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Admin-lane

Votre animal de compagnie vous aime-t-il pour la vie ?

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Un chat, Olive, est revenu chez ses propriétaires, en Bretagne, plus de dix ans après sa disparition. L'occasion d'expliquer les mécanismes de la mémoire affective de nos chats et de nos chiens...

Il a disparu dix ans. Puis il est revenu, lundi 20 janvier, dans leur maison de Plérin (Côtes-d'Armor). Il est venu se frotter à la jambe du propriétaire des lieux. "Quand j'ai vu ses yeux, je me suis dit : 'Sûr, c'est le nôtre.' Et il reconnaissait sa maison. Le maître a donc reconnu son chat. Mais le félin, lui, l'a-t-il reconnu ? Peut-il (encore) éprouver de l'affection pour lui ?

Notre mémoire sensorielle est basée sur nos cinq sens. Pour les animaux, c'est un peu différent. Comme l'expliquait la vétérinaire et chroniqueuse animalière Marie-Claude Bomsel le 14 novembre 2012 sur France 2, il existe de nombreuses formes de mémoire chez les animaux. Et chacun a la sienne.

Image FRANCE 2 / FRANCETV INFO 


Les chiens et les chats identifient leur maître puis le reconnaissent grâce à son apparence, et surtout à son odeur. "Cette odeur est liée à l'émotion, qui elle-même active la mémoire. L'odeur fonctionne donc comme une madeleine de Proust pour les chiens et les chats", explique Valérie Dramard, vétérinaire comportementaliste et notamment auteure du Comportement du chat de A à Z, contactée par francetv info. Ainsi, l'animal de compagnie identifie son maître comme un "être d'attachement".

Chez les mammifères, cet attachement se développe d'abord avec la mère, à la naissance. Puis, à partir de deux mois, l'animal déploie de multiples liens. Si vous l'adoptez jeune, l'attachement sera profond. "Plus l'attachement est précoce, plus il sera tenace, souligne Valérie Dramard. Pour que l'attachement se développe, il faut que le maître soit là."

Mais un chat ou un chien éloigné de vous peut-il parcourir des kilomètres parce qu'il vous aime et que vous lui manquez ? La réalité est un peu plus nuancée. Le chat rentre chez lui pour retrouver ses habitudes et son confort, indique un article de Slate mis en ligne en 2011. Les histoires de chats qui marchent des centaines de kilomètres pour retrouver leur maître restent anecdotiques.

De son côté, "le chien peut retrouver le chemin jusqu'à chez lui, sur de courtes distances, porté par deux motivations : l'appartenance au groupe que forment ses maîtres et ses congénères (...) et l'aspect territorial, car il veut retourner sur son lieu de vie", ajoute le site d'information. Pour retrouver leur chemin, les canidés s'orientent avant tout grâce au champ magnétique terrestre, selon une étude de chercheurs allemands et tchèques.

Si, comme Olive, le chat part pendant dix ans, l'attachement ne disparaît pas. Votre compagnon à moustaches peut vous reconnaître, même si plusieurs années se sont écoulées depuis votre dernière rencontre. "En dix ans, l'animal se créé une nouvelle vie. Il développe de nouveaux attachements. Mais il peut revenir à son domicile s'il est chassé de son nouveau territoire. Le chat retrouve alors son maître, et l'attachement qu'il a développé pour lui se réveille", affirme Valérie Dramard.

Un éléphant - ou plutôt une éléphante, car ce sont surtout les femelles qui portent la mémoire chez ces pachydermes - peut se souvenir de vous, même dix ans après vous avoir rencontré, indique Marie-Claude Bomsel. "Les éléphants ont de la mémoire parce qu'ils ont une longue vie [jusqu'à 60 ans], parce qu'ils sont extrêmement sociaux, et parce qu'ils ont besoin de transmission de connaissances, notamment pour conduire le groupe aux points d'eau", explique-t-elle.

Autre exemple : un gorille qui a grandi dans un parc en Angleterre avant d'être relâché dans la jungle africaine a reconnu l'homme qui l'a élevé, cinq ans après leur séparation. Comme on le voit dans une vidéo, lorsqu'il l'a revu, le gorille a montré des marques d'affection, comme un chat ou un chien le ferait.


WolfstarTV 27/4/2010


"L'attachement est le propre des mammifères", souligne Valérie Dramard.



Francetv Info 23/1/2014

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Ceux qui me connaissent ne seront pas étonnés si je dis que je ne suis pas entièrement d'accord sur certains propos. Certes, les narrations de chats ayant parcouru plusieurs dizaines ou centaines de kilomètres sont anecdotiques, mais pas rares. La réalité, c'est que de nombreux animaux qui se sont enfuis, pour une raison ou une autre, n'arrivent pas au bout du chemin, victimes soit d'accidents, soit d'un trappage par les communes des chats errants ou autre avatar... Et quand les animaux ne sont pas identifiés, s'ils sont en triste état, leurs chances de passer à travers l'euthanasie est quasi inexistante... N'oublions pas, non plus, que relativement souvent (sauf cas particulier de vacances par exemple) un chat reste proche de son lieu de vie originel et qu'une bonne âme peut l'adopter, voire subvenir à ses besoins élémentaires. 

Et si chiens et chats s'attachent à l'homme (et nous à eux), c'est qu'ils font sur nous un transfert affectif lorsqu'ils sont séparés de leur mère et de leur fratrie. Nous devenons leur seul repère et leur apportons sinon l'affection dont ils ont besoin, de quoi se nourrir et pour les mieux lotis un abri. Par ailleurs, un chat maltraité aura tendance à fuir un endroit déplaisant, tandis qu'un chien y restera à cause de son attachement (repère) à "sa" meute ! J'ajoute, que le chat est bien plus "territorial" qu'un chien. Quant aux mécanismes de la reconnaissance, outre l'odorat et la "vague reconnaissance" de notre aspect, l'ouïe est aussi importante (du moins pour les animaux qui "rattachent" la voix (ou un son) à un bon souvenir, surtout pour les chats)...  

Je ne suis pas d'accord, non plus, sur le fait qu'un animal adopté jeune sera attaché plus profondément à la personne qui l'a pris en charge.  Affirmer cela c'est, à mon sens, galvauder une idée reçue. J'ai de multiples exemples qui démontrent qu'il n'y a pas réellement d'âge pour qu'une profonde complicité, et donc affection, unissent un animal à son propriétaire. Parmi ces exemples, je cite celui de Dick, un chien trouvé errant (dans une sale état) dans mon quartier. J'ai réussi à l'apprivoiser en lui donnant à manger puis je l'ai emmené chez moi. Son état nécessitant des soins vétérinaires, j'ai appris lors de la consultation qu'il avait environ 7 ans. Il est resté près de moi jusqu'à sa mort, à 17 ans. Personne n'aurait pu dire que ce chien avait été adopté à un âge avancé, tellement il se montrait affectueux et attaché à ma personne et aux membres de la famille. 


Je rappelle qu'un animal adopté jeune ne conservera pas nécessairement le caractère et le tempérament qui nous l'ont fait choisir lui et pas un autre. En revanche, un animal plus âgé, a un caractère et un tempérament plus affirmé ce qui nous permet de choisir en toute connaissance de cause... pas de surprise à l'arrivée (bonne ou mauvaise). Les bénévoles de la protection animale, comme les refuges, vous diront qu'un animal adopté adulte nous montrera sa reconnaissance et son attachement éternellement !

Bien sûr, il y a une période "d'observation" et de "reconditionnement" (pour les animaux maltraités antérieurement, par exemple). Et c'est ce que nous faisons durant cette période qui est le plus important... pour nous attacher leur affection indéfectible... Selon la situation, cette période peut aller de quelques jours à plusieurs mois.... Mais au bout du compte, nous en tirons satisfaction et fierté.

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Avoir un animal de compagnie , tel que son nom l'indique, nous apporte présence et réconfort au quotidien. Ceux qui adoptent un chat pour ce qu'il est "un chat dans tout ses états", comme ceux qui le considèrent comme un membre la famille, tous ont la tendance singulière de penser que "notre" chat nous aime, voire qu'il n'aime pas telle ou telle personne... Mais qu'en est-il dans les faits ?

On ne peut dire de manière aussi affirmative qu'un chat aime ou déteste car c'est alors lui prêter des sentiments. Or, un chat (un chien ou autres petits NACS) ne ressent pas les sentiments comme les humains, mais exprime plutôt des émotions. 

Loin de moi l'idée de repousser cette possibilité mais avoir des sentiments fait partie d'une relation complexe de conscience de soi et d'appréhender le monde autrement que par les sens. Aimer, est un sentiment complexe qui représente plus que de l'attachement ou de l'attirance, terme qui peut aussi avoir des valeurs "spirituelles". 

L'humain peut aimer quelque chose ou quelqu'un qui n'existe pas. L'animal, lui, est attaché à ce qui vit avec lui (humain ou animal). Comme dit précédemment (premier message), les animaux perçoivent leur environnement en fonction de leurs sens : odorat, vue, ouïe, toucher, goût : ils ressentent alors des émotions "utiles" à leur vie, voire survie. Et cela bien avant que chats et chiens aient été domestiqués.

Concrètement, l'émotion permet à l'animal d'exprimer son ressenti mais d'un point de vue physiologique : avoir peur lui permet de se protéger du danger, tandis qu'être exité lui permet d'évacuer le trop plein d'émotion ressentie, par exemple le chien voyant arriver son "maître"... 

Mais alors, mon chat, il m'aime ou pas ? Ne pas pouvoir ressentir un sentiment, ne veut pas dire qu'il ne ressent rien du tout... Un chat (ou un chien), n'aime pas dans le sens littéral du terme, mais il montre son attachement autrement, du moment qu'il se sent bien et en sécurité. Il y a ces moments d'échanges affectifs qui se manifestent par des frottements de tête, petits léchages par ci ou par là, il y a aussi le ronronnement...

Il y a des chats qui ont besoin d'échanges affectifs plus importants, notamment ceux qui ont été séparés trop jeunes de leur mère et de leur fratrie. Même à l'âge de 2 mois, c'est trop tôt. Si à 8 semaines, il est sevré sur le plan "alimentaire", il ne l'est pas sur le plan "psychologique / affectif" qui intervient plus tard, vers 3 à 4 mois et selon le caractère même plus tard pour certains.

Attention pour ceux qui ont affaire à un chat pot de glue car ce dernier pourrait avoir du mal à supporter la séparation, même de courte durée... Dans ce cas, il peut arriver qu'il devienne malpropre, voire agressif. Et non, ce n'est pas de la vengeance (encore un sentiment humain), mais l'expression de sa frustration quand ce n'est pas une forme d'angoisse lié au stress de la séparation.

Donc avoir conscience du "mode" émotionnel de son chat (rendez-vous ICI pour décoder le "langage" de votre chat) et le respecter fera qu'il sera plus proche de son "maître" et qu'il vous affectionnera encore plus.

Rappelez-vous qu'un chat ne connaît pas le sentiment de culpabilité, mais il vous appréhendera s'il ressent chez vous de l'énervement... car ils vous connaît bien ! J'entends aussi souvent, mon chat à envie de... Il ne ressent pas non plus l'envie... mais le besoin (rappelez-vous "utile"). Un chat n'est pas non plus jaloux (autre sentiment humain), mais il peut être frustré. Dernière remarque : un chat est gentil quand il gère bien ses émotions. Tandis qu'un chat dit "méchant" exprime en général un mal-être ou répond à une agression (le déranger quand il dort est une forme d'agression, de même que vouloir le caresser quand il n'en a pas envie). On peut aimer son chat, mais en respectant ses émotions à lui !

Sur la base d'un article : Chat mode d'emploi...

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Admin a écrit:
Ceux qui me connaissent ne seront pas étonnés si je dis que je ne suis pas entièrement d'accord sur certains propos. Certes, les narrations de chats ayant parcouru plusieurs dizaines ou centaines de kilomètres sont anecdotiques, mais pas rares. La réalité, c'est que de nombreux animaux qui se sont enfuis, pour une raison ou une autre, n'arrivent pas au bout du chemin, victimes soit d'accidents, soit d'un trappage par les communes des chats errants ou autre avatar... Et quand les animaux ne sont pas identifiés, s'ils sont en triste état, leurs chances de passer à travers l'euthanasie est quasi inexistante... N'oublions pas, non plus, que relativement souvent (sauf cas particulier de vacances par exemple) un chat reste proche de son lieu de vie originel et qu'une bonne âme peut l'adopter, voire subvenir à ses besoins élémentaires. 

Et si chiens et chats s'attachent à l'homme (et nous à eux), c'est qu'ils font sur nous un transfert affectif lorsqu'ils sont séparés de leur mère et de leur fratrie. Nous devenons leur seul repère et leur apportons sinon l'affection dont ils ont besoin, de quoi se nourrir et pour les mieux lotis un abri. Par ailleurs, un chat maltraité aura tendance à fuir un endroit déplaisant, tandis qu'un chien y restera à cause de son attachement (repère) à "sa" meute ! J'ajoute, que le chat est bien plus "territorial" qu'un chien. Quant aux mécanismes de la reconnaissance, outre l'odorat et la "vague reconnaissance" de notre aspect, l'ouïe est aussi importante (du moins pour les animaux qui "rattachent" la voix (ou un son) à un bon souvenir, surtout pour les chats)...  

Je ne suis pas d'accord, non plus, sur le fait qu'un animal adopté jeune sera attaché plus profondément à la personne qui l'a pris en charge.  Affirmer cela c'est, à mon sens, galvauder une idée reçue. J'ai de multiples exemples qui démontrent qu'il n'y a pas réellement d'âge pour qu'une profonde complicité, et donc affection, unissent un animal à son propriétaire. Parmi ces exemples, je cite celui de Dick, un chien trouvé errant (dans une sale état) dans mon quartier. J'ai réussi à l'apprivoiser en lui donnant à manger puis je l'ai emmené chez moi. Son état nécessitant des soins vétérinaires, j'ai appris lors de la consultation qu'il avait environ 7 ans. Il est resté près de moi jusqu'à sa mort, à 17 ans. Personne n'aurait pu dire que ce chien avait été adopté à un âge avancé, tellement il se montrait affectueux et attaché à ma personne et aux membres de la famille. 


Je rappelle qu'un animal adopté jeune ne conservera pas nécessairement le caractère et le tempérament qui nous l'ont fait choisir lui et pas un autre. En revanche, un animal plus âgé, a un caractère et un tempérament plus affirmé ce qui nous permet de choisir en toute connaissance de cause... pas de surprise à l'arrivée (bonne ou mauvaise). Les bénévoles de la protection animale, comme les refuges, vous diront qu'un animal adopté adulte nous montrera sa reconnaissance et son attachement éternellement !

Bien sûr, il y a une période "d'observation" et de "reconditionnement" (pour les animaux maltraités antérieurement, par exemple). Et c'est ce que nous faisons durant cette période qui est le plus important... pour nous attacher leur affection indéfectible... Selon la situation, cette période peut aller de quelques jours à plusieurs mois.... Mais au bout du compte, nous en tirons satisfaction et fierté.

 

Ce que tu dis sur les animaux adultes et tout à fait vrai : Mes poules Paka et Plume avaient été adoptées adulte et se montrait aussi affectueuse que si je les avais eus poussins ! Pareil pour Gandy, le chien de ma tante : elle l'a eu à 1 ans, et pourtant c'est un vrai coeur avec moi et toute sa famille !

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Il y a beaucoup de gens qui font l'erreur de croire qu'il vaut mieux adopter un animal jeune... Même des spécialistes du monde animalier (dont certains vétérinaires)... Ceux qui avancent de telles choses n'ont certainement jamais fait l'expérience d'adopter ou de venir en aide à un animal adute voire âgé....

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