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Des hydrocarbures sur des plages de l'Atlantique

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NANTES - Des boulettes et des galettes d'hydrocarbures, dont les origines ne sont pas connues vendredi, ont été découvertes sur des plages du Morbihan, de Loire-Atlantique et de Vendée, entraînant la fermeture de certaines d'entre elles, a-t-on appris auprès des préfectures et des mairies.

La préfecture du Morbihan fait état de galettes découvertes à partir de la soirée de mercredi sur plusieurs secteurs du littoral morbihannais (îles, secteur côtier situé entre la ria d'Etel et la rivière d'Auray).

D'après les premiers résultats d'analyse de la gendarmerie nationale, ces galettes sont constituées d'un produit du type fuel lourd utilisé pour la propulsion des navires

De nouvelles arrivées d'hydrocarbure ont été signalées vendredi matin sur Quiberon ou encore Arzon. La ria d'Etel, où se trouvent de nombreux ostréiculteurs, n'est pas touchée par ces galettes, précise la préfecture. Une enquête sur les causes de ce phénomène a été ouverte.

Selon cette même source les hydrocarbures recouvrent environ 3% du littoral, plages, galets et rochers concernés. Ce fioul devant être manipulé uniquement avec un équipement approprié, plusieurs mairies comme Quiberon ont interdit l'accès à leurs plages souillées.

En Loire-Atlantique, des boulettes ont été constatées sur les côtes des communes du Croisic, de La Turballe, de Piriac, de Mesquer et d'Assérac, a indiqué à l'AFP la préfecture du département, qui mentionne la présence de plusieurs oiseaux mazoutés.

Nous sommes en phase d'évaluation avec les services de secours et les mairies pour déterminer les modalités pratiques de ramassage des produits sur les plages. A ce stade, le plan Polmar terre n'a pas été déclenché, le nettoyage est de la compétence des mairies, selon la préfecture.

Selon les premières analyses des autres départements, il y aurait notamment d'anciennes pollutions qui auraient pu remonter à la surface mais on n'est pas encore sûr qu'il n'y ait que cela, a-t-elle ajouté.

La commune de Mesquer, déjà très touchée par la marée noire de l'Erika en 1999, mais aussi celle du Croisic ont pris des arrêtés municipaux interdisant l'accès à leurs plages.

En Vendée, où cette pollution a été constatée dès jeudi après-midi sur l'île de Noirmoutier, la pollution était en cours de traitement vendredi, a indiqué la préfecture. Quelques galettes ont en outre été identifiées sur l'Ile d'Yeu, a-t-on précisé de même source.

Romandie 7/2/2014

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NANTES - Des communes du littoral français de Loire-Atlantique ont commencé à déposer plainte après l'arrivée de boulettes d'hydrocarbures sur leurs plages, a-t-on appris lundi auprès de plusieurs d'entre elles.

Michèle Quellard, maire du Croisic, a annoncé avoir porté plainte dès vendredi après l'arrivée de ces boulettes et galettes d'hydrocarbures sur les plages de sa commune. Le même phénomène a été signalé depuis mercredi dans les départements voisins du Morbihan et de la Vendée.

Les communes de Saint-Brévin-les-Pins et de Piriac-sur-mer devaient également porter plainte dans la journée.

L'origine de cette pollution n'a pas été déterminée mais les communes riveraines soupçonnent un dégazage commis par un ou des pétroliers au large, à la faveur des tempêtes de la semaine dernière.

Comme le plan Polmar n'a pas été déclenché par l'Etat, le nettoyage des plages reste à la charge des communes. Si un responsable était identifié au terme d'une enquête judiciaire, les communes pourraient peut-être obtenir une indemnisation, espèrent-elles.

Selon la préfecture du Morbihan, les hydrocarbures recouvrent environ 3% du littoral, plages, galets et rochers concernés. Ce fioul devant être manipulé uniquement avec un équipement approprié, plusieurs mairies ont également interdit l'accès à leurs plages souillées.

Romandie 10/2/2014

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RENNES - Les premières analyses de boulettes d'hydrocarbures échouées sur le littoral atlantique depuis le 5 février n'accréditent pas à ce stade l'hypothèse d'un dégazage sauvage, a indiqué mardi la préfecture de Loire-Atlantique.

Les premières analyses (...) montrent que les hydrocarbures en cause proviennent de fonds anciens, ce qui ne valide pas à ce stade l'hypothèse d'un dégazage, privilégiée par les communes touchées, est-il indiqué dans un communiqué.

Ces analyses ont été effectuées par le Centre de documentation, de recherche et d'expérimentations sur les pollutions accidentelles des eaux (Cedre), est-il précisé.

Plusieurs communes du littoral touché par la pollution (Loire-Atlantique, Vendée, Morbihan) ont annoncé lundi avoir déposé plainte ou s'apprêter à le faire après l'arrivée de boulettes d'hydrocarbures sur leurs plages.

Ces communes soupçonnent un dégazage commis par un ou des pétroliers au large, à la faveur des tempêtes de la semaine dernière. Un tel délit, s'il est établi, ouvre la voie à un dédommagement civil des communes par les responsables.

Dès lundi, le ministre de l'Ecologie, Philippe Martin, avait toutefois indiqué que cette hypothèse n'était pas privilégiée par ses services, et avait évoqué celle d'une vieille épave au large qui, remuée dans le tambour de ces tempêtes, aurait pu relâcher des hydrocarbures qui auraient été dans ses soutes.


ROMANDIE 11/2/2014


Le ministre a toutefois assuré que les communes les plus touchées pourraient être aidées financièrement même si le plan Polmar concernant les pollutions marines n'a pas été déclenché.

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PARIS - Les communes du littoral Atlantique les plus touchées par l'arrivée de boulettes d'hydrocarbures sur leurs plages après les récentes tempêtes pourront être aidées financièrement même si le plan Polmar n'a pas été déclenché, a indiqué lundi à l'AFP le ministre de l'Ecologie Philippe Martin.

Le plan Polmar (un plan d'intervention déclenché en cas de pollution marine importante) n'a pas été activé, et c'est bien normal avec ces petites boulettes, mais ce n'est pas pour autant que les communes les plus touchées ne pourront pas avoir accès aux financements du fonds Polmar, a assuré le ministre, joint au téléphone à son arrivée en Bretagne.


 Journal des Sables 10/2/2014


Le ministre de l'Écologie va visiter jusqu'à mercredi les régions touchées par les intempéries et des inondations, à commencer par la Bretagne à partir de ce lundi soir avant de se rendre en Aquitaine mardi puis dans le Var.

En Bretagne, le ministre s'est rendu à Guidel (Morbihan), où des oiseaux morts ont été trouvés ces derniers jours, morts d'épuisement après les tempêtes. Il devait ensuite rejoindre un centre de sauvetage de la faune sauvage à Languidic puis se rendre dans la soirée à Redon (Ille-et-Vilaine) visiter les services de secours.

Plusieurs communes du littoral touché par cette pollution (Loire-Atlantique, Vendée, Morbihan) ont déposé plainte ou s'apprêtaient à la faire après l'arrivée de boulettes d'hydrocarbures sur leurs plages, a-t-on appris lundi.


 Télénantes 10/2/2014


Concernant, l'origine de cette pollution, M. Martin a précisé attendre les résultats des analyses menées par le Centre de documentation et d'expérimentation sur les pollutions en mer (Cedre), attendus dans la soirée ou demain (mardi).

L'hypothèse d'un dégazage sauvage d'un navire en profitant de la tempête n'est pas celle qu'on privilégie, a-t-il indiqué, en évoquant également l'hypothèse d'une vieille épave au large qui remuée dans le tambour de ces tempêtes aurait pu relâcher des hydrocarbures qui auraient été dans ses soutes.

Selon la préfecture du Morbihan, les hydrocarbures recouvrent environ 3% du littoral, plages, galets et rochers concernés. Ce fioul devant être manipulé uniquement avec un équipement approprié, plusieurs mairies ont également interdit l'accès à leurs plages souillées.

Romandie 10/2/2014

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Brest (AFP) - Le centre chargé d'analyser les boulettes d'hydrocarbures récemment échouées sur le littoral atlantique a assuré jeudi à l'AFP ne pas être en mesure de préciser leur origine exacte, l'ONG Robin des Bois mettant elle en cause "une ou plusieurs épaves abandonnées et insuffisamment surveillées".

"Le produit qui a été récupéré ressemble beaucoup à un fioul lourd", a confirmé Gilbert Le Lann, directeur du Centre de documentation, de recherche et d'expérimentations sur les pollutions accidentelles des eaux (Cedre), écartant l'hypothèse d'un dégazage sauvage.

"On pense que ce n'est pas un dégazage au sens où on l'entend habituellement, maintenant la source on ne l'a pas identifiée", a-t-il ajouté, expliquant que pour cela, il faudrait disposer d'un échantillon "prélevé au point de largage".

"Ca peut-être une épave ou une perte de cargaison ou quelque chose comme ça, il y a plusieurs hypothèses", a indiqué le directeur du centre situé à Brest, s'étonnant de l'étendue de la zone d'échouage, entre 300 et 400 km, et de la durée de celui-ci, une dizaine de jours, selon lui.

Les boulettes "proviennent d'une ou de plusieurs épaves abandonnées et insuffisamment surveillées comme celles de l'Erika (1999)", affirme cependant jeudi l'ONG écologiste.  On a comparé les échantillons récupérés sur le littoral avec le produit contenu dans l'Erika et ce n'est pas ça", a réagi M. Le Lann, précisant par ailleurs que les boulettes avaient "le même type de signature, donc ça provient de la même source".


 Le centre chargé d'analyser les boulettes d'hydrocarbures récemment échouées sur le littoral atlantique a assuré jeudi à l'AFP ne pas être en mesure de préciser leur origine exacte, l'ONG Robin des Bois mettant elle en cause "une ou plusieurs épaves abandonnées et insuffisamment surveillées". (c) Afp


Dans un communiqué intitulé "les deux boulettes de l'Etat français", Robin des Bois regrette en outre que l'engagement du Grenelle de la Mer "+d'étudier et d'engager les opérations nécessaires à la dépollution et à la sécurisation des épaves potentiellement polluantes et dangereuses+ soit resté lettre morte".

L'ONG regrette aussi que la France n'ait toujours pas ratifié la convention de l'Organisation maritime internationale (OMI) sur l'enlèvement des épaves dangereuses.

Plusieurs communes du littoral atlantique touchées par ces arrivages de boulettes en février (Loire-Atlantique, Vendée, Morbihan) avaient soupçonné un dégazage commis par un ou des pétroliers au large, à la faveur des tempêtes successives. "[size=13.333333015441895]Les premières analyses (...) montrent que les hydrocarbures en cause proviennent de fonds anciens[/size], ce qui ne valide pas à ce stade l'hypothèse d'un dégazage", avait indiqué le 11 février la préfecture de Loire-Atlantique.


Sciences et avenir 27/2/2014

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