nous montre tous les symptômes pré-éruptifs : le gonflement, la dilatation de l'édifice, le magma est là", résume le vulcanologue français Patrick Allard, de l'Institut de physique du Globe.



En Islande, le volcan Grimsvötn assombrit le ciel, le 23 mai 2011.REUTERS/INGOLFUR JULIUSSON


Le terrible Katla, qui fait trembler les Islandais et dont le nom signifie Sorcière, pourrait se réveiller "l'année prochaine ou l'année suivante" car son réservoir capable de contenir jusqu'à "plusieurs centaines de millions de mètres cubes" de magma se remplit, souligne M. Allard.

Sur la centaine de volcans actifs en Islande, deux autres pourraient se réveiller prochainement : l'Askja qui a eu une forte éruption en 1964 et le Krafla qui donne des "signes de réalimentation" de sa chambre magmatique, après des éruptions répétées entre 1975 et 1980. L'une des raisons qui font également penser que le nombre des éruptions des volcans situés sous les glaciers va augmenter dans les années à venir, vient de la fonte de la glace liée au réchauffement climatique.

Informations complémentaires sur volcan islandais Grimsvötn

Conséquences de l'éruption en Islande


Le Monde.fr / AFP - 27/05/2011

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Eruption volcanique au Chili


Au Chili un volcan est entré en éruption pour la première fois en 50 ans. Des milliers de personnes ont dû être évacuées.

Le volcan Puyehue-Cordon-Caulle est entré en éruption samedi, rejetant des colonnes de fumée à une dizaine de km de hauteur. La chaîne montagneuse est située à 870 km de Santiago, la capitale.

Selon les autorités chiliennes, aucun blessé n'est à déplorer mais le niveau d'alerte a été relevé au maximum et les riverains ont dû évacuer les lieux, soit environ 3500 personnes.

Le nuage de cendre volcanique a atteint l'Argentine.

A San Carlos de Bariloche, un site touristique situé à une centaine de km à l'est, les autorités ont ordonné la fermeture de l'aéroport et les habitants sont priés de rester calfeutrés à domicile.


NHK 05/06/2011

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le nuage de cendres volcaniques venu du Chili perturbe le trafic aérien en Océanie



Un nuage de cendres d'un volcan en éruption au Chili s'est déplacé au-dessus de l'Australie et de la Nouvelle-Zélande.

Le volcan de la chaîne Puyehue-Cordon Caulle, dans le sud du Chili, est en éruption depuis le 4 juin. Des cendres ont atteint l'Argentine voisine, forçant un aéroport dans la capitale Buenos Aires à fermer temporairement.

Des cendres volcaniques ont également été transportées vers l'est, sur environ 9400 km, par les vents dominants. Le nuage, suspendu au-dessus de l'Australie et de la Nouvelle-Zélande, a entraîné l'annulation d'au moins 30 vols entre les deux nations d'Océanie.

Les autorités de l'aviation civile néozélandaise renforcent leur vigilance car elles s'attendent à ce que l'impact des cendres volcaniques persiste pendant encore au moins une semaine.


nhk 12/06/2011

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Les cendres d'un volcan chilien perturbent le trafic aérien en Australie


Les nuages de cendre d'un volcan chilien perturbent le trafic aérien en direction et à partir de l'Australie. Des vols ont été annulés dans la ville de Perth.

Le volcan Puyehe-Cordon Caulle dans la cordillière des Andes est en éruption depuis le 4 juin.

Pendant plusieurs jours, des cendres volcaniques ont traversé le Pacifique portées par des vents puissants. Elles ont gagné la Nouvelle-Zélande et l'Australie, distantes de plus de 9000 km.

Environ 700 vols domestiques et internationaux ont été annulés ou ont dû modifier leur trajectoire.

Certains vols vers et depuis les villes de l'Est de l'Australie, y compris Sydney et Melbourne, ont repris mercredi.

Mais les cendres ont parcouru plus de 3000 km de Sydney vers la côte Ouest. Des vols vers et depuis la ville de Perth ont été annulés, bloquant les passagers dans les aéroports.

Selon les autorités aériennes australiennes, le trafic restera perturbé jusqu'à la fin de la semaine.

nhk 16/06/2011

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Spectaculaire éruption du volcan Lokon en Indonésie



Le volcan indonésien Lokon a connu dimanche sa plus spectaculaire éruption depuis plusieurs semaines, projetant d'énormes nuages de cendres à 3.500 mètres d'altitudes, ont annoncé les autorités.

"Le volcan est entré en éruption à nouveau ce matin et il s'agit de la plus grande éruption depuis fin juin", a déclaré à l'AFP un responsable des services de volcanologie indonésiens, Kristianto. "Nous avons demandé à l'aéroport de se mettre en état d'alerte parce que les cendres vont assez haut. Mais jusqu'à présent les vols ne sont pas affectés", a-t-il dit.

"Le volcan est toujours dans sa phase d'éruption. Nous ne pouvons prévoir si l'activité volcanique ralentira ou si il y aura plus d'éruptions".

Plus de 5.200 personnes avaient fui les alentours du volcan depuis l'éruption qui avait commencé jeudi, en crachant des roches, de la lave et de la cendre à plus d'un kilomètre de hauteur.

L'alerte avait été élevée au niveau maximum depuis que l'activité du volcan, qui culmine à 1.580 mètres dans le nord de l'île de Sulawesi (Célèbes), avait augmenté significativement en juin.

Jeudi soir, une éruption bien plus forte que les autres "a projeté de la cendre, du sable et des roches à une hauteur de 1.500 mètres", selon Kristianto. La végétation était en feu dans une zone de 500 mètres autour du volcan.

De nouvelles éruptions, moins importantes, se sont produites vendredi matin. Environ 28.000 personnes habitent dans les environs du Lokon, l'un des volcans les plus actifs de la région. Il était notamment entré en éruption en 1991, tuant un touriste suisse, puis en 2002. L'archipel indonésien, situé sur la "ceinture de feu" du Pacifique, est le pays comptant le plus de volcans en activité au monde (129).

Son volcan le plus actif, le mont Merapi, au centre de l'île de Java, a tué plus de 350 personnes lors d'une série d'éruptions qui ont commencé à la fin du mois d'octobre 2010.

Source : .Sciences et Avenir / AFP

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Plus de 5200 personnes ont fui les alentours du volcan indonésien Lokon depuis l’éruption qui avait commencé jeudi, en crachant des roches, de la lave et de la cendre à plus d’un kilomètre de hauteur.

©️ Keystone

.Le Matin.fr 23/07/2011

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le volcan Popocatépetl crache des cendres sur Mexico


Mardi, le volcan Popocatépetl situé à 70 kilomètres au sud-est de Mexico a craché des nuages de cendres sur la capitale mexicaine à quatre reprises. Par précaution, les autorités ont conseillé aux habitants de se tenir à 12 kilomètres minimum du cratère.

Le volcan Popocatépetl montre des signes de réveil. Mardi, les autorités mexicaines ont informé que des nuages de cendres avaient jailli du cratère à quatre reprises et à plus de 800 mètres de hauteur, menaçant la ville de Mexico. Culminant à près de 5.450 mètres d'altitude, le volcan est en effet situé à seulement 70 kilomètres de la capitale mexicaine.

L'Agence mexicaine de prévention des désastres a donc prévenu les habitants qu'un nuage de cendres pouvait s'abattre dans la nuit sur la ville. Par mesure de précaution, les autorités ont de même conseillé aux Mexicains des Etats voisins de ne pas s'approcher du cratère à moins de 12 kilomètres, rapporte l'AP.

Le volcan Popocatépetl est la deuxième plus haute montagne du pays avec le pic d'Orizaba qui est également un volcan. Ses éruptions sont assez fréquentes mais restent peu explosives et localisées, se manifestant surtout pas l'émission de panaches de cendres. Toutefois, elles représentent une véritable menace pour les dizaines de millions d'habitants des agglomérations proches.

Maxisciences 31/08/2011

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
le volcan Nyamulagira


Dimanche dernier, le volcan Nyamulagira situé à l’est de la République démocratique du Congo est entré en éruption. L’explosion de lave quand bien même impressionnante par son envergure n’a engendré aucun danger direct pour les populations vivant à proximité.

Le danger réside également dans les cendres volcaniques emportées par le vent et pouvant constituer une source de pollution des eaux et de contamination des pâturages (Crédit photo : LuAnne Cadd, Virunga Gorilla Park)

Tout a commencé le dimanche 6 novembre 2011, dans le parc national des Virunga, situé à 40 kilomètres de la ville Goma, à l’est de la République démocratique du Congo. En fin d’après midi, Luanne Cadd, directeur en charge de la communication du parc reçoit un appel le prévenant d’une situation inhabituelle. Des bruits, similaires à des coups de feu perturbent la tranquillité habituelle de la réserve naturelle. Quelques instants plus tard, commence l’éruption remarquable du volcan Nyamulagira…
La lumière qui émane de l’explosion éclaire le ciel la nuit avec une lueur rouge (Crédit photo : LuAnne Cadd, Virunga Gorilla Park)

"Selon nos instruments, le volcan est entré en éruption vers 17h00. Une fissure est apparue sur le flanc et une fontaine de lave accompagnée de scories, de fumée, de cendres volcaniques a jailli", indique à l’AFP Dieudonné Wafula, vulcanologue et chercheur au Centre de recherche en sciences naturelles.

Pour l’heure il est encore impossible de savoir combien de temps restera réveillé Nyamulagira. Selon les experts, l’éruption pourrait se poursuivre pendant des semaines voire des mois. Luanne Cadd, encore sur place, rapporte ses impressions au National Geographic : "Ce qui est assez impressionnant c'est la lumière qui émane de l’explosion, la façon dont elle éclaire le ciel avec une lueur rouge, et le son. Nous pouvons entendre le grondement sourd du volcan, surtout la nuit dans nos tentes". Un fascinant spectacle naturel que la responsable qualifie à justes termes de "fontaine monstrueuse".

Une menace pour la biodiversité du parc

Pour l’heure, l’éruption ne présente aucun danger direct pour les populations. Toutefois, la lave qui s’écoule vers le parc constitue une menace pour l’ensemble de sa biodiversité. La réserve naturelle, classée au patrimoine de l'Humanité par l'Unesco abrite en effet diverses espèces de reptiles, d'oiseaux et de mammifères, dont une petite population de gorilles des plaines, particulièrement menacée d'extinction. Selon Dieudonné Wafula, le danger réside également dans les scories et les cendres volcaniques emportées par le vent et pouvant constituer une source de pollution des eaux et de contamination des pâturages.

Nyamulagira, le volcan considéré comme le plus actif du continent africain, se réveille généralement tous les deux ans. Le cratère situé à une altitude de près de 3.000 mètres est entré en éruption plus de 40 fois dont la plus violente s’est déroulée en 1938. Les dernières en date remontent à janvier 2010, novembre 2006 et mai 2004.

Découvrez les images de l’impressionnante éruption sur Maxisciences

Maxisciences 09/11/2011

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
L'Institut colombien de géologie (Ingeominas) a recommandé vendredi l'évacuation de quelque 8.000 personnes vivant à proximité du volcan Galeras, dans le sud de Colombie, dont l'activité a augmenté et fait craindre une éruption.

L'alerte lancée autour du volcan "est de niveau orange, le deuxième niveau le plus élevé sur quatre. Une alerte orange implique des signes d'éruption probable dans les prochains jours ou semaines", a expliqué à l'AFP la sous-directrice d'Ingeominas, Marta Calvache.

Le volcan Galeras photographié avec un panache de fumée (Crédits : José Camilo Martínez S - Wikipédia)

Le volcan, situé dans la cordillère des Andes et culminant à 4.270 mètres, dans le département de Narino (sud-ouest), non loin de la frontière équatorienne, est en activité constante depuis une vingtaine d'années. L'éruption récente la plus meurtrière remonte à 1993, avec neuf victimes.

Des mouvements telluriques prolongés et similaires à ceux détectés lors de précédentes éruptions ayant été enregistrés depuis 48 heures, l'évacuation a été recommandée a déclaré Marta Calvache à l'AFP, prévoyant aussi des rejets de cendres et des émissions de gaz explosifs dans les prochaines heures.

Sciences et Avenir 26/11/2011

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Vendredi, l'Institut colombien de géologie a recommandé l'évacuation de quelque 8.000 personnes vivant à proximité du volcan Galeras, dans le sud de Colombie. L'activité de ce dernier a augmenté, laissant craindre une prochaine éruption.

Culminant à près de 4.270 mètres, le volcan Galeras est situé dans la cordillère des Andes dans le département de Narino au sud-ouest de la Colombie, non loin de la frontière équatorienne. En activité constante depuis une vingtaine d'années, le Galeras est le siège d'éruptions fréquentes qui le classe parmi l'un des volcans les plus actifs de la Colombie. L'éruption récente la plus meurtrière remonte à 1993 et avait fait neuf victimes.

Or, depuis plusieurs jours, les spécialistes ont observé des mouvements telluriques prolongés et similaires à ceux détectés lors de précédentes éruptions, faisant craindre un nouvel épisode. Vendredi, l'Institut colombien de géologie (Ingeominas) a ainsi recommandé aux quelque 8.000 personnes vivant à proximité de la montagne d'évacuer leur maison.

L'alerte lancée autour du volcan "est de niveau orange, le deuxième niveau le plus élevé sur quatre. Une alerte orange implique des signes d'éruption probable dans les prochains jours ou semaines", a expliqué à l'AFP la sous-directrice d'Ingeominas, Marta Calvache qui prévoit aussi des rejets de cendres et des émissions de gaz explosifs.

Maxisciences 27/11/2011

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Quatre villages équatoriens sont en cours d'évacuation après que le volcan Tungurahua, situé au centre du pays, a commencé à cracher des nuages de cendres et des roches. Ce volcan, dont le nom signifie en français "gorge de feu", est en éruption depuis plus de 20 ans.

Le gouvernement équatorien exhorte les 700 personnes vivant à proximité du volcan Tungurahua, situé près de Quito, la capitale du pays, à évacuer les lieux. En éruption depuis 1999, le volcan connaît un pic d'activité, et a commencé à cracher dimanche des colonnes de cendres atteignant presque 10.000 mètres, et des matières incandescentes projetées à plus de 300 mètres au-dessus du cratère avant de rouler sur tous les flancs du volcan, rapporte le Daily mail. Cette violente éruption a été engendrée par une accumulation de lave au coeur de Tungurahua, explique l'Institut de géophysique de l'Equateur.

Après que plusieurs coulées pyroclastiques, des mélanges de gaz, de cendres et de pierres, "ont affecté les flancs supérieurs du volcan", les autorités ont émis une alerte de niveau orange, qui précède l'alerte rouge maximum. Quatre villages sont en cours d'évacuation. Des abris ont été installés pour accueillir les habitants qui fuient leurs maisons, et des militaires et policiers ont été mobilisés pour gérer les évacuations.

En 1999, quand le volcan s'est réveillé, plusieurs villes avaient ainsi dû être évacuées, y compris Banos, ville touristique de 15.000 habitants. Les résidents avaient dû attendre un an avant de pouvoir rejoindre leurs maisons. En 2006, le Tungurahua a connu un nouveau pic d'activité, qui avait tué six personnes.

Maxisciences 30/11/2011

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Des petits tremblements de la terre en Islande pourraient être annonciateurs de l'éruption imminente de Katla. Ce volcan bien connu est particulièrement redouté par les habitants car il provoque la fonte du glacier qui le recouvre, entraînant des inondations importantes dans les plaines.
En Islande, le volcan Katla, le plus redouté du pays, est en train de montrer des signes précurseurs d’une éruption imminente. Après les éruptions de l’Eyjafjöll il y a un an et demi et du Grímsvötn en mai 2011, ainsi que, dans une moindre mesure, du Katla lui-même le 9 juillet dernier, les habitants se préparent au pire.

L’Islande est placée sur la dorsale médio-atlantique. C’est d’ailleurs l’unique endroit où elle est visible au-dessus de l’eau. Ainsi, l’île est un véritable nid à volcans (une dizaine d'importance) et la population vit au rythme de leurs éruptions.

Au cours du dernier mois, de légers tremblements ont été ressentis et vus (à la surface de l’eau notamment) par les équipes qui surveillent de près l'activité sismique de l’île. Environ 500 minisecousses ont ainsi été recensées, ce qui est le signe d’un mouvement du magma, selon les experts.

Depuis le 9 juillet, Katla fait effectivement l’objet d’observations attentives. Ce jour-là, une faible éruption avait entraîné des dégâts importants. La fonte du glacier (le Mýrdalsjökull) présent sur la caldeira avait provoqué des inondations brutales dans les plaines. Avec une caldeira d’une largeur d’environ 10 km, la quantité de glace qui y repose est très importante. En outre, les habitants ont senti des odeurs de sulfures à proximité des rivières alimentées par la fonte du glacier.

L’éruption de l’Eyjafjöll en 2010 était déjà annonciatrice d’un réveil de l’activité volcanique dans la région. Selon certains physiciens, les dynamismes de Katla et de l’Eyjafjöll seraient liés. Mais l’intensité d’une éventuelle éruption reste pour l’instant complètement inconnue tant Katla est instable.

Depuis que l’Islande a été colonisée (au IXe siècle), le Katla est entré une trentaine de fois en éruption. La dernière activité majeure remonte à 1918. Le volume de cendres dégagés avait atteint 700 millions de mètres cubes et l’indice d’explosivité volcanique (IEV) était de 4 sur une échelle qui compte 9 degrés (de 0 à Cool, ce qui est considéré comme une éruption cataclysmique. La fonte du glacier provoqua d'ailleurs le détachement d’icebergs emportés vers l’océan par les inondations.

Futura Sciences 03/12/2011

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Depuis quelques jours, le volcan équatorien Tungurahua est au cœur des préoccupations. Son regain d’activité extrêmement violent a été marqué par un gigantesque nuage de cendre et de puissantes coulées de lave.

Tungurahua n’a pas fini de semer la panique. Depuis samedi soir, le géant volcanique dont le nom signifie en français "gorge de feu", subit une succession de phases d’activité intense. Selon l’institut géophysique (IG) de l’école polytechnique national, pas moins de dix fortes explosions auraient été dénombrées ces derniers jours.

Maxisciences

Le cratère, situé à environ 135 kilomètres au sud de Quito, émet régulièrement des nuages ​​de vapeur et de gaz magmatiques avec une forte concentration de cendres. Ces redoutables colonnes s'élèvent à des hauteurs de près de 4 kilomètres avant d’être dispersées par le vent rependant leurs poussières sur les régions agricoles voisines.

Le rapport établi par l’IG souligne une retombée des cendres particulièrement abondante dans les régions situées à l’ouest de la montagne tandis que le volcan continue à cracher ponctuellement des jets de laves qui s’écoulent sur environ un kilomètre le long du flanc. L'activité sismique demeure quant à elle relativement constante, caractérisée par des tremblements entrecoupées d’explosions d’intensités différentes.

Pour l’heure, les autorités maintiennent l’alerte orange sur l’ensemble de la zone d'influence du volcan. Il y a une semaine, près de 700 personnes vivant à proximité du cratère ont été exhorté par le gouvernement à évacuer les lieux. Les résidents demeurant non loin de la région à risque et également quelques animaux ont été munis d’un masque afin de se protéger des risques engendrés par la forte quantité d’aérosols présents dans l’air. Des dispositions ont par ailleurs été mises en place pour prévenir une éventuelle intensification de l’éruption.

Le volcan Tungurahua qui domine la ville de Baños à près de 5.023 mètres de haut est en éruption constante depuis 1999. A cette époque, près de 15.000 habitants avaient été contraints de quitter leurs habitations et avaient dû attendre un an pour pouvoir y rentrer. Aujourd’hui, 25.000 résidents vivent en permanence dans les zones d'évacuation à haut risque située au niveau des flancs escarpés de la montagne.

Découvrez les images de l’éruption du volcan Tungurahua sur Maxisciences

Maxisciences 08/AZ/2011

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
L'île El Hierro dans l'archipel des Canaries est secouée depuis plusieurs semaines par des tremblements de terre légers. En cause : une éruption volcanique sous-marine à 2 kilomètres au sud de l'île qui annonce la naissance d'une nouvelle île.

C'est un nouveau volcan de type "point chaud" qui vient d'être découvert au large de la côte méridionale de l'île de Hierro, dans l'archipel des Canaries. Celui-ci est visible sur des images satellite de l'Agence spatiale européenne (ESA) : le panache volcanique sous-marin a décoloré les eaux environnantes et de l'eau boueuse a atteint les côtes de El Hierro.

Des bulles géantes émergent à la surface et des pierres ponces jusqu'à un mètre de diamètre ont été signalées, flottantes, au-dessus du site de l'éruption. De fréquentes secousses : plus de 10 000 ont été enregistrées depuis juillet 2011 par l'Institut Géographique National Espagnol. Ont également été signalées des explosions au large, avec des rejets d'eau et de matériaux volcaniques à plusieurs mètres au-dessus du niveau de la mer, ainsi que des poissons morts flottant à la surface de la mer.

... Si l'éruption se poursuit, nous pourrons assister à la naissance d'une nouvelle île : un spectacle assez exceptionnel puisque déjà visible de l'île d'El Hierro.
Cliquez ICI pour lire la totalité de l'article

Notre Planète Info Christophe Magdelaine 02/11/2011

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Les stations GPS installées sur l'île de Santorin, en Grèce, montre que le volcan subit d'importantes déformations. Depuis environ un an, l'activité est pus intense sur ce supervolcan.


L'une des stations GPS installées sur l'île de Santorin, des les Cyclades, en Grèce. (Georgia Tech)

Santorin est un point chaud volcanique dont l’activité est en recrudescence. Depuis janvier 2011, une série de séismes a été enregistrée sur ce site, l’île de Santorin étant en fait les bords de la caldeira d’un supervolcan qui s’est effondré il y a 3.600 ans au cours d’une éruption majeure. D’après le géophysicien américain Andrew Newman (Georgia Tech, Etats-Unis) la chambre magmatique du volcan, son réservoir situé à 4 km de profondeur, est en train de se remplir. Cette chambre a enflé de 14 millions de mètres cubes depuis janvier 2011, selon Newman et ses collègues grecs, qui publient un article dans les Geophysical Research Letters.

Le Santorin, qui était calme depuis sa dernière éruption en 1950, se déforme à des taux jamais observés auparavant, souligne Newman sur le site de son université. 20 stations GPS ont été installées depuis 2006 pour surveiller cette déformation. Depuis janvier 2011, les instruments situés au nord de l’île ont bougé de 5 à 9 cm, rapporte le chercheur.

En l’état actuel des connaissances il n’est pas possible de dire si une éruption aussi violente que celle de l’époque Minoenne peut se produire et à quelle échelle de temps.

D’après une étude réalisée par des géologues français sur le supervolcan du Santorin, d’énormes quantités de magma ont rempli la chambre magmatique au cours des 100 années qui ont précédé l’éruption il y a plus de 3.500 ans. Une durée relativement courte par rapport à la période de calme du volcan. Mais qui demeure très longue à l’échelle d’une vie humaine.

Sciences et Avenir 14/03/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Selon une étude italienne réalisée sur le volcan Stromboli, la pleine Lune pourrait avoir une influence sur les éruptions volcaniques.

Si l'on prête à la pleine Lune certains effets notamment sur les marées, le disque pourrait aussi agir sur l'activité les volcans. C'est du moins ce que suggère une étude italienne menée sur le Stromboli situé au nord-est de l'Italie.

Repris en ligne sur le site internet Geopersdienst.nl, ces travaux tendraient à prouver que les volcans sont plus actifs lors de la pleine Lune.

Pour arriver à cette conclusion, Gianluca Sottili et Danilo Palladino ont en fait étudié les éruptions qui se sont produites dans le cratère du Stromboli entre juin 2010 et octobre 2011.

Or, selon les résultats dévoilés, celles-ci se sont révélées sensiblement plus élevées lors de la pleine Lune ou d'une nouvelle Lune que le reste du temps.

A côté de cela, les marées n'ont pas du tout le même effet. Certains mois, c'est même à ces moments-là que l'activité volcanique est la plus basse.

Néanmoins, ces résultats ne sont pas fondamentalement nouveaux puisque de précédentes études menées sur d'autres volcans avaient déjà mis en évidence ce phénomène. Mais le mécanisme précis n’a pas été plus compris cette fois-ci.

Aujourd'hui, les scientifiques pensent que la clef de ce mystère se trouve dans l'apport de magma depuis la chambre magmatique qui se trouve à une relativement petite distance de la surface.

En effet, l'attraction lunaire contribue tous les 15 jours à comprimer la roche située autour du réseau de couloirs contenant le magma puis à la dilater à nouveau. L'apport de magma suivant la même régularité, cela pourrait expliquer la fréquence des éruptions. Un phénomène qui reste cependant à confirmer.

Maxisciences 27/03/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
L'Etna, le plus haut volcan d'Europe, s'est réveillé dimanche 1er avril. Tôt le matin, il a craché des gerbes de lave en fusion pendant plus d'une heure. C'est déjà la cinquième fois que le volcan entre en éruption cette année.

Le moins qu'on puisse dire c'est que l'Etna mérite bien son statut de volcan le plus actif d'Europe. Situé en Sicile, à proximité de la ville de Catane, celui-ci est à nouveau entré en éruption aux alentours de 4H, heure locale, dimanche 1er avril. Pendant plus d'une heure, de la lave en fusion s'est écoulée de son cratère qui a également éjecté des cendres dans le ciel italien.

Or, c'est la cinquième fois depuis le début de l'année que l'Etna montre des signes de réveil. Il est donc étroitement surveillé par les spécialistes de l'Institut National de Géophysique et de Volcanologie en Italie. Bien que les effusions de lave s'avèrent souvent spectaculaires, celles-ci n'ont fait aucun des dégâts dans les environs. De même, les cendres éjectées n'ont pas nécessité une suspension du trafic aérien.

La dernière éruption impressionnante de l'Etna remonte au 30 juillet dernier, date à laquelle le volcan avait libéré des jets de lave atteignant les 500 mètres de hauteur.

Sur Maxisciences, découvrez l'Etna en pleine éruption en vidéo.

Maxisciences 01/04/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
L'Ingeominas a diffusé le 31 mars un bulletin spécial à propos duNevado del Ruiz, tout en indiquant que le niveau d'alerte avait été élevé à II (couleur Orange), ce qui signifie qu'une éruption est possible d'ici quelques jours ou quelques semaines.

Au cours de la semaine dernière, il y a eu une augmentation significative de l'activité volcanique : depuis le 27 mars, le tremor révèle « des mouvements de fluides » (probablement de magma). La sismicité indique par ailleurs des fracturations de roches semblables à celles observées avant les éruptions de novembre 1985 et septembre 1989.


photo : Jeffrey Marso, USGS geologist - Vue du cratère sommital fin novembre 1985.

Le 25 mars à 10h54 (heure locale), un essaim sismique de 135 événements a été enregistré dans un laps de temps de 25 minutes. Les émissions de SO2 restent élevées. Dans la conclusion de son rapport, l'Ingeominas dit s'attendre à « un événement éruptif inférieur à ceux de novembre 1985 et septembre 1989 ».

Deux webcams du volcan sont accessibles aux adresses suivantes :
http://www.ingeominas.gov.co//Manizales/Sismografos/Perspectiva-del-Volcan-Nevado-del-Ruiz.aspx

http://www.ingeominas.gov.co//Manizales/Sismografos/Perspectiva-del-Azufrado-en-el-Volcan-Nevado-del-R.aspx

Le Nevado del Ruiz est un volcan de la cordillère des Andes, un des plus élevés de Colombie. Il culmine à 5 321 mètres d'altitude. Comme son nom l'indique, il est recouvert de glaciers, lesquels entourent le cratère Arenas et sont en phase de régression rapide. Issu d'un volcanisme de subduction, le Nevado del Ruiz a connu de fréquentes éruptions pliniennes au cours de l'Holocène. Celle de 1985 a été l'une des plus meurtrières de l'histoire en rasant notamment la ville d'Armero. En effet, le mélange de cendres et d'eau de fonte provoque régulièrement des lahars dévastateurs. Le volcan est, désormais, en constante observation afin de protéger au mieux les centaines de milliers de personnes vivant dans les vallées à ses pieds.

Le Nevado del Ruiz est un volcan situé en Colombie, dans le département de Tolima, à 130 kilomètres à l'ouest de Bogotá et 30 kilomètres au sud-est de Manizales. L'océan Pacifique s'étend à 220 kilomètres à l'ouest. La montagne se trouve dans la cordillère des Andes, plus précisément au sein de la cordillère Centrale, et fait partie d'une chaîne volcanique composée de six édifices principaux qui, du sud au nord, portent le nom de Cerro Machín, Nevado del Tolima, Nevado de Quindio, Santa Isabel, Nevado del Ruiz et Cerro Bravo.

Le Nevado del Ruiz se situe à la limite de la plaque sud-américaine, à l'aplomb de la zone de subduction de la plaque de Nazca. Il fait partie de la ceinture de feu du Pacifique. L'arc volcanique se trouve à l'intersection de quatre failles, dont certaines sont actives. Comme c'est fréquemment le cas pour le volcanisme de subduction, le Nevado del Ruiz est susceptible de produire des éruptions pliniennes, de type explosif, avec des nuées ardentes qui peuvent faire fondre la neige et les glaciers au sommet et entraîner des lahars dévastateurs.

Sa faune et sa flore, qui comportent plusieurs espèces endémiques de la cordillère Centrale, sont protégées au sein du parc national naturel de Los Nevados.

Le Nevado del Ruiz est globalement recouvert d'une faible végétation en raison de son altitude et l'épaisseur de la forêt diminue au fur et à mesure que le sommet se rapproche. Sur les piémonts, des forêts mésiques se développent, abritant des arbres de 20 à 35 mètres de hauteur. Entre celle-ci et la limite des arbres, les pentes de la montagne sont couvertes de forêts naines, avec des spécimens de 3 à 8 mètres de haut. Au-delà, dans la zone du Páramo, la végétation est dominée par des herbes à tussack et des espèces d'Espeletia. La région abrite des espèces boisées appartenant aux familles de Rubiaceae, Leguminosae, Melastomataceae, Lauraceae et Moraceae. Les plantes à fleurs sont représentées par les familles de Polypodiaceae, Araceae, Poaceae, Asteraceae, Piperaceae ou encore Orchidaceae.

Parmi les animaux présents sur les flancs du volcan figurent le Tapir des montagnes (Tapirus pinchaque) et l'Ours à lunettes (Tremarctos ornatus), tous deux menacés. Le Toui à front roux (Bolborhynchus ferrugineifrons), le Colibri casqué (Oxypogon guerinii) et Osornophryne percrassa sont des espèces endémiques de la cordillère Centrale. En tout, la montagne abrite 27 espèces d'oiseaux endémiques de Colombie, dont 14 confinées à la région autour du Nevado del Ruiz. Quinze d'entre elles sont considérées comme menacées.

Maxisciences 02/04/2012 - par Volcans_de_voya, webmaster de Volcans - Wikipedia

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le magazine belge 7sur7 nous apprend qu’un autre volcan islandais menace d’entrer en éruption : le Katla. Un panache de fumée s'élève au-dessus du volcan Grimsvoetn, entré en éruption le 21 mai 2011 sous le plus grand glacier d'Islande.

Le volcan Katla est l’un des plus actifs et des plus destructeurs du pays. Il est aussi recouvert par un glacier. Bref, toutes les conditions sont réunies pour provoquer un gigantesque nuage de cendres, bien plus imposant qu’en 2010.

Il y a deux ans, l’Eyjafjallajökull paralysait l’Europe en clouant au sol les avions. Coût estimé : 150 millions d’euros par jour ! Le scénario pourrait se répéter au vu des soubresauts du Katla, un autre volcan islandais.

Les vulcanologues craignent une éruption dans les jours à venir. Même s’il est impossible de garantir la prévision à 100%, le volcan a redoublé d’activité. En juillet 2011, de l’eau a jailli de sous la calotte glaciaire située au sommet du Katla. Depuis, les scientifiques ont relevé les mouvements à la surface du volcan : ils indiquent une activité sismique importante.

Côté statistiques, les données sont elles aussi préoccupantes ?
Depuis le IXe siècle, le Katla est entré en éruption en moyenne tous les 60 ans, mais n’a pas connu d’éruption importante depuis 1918. 1918 + 60 = 1978, le sursis est déjà largement dépassé… Autre observation inquiétante, les éruptions de l’Eyjafjallajökull en 1821, 1823 et 1612 ont toutes les trois été suivies par une éruption du Katla, comme le rappelle le média belge.

Les compagnies aériennes sont en train de se ronger les ongles. La dernière éruption du Katla, en 1918, a provoqué cinq fois plus de cendres que celle de l’Eyjafjallajökull en 2010. Récemment, une étude s’est intéressée aux conséquences potentielles d’une pollution de l’air imputable par ce genre d’éruption. Elle estime que cette pollution pourrait conduire au décès de 52.000 à 228.000 personnes dans toute l’Europe.

Cependant, Caroline Albert, la journaliste de 7sur7, rappelle qu’il est difficile d’estimer l’impact d’une telle éruption car cela dépend de la direction des vents, mais aussi du type, de la taille et de la durée de l’éruption. L’avenir nous éclaircira.


Maxisciences 12/04/2012 - Molefon, webmaster de Wildkick

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
En fin de semaine dernière, le volcan Etna situé en Sicile est à nouveau entré en éruption. Des gerbes de roches en fusion se sont échappées du cratère.

Le volcan Etna a encore fait parler de lui la semaine dernière. Jeudi, le plus haut volcan d'Europe et l'un des plus actifs du Monde est de nouveau entré en éruption, quinze jours seulement avant sa dernière manifestation. Son cratère s'est mis à cracher des gerbes de roche en fusion qui ont dévalé les flancs de la montagne volcanique située en Sicile, à proximité de la ville de Catane.

Le volcan Etna est entré en éruption le 13 avril dernier (Photo Maxisciences)

Néanmoins, les autorités se sont voulus rassurantes dans cette région habituée à une forte activité volcanique. De même, les habitants ne se sont pas montrés particulièrement inquiets. De leur côté, les spécialistes suivent de très près l'Etna qui montre depuis plusieurs mois des signes de réveil. Il s'agit en effet de sa 24e éruption depuis janvier 2011 et de sa sixième depuis le début de l'année 2012. L'année précédente, "on avait recensé dix-huit points d’activité, ce que l’on appelle des paroxysmes", décrypte le volcanologue Jacques-Marie Bardintzeff cité par Le Parisien au sujet des poussées éruptives de l'Etna.

"Le magma est peu profond sous l’Etna, il sort par intermittence quand il y a un peu de pression. Les éruptions permettent de vidanger le trop plein d’énergie et de matière, c’est en quelque sorte la soupape qui se libère. L’Etna est en forme, c’est un moteur qui tourne bien", précise encore l’universitaire. Néanmoins, les poussées enregistrées ne sont pour l'heure que des "éruptions moyennes" beaucoup moins intenses que certaines enregistrées dans les années 1990.

D'après les spécialistes, rien n’indique pour le moment que l’Etna va entrer prochainement dans une colère monstre avec de gros épanchements de lave menaçant la population. Ceux-ci précisent également que plus les éruptions sont régulières, moins elles sont violentes.

Maxisciences 16/04/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Depuis quelques jours, le Popocatepetl, volcan du Mexique situé à 70 kilomètres au sud-est de Mexico, connaît un important regain d'activité. Ce mardi, les autorités du pays ont élevé le niveau d'alerte après qu'il ait commencé à cracher des fragments de roches.

Tandis que l'Etna est entré en éruption en fin de semaine dernière, un autre volcan connaît depuis plusieurs jours un regain d'activité. Situé au Mexique, à 70 kilomètres au sud-est de Mexico, le Popocatepetl a émis au cours du week-end vapeurs, gaz et cendres. Les autorités appellent la population à la vigilance, et ce mardi 17 avril le niveau d'alerte a été élevé après que le volcan ait commencé à cracher des roches rouges et chaudes, rapporte Reuters.

Ce regain d'activité pourrait provoquer d'immenses explosions capables d'éjecter des fragments incandescents à des distances considérables, alerte le Centre national pour la prévention des catastrophes. Celui-ci a relevé le niveau d'alerte de la phase jaune deux à la phase jaune trois, sur les sept que compte l'échelle. Le Centre redoute en effet l'expulsion de magma et les explosions à l'intensité croissante.

Les services d'urgence et des équipes d'évacuation se tiennent prêts à intervenir et l'accès à la zone entourant volcan a été étendue. Les systèmes de contrôle du trafic aérien sont eux aussi en alerte. La dernière éruption du Popocatepetl remonte à 2000. Près de 50.000 habitants des trois États entourant la crête du volcan avaient alors été évacués.


Maxisciences 17/04/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Les autorités mexicaines sont en alerte après l'éruption du Mont Popocatepetl, un volcan qui se trouve à 60 km au sud-est de la capitale Mexico.

D'après le Centre national de prévention des catastrophes, l'éruption a commencé vendredi matin. De la lave a été projetée du cratère, de même qu'une grande quantité de cendres.

D'après le gouvernement, une éruption majeure de ce volcan pourrait l'obliger à évacuer jusqu'à 50 000 personnes. Le président Felipe Calderon a déclaré à la presse que le gouvernement travaillait pour installer du matériel radio de prévention des catastrophes et pour sécuriser des routes en vue d'une évacuation sûre des populations.

Le centre de prévention surveille de près l'activité du volcan. Si la montagne continue de rejeter d'importantes quantités de cendres, cela pourrait perturber le trafic aérien hors de la capitale.


NHK 21/04/2011

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
L'activité sismique a toujours été intense sur le Kilauea où les mouvements du magma sous l'édifice ont des répercussions à la surface. Les zones de rift (East Rift Zone et West Rift Zone) sont les preuves des forces colossales qui animent le volcan. Les épisodes de gonflement et de dégonflement du sommet - particulièrement nombreux ces derniers mois - trahissent la montée et la baisse du niveau de la lave.

On remarquera enfin que, périodiquement, des séismes se produisent sur le Kilauea, en particulier sous le flanc sud qui a tendance à basculer sous la pression du magma. Outre des fracturations, ce basculement entraîne des glissements de failles assez lents (d'une durée d'une à deux journées) dans cette partie du volcan et les scientifiques du HVO pensent pouvoir enregistrer dans les prochaines semaines l'un de ces slow slip events (SSE).

Les scientifiques font remarquer que si un glissement de failles se produit brusquement, il peut provoquer un séisme de l'ordre de M 6 ou plus, comme en 1975 (M7,2) ou en 1989 (M6,2). Par contre, quand le glissement est lent, il peut être enregistré par des instruments. C'est ainsi que le HVO a pu enregistrer 10 SSE depuis novembre 2000. Leur périodicité n'est pas très régulière mais les dernières observations laissent penser que le prochain événement de ce type se produira vers la mi-juin 2012.

Le 17 juin 2007, une intrusion magmatique a provoqué l'ouverture d'une nouvelle fracture dans l'East Rift Zone, suivie d'une petite éruption le 19 de ce mois. Grâce aux GPS et tiltmètres en place dans ce secteur et sur le flanc sud, l'activité a pu être enregistrée, mais il a été difficile d'analyser les données concernant le SSE car elles étaient perturbées par le phénomène éruptif.

Les scientifiques du HVO voudraient pouvoir étudier les glissements de failles dans des circonstances plus neutres et comprendre en particulier pourquoi ce lent glissement s'accompagne parfois d'un tremor dans d'autres régions du monde. Ce dernier point sera toutefois extrêmement difficile à étudier sur le Kilauea avec la présence d'un tremor éruptif annexe.

S'agissant de la sismicité sur le Kilauea, les scientifiques du HVO voudraient savoir si les essaims sismiques enregistrés en février 2012 sont liés à une montée de magma sous le Kilauea. Ils voudraient aussi comprendre pourquoi les épisodes de gonflement et de dégonflement (D/I events) se sont accélérés en 2012.



Maxisciences 23/04/2012 - Volcans_de_voya, webmaster de Volcans

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Dans le bulletin du 24 avril 2012, l'Ingeominas indique que le système volcanique du Nevado del Ruiz reste instable et que le niveau d'alerte de couleur Orange (éruption probable en termes de jours ou de semaines) doit être maintenu.

La sismicité montre des variations, tant dans le nombre que dans l'intensité des événements.

Les webcams montrent des colonnes de gaz et de vapeur qui s'élèvent jusqu'à 500 mètres en moyenne au-dessus du volcan. Les émissions de SO2 restent élevées. L'Ingeominas recommande aux autorités locales de tenir le public informé et de lui indiquer les démarches à accomplir en cas d'éruption, le tout dans le cadre d'une campagne efficace de prévention.


Maxisciences 26/04/2012 - Volcans_de_voya, webmaster de Volcans.
-----> Vers la fin mars 2012, le volcan montre des signes d'éruption imminente, avec l'augmentation des émissions de dioxyde de soufre et des séismes de plus en plus fréquents. Il est mis en alerte orange le 31 mars 2012, signifiant d'après des volcanologues colombiens que le volcan pourrait entrer en éruption dans les prochains jours ou semaines.
Le Nevado del Ruiz est un volcan de la cordillère des Andes, un des plus élevés de Colombie. Il culmine à 5 321 mètres d'altitude. Comme son nom l'indique, il est recouvert de glaciers, lesquels entourent le cratère Arenas et sont en phase de régression rapide. Issu d'un volcanisme de subduction, le Nevado del Ruiz a connu de fréquentes éruptions pliniennes au cours de l'Holocène. Celle de 1985 a été l'une des plus meurtrières de l'histoire en rasant notamment la ville d'Armero. En effet, le mélange de cendres et d'eau de fonte provoque régulièrement des lahars dévastateurs. Le volcan est, désormais, en constante observation afin de protéger au mieux les centaines de milliers de personnes vivant dans les vallées à ses pieds.
La montagne a été gravie pour la première fois en 1936. Sa faune et sa flore, qui comportent plusieurs espèces endémiques de la cordillère Centrale, sont protégées au sein du parc national naturel de Los Nevados.

Wikipedia

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Après la fin, en février 2012, de la dernière éruption fissurale qui avait commencé à l'est de l'édifice en novembre 2011, il semble qu'une nouvelle phase d'activité soit en train de se mettre en place dans la zone sommitale du Nyiamulagira.

En effet, en mars 2012, des panaches de vapeur ont commencé à s'échapper du pit crater qui hébergeait l'ancien lac de lave. Voici une description de la situation au cours des semaines qui ont précédé :

Le 24 février, le réseau sismique a enregistré une série significative de séismes provoqués par des explosions. Il s'est avéré que ces événements sismiques avaient pour origine l'intérieur du cratère du Nyiamulagira et étaient dus à des explosions de gaz.

Au cours des jours suivants, l'activité sur le site de l'éruption fissurale au NE du sommet a commencé à décroître rapidement tandis que l'activité à l'intérieur du cratère s'intensifiait. Début mars, on a détecté une forte odeur de SO2, signe que du magma proche de la surface était en train de fracturer la croûte du cratère et commençait à dégazer.

En avril, l'activité de dégazage était particulièrement intense au niveau d'une bouche cylindrique au milieu du pit crater qui fut le siège du lac de lave avant l'éruption spectaculaire de 1938-1940 qui se termina par la vidange du lac de lave et sa disparition.

Deux explications peuvent être avancées pour expliquer le récent dégazage dans le cratère :

1) - Il se peut qu'il s'agisse d'un dégazage correspondant à la poursuite de l'évacuation du magma entre le cratère sommital et le site de l'éruption de novembre 2011 ;

2) - Il se peut aussi que ce dégazage soit le signe d'un nouvel épisode éruptif avec, pourquoi pas, la formation d'un nouveau lac de lave.

En cliquant sur le lien du blog, vous découvrirez une série intéressante de photos montrant le cratère sommital du Nyiamulagira entre 2010 et aujourd'hui : http://gorillacd.org/2012/04/25/nyamulagira-volcanos-latest-activity/




Maxisciences 29/04/2012 - Volcans_de_voya, webmaster de Volcans

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
On peut lire sur le site web Discovery News un article intéressant qui essaye de faire le point sur l'activité volcanique à Santorin.

L'auteur fait souffler le chaud et le froid sur l'avenir de l'île grecque, sans toutefois sombrer dans le catastrophisme comme le font bon nombre de journalistes de nos jours.

L'article -illustré par une photo fort à propos- fait tout d'abord remarquer que la plupart des maisons de l'île sont perchées en haut de falaises qui sont les rebords du volcan sous-marin dont l'éruption a anéanti la civilisation mino-enne il y a quelque 3600 ans. Cette éruption a recouvert de dizaines de mètres de cendre les îles alentours tandis qu'un puissant tsunami frappait la Crète à 110 km au sud de Santorin.

Plusieurs éruptions de moindre importance ont été observées pendant les millénaires qui ont suivi pour prendre fin en 1950.

Après une soixantaine d'années de repos, la caldeira de Santorin a retrouvé de la vigueur l'an passé. Plusieurs essaims sismiques ont été enregistrés entre 2011 et le début 2012 et les scientifiques ont remarqué que le sol se soulevait, comme si le volcan était en train de respirer à nouveau.

Malgré tout, cela ne signifie pas forcément qu'une éruption va se produire à court terme. Les dernières analyses ont révélé que le dernier gonflement observé à Santorin est provoqué par un volume de 14,1 millions de mètres cubes de magma qui s'est accumulé dans une chambre magmatique localisée à une profondeur de 4,5 km. Ce volume de magma accumulé peut paraître considérable, mais il est ridiculement petit (0,03% selon les scientifiques) à côté de celui qui a été expulsé par le volcan 1650 années avant notre ère. Si une éruption devait avoir lieu, son ampleur serait donc probablement limitée.

Il ne faudrait tout de même pas se réjouir trop vite car il est probable que certains effets de l'éruption ne seraient pas à négliger. Comme je l'ai écrit dans une note précédente, l'activité sismique et les retombées de cendres pourraient provoquer de gros dégâts.

On imagine facilement les conséquences d'un fort tremblement de terre sur les maisons perchées au sommet des falaises, sans oublier qu'un tel événement risque fort de provoquer également des glissements de terrain. Il ne faudrait pas négliger non plus le risque de tsunami et le danger qu'il représente pour le trafic maritime.

Pour le moment, Santorin reste une destination touristique très populaire et il est fort à parier que la plupart des vacanciers ne se doutent pas qu'ils se détendent peut-être sur une bombe à retardement...


Volcans

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le volcan Lokon situé sur l'île indonésienne de Sulawesi s'est réveillé ces derniers jours. Après être entré en éruption le 24 avril dernier, il s'est remis hier à cracher des cendres, poussant les experts à recommander une évacuation des habitants à proximité et une fermeture de l'aéroport Sam Ratulangi.

Plus de 10 mois après un épisode éruptif majeur, le volcan indonésien Lokon refait parler de lui. Situé dans la province nord de l'île de Sulawesi, celui-ci est de nouveau entré en éruption le 24 avril dernier aux alentours de 10H20 heure locale. De la fumée et des cendres ont été expulsés du cratère Tompuloan, causant des tremblements jusqu'à cinq kilomètres autour du volcan, rapporte abc.es. Si cette première éruption avait déjà mis les autorités et les spécialistes en état d'alerte, c'est une seconde qui s'est déclenchée hier aux alentours de 11H55 heure locale.

Mais cette éruption a été plus forte que la précédente, a souligné Surono, volcanologue qui dirige en Indonésie la Volcanology and Geological Disaster Mitigation Agency du ministère de l'Energie et des Ressources minérales. Comme mardi dernier, le volcan a craché des cendres volcaniques qui sont retombées jusqu'à 2,5 kilomètres autour du cratère. Suite à la précédente éruption, les autorités avaient simplement recommandé à la population d'éviter toute activité dans ce périmètre, sans pour autant ordonner d'évacuation.

Néanmoins, cette fois-ci, les experts ont suggéré au gouvernement de demander aux habitants vivant à moins de 2,5 kilomètres du Lokon de quitter temporairement leurs maisons, en prévention d'une autre éruption.

En outre, Surono et ses collègues ont également recommandé de fermer l'aéroport de Sam Ratulangi dont le trafic pourrait être perturbé par les cendres, rapporte The Jakarta Globe. Enfin, ils ont invité les autorités à travailler sur des moyens alternatifs pour connecter les villes de Manado et Tomohon, où se trouve le volcan. En effet, lors des éruptions précédentes cette dernière ville et ses habitants s'étaient retrouvés totalement isolés.

Cette semaine, la National Disaster Mitigation Agency a envoyé en prévention des aides à la ville de Tomohon avec notamment des dizaines de tentes et des provisions. Pour l'heure, si aucune victime n'est à déplorer, on ignore combien de personnes ont déjà été évacuées.


Maxisciences 02/05/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
On peut lire dans la presse asiatique - le Jakarta Post par exemple - plusieurs articles qui font état d'une phase de gonflement du Merapi. C'est la conclusion de recherches menées par des chercheurs japonais et indonésiens au cours des deux dernières années sur le Merapi, le Sinabung et le Guntur.

Les mesures GPS révèlent que le volcan aurait commencé à entrer dans une nouvelle phase d'inflation tout de suite après l'éruption dévastatrice de 2010. Il est dommage qu'on ne trouve aucun chiffre donnant une idée de ce gonflement du volcan qui tend à traduire une montée de magma sous l'édifice. De plus, il est fait état d'« importants changements dans les dépôts chimiques du Merapi entre octobre et novembre 2011 ».

La situation devra, bien sûr, être contrôlée étroitement car on sait que les éruptions du Merapi peuvent se déclencher rapidement. La morphologie du volcan favorise les effondrements du dôme et le déclenchement de coulées pyroclastiques.


Maxisciences 04/05/2012 - Volcans_de_voya, webmaster de Volcans

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Au cours des dernières 24 heures, on a observé une intensification de l'activité volcanique ainsi que de la sismicité. En conséquence, les panaches émis par le Popo sont devenus plus denses et davantage chargés en cendre.

Cette dernière est retombée dans les secteurs de Amecameca, Atlautla, Ozumba, Ecatzingo et Chalco. Des projections incandescentes ont également été observées dans la matinée, comme on peut le voir sur l'image de la webcam ci-contre. (Avec l'aimable autorisation du CENAPRED)

Maxisciences 04/05/2012 - Volcans_de_voya, webmaster de Volcans.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
L'information volcanique ne doit pas se limiter à l'élévation du niveau d'alerte d'un volcan.

Il est également intéressant de signaler les améliorations de situations.

Dans cette optique, un bulletin spécial diffusé par l'Observatoire Volcanologique et Sismologique de Manizales indique que l'activité du Nevado del Ruiz étant visiblement en déclin, le niveau d'alerte a été abaissé d'Orange [II] (probabilité d'une éruption dans les jours ou semaines à Jaune [III] (changements dans le comportement de l'activité volcanique).



Maxisciences 09/05/2012 - Volcans_de_voya / Volcans.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
L'éruption du Popocatepl continue de manière assez intense, avec des nuages de gaz et de cendre et des projections incandescentes de plusieurs centaines de mètres de hauteur. Pour répondre à une question qui m'a été posée, je ne pense pas que l'accumulation de ces matériaux incandescents entraîne une fonte des glaciers sur les pentes du volcan mexicain.

Comme l'a fait remarquer Haroun Tazieff en 1985 à propos du Nevado del Ruiz, les lahars qui ont provoqué la catastrophe n'ont pas été le résultat de la fonte de la glace sous l'accumulation de cendre, mais par la chaleur du magma à l'intérieur du volcan. Garouk faisait remarquer que l'on voit souvent sur l'Etna une bonne couche de neige recouverte par une épaisseur de cendre qui joue le rôle d'isolant.

S'agissant du Popocatepetl, je pense que l'activité actuelle va se produire encore quelque temps (plusieurs semaines ?) avant que le volcan retrouve son rythme habituel. Cette activité permet une libération de l'énergie qui s'est accumulée sous l'édifice. Tant que le dôme ne dépasse pas la lèvre du cratère, il n'y a pas de risque d'événement dévastateur majeur.

Les explosions (qui correspondent probablement à la destruction du dôme pendant sa croissance) sont certes spectaculaires, mais leur effet est limité. Seule la cendre peut représenter un problème pour les populations qui vivent à proximité du Popocatepetl.


Maxisciences - Volcans 14/05/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le VSI indique qu'entre le début du mois d'avril et le 13 mai, l'activité sismique du Kawah Ijen a décliné régulièrement.

Aucune déformation significative de l'édifice volcanique n'a été observée. Au cours de la même période, la température de l'eau du lac à 5 mètres de profondeur a diminué de 8°C.

En conséquence, le niveau d'alerte du volcan a été abaissé de 3 (Siaga) à 2 (Waspada) le 13 mai 2012.

Il est toutefois recommandé aux touristes et aux mineurs de ne pas s'approcher à moins d'un kilomètre du cratère. Les populations vivant à proximité du Kawah Ijen doivent rester vigilantes car une recrudescence d'activité pourrait entraîner un débordement du lac d'acide.

Claude Grandpey Volcans

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Voici quelques nouvelles d'El Hierro dont on ne parle plus car l'éruption sous-marine ne suscite plus d'inquiétude à La Restinga. On observe encore un peu de sismicité, comme il y a quelques jours (le 12 mai) où les sismos ont enregistré cinq secousses de M 0,9 à 1,6 à une dizaine de kilomètres de profondeur.
Vous trouverez plus de détails (en anglais) à l'adresse suivante : http://earthquake-report.com/2011/09/25/el-hierro-canary-islands-spain-volcanic-risk-alert-increased-to-yellow/ .
On remarquera que les auteurs du site déplorent, comme beaucoup de gens auparavant, la réticence des scientifiques et des autorités espagnols à communiquer des informations sur l'éruption d'El Hierro.

Maxisciences - Volcans. 18/05/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Envisat ne répond plus, mais les informations contenues dans ses archives valent de l’or. Elles indiquent que le volcan Néa Kaméni, dans l'archipel de Santorin, aurait connu un regain d’activité durant l’année 2011. Il a en effet gagné 5 cm d’altitude en seulement douze mois. Aucun danger ne serait à craindre pour le moment.

Le volcan Santorin, situé sur l’arc insulaire du sud de la mer Égée, a connu une énorme éruption vers 1650 avant J.-C., qui aurait éjecté près de 40 à 60 km³ de magma. Cet événement a plus que probablement causé la disparition complète de la civilisation minoenne, inspirant certaines théories sur le fameux mythe de l’Atlantide. Le volcan n’aurait pas survécu à l’éruption puisqu’il se serait partiellement effondré après, donnant naissance à une caldera immergée et à cinq îles de plus petites tailles.

L’île volcanique de Néa Kaméni, située au centre de l’archipel et donc à 75 km de la Grèce continentale, est toujours considérée comme étant «active» à ce jour. Elle aurait même connu un regain d’activité en 2011, mais sans éruption (la dernière a eu lieu en 1950).

Cette information, obtenue grâce à l’analyse de données récoltées par le satellite Envisat, a été présentée à l’International Forum on Satellite Earth Observation for Geohazard Risk Management qui se tient actuellement à Santorin, puis retransmise par le site de l'Agence spatiale européenne (Esa).

Bien que circulant à environ 800 km d’altitude, les radars du satellite ont pu mesurer d’infimes déformations de l’île, prouvant l’existence d’une circulation souterraine de magma, entre le mois de janvier 2011 et le jour de sa perte de contrôle, le 8 avril 2012.

Les radars d'Envisat ont régulièrement cartographié l’île. En superposant plusieurs clichés d’une même zone géographique, on détermine s’il y a eu des changements dans la réflectivité des signaux, et donc des modifications d’altitude. Cette méthode, nommée Dinsar, pour Differential Interferometric Synthetic Aperture Radar, permet de détecter et surtout de mesurer avec une grande précision d’éventuelles déformations du sol dans le temps et en tout point du Globe.

L’ensemble de l’île de Néa Kaméni aurait commencé à s’élever en janvier 2011. En un an, la région nord-est du volcan a ainsi gagné 5 cm d’altitude. Les autres sites n'ont gagné que 3 à 4 cm en hauteur.

Des études locales de l’activité sismique, des déformations de l’île et de divers critères physicochimiques menées depuis le début de l’année 2012 soulignent à présent un important ralentissement de cette croissance. Le comité scientifique de surveillance du volcan, dirigé par Kosmas Stylianidis, estime donc qu’il n’existe aucun risque pour la population à ce jour.

Andrew Newman de la Georgia Tech (États-Unis) a lui aussi mis en évidence le regain de l’activité volcanique du site en 2011, mais en utilisant 24 stations GPS placées en différents points de l’archipel. Ses travaux, publiés dans la revue Geophysical Research Letters (GRL) du 30 mars 2012, décrivent en effet l’apparition et le maintien de mouvements d’expansion, à la vitesse de 140 mm par an, de la caldera dès le mois de janvier 2011. Ils seraient dus, selon des modèles, à l’accumulation progressive de 14 millions de m3 de roches en fusion dans une poche magmatique située à 4 km de profondeur, au nord de l'île.

Les stations GPS ou l’interférométrie radar se révèlent être deux outils précieux pour étudier les déformations de volcans et comprendre les phénomènes physiques régissant, et on l’espère bientôt trahissant, les éruptions volcaniques.

Les archives accumulées par les dix années de service d’Envisat nous fournissent donc de précises informations, nous faisant ainsi encore plus regretter sa disparition.




Futura Sciences 24/05/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Depuis mardi matin, le volcan Nevado del Ruiz, dans le centre-ouest de la Colombie connait une activité inquiétante. Les autorités ont distribué des milliers de masques aux populations locales.

Le volcan Nevado del Ruiz, situé dans le centre-ouest andin de la Colombie, culmine à plus de 5.300 mètres. Or, depuis mardi matin, celui-ci semble se réveiller. Comme l’a indiqué à l’AFP un porte-parole du Bureau de gestion du risque, "plusieurs secousses telluriques ont été enregistrées mardi matin dans la zone du volcan [ ... ]". Ainsi, le niveau d'alerte est passé de jaune à orange, ce qui signifie habituellement l'imminence d'une éruption dans les jours ou semaines à venir. Toutefois, par le passé, le niveau orange avait été déclaré sans qu'une éruption ne se produise.

Mardi matin, des cendres ont tout de même été expulsées du cratère et ont atteint les départements voisins de Caldas, Risaralda et Valle. Des milliers de masques ont ainsi distribués aux civils, notamment dans les écoles et les aéroports de Manizales, Pereira, Armenia et Cartago ont suspendu leurs activités, a rapporté à l'AFP le bureau de presse de l'aviation civile. En outre, le Bureau de gestion du risque a fait évacuer 500 personnes par mesure de précaution et les autorités ont demandé à la population de rester sur le qui-vive.

Les cours d'eau descendant du Nevado del Ruiz seront attentivement surveillés car la dernière éruption, le 13 novembre 1985, avait entraîné une fonte des glaces et provoqué une brusque montée des eaux du fleuve Guali. A l’époque, plus de 20.000 personnes étaient mortes dans des coulées de boues qui avaient complètement ravagé la ville d’Armero.



Maxisciences 31/05/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Une nouvelle étude estime qu’en s’aidant des cristaux logés dans le magma les scientifiques pourraient parvenir à prédire les éruptions volcaniques.

Les éruptions volcaniques sont assez imprévisibles. En effet, certains volcans se réveillent avec peu voire pas du tout de signes avant-coureurs. Actuellement, les volcans les plus actifs de par le monde sont étroitement surveillés. Plusieurs critères permettent ainsi aux scientifiques d’évaluer les changements qui ont lieu, notamment en ce qui concerne la circulation du magma.

C’est justement en s’intéressant à ce magma, mélange bouillonnant de roche en fusion, de bulles de gaz et de cristaux en suspension, que les chercheurs pensent avoir trouvé un moyen de prédire les éruptions volcaniques.

En effet, les cristaux présents dans le magma sont formés de zones concentriques (un peu comme les cernes d’un arbre) et chaque zone a une composition chimique légèrement différente. Cela traduit les conditions dans lesquelles elle s’est formée. Pour en savoir plus, Kate Saunders et ses collègues ont caractérisé chimiquement les différentes zones d'échantillons prélevés lors de précédentes éruptions du Mont Saint Helens, un volcan situé dans le nord-ouest du Pacifique, aux États-Unis.

L'équipe a ainsi pu constater que la croissance du cristal dans le magma se produisait généralement dans les 12 mois qui précédaient l'éruption. Des résultats qui ont été confirmés en utilisant des relevés actuels du Mont Saint Helens. De plus, des pics dans la croissance ont pu être associés à une augmentation de l'activité sismique et à l'écoulement de dioxyde de soufre dans le volcan, souligne l’étude relayée par Techno-science.net. Surveillés étroitement, ces éléments pourraient ainsi permettre de prévoir une éruption éventuelle d'un volcan.



Maxisciences 03/06/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Comme cela était prévisible, la lave est en train de faire son retour sur le Kilauea. Le volcan connaît depuis le 28 mai au soir un vigoureux épisode de gonflement qui a entraîné une hausse du niveau du lac de lave dans l'Halema'uma'u.
Les webcams montrent en ce moment une très forte incandescence sur le pali et dans le premier tiers de la plaine côtière. Si la situation se prolonge, il y a de fortes chances pour que l'on assiste à nouveau à une entrée de la lave dans l'Océan Pacifique.



Maxisciences 31/05/2012 - Volcans_de_voya, webmaster de Volcans.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
L'éruption du Popo se poursuit de manière assez stable, ponctuée d'événements un peu plus importants impliquant la présence de cendre dans les panaches. S'agissant de la sismicité, le CENAPRED fait le plus souvent état d'un trémor spasmodique de basse amplitude.

Les projections incandescentes observées de nuit sont probablement dues à la destruction du dôme sous la pression des gaz. Contrairement à ce que sous-entendent certains internautes au vu des webcams, il n'y a absolument pas de coulées pyroclastiques sur le Popocatepetl en ce moment.



Maxisciences 31/05/2012 - Volcans_de_voya, webmaster de Volcans.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
L’activité du Fuego est irrégulière, avec des périodes calmes alternant avec une activité plus intense.


Dans son dernier bulletin, l’INSIVUMEH indique que le nombre d’explosions est en hausse, avec des panaches de cendres de 500-600 mètres de hauteur, des projections incandescentes de 200 mètres au-dessus du cratère et des avalanches de blocs sur les flancs supérieurs du volcan (voir image ci-dessous).




INSIVUMEH Le Fuego à l'aube du 30 juin 2012


Maxisciences 02/07/2012 - Volcans_de_voya / Volcans.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Depuis la mi-journée, on observe à nouveau une hausse de la sismicité et du trémor. Regain d'activité dans la Bocca Nuova? Difficile à dire pour l'instant car le temps est couvert sur le volcan..

La webcam postée à Bronte confirme qu'il s'agit d'une reprise d'activité de la Bocca Nuova.

Comme cela était prévisible, la Préfecture de Catane vient de prolonger jusqu'au 22 août 2012 l'interdiction d'accès au sommet de l'Etna.



Maxisciences 27/07/2012 - Volcans.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
On trouve sur Internet plusieurs documents relatifs aux éruptions du Sakurajima ces derniers jours. On peut lire dans l’un des articles les perturbations causées par les cendres à la ville de Kagoshima. Le trafic a été fortement ralenti ; beaucoup d’habitants ont utilisé des masques anti-poussière et des opérations de nettoyage ont été mises en place.

En fait, la ville de Kagoshima est habituée aux crises éruptives du Sakurajima. Chaque année, le 12 janvier, date anniversaire de l'explosion de 1914, une répétition générale d'évacuation de l'île est organisée. Les autorités s’accordent un délai maximum de quatre heures pour l’évacuer en cas d'éruption imminente.


Maxisciences 27/07/2012 - Volcans.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
L’activité du Kilauea reste stable, avec une alternance d’épisodes de gonflement et de dégonflement de l’édifice qui entraînent des variations du niveau de la lave dans l’Halema’uma’u.

Des coulées éphémères sont observées sur le pali et sur la plaine côtière mais l’alimentation en amont est trop faible pour permettre à la lave d’atteindre l’océan Il lui reste, selon les jours, entre 1,5 et 2 km à parcourir pour faire trempette dans les eaux du Pacifique.





Maxisciences 30/07/2012 - Volcans.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Mercredi, les vulcanologues néo-zélandais ont annoncé que le volcan de White Island montrait des signes inhabituels d'activité. Un jour à peine après qu'un autre volcan, le mont Tongariro se soit réveillé d'un long sommeil de plus de cent ans.

Les volcans néo-zélandais semblent connaitre un regain d'activité depuis quelques jours. En effet, dans la nuit de lundi à mardi, le mont Tongariro situé sur l'île du Nord, s'est réveillé pour la toute première fois depuis 1897. Il a alors craché un immense nuage de cendres à plus de 6.000 mètres d'altitude qui a fortement perturbé le trafic aérien et diffusé jusqu'à Wellington, à 250 km de là, une odeur âcre et indisposante de soufre. "C'était comme les égouts, vraiment désagréable", a ainsi témoigné une habitante, Carole Burke.

L'éruption n'a pas entrainé de coulée de lave, ni fait de victimes et le mont Tongariro n'a connu aucune nouvelle convulsion depuis.


Aussi, les inquiétudes des spécialistes se sont tournées vers un autre volcan qui a lui aussi montré une activité inhabituelle : le volcan de White Island situé sur une île inhabitée. En effet, une caméra installée dans le cratère du volcan a enregistré une micro-éruption, sans lien avec celle du mont Tongariro. "La caméra dans le cratère semblait maculée de boue et de cendre ce matin, ce qui indique qu'il s'agit d'une sorte de rot", a ainsi déclaré à l'AFP Craig Miller, vulcanologue à l'institut de sismologie néo-zélandais GNS Science.

Or, selon le GNS, White Island est le volcan le plus actif de l'archipel neo-zélandais. En 1914, un glissement de terrain dû à son activité avait balayé une mine de soufre et fait 11 morts. Mais l'éruption la plus meurtrière qu'ait connue le pays remonte à 1953, lorsque des débris du mont Ruapehu, sur l'île du Nord, avaient détruit un pont ferroviaire et fait dérailler un train, causant la mort de 151 personnes.

Les éruptions ne sont pas rares en Nouvelle-Zélande située sur la Ceinture du feu du Pacifique, à la frontière des plaques tectoniques australienne et du Pacifique. L'île enregistre chaque année jusqu'à 15.000 secousses par an et une forte activité volcanique.


Maxisciences 09/08/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
L’agence de presse Ria Novosti indique que le volcan Ivan Grozny («Yvan le Terrible») est entré en éruption ce matin sur l’île d’Iturup dans les Kouriles. Il a envoyé dans le ciel une colonne de cendres qui a arrosé les environs.

Les habitants des villes proches du volcan (Goryachiye Klyuchi à 9 km et Kurilsk à 25 km) ont remarqué une odeur de H2S qui s’est par la suite estompée. L’éruption ne représente pas une menace pour les zones habitées.



MAXISCIENCES 16/08/2012 - Volcans.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Fidèle à sa politique de prévention des désastres, le Japon s’apprête à prendre des mesures dans l’éventualité d’une éruption du Mont Fuji.

La dernière éruption du volcan remonte à Décembre 1707, 49 jours après qu’un séisme se soit produit au large de la côte de Wakayama. Les autorités craignent que le terrible séisme de M 9 qui a secoué le Japon le 11 mars 2011 ait accentué la pression sur le Mont Fuji et augmenté le risque d’une éruption à court terme, même si la corrélation entre séismes et éruptions n’a jamais été vraiment prouvée.

Actuellement, la Japan Meteorological Agency (JMA) indique que le Mont Fuji est parfaitement calme. Toutefois, si une éruption devait se produire, il ne fait guère de doute que la région de Kanto subirait de sérieux dégâts.

On pense que certains secteurs sous le vent pourraient recevoir une couche de cendre de 60 centimètres. De la même façon, Tokyo pourrait se retrouver sous quelque 4 centimètres.

Une coulée de lave pourrait couper des lignes ferroviaires comme la Tokaido Shinkansen Line ou la Tomei Expressway. On estime que les dégâts à l’agriculture et à la santé s’élèveraient à 2,5 milliards de yens. Une éruption aurait aussi un impact sur le tourisme. Les personnes désireuses d’escalader le Mont Fuji sont de plus en plus nombreuses et cet enthousiasme atteindra son comble si le volcan fait partie du Patrimoine Mondial de l’UNESCO.

Il est donc nécessaire que, dès maintenant, une collaboration soit mise en place entre les différentes préfectures pour élaborer un plan d’évacuation des populations. C’est dans ce but qu’une réunion rassemblant quelque 60 organismes gouvernementaux et locaux s'est tenue au mois de juin dernier.

Un rapport sur les différents itinéraires d’évacuation devra être rédigé pour le mois de janvier 2013. Une évacuation factice à grande échelle est d’ores et déjà prévue en 2014.

Afin d’analyser avec précision les humeurs du Mont Fuji, la JMA a installé 30 nouveaux sismos ainsi que des systèmes GPS sur le volcan. Le niveau d’alerte comporte cinq niveaux.

Source : The Japan Times.


MAXISCIENCES 16/08/2012 - Volcans.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Dimanche 19 août, le volcan Tungurahua situé en Equateur est entré en éruption. La lave crachée et les roches incandescentes expulsées ont obligé à évacuer plus d'une centaine de familles. Mais alors que le volcan semblait redevenu calme, une nouvelle explosion est survenue ce week-end.

Depuis plus d'un an, la volcan Tungurahua connait une nouvelle phase explosive et ne cesse de le démontrer. Alors que sa dernière forte éruption remontait à décembre dernier, le volcan situé à une centaine de kilomètres de Quito, la capitale de l'Equateur, fait de nouveau parler de lui. Le dimanche 19 août, celui-ci est en effet entré une nouvelle fois en éruption. Il a craché de la lave, expulsé des roches incandescentes et même généré une colonne de fumée qui s'est élevée jusqu'à 4 kilomètres dans le ciel.

Une demi-douzaine de villages situés proches du volcan ont été recouverts par les cendres et plus d'une centaine de familles ont dû évacuées. Si aucun dégât majeur ou victime ne sont à déplorer, le Tungurahua continue aujourd'hui de susciter l'inquiétude des spécialistes qui estiment que son comportement est imprévisible. D'ailleurs, alors que le volcan semblait plus calme samedi, une nouvelle explosion est survenu dimanche. Le Tungurahua a craché des cendres à plus de 4 kilomètres de hauteur. Cependant, d'après les spécialistes, la charge était cette fois-ci plus modérée qu'au cours de la précédente éruption.

"Hier [samedi], nous n'avons enregistré aucune explosion, ni pluie de poussière volcanique. Néanmoins, l'explosion de ce matin montre que l'ensemble est toujours actif et que nous devons surveiller son évolution", a expliqué la scientifique Patricia Mothes citée par eldiario.ec. Les cendres devaient retomber dans l'après-midi sur plusieurs communes proches du volcan tandis que les spécialistes continuent de suivre la moindre activité du Tungurahua qui culmine à 5.023 mètres d'altitude et a repris son activité éruptive en 1999.

En juillet et août 2006, plusieurs éruptions consécutives avaient fait au moins quatre morts et deux disparus, et provoqué l'évacuation de milliers de personnes. Depuis, le volcan continue de montrer une activité intensive et parfois violente.


Le volcan Tungurahua dimanche 19 août photo©️ Istockphotos.



MAXISCIENCES 27/08/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Selon les scientifiques, la pression détectée dans la chambre magmatique du Mont Fuji est actuellement nettement plus élevée que lors de la dernière éruption de ce volcan japonais il y a 300 ans.

Le Mont Fuji serait-il sur le point de connaitre une nouvelle grosse éruption ? Si la question reste en suspens, la découverte de chercheurs japonais a de quoi apporter de nouveaux éléments de réflexion. En effet, ceux-ci ont mis en évidence que la pression dans la chambre magmatique du Mont Fuji est actuellement particulièrement élevée. D'après les informations communiquées, elle serait même plus élevée que lors de la dernière éruption de ce volcan japonais il y a 300 ans.

Selon les chercheurs de l'Institut national de recherche des sciences de la Terre et de préventions des catastrophes, ceci serait dû aux mouvements des plaques tectoniques qui ont entraîné le séisme sous-marin de mars 2011 au Japon et qui aurait également fait monter la pression dans la chambre magmatique du Mont Fuji. Concrètement, les scientifiques ont indiqué que cette pression atteint actuellement un niveau 16 fois supérieur à celui au-delà duquel une éruption est possible. Ainsi, l'équipe japonaise estime que la pression actuelle de la chambre magmatique est de 1.6 mégapascal, soit l'équivalent d'une pression atmosphérique de 15,8 kilogrammes par centimètre carré.

Or, comme l’explique Eisuke Fujita, l'un des responsables de cette étude citée par l'agence de presse Kyodo, une éruption volcanique peut se produire à partir d'une pression d'environ 0,1 megapascal. Néanmoins, bien qu’une nouvelle éruption soit possible dans les prochaines années, les auteurs de l’étude précisent que la pression dans la chambre magmatique n'est pas la seule condition nécessaire. Ils n'ont ainsi pour le moment, relevé aucune activité du Fujiyama, probablement en raison d'une insuffisante quantité de magma, estiment-ils.

La dernière éruption du Mont Fuji remonte à 1707 et est connue sous le nom de "grande éruption de Hōei". Elle est survenue 49 jours après qu'un violent séisme, l'un des plus puissants jamais enregistrés au Japon, ait secoué la région de Hōei. A l'époque, le volcan n'avait alors pas laissé échapper de coulée de lave mais avait craché une énorme quantité de cendres volcaniques et de fragments de roches.



MAXISCIENCES 07/09/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Après un épisode de dégonflement prolongé suivi d’une phase rapide de gonflement, le Kilauea semble avoir retrouvé son rythme habituel avec une succession de tels événements qui font varier le niveau de la lave dans l’Halema’uma’u et qui donnent l’impression que le volcan est en train de respirer.

Ceux qui se rendent sur la Grande Ile en ce moment risquent toutefois d’être un peu déçus car aucune coulée de lave n’est observée sur la plaine côtière et aucune entrée dans l’océan ne s’est produite depuis le mois de décembre 2011. Les dernières images satellites montrent une anomalie thermique entre le Pu’uO’o et la côte. Les dernières photos mises en ligne par le HVO révèlent de timides sorties de lave en haut du pali, à 4 km du Pu’uO’o, mais les webcams ne parviennent pas à capter la moindre incandescence.

Dans le Pu’uO’o proprement dit, la lave est présente dans la bouche située dans la partie orientale du plancher. Rappelons que l’approche des cratères de l’Halema’uma’u et du Pu’uO’o est interdite. Le seul point d’observation intéressant reste la terrasse du Jaggar Museum. L’éruption actuelle du Kilauea aura 30 ans en janvier 2013.

MAXISCIENCES 10/09/2012 - Volcans.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...