Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
BelleMuezza

Un petit calamar s'en prend à une proie plus grosse que lui (vidéo)

Messages recommandés

En utilisant un robot sous-marin télécommandé, des chercheurs américains sont parvenus à filmer un combat effréné d’une heure entre un petit calmar et sa proie, un poisson bien plus gros que lui. Malgré la difficulté de l’entreprise, le prédateur est finalement ressorti vainqueur.

"La loi du bec et de la griffe" Cette vidéo montre le combat dans la mer profonde entre un calmar Gonatus onyx et un Pseudobathylagus milleri Owlfish (poisson hibou?). L'un pour manger, l'autre pour échapper à son prédateur... MBARI 13/1/2014

Pour ce petit calmar, se nourrir n’est pas de tout repos. La vidéo, prise dans la baie de Monterey (Californie / USA), témoigne d’un combat effréné entre le prédateur et un poisson bien plus imposant que lui et particulièrement hargneux. Près d’une heure de lutte et une bonne dose d’habilité ont été nécessaires pour venir à bout de la proie. Le calmar y est finalement parvenu en sectionnant l’épine dorsale du poisson grâce à son bec pointu. 

Cette scène a été enregistrée en novembre 2013 par des chercheurs de l’Institut de recherche de l'aquarium de la baie de Monterey (MBARI), aux Etats-Unis. Les scientifiques ont filmé le combat en utilisant une caméra embarquée à bord du Doc Ricketts, un robot sous-marin télécommandé. Selon les données recueillies par le véhicule, la bataille a commencé à près de 450 mètres de profondeur avant de sombrer petit à petit dans les fonds marins. 

En analysant les images recueillies, les biologistes ont pu identifier la nature du prédateur. Selon leurs observations, il s’agirait d’un calmar-agate également connu sous le nom de calmar aux yeux noirs (Gonatus onyx). Ce spécimen, de la famille des gonatidés, ne dépasse généralement pas les 12 centimètres de long. La proie en revanche est une espèce de Pseudobathylagus milleri, un poisson pouvant atteindre jusqu’à 20 / 30 centimètres de long.

Les spécimens de cette dimension ont généralement une chance d’échapper à l’emprise des céphalopodes en se contorsionnant ou en battant de la queue. Toutefois, pour cette proie les possibilités de fuite étaient particulièrement minces à cause des tentacules du prédateur bien trop serrées. Tenace, le calmar a mordu à plusieurs reprise son adversaire jusqu’à lui sectionner l’épine dorsale et le paralyser. Sur la vidéo, on peut également le voir obstruer les branchies du poisson, peut-être pour tenter de l’étouffer.
Les calmars sont connus pour être de redoutables prédateurs particulièrement habiles et intelligents, utilisant ventouses et tentacules pour immobiliser leur proie. Une fois celle-ci tranquille, le céphalopode doit déguster son repas bouchée après bouchée, en arrachant de petits morceaux à sa proie afin de ne pas s'étouffer.


Maxisciences 14/1/2014

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...