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AUSTRALIE : L'élimination préventive des requins autorisée

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L'Australie a donné son feu vert à l'élimination des requins repérés à proximité des plages très fréquentées de la côte ouest après une série d'attaques mortelles. Cette décision est vivement critiquée par les écologistes.

Le gouvernement fédéral a approuvé un programme de réduction des risques liés aux requins, présenté par l'Australie-Occidentale. Six nageurs ont été tués dans cette région au cours des deux dernières années.

Concrètement, à partir du 30 avril, des lignes à appât pourront être lancées à un kilomètre des plages fréquentées de l'Etat. Le gouvernement local souhaite pouvoir détruire tout requin de plus de trois mètres capturé par ce moyen: grand blanc, requin bouledogue et requin tigre.

L'ONG The Humane Society a dénoncé une "honte absolue", "dénuée de justification scientifique" et contraire aux conventions internationales sur la protection du grand blanc.

Les requins sont communs en Australie, mais les attaques fatales sont rares avec seulement un mort sur 15 incidents par an en moyenne. Les incidents se multiplient toutefois en raison d'une hausse de la population de requins et de la popularité des sports aquatiques. La dernière attaque fatale en Australie-Occidentale remonte au mois de novembre.

Romandie.com 21 janvier 2013

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Une nouvelle fois hier, le gouvernement Barnett a fait une triste démonstration de sa guerre contre la nature, avec la capture de trois beaux requins tigres. L’un dans la baie Eagle, l’un dans la baie Bunker et l’autre vers la plage pittoresque de Meelup, dans la région de Margaret River en Australie occidentale.

Une femelle requin tigre de 2,2 mètres, trop petite pour être tuée légalement, a été traitée avec une telle cruauté qu’elle a peu de chances de survivre. Un autre, dépassant les 3 mètres, a été frappé plusieurs fois à la tête puis jeté à la mer. Un troisième requin a été tué également.

Sea Shepherd et Animal Amnesty étaient dans la région de Margaret River pour dévoiler la destruction cruelle et inutile de la vie marine dans cette région par le gouvernement de Barnett.

 

Requin tigre pendu à un bateau. Photo Sea Shepherd


Un biologiste marin, un océanologue ingénieur en sous-marin, un responsable de campagne pour les océans psychologue des requins ainsi qu’un photographe membre de Sea Shepherd nous accompagnaient.

Valerie Taylor, qui filme les requins depuis 50 ans avec son partenaire Ron, décrit les requins tigres qu’elle a rencontrés comme "agréables, gentils et doux". Dans une interview récente, elle s’exprimait au sujet des palangres de surface au large de la côte d’Australie-Occidentale, regrettant que le gouvernement n’ait pas conduit de recherches dignes de ce nom. Quand Valerie et Ron veulent filmer un requin dangereux ou semi dangereux, ils l’attirent vers le lieu désiré en l’appâtant. C’est la méthode que le gouvernement utilise sur la côte occidentale, ce qui conduit les requins à se regrouper dans la région.

 

Requin tigre pris dans une palangre de surface, en train de couler. Photo Sea Shepherd


Le gouvernement Barnett devra répondre à la question suivante: si les palangres de surface sont si sûres et si elles n’attirent pas davantage de requins, pourquoi ces derniers sont-ils évacués des eaux pour le Rottnest channel swim, compétition locale de natation en mer?

La photo explicite ci-dessus rend compte en détail de l’horreur du massacre inutile et inefficace organisé par le gouvernement. Il s’agit de la femelle de 2,2 m, pendue à la palangre dans laquelle elle a été piégée. Presque morte, elle se débattait encore quand la photo a été prise. Sachant que la photo a été prise de jour alors que ce requin est un chasseur nocturne, il est probable que la femelle ait été suspendue durant des heures. Les requins tigres doivent nager en permanence pour faire passer l’eau dans leurs branchies. Hameçonnée par la tête, elle ne peut évidemment plus bouger et coule petit à petit. Malheureusement, même une fois relâchée, elle mourra probablement d’être restée accrochée à l’hameçon qui, en théorie, ne doit attraper que des requins de plus de 3 mètres.


Richard Branson a critiqué la réforme "requin" de l'Australie occidentale, lele jour même où un appât était posé dans la région de Perth. L'homme d'affaires qui se bat contre le commerce des ailerons de requins en Chine, a déclaré que cette réforme allais décourager le toursime dans la région plutôt que de le stimuler, ajoutant que la politique écornera la réputation de la zone autour de Perth. Il a déclaré à la radio de Fairfax : je suis sûr que l'une des raisons pour lesquelles le gouvernement Barnett a fait ça, c'est parce qu'il pensait que cela encouragerait le tourisme. Cela va faire tout le contraire je pense".... "Ce qui risque d'arriver, je pense, c'est inquiéter inutilement la population". xerodenews 31/1/2014 (Vidéo supprimée)

D’autres images bouleversantes montrent la petite femelle requin tigre tirée à bord. Apparemment, le crochet a été retiré de sa tête à l’aide d’un couteau pour couper la chair autour de la pointe. Notez que la balafre sur sa tête n’apparaît pas sur la photo prise sous l’eau, ce qui veut dire que la blessure lui a été infligée sur le bateau, par les pêcheurs. Pendant la remontée à bord, le crochet a percé la tête du requin sous l’effet de son poids, causant de plus profondes blessures.

 

La protestation enfle... asrab omoch 3/2/2014


Alors qu’on la tirait sur le pont, la femelle donnait des coups. Les pêcheurs l’arrosaient comme si elle allait être relâchée, tout en lui entaillant la gueule pour essayer de récupérer l’hameçon. Après qu’elle a été remise à l’eau, des images montraient une trainée de sang coagulé s’échappant de ses branchies. Ce signe ne trompe pas, ses chances de survie sont minimes. Le bien-être des animaux ne fait clairement pas partie des considérations de cette opération, y compris pour ceux qui ne devraient pas être pris, comme cette femelle, et qui le sont malgré tout, sans discernement.

Des centaines d'Australiens du Sud ont rejoint une journée nationale de protestation contre la réforme "requin" de l'Australie occidentale, la déclarant barbare et non necassaire.  9NewsAdel 1/2/2014

Les autres photos morbides montrent un requin tigre de 3 mètres de long, capturé, frappé à plusieurs reprises accroché par le nez, puis rejeté dans l’eau.

Sea Shepherd, Animal Amnesty et la No Shark Cull Alliance continueront d’informer sur les massacres organisés par le gouvernement, ainsi que les avancées en matière légale contre ces destructions aveugles de la vie marine inestimable du pays.

Je représenterai également Sea Shepherd ce soir à Margaret River dans un forum public pour évoquer les solutions envisageables, autres qu’un massacre automatique et irréfléchi qui peut rendre les plages encore moins sûres et qui tue la vie marine.

 
En réponse à sept attaques de requins mortelles en trois ans, le gouvernement de l'Australie occidentale a placé des hameçons appâtés au large des plages les plus populaires de Perth, selon la BBC. Le gouvernement WA prévoit d'installer 72 hameçons appâtés sur des lignes de batterie un km (mile)  au large des plages dans les zones désignées de 10 Janvier. Les lignes sontt constitués de crochets et des mousquetons attachés à des tambours remplis de mousse et des ancres cordées. Les hameçons appâtés ciblent les requins de plus de trois mètres de long, y compris les Grands Blancs, les requins tigres et les requins taureaux. Des Pêcheurs surveilleront les lignes et détruiront «humainement» les requins que l'on y trouvera en vie... Les autres animaux capturés seront relâchés vivants "si possible", selon la BBC. Des milliers de personnes, y compris des politiciens et des écologistes ont protesté en disant que l'abattage ne ​​résoudra pas le problème et endommagera l'écosystème de l'océan. Plus de 100 scientifiques ont signé une lettre ouverte s'opposant à la décision du gouvernement, en offrant des alternatives telles que la capture, le marquage, le transport et la libération de grands requins au large des côtes. Ces méthodes ont été efficaces au Brésil, où les efforts de recherche ont utilisé des méthodes plus humaines, selon un rapport publié par Care2.  NMANewsDirect 4/2/2014 

En fin de compte, un océan sans requins, c’est une terre sans humains.

CLIQUEZ ICI pour d'autres informations.

Sea Shepherd 8/2/2014

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Sydney (AFP) - Plus de 170 requins ont été capturés, dont 50 tués, dans le cadre d'un programme controversé dans l'ouest de l'Australie, introduit en janvier après plusieurs attaques mortelles contre des humains, selon les chiffres officiels publiés mercredi.

Le programme avait été validé par les autorités locales pour les plages de la côte occidentale, après six morts par morsure de squale en deux ans, dans les eaux australiennes.

JewishNewsOne 28/1/2014


Les protecteurs de la nature avaient protesté, estimant que le programme va à l'encontre de la règlementation qui interdit la pêche du requin blanc, menacé de disparition. Les autorités répliquaient qu'il s'agissait de protéger les baigneurs.

Des lignes avec des appâts ont été installées à un km au large des plages les plus fréquentées de l'Etat d'Australie occidentale, pour une période d'essai, du 25 janvier au 30 avril. Les chiffres publiés mercredi montrent que 172 requins ont été capturés. Les plus grands (d'une longueur supérieure à 4,5 mètres) ont été tués. Quelque 90 ont été bagués puis relâchés.

Le ministre de la Pêche de l'Etat d'Australie occidentale a qualifié de succès cette politique, estimant qu'elle avait restauré la confiance des baigneurs.

Sea Shepherd à la rescousse des requins d'Australie. Le Red Phoenix 26/2/2014

"Notre politique très ciblée visait les espèces les plus dangereuses dans nos eaux: les requins blancs, les requins-tigres et les requins-bouledogues", a-t-il dit. "Nous ne saurons jamais si les requins capturés auraient attaqué une personne mais notre gouvernement accordera toujours plus de valeur à la vie humaine".

Le gouvernement de l'Etat à demandé au gouvernement fédéral l'autorisation de poursuivre ce programme pendant trois ans. L'opposition travailliste affirme cependant qu'aucune étude scientifique n'a prouvé l'efficacité de ce nouveau programme.

"Rien n'a été fourni" pour corroborer scientifiquement l'impression du gouvernement d'Australie occidentale que les plages sont plus sûres, a déclaré à la radio ABC Dave Kelly, porte-parole des travaillistes pour la pêche. "Le gouvernement (de l'Etat) devrait également indiquer combien tout cela coûte", a-t-il ajouté.

Sciences et avenir 7/5/2014

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Un programme de régulation de la population de squales crée une vive polémique en Australie. Alors qu'il est censé protégé les baigneurs et les surfeurs des attaques de grand requin blanc, aucun spécimen incriminé ne s'est fait piéger. Mais certaines espèces protégées l'ont en revanche été.


Grand requin blanc. (illustration) (kqedquest - flickr - CC)


Un programme de régulation de la population de requin a été mené en Australie, notamment pour restaurer la confiance des baigneurs de l'ouest de l'Australie, rapporte The Independent... Sur 170 squales capturés, 50 ont été abattus. Le problème est qu'aucun grand requin blanc, l'espèce responsable d'une majorité des attaques contre l'homme, n'a été attrapé. L'opération a logiquement déclenché la colère des défenseurs des requins.

 Des pièges destinés à attraper les requins de grande taille ou "drum lines" avaient été placés le long des plages les plus fréquentées d'Australie, indique le journal. La majorité des sélaciens capturés sont des requins tigres, mais cinq requins makos se sont ajoutés aux prises, dont quatre ont été retrouvés morts. Or il s'agit d'une espèce protégée. Le plus gros spécimen faisait 4,5 mètres de long et tous les requins mesurant plus de 3 mètres ont été abattus. (Photo requin tigre au Bahamas, Albert kok CC BY-SA 3.0)

 Le gouvernement australien entend reconduire pour les trois prochaines années cette opération destinée à "restaurer la confiance chez les baigneurs, surfeurs et plongeurs", mais les critiques se généralisent. D'une part, il n'est pas reconnu que les requins-tigres aient causé des pertes humaines ces cent dernières années. D'autre part, les grands blancs passent manifestement au travers des mailles du filet. (Photo DR requin mako échoué dans les Landes) 

bfmtv 7/5/2014

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Le gouvernement de l'Etat d'Australie-Occidentale a décidé, vendredi 12 septembre, de renoncer à sa politique de capture et d'élimination des requins à proximité des plages, en raison de l'objection des services de l'environnement.

 Un requin en Australie, en 2012. | AFP/PASCAL GERAGHTY

Le chef du gouvernement de cet Etat, Colin Barnett, a déclaré que les drumlines (palangres de surface ancrées avec des lignes appâtées) ne seraient plus utilisées au large des plages fréquentées, durant le prochain été austral. Il a expliqué que son gouvernement allait envisager uniquement la capture des requins « repérés à plusieurs reprises dans une même zone ».

A l'origine, 72 hameçons appâtés attachés à des palangres devaient être installés tous les ans de novembre à avril, jusqu'en 2017. L'objectif étant de protéger les nageurs et de tuer tout requin de plus de 3 mètres approchant à moins de 1 kilomètre des côtes.

L'Autorité pour la protection de l'environnement (EPA) s'est toutefois opposée à cette réglementation, arguant « que l'évaluation scientifique de l'impact sur la population des requins blancs du sud-ouest de l'Australie était largement insuffisante ». « A ce stade, les informations disponibles n'apportent pas les garanties nécessaires à l'EPA », a déclaré dans un communiqué Paul Vogel, président de l'organisation.

La Société australienne de conservation des aires marines a pour sa part estimé que cette réglementation était « inappropriée, compte tenu de son coût environnemental pour des résultats sur la sécurité du public mal évalués ».

Le gouvernement d'Australie-Occidentale avait pris cette mesure l'été dernier, à titre expérimental, après sept attaques mortelles contre des humains en trois ans. Plus de 170 requins, essentiellement des requins-tigres, avaient été capturés en treize semaines, et une cinquantaine d'entre eux, parmi les plus gros, avaient été tués. Par contre, les autorités n'étaient parvenues à capturer aucun requin blanc, particulièrement visé car responsable des deux dernières attaques fatales, en novembre 2013.

Ce plan d'abattage avait divisé la population en Australie-Occidentale, et conduit à des manifestations de milliers de personnes protestant contre ces méthodes.

euronews (en français) 5/6/2014



Le Monde 12/9/2014

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