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Admin-lane

Sotchi, des marais au village olympique

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Alors que vient de se dérouler la journée mondiale des zones humides, la construction du village olympique de Sotchi, a porté un nouveau coup à ce capital naturel, indispensable à bien des égards. 

Le parc olympique de Sotchi est installé à Adler, au bord de la mer Noire, et à proximité du massif du Caucase. Une région quasi désertique qu'il a fallu totalement réaménager pour bâtir le parc olympique. Résultat, la facture de ces Jeux, initialement estimée à 14 milliards d'euros, a grimpé à 37 milliards d'euros en quelques années. Ces photos aériennes, prises par Google, montrent l'incroyable transformation de Sotchi. 

Celat dit, Les 22es Jeux olympiques d'hiver sont d'ores et déjà considérés comme les plus chers de l'histoire. En regardant ces photos aériennes prises par Google, on comprend mieux pourquoi.



 

Septembre 2007



 
Mars 2010


 
Septembre 2011


 
Mars 2013


 
Novembre 2013


  

Janvier 2014



Pour voir les images en meilleur résolution, cliquez sur le lien source en bas à gauche.

 Photo projet, russia



 C'est la deuxième fois que les Jeux Olympiques se déroulent en terre russe, après Moscou en 1980. Ces Jeux olympiques auront lieu dans deux domaines différents: la zone du Parc olympique est, dans la ville de Sotchi, sur la mer Noire bordée d'une région montagneuse et Krasnaya Polyana, situé à l'extrémité ouest des montagnes du Caucase, à seulement 45 km du parc olympique. Le projet est l'utilisation de 10 installations pour les compétitions, dont 3 sont déjà en service (3 stations ski). En outre, un stade olympique a été construit pour les cérémonies d'ouverture et de clôture, un lieu pour la remise des médailles. 




Le plan du village olympique.



 

Airbus Defence and Space 27/1/2014



Le point 27/1/2014 - Images Google Earth - Google Earth.es

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Sur les hauteurs de Sotchi, Akhchtyr ne coule plus des jours tranquilles au bord de la rivière Mzymta : depuis 2008, les travaux pour relier le site olympique à Krasnaïa Polïana ont privé le village d'eau, de route et laissé l'impression aux habitants d'avoir été sacrifiés.

Située sur les premières hauteurs du Caucase, Akhchtyr a d'abord vu sa vie bouleversée avec la construction de la ligne ferroviaire de 48 km et de la voie rapide entre le centre olympique de Sotchi, au bord de la Mer Noire et les pistes de ski.

"Les constructions olympiques ont laissé le village sans approvisionnement en eau depuis plus de cinq ans et privé les habitants des transports publics et d'autres services", rapporte à l'AFP l'ONG Human Rights Watch (HRW).

Sur les hauteurs de Sotchi, Akhshtyr ne coule plus des jours tranquilles au bord de la rivière Mzymta: depuis 2008, les travaux près du site olympique ont privé le village d'eau, de route et laissé l'impression aux habitants d'avoir été sacrifiés. (c) Afp

"Quand les travaux ont commencé, ça a été le début de nos problèmes avec l'eau. On n'a jamais eu l'eau courante, mais on avait les puits. Mais quand les grands camions de chantier sont arrivés, ils ont détruit les sources souterraines", explique Grigori, l'un des 150 habitants de ce village de maisons rudimentaires, parsemé d'épaves de Lada. "Avant c'était de l'eau de source claire, de la bonne eau", déplore Grigori en regardant l'eau boueuse qui remplit son puits depuis 2008.

 Ce sont les Jeux Olympiques les plus chers de l’histoire. Un nouvel aéroport, deux gares, 77 ponts, 12 tunnels et une autoroute surnommée "l’autoroute du caviar", à cause de son coût. Des Jeux Olympiques démesurés, mais à quel prix ? Expropriations, ouvriers non payés et désastre écologique.. BFMTV 8/2/2014 

En 2010, après deux ans d'approvisionnements irréguliers et insuffisants par camions, une petite station de pompage a été inaugurée devant de nombreux dirigeants locaux : elle n'a fonctionné que le jour de la cérémonie. Depuis, les camions citerne ont repris du service, mais, selon HRW, la quantité est toujours insuffisante pour couvrir les besoins élémentaires et pour arroser les potagers, sources de nourriture et de revenus pour les 52 foyers d'Akhchtyr.

 

FRANCE 24 5/2/2014


Avant les travaux, le maraîcher Alexandre Koropov produisait quatre tonnes de kakis et deux tonnes de kiwis par an au bord de la Mzymta. "Je gagnais mon pain en vendant ces fruits. Mais avec le début des travaux pour les JO, mon terrain a été classé Parc national. Et maintenant je n'en suis plus le propriétaire", témoigne-t-il auprès de l'AFP. "Je suis horrifié et désespéré. Je ne sais pas ce que je vais devenir, j'ai 53 ans, je ne suis plus tout jeune et je ne sais pas comment je pourrais refaire ma vie ailleurs. Mon seul espoir c'est mon fils qui me donne de l'argent." Il lui reste bien quelques arbres, mais la poussière des travaux abîme les fruits. Les kiwis, sales et chétifs, sont invendables.

Big Web Tv 19/1/2014


M. Koropov ne peut pas non plus compter sur une indemnisation. Il en a même appelé à Vladimir Poutine, mais sa lettre au Kremlin, en 2010, est restée sans réponse. Seules deux des huit familles expropriées ont été indemnisées, confie-t-il alors que la voie ferrée et l'autoroute bordent désormais son ancien verger.

  HumanRightsWatchFR 27/2/2013


Cette voie rapide ne dessert pas Akhchtyr, comme initialement prévu. Pire, elle coupe l'ancienne route et prive les 52 foyers de transports publics. Un tunnel permet bien aux habitants de passer sous la voie ferrée, mais rien n'a été prévu pour traverser la grande route. Si on a une voiture, il faut maintenant une heure pour atteindre Sotchi, en passant par la montagne. "Je suis désormais un SDF olympique", conclut Alexandre Koropov.

----->Cette situation n'est pas isolée. Un village, une ancienne "station balnéaire" a également été sacrifié pour ces jeux. Les habitants n'ont eu d'autre choix que de partir... sans savoir où aller ! Les indemnisations prévues, là encore, n'ont pas été versées... Un jour, les démolisseurs arrivent accompagnés des forces de l'ordre... A peine le temps de rassembler quelques affaires et sauver quelques biens (pas grand chose...). Documentaire vu sur Arte ou sur TMC. Ci-dessous : un exemple parmi d'autres...

 AFP 22/02/2013





 Un autre scandale de ces JO : l'abattage de chiens errants... pour cause de risque de peste !!!  Description de la vidéo : 
Une société spécialisée dans le contrôle de la peste a déclaré lundi avoir accepté un contrat afin de tuer les chiens errants avant et pendant les Jeux Olympiques d'hiver. Zoomin.TV Belgique 4/2/2014



Sciences et avenir 6/2/2014

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Moscou (AFP) - Un militant russe condamné à trois ans de camp après avoir dénoncé l'impact sur l'environnement des travaux de préparation des JO de Sotchi a entamé une grève de la faim pour dénoncer cette affaire qu'il estime montée de toute pièces.

Evgueni Vitichko refuse de s'alimenter depuis que le tribunal régional de Krasnodar (sud-ouest) a rejeté son appel et confirmé mercredi sa condamnation à trois ans de camp, a indiqué lundi l'association régionale de défense de l'environnement du Caucase du Nord (EWNC) dans un communiqué.

 Un militant russe condamné à trois ans de camp après avoir dénoncé l'impact sur l'environnement des travaux de préparation des JO de Sotchi a entamé une grève de la faim pour dénoncer cette affaire qu'il estime montée de toute pièces. (c) Afp


"Evgueni a déclaré qu'il a entamé une grève de la faim le 12 février en signe de protestation contre ces décisions judiciaires injustes", a écrit EWNC, qualifiant de son côté les accusations à son encontre "fabriquées de toutes pièces".

M. Vitichko, membre de cette association et géologue, avait été condamné en 2012 à trois ans de prison avec sursis pour avoir fait un trou dans une clôture entourant une résidence appartenant au gouverneur régional, érigée dans une zone protégée.

Lors de cette action, des militants de l'association EWNC avaient aussi inscrit sur la clôture, avec une bombe de peinture, "C'est notre forêt" ou encore "Sania est un voleur", utilisant le diminutif du prénom du gouverneur, Alexandre Tkachev.

La peine de M. Vitichko avait été commuée en prison ferme fin 2013 pour non respect des obligations du sursis. Cette condamnation a été confirmée le même jour que la publication d'un rapport auquel avait participé M. Vitichko, qui dénonce l'impact sur l'environnement des gigantesques travaux de préparation des Jeux Olympiques, un projet cher au président Vladimir Poutine.

Samedi, le Comité international olympique (CIO) a affirmé que la condamnation du militant n'était "pas liée aux JO", qui battent actuellement leur plein à Sotchi, entre les bords de la mer Noire et les montagnes du Caucase. Le porte-parle du CIO, Mark Adams, a précisé avoir reçu des informations des autorités russes en ce sens. "Sur ce cas particulier, nous avons eu des assurances qu'il n'était pas lié aux Jeux", a-t-il souligné.

Mais Amnesty International a de son côté condamné la décision du tribunal régional de Krasnodar et qualifié M. Vitichko de "prisonnier de conscience". Cette décision de justice est "le dernier épisode dans la campagne menée par les autorités russes (...) pour museler l'un des critiques les plus actifs et respectés", a écrit Amnesty, appelant à sa libération immédiate.

Par ailleurs, dans une autre affaire, la police de Krasnodar a arrêté un militant tcherkesse, Asker Sokht, dirigeant une association défendant les droits de cette minorité ethnique, après qu'il a lui aussi émis des critiques sur les JO. M. Sokht a été arrêté vendredi et placé en détention pour huit jours, pour avoir "désobéi à la police", a indiqué Maikop Khase, une autre association tcherkesse. "Il est évident que derrière les prétendues accusations d'hooliganisme et de désobéissance, se cachent en réalité ses déclarations critiques sur les Jeux olympiques de Sotchi", a indiqué le groupe sur son site internet.

Les Tcherkesses, qui sous le régime tsariste au XIXème siècle avaient été contraints de quitter la région de Sotchi, se sont opposés à la tenue des JO dans cette ville. Des militants, dont M. Sokht, avaient indiqué la semaine dernière dans les médias que les organisateurs des Jeux auraient pu rendre hommage à cette minorité lors de la cérémonie d'ouverture le 7 février, comme ce fut le cas lors des Jeux d'hiver de Vancouver en 2010.

L'emblème de ces Jeux avait notamment été l'inukshuk, un empilement de pierres traditionnel rappelant une forme humaine et utilisé par les populations autochtones du Canada.

Sciences et avenir 17/2/2014

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