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Actions et (répression) contre le trafic des espèces menacées

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Huit faucons gerfauts, une espèce rare, saisis à l’aéroport de Moscou

Lundi dernier, des douaniers ont saisi 8 faucons d’une espèce rare et menacée à l’aéroport international Sheremetyevo de Moscou, qu’un passager tentait de faire sortir de Russie, selon IFAW (Fonds International pour la protection des animaux – www.ifaw.org).

Les oiseaux (appelés Faucons gerfauts) ont été découverts dans deux cartons qui devaient être embarqués avec les bagages, dans la soute d’un avion à destination du Moyen- Orient. Ils étaient emmaillotés dans un tissu, encapuchonnés et rangés par quatre dans les cartons. La passagère qui a enregistré les cartons comme ses bagages a été débarquée et détenue avant d’être remise en liberté en attendant de comparaître devant le tribunal.

“Il est illégal de tuer, capturer ou de faire le commerce de ces oiseaux très menacés,” a déclaré Masha Vorontsova, Directrice d’IFAW en Russie. “Au moins 100 faucons gerfauts sauvages sont passés en contrebande hors de Russie chaque année, avant tout pour répondre à la demande issue de la popularité grandissante de la fauconnerie au Moyen-Orient.”


La suite ICI



Source Ifaw ................. Le 1/12/2010

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Une bonne nouvelle annoncée par l'IFAW concernant ces oiseaux, voici le message :

L'IFAW a annoncé aujourd’hui que les 8 faucons gerfaut, une espèce menacée, sauvés lors d’une tentative avortée de passage en contrebande à Moscou le mois dernier, ont été relâchés dans la nature avec succès. Avant leur relâché, les rapaces ont bénéficié de 4 semaines de réhabilitation et ont été transportés dans la péninsule du Kamchatka, l’une des zones d’hivernage du faucon gerfaut.

Ces faucons, très rares, ont été saisis par les douaniers le 21 novembre dernier à l’aéroport international Sheremetyevo de Moscou. Ils étaient emmaillotés dans un tissu, encapuchonnés et emballés à 4 par boite. Le passager qui a enregistré les cartons comme étant ses bagages personnels a été débarqué de l’avion à destination du Moyen-Orient et emprisonné.

“Nous sommes ravis d’aider ces merveilleux oiseaux à retourner à la vie sauvage et de contribuer à maintenir les populations de cette espèce gravement menacée” a déclaré Masha Vorontsova, Directrice d’IFAW en Russie. “C’est un événement heureux, mais nous devons continuer à travailler dur pour protéger une espèce qui est aujourd’hui plus vulnérable que jamais.”

Chaque année, on estime à 100 le nombre de faucons gerfaut illégalement capturés et transportés depuis la Péninsule du Kamchatka. Les faucons gerfaut, étant les plus grands et les plus forts des faucons, sont très prisés pour la fauconnerie avec une forte demande émanant des acheteurs du Moyen-Orient. Les faucons gerfaut sauvages peuvent se vendre jusqu’à 40 000 € au marché noir.

Aujourd’hui, on ne dénombre plus que 1 000 couples de faucons gerfaut vivant encore à l’état sauvage en Russie. Cette espèce figure à la fois sur la liste rouge des espèces en danger de l’UICN et en annexe I de la CITES. Ce classement interdit tout commerce international de ces oiseaux. IFAW collabore avec la Russie afin d'aider son gouvernement à appliquer efficacement la réglementation de la CITES et à relâcher les oiseaux dans leur habitat naturel.

IFAW a réhabilité et relâché plusieurs faucons gerfaut saisis en Russie et des centaines d’oiseaux de proie menacés dans le monde. La plupart avait été victimes du trafic d’espèces sauvages.



Source : IFAW 23/12/2010



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Des centaines d'animaux rares saisis en Thaïlande



Serpents, araignées et tortues, comptant parmi les espèces les plus rares du monde, ont été saisis à l'aéroport de Bangkok. C'est dans les valises d'un Indonésien que les animaux sauvages ont été découverts par la douane.

Comme le rapporte le Figaro, citant la Division de protection de la flore et de la faune sauvages thaïlandaise, l'homme âgé de 34 ans s'apprêtait à prendre l'avion, quand le contrôle aux rayons X de ses trois valises a permis la découverte de centaines d'animaux entassés les uns sur les autres. Parmi ces bêtes sauvages, 88 tortues étoilées d'Inde, 33 tortues à tête jaune, et une tortue à soc, des espèces très rares protégées. Deux boas constrictor, 34 pythons royaux, 18 mygales enfermées dans des boîtes en plastique, ainsi que des écureuils, plusieurs espèces de lézards, et un perroquet Gris du Gabon, ont également été retrouvés dans ces trois valises aménagées en différents compartiments.

L'homme a indiqué aux autorités avoir trouvé et acheté ces animaux sur le marché de Chatuchak, à Bangkok. Ce célèbre marché est selon Traffic, une association luttant contre la contrebande d'espèces menacées, "une plaque tournante pour le trafic de certaines des espèces les plus rares au monde". Directeur régional de l'organisation, William Schaedla considère cette situation "totalement inacceptable dans un pays qui prétend s'attaquer efficacement aux trafics illégaux d'espèces".

La valeur des centaines d'animaux découverts à l'aéroport a été estimée à 18.000 euros. Poursuivi pour possession illégale et trafic d'animaux sauvages, l'homme risque une peine maximum de quatre ans de prison.



Source : Greenpeace 11/02/2011

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Arrestation en Thaïlande de l'un des plus gros trafiquants de varans


L'un des plus gros trafiquants de varans de Thaïlande a été arrêté hier, alors qu'il était en possession de plus de 200 de ces impressionnants lézards particulièrement appréciés dans la cuisine chinoise.

Les dizaines de varans ont été découverts dans un entrepôt de la province de Ang Thong, dans le centre de la Thaïlande, rapporte le site de la fondation Ushuaïa. Le trafiquant arrêté comptait exporter les animaux en Chine, en passant par le Laos, a indiqué la police, précisant qu'il risquait quatre ans de prison et 40.000 bahts d'amende, soit 1.000 euros environ. L'homme est "l'un des principaux braconniers" de varans en Thaïlande, pays où ces lézards géants sont protégés.

Les varans sont très appréciés en Chine, mais aussi au Vietnam, où ils sont mangés. En outre, l'Asie du Sud-Est est l'une des régions où le trafic d'animaux sauvages est le plus important. Il y a quelques jours en Thaïlande, des centaines de tortues, d'araignées et de serpents ont ainsi été découverts dans les valises d'un Indonésien qui les avaient achetés sur le célèbre marché de Chatuchak, à Bangkok.

L'arrestation du trafiquant de varans a été permise grâce à une vaste opération menée fin 2010 contre les braconniers de lézards en Thaïlande, a expliqué l'association Freeland, qui lutte contre les trafics d'animaux.

Source :
MaxiSciences 18/02/2011

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C'est une bonne chose que ce trafiquant ait été arrêté ! mais que risque-t-il ? A priori pas grand chose... et très certainement qu'une fois relâché il se remettra à son oeuvre destructrice !

Il y a encore beaucoup de boulot pour "éduquer" les gens à propos du respect des animaux et ce, dans le monde entier... Pour la France, il s'agit de responsabiliser les gens qui ont adopté un animal et de pourchasser ceux qui réalisent des adoptions tous les ans...

Stop à l'animal objet de consommation...

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Faut être barge pour agir de la sorte et inconscient. Les dispositifs, quand il y en a, ne sont pas suffisamment efficaces pour lutter et supprimer les trafics d'animaux en tous genres... Et après la prison... certainement qu'il recommencera !

Pour un trafiquant arrêté, combien passe au travers des mailles du filet ?

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IFAW appelle l’Union Européenne à s’engager dans la lutte contre
le trafic d’espèces animales alors que 40 kg d’ivoire ont été saisis à Paris




Les Douaniers français ont saisi 40kg d’ivoire chez un particulier à Paris le 8 mars 2011. Les 40 kilos d’ivoire comprenaient plusieurs statuettes représentant des guerriers, des figurines religieuses, des Bouddhas mais aussi des défenses d’éléphants. IFAW (Fonds international pour la protection des animaux – www.ifaw.org) salue cette prise mais rappelle qu’il s’agit juste de la partie émergée de l’iceberg.

"Chaque année des milliers d’éléphants sont braconnés pour leur ivoire. Ce que l’on a constaté à Paris n’est qu’un aperçu d’un des plus grands trafics au monde" a déclaré Lesley O’Donnell, Directrice du bureau européen d’IFAW." Ce trafic prend son origine en Afrique où des milices organisées et des gangs se livrent au braconnage d’éléphants et revendent l’ivoire pour financer leurs activités illicites qui le mènent en Chine, au Japon, et incontestablement en Europe."

Le coût humain du trafic d’ivoire en Afrique est considérable. Chaque année de nombreux rangers des parcs nationaux périssent en tentant de protéger les éléphants des braconniers équipés d’armes de guerre.

Les éléphants sont une espèce centrale de l’écosystème, dont l’importance est vitale pour protéger l’intégrité de la biodiversité d’une région. L’évolution du braconnage indique qu’ils pourraient bien être rayés de la carte dans certaines régions.

Bien qu’IFAW a déjà formé plus de 10 000 agents de protection de la faune sauvage dans le monde, il reste beaucoup à faire.

"L’Union Européenne doit s’impliquer encore plus dans le combat contre le commerce global d’espèces animales," poursuit Lesley O’Donnell. "Nous avons besoin d’une meilleure application des législations en matière de commerce de la faune sauvage en Europe, nous demandons instamment à l’Union Européenne de prendre la tête d’un mouvement international qui condamne tout assouplissement des législations relatives au commerce de l’ivoire et d’aider les pays africains qui demandent de l’aide dans cette guerre contre la contrebande de la faune sauvage."


Source : Ifaw 20/03/2011

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C'est pas bien ce trafic parce qu'on tue trop d'éléphants pour voler leurs défenses et après il n'y aura plus d'éléphants. Les éléphants eux aussi sont intelligents.

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Au Kenya, cinq tonnes d'ivoire brûlées pour lutter contre le braconnage d'éléphants


Le président du Kenya a mis le feu à quelques 5 tonnes d'ivoire de contrebande confisquées, dans un geste destiné à montrer la résolution de l'Afrique à lutter contre le braconnage d'éléphant.

Lors d'une cérémonie symbolique organisée dans le parc national de Tsavo mercredi, le président Mwai Kibaki a déclaré qu'il était fermement déterminé à éliminer toutes les formes de commerce illégal menaçant la vie sauvage. Les braconniers et les trafiquants seront sévèrement punis, a-t-il prévenu.

Ce sont 335 défenses d'éléphant, d'une valeur de 16 millions de dollars, qui sont parties en fumée.

Le trafic d'ivoire a été presque intégralement interdit par la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction.

Selon un responsable d'une organisation de protection de la nature, le braconnage est à son plus haut niveau depuis vingt ans, alimenté par la demande croissante en ivoire de la Chine et d'autres pays d'Asie de l'est.


.nhk 21/07/2011

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PARIS, 28 juil 2011 (AFP) - La police malgache a arrêté lundi deux hommes qui essayaient de faire sortir clandestinement du pays 196 tortues appartenant à des espèces menacées parmi les plus rares au monde, a rapporté jeudi l'ONG Traffic, qui surveille le trafic des animaux sauvages.

Selon un communiqué de l'ONG reçu à Paris, les 26 tortues à soc (Astrochelys yniphora) figurant dans cette saisie représentent un vingtième environ de l'ensemble de la population estimée de cette espèce considérée comme proche de l'extinction. Les autres tortues saisies par la police malgache sont 169 tortues radiées et une tortue araignée, a précisé Traffic dans ce communiqué.

La police a découvert les animaux dans une boîte et trois grands sacs sur le tarmac de l'aéroport d'Antananarivo, quelques instants avant que cette cargaison ne soit embarquée clandestinement pour rejoindre, après plusieurs escales, Jakarta, en Indonésie, a-t-elle rapporté.

"Dans le cas d'espèces rares et de valeur comme celles-ci, elles auraient certainement été destinées aux animaleries en Asie", a indiqué Richard Thomas, en charge de la communication pour Traffic.

Les trois espèces de tortues concernées sont classées comme "en danger critique d'extinction", le dernier stade avant l'extinction à l'état sauvage, dans la Liste rouge de l'Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN), l'inventaire de référence des espèces menacées. La population des tortues à soc, d'une taille d'environ 40 cm et d'un poids de 10 kg en moyenne, est estimée entre 440 et 770 dans le monde, selon l'UICN, qui indique que le trafic illégal à destination des animaleries est l'une des causes majeures contribuant à son déclin.



.30 millions d'amis

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L'Ouganda relâche 200 perroquets rares victimes du trafic



KAMPALA, 28 juil 2011 (AFP) - Les autorités ougandaises ont rendu la liberté à 200 perroquets Gris, une espèce africaine rare, qui avaient été sauvés des contrebandiers six mois plus tôt.

Les oiseaux ont été relâchés dans le parc naturel de Kibale, à 350 kilomètres à l'ouest de Kampala, après avoir été soignés pendant plusieurs mois dans le plus grand zoo du pays. "Ils sont restés tellement longtemps en captivité qu'au début, ils refusaient de sortir (...) mais ils ont finalement commencé à bouger et se sont envolés", a raconté Lilian Nsubuga, porte-parole de l'autorité ougandaise de préservation de la faune et la flore. Huit d'entre eux, trop lourds pour voler ou parce que leurs ailes étaient abîmées, ont cependant dû être renvoyés au zoo, a-t-elle précisé.

En janvier, la police ougandaise avait saisi quelque 130 perroquets Gris illégalement transportés par la poreuse frontière avec la République démocratique du Congo. Des dizaines d'entre eux étaient morts peu de temps après. Des tests avaient montré qu'ils avaient été endormis pour le voyage à l'aide de sucre de canne imbibé d'alcool.

Une seconde saisie de plus de 100 oiseaux avait été effectuée dans un entrepôt proche du principal aéroport du pays, Entebbe. Selon les responsables ougandais, les oiseaux étaient probablement destinés à l'Europe, au marché américain ou à l'Asie de l'Est, où ils peuvent se vendre jusqu'à 1.400 euros chacun au marché noir. L'Ouganda est célèbre pour la richesse de ses oiseaux. Plus de 1.000 espèces y sont enregistrées, mais des responsables déplorent un trafic croissant dans le pays.



.30 millions d'amis

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La police rwandaise sauve un bébé gorille des mains de braconniers


Après avoir été enlevée à des braconniers au Rwanda au début du mois, une jeune gorille des montagnes est désormais saine et sauve à l'orphelinat du Parc National Virunga. Celle-ci reste néanmoins traumatisée d'avoir été séparée de sa mère, alors que ces gorilles sont une espèce en danger critique d'extinction.

C'est une belle histoire que relate cette semaine le National Geographic. Il y a quelque temps, des braconniers ont tenté de faire passer clandestinement au Rwanda une jeune femelle gorille âgée de huit mois. Mais ceux-ci ont été interceptés par la police locale, récupérant le bébé qui avait probablement été capturé dans la région de Bukima en République Démocratique du Congo dans le cadre d'un vaste trafic animalier. au Rwanda avant d’être arrêtés par la police locale. Le bébé, que les secouristes ont nommé Ihirwe, (Chance dans la langue rwandaise le Kinyarwanda) a probablement été capturée dans le cadre d'un trafic animalier. Comment l’animal a été capturé et si les membres de sa famille ont été tués, cela reste toujours inconnu, selon les responsables du parc.

Selon les éléments de l'enquête, les braconniers congolais et rwandais ont gardé la primate durant six jours, la nourrissant de bananes et de sucre de canne, jusqu’à ce que la police rwandaise de la ville de Gisenvi les emprisonnent pour possession illégale de gorille. Contactés par les autorités, les vétérinaires du Mountain Gorilla Veterinary Project, se sont immédiatement rendus à la prison pour venir examiner le jeune animal. Jan Ramer, l'un des vétérinaires raconte dans un rapport : "Quand nous nous sommes entrés dans la prison, l'un des braconniers a éternué sur le bébé, qui était profondément endormi sur le lit". Un incident qui a valu à la petite baptisée Ihirwe ("chance" dans la langue rwandaise) 30 jours passés en quarantaine, le temps que les vétérinaires s'assurent qu'elle était en bonne santé.

Une jeune gorille traumatisée

A l'issue de ce passage obligé, la jeune gorille a alors rejoint d'autres orphelins au centre de Senkwekwe qui fait partie du Virunga National Park. "Il y a actuellement quatre autres orphelins au centre, et le but est de les réhabiliter à un retour à la vie sauvage. Mais il est très difficile de prédire si ce sera un succès ou non", a expliqué Matthew Lewis, membre du programme de conservation de l'espèce africaine du WWF. En attendant, c'est donc le personnel de l'orphelinat qui prend soin et qui joue avec lhirwe, alors que cet âge là, les bébés gorilles passent normalement le plus clair de leur temps avec leur mère. A ce propos, les responsables du parc soulignent justement que, s'ils savent à peu près où a été capturé l'animal, ils ignorent tout de la manière employée par les braconniers et ne savent pas si les membres de sa famille ont été tués comme c'est très souvent le cas.

"S'il n'y avait personne de physiquement présent avec elle, elle se sentirait terrifiée. Elle a besoin de la présence d'un corps chaud. D'autant plus qu'elle semble traumatisée d'avoir été séparée de sa mère", a précisé Matthew Lewis qui commente que l'histoire aurait très bien pu avoir une "fin vraiment sinistre". "Nous sommes prudemment optimiste avec cette petite. Elle est tendue, mais elle accepte les gens et elle mange. Tous les bons signes pour un éventuel rétablissement", a ajouté Jan Ramer.

photo : MGVP, Inc.)

Une espèce en danger

Les gorilles des montagnes sont aujourd'hui considérés comme une espèce en danger critique d'extinction par l’Union nationale pour la conservation de la nature. En effet, il n'y aurait plus que 786 gorilles en vie dans les montagnes de la République Démocratique du Congo, du Rwanda et de l’Ouganda, selon le WWF. Cependant, grâce à la chasse acharnée faite aux braconniers par les patrouilles, et grâce à la protection de leur habitat, les gorilles ont régulièrement des pics de renaissance. "Maintenant, il n'est plus l'heure d'être complaisant et de dire que nous avons eu de grand succès. Nous devons rester vigilant et au-dessus de ça", conclut Matthew Lewis cité par le National Geographic.

Découvrez l'histoire de la petite gorille en images sur Maxisciences



Maxisciences 26/08/2011

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Tanzanie : la police retrouve plus de 1.000 défenses d'éléphant dans un container


La police tanzanienne de Zanzibar a retrouvé 1.041 défenses d'éléphants dans un container où elles étaient déclarées comme anchois. Elles auraient du s'acheminer vers la Malaisie, si les autorités ne les avaient pas interceptées.

C'est un vaste trafic que viennent de compromettre les autorités tanzaniennes. Mardi soir, dans le port de Stone Town, la capitale de Zanzibar, la police locale a eu la surprise de découvrir 1.041 défenses d'éléphants cachées dans un container censé abriter des anchois, et dont l'odeur devait dissuader de toute inspection.

Le chef de la police du port, Martin Lissu a précisé à l'AFP que l'enquête suivait son cours et que la cargaison avait été déchargée au port de Zanzibar deux semaines auparavant et stockée dans les faubourgs de Stone Town. Mardi, les précieux morceaux d'ivoire étaient alors probablement destinés à rejoindre la Malaisie, selon Martin Lissu qui a également indiqué que deux employés des transports locaux ont été rapidement arrêtés et font figure de suspects principaux.

Ces 1.041 défenses attestent de la mort de plus de 500 éléphants, qui sont pourtant une espèce protégée. Pour le moment, les autorités tanzaniennes ignorent encore les dessous de l'affaire et l'origine des morceaux d'ivoire.



Maxisciences 25/08/2011

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700 défenses d'éléphants saisies en Malaisie






Malaisie – Mardi 6 septembre, un haut fonctionnaire malaisien a annoncé la saisie, dans le port de Klang, de près de 700 défenses d'éléphant, qui confirme le rôle de plaque tournante de la Malaisie dans le trafic de l’ivoire.

Ce sont 695 défenses d'éléphant (soit une valeur de 995 244 dollars au marché noir), dissimulées dans deux conteneurs censés renfermer du plastique recyclé, qu’ont découvertes les douaniers du plus grand port de Malaisie, Klang, à bord d’un bateau venant de Dar es Salaam, en Tanzanie, et en partance pour la Chine.

Cette saisie fait suite à celle opérée fin août dans l'archipel de Zanzibar par la police tanzanienne, qui avait récupéré plus de mille défenses dans un conteneur destiné à la Malaisie, et à une autre faite à Hong Kong, où un navire en provenance de Malaisie transportait 800 défenses (soit 2 tonnes d'ivoire).

Ceci confirme l’itinéraire aujourd’hui privilégié par les trafiquants d’ivoire dont le commerce international est pourtant interdit depuis 1989, mais dont la contrebande n’a cessé d’augmenter depuis 2004. Les précieuses défenses d'éléphant sont acheminées depuis les réserves africaines jusqu’à la Malaisie, et de là vers la Chine, où la demande est forte.

"Il est de notre responsabilité de mettre fin à ce trafic d'ivoire. Le monde qualifie la Malaisie de plaque tournante", conclut Zainul Abidin Taib, responsable des douanes malaisiennes.



Maxisciences 07/09/2011

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BERLIN, 2 sept 2011 (AFP) - Un Autralien de 22 ans transportait un véritable vivarium dans ses bagages à main avant d'être arrêté par les douaniers à l'aéroport de Munich, a-t-on appris vendredi auprès des douanes.

Le jeune homme, un professeur de sport dont le nom n'a pas été divulgué, rentrait lundi de Sydney et avait emprunté la sortie "verte" des voyageurs n'ayant rien à déclarer lorsqu'il a été arrêté par les fonctionnaires.

A l'ouverture de ses bagages, les douaniers ont découvert un sac en toile qui cachait 36 jeunes pythons, longs de 30 cm en moyenne, dont un specimen rare très coté de python blanc.

"C'est la plus importante saisie de serpents vivants à l'aéroport de ces dix dernières années", a expliqué Thomas Meister, un porte-parole des autorités à l'AFP. Interpellé, le jeune trafiquant a été placé en garde à vue.

AFP / 30 millions d'amis 02/09/2011

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Saisie de 800 défenses d'éléphants dans le port de Hong Kong


HONG KONG, 31 août 2011 (AFP) - Près de 800 défenses d'éléphants, représentant deux tonnes d'ivoire de contrebande, ont été découvertes à Hong Kong dans un navire venant de Malaisie, ont indiqué mercredi les douanes du territoire, précisant qu'un homme avait été arrêté.

Les inspecteurs des douanes ont découvert lundi 794 défenses, pesant un total de 1.898 kg, cachées derrière des pierres dans un conteneur, a précisé à l'AFP une porte-parole des douanes.

Leur valeur à la revente est estimée à 1,7 million de dollars US (1,18 million d'euros). Un homme de Hong Kong, âgé de 66 ans, a été arrêté et est interrogé, a-t-elle ajouté, sans vouloir préciser le lieu de destination de la cargaison.

Les groupes de protection de la nature ont salué cette prise, alors que le trafic d'ivoire est en progression constante depuis 2004, notamment à cause de la demande de la Chine.

Le commerce international de l'ivoire est interdit depuis 1989. Ces dernières années, les trafiquants asiatiques se sont tournés vers l'eldorado des immenses réserves africaines. "Cela ressemble fort à une nouvelle grosse cargaison d'ivoire destinée au marché chinois", a déclaré dans un communiqué Tom Milliken, coordinateur d'un réseau de surveillance du commerce des espèces animales TRAFFIC.

"Il est essentiel de s'assurer que toutes les pistes soient suivies pour pourchasser ceux qui sont responsables tout au long de cette chaîne de contrebande", a-t-il ajouté.

En septembre 2010, les douanes de Hong Kong avaient saisi 384 défenses dans deux conteneurs censés transporter des anchois séchés, à bord d'un bateau qui venait de Tanzanie.

Le coordinateur de TRAFFIC a par ailleurs demandé à la Malaisie de renforcer sa surveillance contre la contrebande, affirmant que ce pays était de plus en plus utilisé comme plateforme de transit pour l'ivoire africaine....

AFP / 30 millions d'amis 31/08/2011

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Thaïlande : la douane saisit des milliers d'animaux en voie de disparition



BANGKOK, 14 sept 2011 (AFP) - Près de 2 000 varans, des centaines de tortues et 20 serpents, autant d'espèces en voie de disparition, ont été retrouvés dans un camion par les autorités thaïlandaises, a annoncé mercredi un groupe de défense des animaux.

Le véhicule circulait sur une route thaïlandaise pour se diriger vers le Laos lorsqu'il a été arrêté par des douaniers au barrage de Pranburi (centre de la Thaïlande) mardi soir, a déclaré Freeland Fondation. Les animaux, estimés à près de 132.000 dollars (plus de 96.000 euros) sur le marché noir, ont été retrouvés sur une route bien connue des trafiquants, a précisé cette même source, ajoutant qu'il s'agissait de la deuxième saisie de l'année à cet endroit. "Cette saisie montre l'urgence d'une coopération régionale pour arrêter les groupes criminels qui transportent des animaux le long de cette route", a poursuivi l'organisation contre la traite de la faune sauvage dans un communiqué.

Au total, la découverte des douaniers fait état de 1.940 varans, 717 tortues, 44 civettes -un petit mammifère-, 15 cobras et cinq pythons, et le conducteur du camion a été arrêté, précise le communiqué. Le département thaïlandais de la pêche remettra les tortues dans la nature et les autres animaux seront accueillis dans un zoo national.

30 millions d'amis 14/09/2011

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Les braconniers, à l'instar des assassins, laissent des traces biologiques sur leurs scènes de crime grâce auxquelles il est possible d'effectuer des analyses ADN afin de confondre les braconniers, comme le fait la police scientifique avec les tueurs. La traque génétique dans la savane, une utopie ?

Le braconnage est un problème écologique majeur. S’il touche principalement certains pays d’Afrique ou d’Asie, il est également présent dans des pays plus urbanisés comme le Royaume-Uni. Là-bas, des scientifiques ont suggéré d’avoir recours à des analyses ADN pour traquer les braconniers, grâce aux indices génétiques qu’ils laissent sur leurs victimes. Ou quand la police scientifique se met au service de l’environnement.

Les éléphants sont parmi les espèces les plus touchées par le braconnage. En 2009, le Fonds international pour la protection des animaux (Ifaw) estimait que plus de 100 éléphants étaient tués chaque jour par des braconniers motivés par le marché de l’ivoire. Entre août 2005 et août 2006, plus de 25 tonnes d'ivoire ont été saisies dans les aéroports asiatiques.

Cinquante mille cerfs victimes de braconnage

Au Royaume-Uni, cette pratique est aussi surveillée de près par les associations environnementales. Le cerf est inscrit sur la liste des annexes de la convention de Washington (autre nom de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction ou Cites), qui recense les espèces dont le commerce est interdit en dehors des autorisations (quota, période de chasses, etc.). Des espèces comme les éléphants, les baleines ou le cerf, donc, sont inscrites sur ces listes.

Selon les autorités britanniques et le British Deer Recovery, environ 50.000 cerfs seraient victimes de chasse illégale chaque année, ce qui représente une manne financière d’environ 5 millions de livres (soit un peu moins de 6 millions d’euros). Les braconniers appartiendraient d’ailleurs à des groupes organisés. D’où l’idée de Shanan Tobe, du Centre médicolégal de l’université de Strathclyde à Glasgow, de repérer ces chasseurs hors-la-loi grâce à leur ADN.

Les parties du cerf qui ont une valeur marchande et qui intéressent donc les braconniers sont les entrailles, la tête et les pattes. Pour les collecter, ils y vont généralement à la force de leurs mains et bras, laissant quelques cellules épithéliales au passage sur la carcasse restante de la bête.

La police scientifique à la poursuite des braconniers

L’idée est donc, à partir de ces cellules, d’extraire de l’ADN, de l’amplifier, de le séquencer et de confronter les résultats à une base de données génétiques de criminels notoires dont le profil génétique a déjà été établi. Selon l’étude, publiée dans Science and Justice, on peut identifier les chasseurs avec des probabilités variant de un sur un million à un sur un milliard.



L'Ifaw estime qu'environ 100 éléphants sont tués chaque jour par des braconniers. © Bruno Scala, cc by nc nd 3.0

Bien sûr, la méthode est critiquée. Tout d’abord, les tests ADN sont onéreux. Impossible d'en réaliser à partir de chaque carcasse retrouvée dans le Royaume. En outre, les quelques cellules et l’ADN qu’elles contiennent sont rapidement dégradés à cause du climat humide. Enfin, il ne suffit pas de pouvoir analyser l’ADN humain présent sur la carcasse. Il faut aussi l’associer au profil génétique d’un braconnier, dont l’ADN aurait été séquencé au cours d’une affaire antérieure.

Si la méthode peut sembler ponctuellement exploitable en Grande-Bretagne, elle paraît néanmoins irréalisable dans des pays où le braconnage est bien plus important, comme le Kenya ou d'autres pays africains. En effet, même si le climat y est plus propice à une bonne conservation de l’ADN, les criminels ne sont pas génétiquement fichés.

Une idée plus adaptée avait été proposée en 2004 par Samuel Wasser et ses collègues, toujours fondée sur l’analyse de l’ADN. Mais ici, c’est à l'ADN présent sur les défenses du pachyderme que s’intéressaient les scientifiques. En l’analysant, il est en effet possible de savoir de quelle région vient l’animal. En plus de restreindre le nombre des braconniers suspects à une zone géographique, cela permet de prouver l’existence de braconnage dans des pays où le gouvernement nie la situation. Mais encore une fois, ceci nécessite une base de données génétiques des éléphants. Le braconnage semble avoir encore de beaux jours devant lui.

Futura Sciences 21/09/2011

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2 contrebandiers arrêtés par les autorités malgaches alors qu’ils tentaient de sortir du pays 196 tortues appartenant à une espèce protégée

Deux hommes sont actuellement jugés à Antananarivo pour avoir tenté de passer en contrebande près de 196 tortues appartenant à une des espèces les plus rares au monde.

Les deux contrebandiers, un malgache et un indien, ont été arrêté à l’aéroport d’Itavo alors qu’ils s’apprêtaient à s’envoler pour Nairobi avec dans leurs bagages 195 tortues endémiques ainsi qu’une tortue à soc adulte . Ayant presque réussi à déjouer les systèmes de sécurité, le scanne de leurs bagages a permis aux autorités locales de les appréhender.

Richard Hugues, Représentant régional du WWF Madagascar a déclaré : « Nous applaudissons le gouvernement et les autorités pour leur vigilance accrue à faire respecter les lois, comme dans cet exemple, et nous les encourageons à continuer et espérons que ce cas ainsi que les prochains seront suivis de peines lourdes ».

« Le gouvernement de transition malgache a montré les signes d'une volonté politique de résoudre les problèmes liés au trafic , notamment pour leurs bois précieux comme le palissandre et l’ébène » annonçait Ndranto Razakamanarina, Conseiller politique WWF à Madagascar. « Cette volonté politique doit être étendue à l'application du droit malgache et à tous les crimes contre les espèces protégées endémiques de l’île comme les tortues par exemple ».

Une enquête publiée par le WWF en 2010 révélait que chaque semaine plus de 10 camions transportant des zébus et près de 1000 tortues quittaient illégalement le plateau de Mahafaly au sud de Madagascar . L’instabilité politique du pays a engendré une hausse du braconnage des tortues araignées et des tortues radiées.

Le commerce international des tortues araignées, tortues à soc et tortues radiées est aujourd’hui interdit par la CITES , mais ces dernières restent malheureusement largement menacées et exploitées pour répondre aux demandes des marchés asiatiques et européens où elles sont vendues comme animaux de compagnie.

Le WWF estime que plus de 60 000 tortues sont extraites de leur milieu naturel chaque année .

La tortue radiée est également recherchée pour sa chair. En effet les populations locales la mangent lors des fêtes comme à Pâques, le Jour de l’indépendance ou encore à Noël.

Enfin leur habitat est lui aussi menacé par les coupes sauvages et les incendies de forêt.

La tortue radiée (Astrochelys radiata ) et la tortue araignée (Pyxis arachnoides ), deux des espèces endémiques du sud et du sud-est de l’île, font parties des espèces emblématiques des éco-régions des forêts épineuses. Ces dernières sont hautement menacées d’extinction si le taux actuel de contrebande continu.

Afin d’enrayer cette possible tragédie, le WWF MWIOPO (bureau des programmes de Madagascar et de l’Océan Indien) a développé, en 2010, un plan d’action de conservation de ces deux espèces. Renforcer l’application des lois

On peut d’ores et déjà observer des résultats encourageants sur les sites protégés. De décembre 2010 à janvier 2011, 393 tortues (277 tortues radiées et 116 tortues araignées), destinées au trafic ont été saisies par les agents des services forestiers et les membres de la police.

Malgré ces résultats, une saisie comme celle effectuée en juillet dernier montre que les tortues endémiques de Madagascar continuent d’être braconnées et sorties illégalement du pays et que les efforts fournis par les autorités passent encore inaperçus.

Des lois sont en place mais leur faible application et les peines dérisoires encourues par rapport aux enjeux financiers liés aux trafics illégaux ont favorisé la corruption.

Ndranto Razakamanarina ajoute : « Des mesures importantes doivent être prises afin de s’assurer de l’application de ces lois de façon appropriée. Il ne doit y avoir ni compromis ni exception ».

Protection des Animaux.org / WWF août 2011

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PARIS, 30 sept 2011 (AFP) - Mieux lutter contre le trafic des espèces vivantes et les atteintes à la biodiversité en constante augmentation : un protocole d'accord en ce sens a été signé vendredi à Paris par la douane et l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS).

Ce protocole vise à "formaliser" les liens mis en place entre les agents des douanes et de la direction de la police de l'ONCFS et à "renforcer" la coopération entre les deux administrations en matière d'échange d'information et d'expertise, d'assistance technique matérielle et de formation.

"Pour l'Office qui s'apprête à fêter ses 40 ans d'existence, la mission de police reste fondamentale. Notre volonté est de maintenir sur le territoire national, en métropole comme en Outre-mer, un réseau de veille écologique et sanitaire performant", a déclaré Jean-Pierre Poly, directeur général de l'ONCF.

De son côté, Jérôme Fournel, directeur général des douanes et droits indirects, a souligné "l'augmentation des atteintes à la biodiversité sur les espèces menacées". "Grâce à ce partenariat, nous aurons des actions communes. En échangeant et croisant nos informations nous pourrons mieux démanteler les réseaux et identifier les contrevenants", a-t-il dit.

Selon lui, le trafic des espèces vivantes est estimé aujourd'hui à 20 milliards d'euros. Le prix de vente du kilo de corne de rhinocéros s'élève à plusieurs dizaines de milliers d'euros. "Ces trafics qui sont liés à des organisations criminelles sont des facteurs de risques sur la biodiversité !" a-t-il insisté.

En 2010, 649 "constatations" ont été effectuées par les services douaniers en matière de non-respect de la Convention de Washington, contre 501 en 2009, soit une hausse d'un peu plus de 29 %. Elles ont conduit à la saisie de 11.129 spécimens (contre 6.005 en 2009) : 172 animaux vivants, 487 animaux naturalisés, 1.677 pièces d'ivoire brut ou travaillé, 1.336 coquillages et coraux et 6.917 articles et produits divers, issus d'espèces protégées.

30 millions d'amis 30/09/2011

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Les douanes vietnamiennes ont annoncé lundi la saisie à la frontière chinoise de plus d'une tonne d'ivoire qui pourrait provenir de défenses d'éléphants.

221 morceaux d'ivoire ont été trouvés sur un bateau intercepté par le autorités vietnamiennes sur une rivière entre le Vietnam et la Chine, a précisé à l'AFP un responsable des Douanes de la province de Quang Ninh (nord-est).

"Nous sommes en train de vérifier si (tous les morceaux) proviennent de défenses d'éléphants, ainsi que leur origine et leur destination", a-t-il expliqué sous couvert de l'anonymat.

Trois personnes, dont deux Chinois, ont été arrêtés.

Les autorités vietnamiennes saisissent régulièrement des défenses d'éléphants. Elles en avaient confisqué deux tonnes l'an dernier, importées du Kenya et à destination de la Chine.

La convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES) a prohibé le commerce international de l'ivoire en 1989, même si elle a fini par autoriser, à partir de 1997, les pays d'Afrique australe à procéder à quelques ventes ponctuelles.

L'Asie, notamment la Chine et le Japon, est un des plus gros marchés de la planète pour les ventes illégales d'ivoire selon les experts.

Sciences et Avenir 24/10/2011

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JOHANNESBURG, 16 nov 2011 (AFP) - L'Afrique du Sud va envoyer une équipe d'experts pour réaliser des prélèvements ADN sur des cornes de rhinocéros saisies en douane à Hong Kong en provenance d'Afrique du Sud, selon un communiqué mercredi.

"Le ministère est en train d'obtenir la permission des autorités chinoises de réaliser ces prélèvements", a précisé le ministère de l'Environnement. Les échantillons serviront à vérifier dans une base de données si les cornes ont été sciées sur des animaux braconnés dans des réserves du pays. Mardi, les douaniers de Hong Kong ont intercepté une cargaison record de 33 cornes de rhinocéros, 758 baguettes chinoises en ivoire et 127 bracelets de la même matière cachés dans un conteneur censé contenir des "déchets plastiques". Une saisie d'une valeur estimée à 2,2 millions de dollars et qui, selon le porte-parole du ministère sud-africain Albi Modise, est le fruit de la coopération renforcée instaurée depuis juillet avec les autorités chinoises.

La recrudescence spectaculaire du braconnage menace la survie des rhinocéros à l'état sauvage en Afrique australe. Pour la seule Afrique du Sud, un nombre record de 366 de ces mammifères ont été abattus (contre 13 en 2007) pour leur corne, à laquelle de nombreux Asiatiques continuent d'attribuer à tort des vertus thérapeutiques.

30 millions d'amis 16/11/2011

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PARIS, 6 déc 2011 (AFP) - Une cargaison de 1,5 tonne de chair de lambis, des coquillages inscrits sur la liste des espèces menacées d'extinction, a été saisie fin novembre par les douaniers en Martinique, a annoncé mardi la direction générale des douanes.

Avec cette très importante prise, ce sont au total "six tonnes de ce mollusque originaire d'Amérique du Sud" qui ont été saisies en 2011, contre 150 kg l'an dernier, selon un communiqué des douanes.

Le 24 novembre, des douaniers de Trinité et des agents de la brigade de surveillance de Fort-de-France (Martinique) contrôlent un navire amarré au port Cosmy derrière lequel sont garés deux véhicules et où s'affairent cinq personnes. Les agents trouvent alors 750 kg de lambis dans le bateau et 750 kg de ces mollusques répartis dans les deux véhicules. La marchandise était conditionnée dans des sachets en plastique, les douanes évaluant la prise "à 3.000 mollusques protégés" probablement "destinés à la revente ou à des restaurants".

Les cinq personnes ont été interpellées, placées en retenue douanière et remises à la gendarmerie de Trinité, selon les douanes. La dernière prise de ces lambis rendue publique remonte à août 2009, avec 363 kg saisis à Trinité. Les douanes disent observer un "important trafic" de ce grand coquillage "très menacé en Martinique du fait de sa surpêche".

Les lambis, mollusques des mers chaudes recouverts d'une épaisse coquille, sont appréciés dans les Antilles pour leur qualité gastronomique mais aussi pour leur nacre, utilisée pour la décoration et la confection de bijoux. Ils sont protégés par la convention de Washington relative à la protection des espèces menacées.

30 millions d'amis 06/12/2011

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Au cours d'un raid mené contre des trafiquants, la police thaïlandaise a saisi plus de 200 animaux vivants dont certains appartenant à des espèces menacées.

Les autorités thaïlandaises ont mis la main sur plus de 200 animaux vivants lors d'un raid mené contre des trafiquants dans la province de Saraburi, en Thaïlande.

armi les animaux retrouvés figurent notamment des tigres, des lions, des panthères mais aussi d'autres espèces menacées. Cité par l'AFP, le lieutenant-colonel Adtapon Sudsai, officier de la police de protection de la nature a indiqué : "le propriétaire ne peut fournir de documents légaux pour les cinq tigres, donc il est poursuivi pour violation de la loi sur la protection et la préservation de la faune sauvage".

Mais la liste des charges contre Yutthasak Suthinan, le propriétaire de 52 ans est susceptible de s'allonger au cours des prochains jours alors que des vérifications sont actuellement réalisées pour les autres animaux parmi lesquels treize lions albinos, deux orangs-outans, deux pandas, quatre flamants et deux chameaux. L'homme serait ainsi passible de 4 ans de prison.

Le groupe de protection animale Freeland Foundation, citant la police, a précisé que le trafiquant faisait partie d'un réseau important de trafic d'animaux d'Afrique et d'ailleurs. Les bêtes seraient capturées avant qu'on ne les fasse se reproduire pour alimenter une forte demande.

La Thaïlande est considérée comme une plaque tournante du trafic d'animaux et d'espèces protégées en Asie. Dans certains grands marchés de Bangkok, il serait même possible de trouver n'importe quel animal pourvu que l'acheteur puisse payer.

La saisie fait suite à un raid effectué à Bangkok en février, pendant lequel quatre individus avaient été vus en train de dépecer un tigre. Des restes d'éléphants, de zèbres, de gnous et de lions avaient été également retrouvés, tout comme de la viande conservée en congélateur, probablement à destination de restaurants.


Maxisciences 09/03/2012

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Une ménagerie de reptiles, dont des pythons et des jeunes caïmans, a voyagé dans un autobus en provenance de République tchèque avant d'être saisie à la frontière bulgaro-serbe, a annoncé lundi l'agence des Douanes.

Les 127 reptiles sont restés pendant plus de 24 heures dans des sacs disposés entre les banquettes de l'autobus transportant les passagers ainsi que dans le compartiment à bagages, a détaillé l'agence.

Six varans, quatre caïmans, trois pythons et 23 grenouilles des champs se cachaient notamment entre les banquettes.

Des caméléons, des tortues, un scorpion, des crabes et des escargots se trouvaient dans le compartiment à bagages avec leur nourriture - des vers et des blattes.

Les reptiles étaient transportés par un Bulgare sans être déclarés. Confisqués, les animaux ont été transportés au zoo de Sofia.


30 millions d'amis 12/03/2012

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Des centaines d’animaux protégés ainsi que des objets issus d’espèces en voie d’extinction ont été saisis à l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle. Ces saisies ont été réalisées entre le 29 février et le 20 mars a indiqué hier l’administration douanière.

L’administration douanière de l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle a annoncé hier avoir procédé à de nombreuses saisies d’animaux protégés et d’objets issus d’espèces en voie d’extinction.

Parmi les spécimens interceptés figurent des caméléons camerounais, des axolotls (amphibiens originaires du Mexique), un grizzli et un ours polaire empaillés, des peaux de félins, des défenses en ivoire, ainsi que des totems réalisés avec des essences végétales protégées.

"Ces saisies ont été réalisées entre le 29 février et le 20 mars lors de différentes opérations de contrôle. Nous avons eu une succession d'affaires très rapprochées", a souligné le secrétaire général des douanes de Roissy, Michel Horn cité par l'AFP.

"Certains des animaux ont été retrouvés vivants, mais d'autres étaient décédés, en raison des mauvaises conditions de transport", a précisé M. Horn, citant le cas des caméléons, transportés dans des caisses dépourvues d’aération. La valeur de ces saisies "exceptionnelles" reste "difficile à évaluer" dans la mesure où "ces animaux n'ont pas seulement une valeur marchande, ils ont aussi une valeur environnementale, liée à leur rôle pour la biodiversité", a expliqué le secrétaire général. Toutefois, le trafic illégal des espèces animales et végétales vivantes est estimé aujourd'hui à 20 milliards d'euros dans le monde.

En 2010, les douanes françaises ont réalisé 649 constatations portant sur des espèces protégées par la Convention de Washington, contre 501 en 2009, soit une hausse d'un peu plus de 29%.

Lors de celles-ci, 11.129 spécimens ont été saisis (contre 6.005 en 2009), dont 172 animaux vivants, 487 animaux naturalisés, 1.677 pièces d'ivoire brut ou travaillé, 1.336 coquillages et coraux, ainsi que 6.917 articles et produits d'espèces protégées. Des chiffres qui donnent le vertige et qui en disent long sur les trafics actuellement en cours malgré les programmes de protection.



Maxisciences 06/04/2012

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HANOI, 23 mars 2012 (AFP) - La police vietnamienne a saisi cinq tonnes de pangolins et de varans congelés destinés aux tables chinoises, a indiqué un responsable vendredi.

"Nous avons trouvé les animaux lors d'un contrôle aléatoire mercredi. Ils devaient être envoyés en Chine pour être consommés", a précisé à l'AFP un responsable provincial de la police antitrafic.

Le propriétaire des animaux n'a pas été arrêté, mais "une enquête est en cours et l'affaire va être transmise au parquet bientôt pour une décision".

Le pangolin, étrange petit fourmilier à écailles, est une des espèces qui fait le plus objet de trafics en Asie, pour sa viande et ses supposées vertus médicinales. Le commerce de ce mammifère insectivore est interdit par les conventions internationales.


30 millions d'amis 23/03/2012

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En dépit d'une interdiction aujourd’hui vieille de 23 ans sur le commerce international d'ivoire, les éléphants d’Afrique continuent à être abattus au prix de leurs précieuses défenses. L’équipe du programme britannique Panorama de la BBC est allée enquêter au cœur du plus grand marché noir d’Ivoire, en Chine.

Bien qu’il soit le plus grand animal sur Terre, l’éléphant d’Afrique n’en est pas moins vulnérable. La cause de sa disparition : ses défenses en ivoires extrêmement convoitées par les braconniers.

Malgré la directive entrée en vigueur en 1989 interdisant le commerce international, la saisie d’ivoire illégal a battu son plein l’an passé. Les autorités africaines en charge de la protection des éléphants se confrontent en permanence avec les braconniers, en vain… Les dernières estimations sur de ces populations à risque révèlent une forte baisse de densité avec des milliers de spécimens tués chaque années.

Pour comprendre la cause de cette recrudescence du braconnage, l’équipe de journalistes du programme britannique Panorama de la BBC est allée enquêter au cœur du plus grand marché noir d’ivoire : en Chine.

Un de leur correspondant local est parvenu à s’infiltrer dans le réseau de ventes illégales sans attirer la suspicion des commerçants. Au final celui-ci s’est vu offrir de nombreux objets en ivoire ainsi que des défenses dont une pièce exceptionnelle d’1,5 mètres de long.

Vente d’ivoire légale en 2008 : une couverture idéale pour le trafic

L’intérêt accru des Chinois pour l’ivoire en Chine remonte à 2008, suite à une vente légale exceptionnelle, sur leur territoire et au Japon, de défenses provenant des stocks africains. Une initiative qui a non seulement élevé radicalement la demande mais qui a également fournit une couverture idéale au trafic.

Actuellement, chaque magasin d’ivoire provenant de la vente de 2008, doit être officiellement enregistré auprès des autorités et chaque pièce doit présenter un certificat. Toutefois, le journaliste de la BBC est parvenu à obtenir de nombreux articles sans certification, et par conséquent d’origines douteuses.

Tom Milliken, directeur et acteurs des campagnes de lutte contre le commerce illégal d'ivoire, souligne à BBC nature : "En se rendant sur le marché à Kinshasa, nous avons estimé sur une journée un stock total d’ivoire provenant de plus de 200 éléphants différents".

Esmond Martin Bradley, quant à lui, chercheur et spécialiste sur le commerce des produits de la faune en voie de disparition, développe : "Nous avons constaté à Guangzhou que 63% des articles n'ont pas l'identification correcte".

Actuellement la majorité de l’ivoire saisi dans les aéroports africains sont à destination de la Chine. "Quatre-vingt dix pour cent de toutes les personnes que nous avons arrêtés dans les aéroports transportant ivoire sont des Chinois" affirme Julius Kipng'etich, directeur du Kenya Wildlife Service.

Dans un communiqué, le gouvernement chinois a récemment appuyé sa "position ferme et cohérente en terme de lutte contre le commerce illégal d'ivoire" tout en rappelant que les possibles violations individuelles ne doivent pas être utilisées pour nier "les efforts et les progrès accomplis par la Chine".

Toutefois, la protection des éléphants requiert au delà de la lutte contre le braconnage africain, de véritables efforts pour démanteler le marché noir qui persiste à l’autre bout du monde sur le continent asiatique.


Découvrez les photos du reportage de BBC panorama sur Maxisciences.

Maxisciences 13/04/2012

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Un Allemand arrêté à la douane en possession de 49 lézards exotiques vivants dans son sac, a affirmé les ramener pour sa consommation personnelle, allant jusqu'à proposer aux agents de croquer la tête de l'un deux pour le prouver, ont annoncé les autorités mercredi.

Les douaniers allemands ont intercepté cet homme de 28 ans de retour d'Oman à l'aéroport de Munich (sud), découvrant dans ses bagages toute une ménagerie qui comprenait 31 uromastyx, des lézards à queue épineuse, et 18 autres reptiles, dont des geckos et des lézards des murailles.

"C'est pour les cuisiner", a lancé le jeune homme qui avait emprunté le couloir vert réservé aux voyageurs n'ayant rien à déclarer, estimant que son colis contenait avant tout des "denrées alimentaires" et non des animaux vivants, a-t-on précisé.

Pour le prouver, "ce voyageur était même prêt à arracher avec ses dents la tête d'un des lézards à queue épineuse sous les yeux des agents", a assuré Thomas Meister, un porte-parole des douanes allemandes.

Le lézard a finalement eu la vie sauve, les douaniers déclinant la proposition de l'homme avant de saisir les 49 reptiles qui devaient passer à la casserole.

Tandis que l'homme devrait probablement recevoir une amende d'au moins 1.000 euros, "les reptiles ont retrouvé des conditions de vie décentes et sont en bonne santé", ont assuré les autorités.




Un Allemand arrêté à la douane en possession de 49 lézards exotiques vivants dans son sac, a affirmé les ramener pour sa consommation personnelle, allant jusqu'à proposer aux agents de croquer la tête de l'un deux pour le prouver, ont annoncé les autorités mercredi. Photo Le Point.fr


Le Point.fr 09/05/2012

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Les agents des douanes de l'aéroport de Roissy Charles-de-Gaulle ont saisi 52 kilos d'écailles de pangolin, ce qui représente environ une trentaine d'animaux, a annoncé jeudi la direction générale des douanes dans un communiqué.

"Les écailles, réparties dans cinq colis, provenaient de Côte d'Ivoire et partaient pour Hong-Kong", précise le communiqué.

En l'absence de permis CITES, les douaniers ont saisi l'ensemble de la marchan-dise, d'une valeur estimée à 37.500 euros. Il s'agit de la troisième saisie de ce type sur Roissy depuis 2009, la première ayant porté sur 100 kilos d'écailles dissimulées dans des sacs de croquettes pour chien (octobre 2009) et la seconde, très récente sur 14 kilos cachées dans des boîtes de corn-flakes (février 2012).

Ces mammifères insectivores, protégés par la Convention de Washington, sont victimes de braconnage, leurs écailles étant très prisées dans certaines parties du monde pour leur effet supposé aphrodisiaque et anti-allergique.



AFP / 30 millions d'amis 03/05/2012

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Dix cornes de rhinocéros ont été saisies au domicile d'un Vietnamien dans la nuit de mardi à mercredi à Johannesburg, où elles étaient cachées dans la penderie et les placards, a indiqué la police sud-africaine.

La perquisition a eu lieu dans le quartier de Bedforview sur la base d'"une information que nous avons reçue", a précisé à l'AFP un porte-parole, le colonel Vishnu Naidoo.

"Nous avons trouvé 10 cornes de rhinocéros et une défense d'éléphant", a-t-il ajouté, sans pouvoir préciser dans l'immédiat la profession officielle du suspect, ni son identité.

"Apparemment il était impliqué dans des activités criminelles car on a aussi retrouvé des passeports et l'équivalent de 5 millions de Rands (469.000 euros) en liquide dont des dollars américains", a précisé M. Naidoo.

Le suspect doit être présenté à la justice jeudi. Son apparte-ment "n'était pas luxueux mais plutôt chic et bien rangé. Les cornes n'étaient pas emballées mais manifestement cachées, dans les placards et la penderie", a-t-il ajouté.

La corne de rhino se vend à prix d'or en Asie, où elle est considérée comme un remède miracle ou un aphrodisiaque, et ce trafic extrêmement lucratif attire des contrebandiers du monde entier.

Le braconnage des rhinocéros, dont la seule Afrique du Sud abrite 70 à 80% des spécimens, a explosé depuis trois ans et plus de 200 ont été tués depuis janvier 2012, soit plus d'un par jour, la plupart dans le célèbre parc animalier du pays, le Kruger.



Sciences et Avenir 16/05/2012

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La police thaïlandaise a saisi mercredi dans une maison de Bangkok des morceaux congelés d'animaux sauvages dont des tigres, qui étaient destinés au Vietnam et à la Chine, a indiqué un responsable à l'AFP.

La police a découvert des morceaux provenant d'au moins trois tigres, d'une panthère et d'un chat pêcheur, sorte de chat sauvage vivant en Asie. Elle a arrêté un Thaïlandais et un Vietnamien pour possession illégale d'animaux sauvages.

"Ils ont dit qu'ils devaient les envoyer à un acheteur vietnamien qui attendait au Laos, mais la destination était le Vietnam et la Chine", a précisé le colonel Apichart Sirisith.Les deux hommes, qui ont indiqué avoir été engagés pour transporter les carcasses depuis le sud de la Thaïlande, risquent dix ans de prison.

La Thaïlande, qui est considérée comme une plaque tournante du trafic des espèces protégées en Asie, est l'un des treize pays où vivent encore des tigres à l'état sauvage. Le nombre d'individus dans le monde est tombé à seulement 3.200, contre 100.000 il y a un siècle.


-----> Mais quand donc les asiatiques vont comprendre qu'ils font fausse route.... que ce soit pour les tigres, les ours, les rhinocéros, les éléphants... les chiens et les chats.... On a beau être de culture différente, il y a quand même certaines choses qui ne passent pas comme la barbarie et la cruauté au nom d'une science erronée : leur médecine soit disant ancestrale... Il suffirait que demain on dise que des fragments de lune soignent telle ou telle maladie... Ils seraient bien capables de tout mettre en oeuvre pour aller la décrocher ou en grapiller de petits morceaux !

Je sais que les jeunes générations sont bien plus conscientes de la réalité... mais tout de même ! on ne peut continuellement accepter que certains dépouillent la faune sauvage pour des inepties d'un autre temps !!!

Une des solutions pour que les gouvernements de ces pays agissent réellement : boycotter les pays où la cruauté et la barbarie font partie de leurs coutumes... Boycot qui pourrait être assorti de fortes amendes par l'UICN (pour autant que cette organisation puisse le faire) pour tous les pays où il existe de telles pratiques...



AFP /30 millions d'amis 16/05/2012

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Les lièvres des douanes saisissent 52 tortues d'Hermann à Ajaccio


Certains les préfèrent sous-marines, géantes, voire même ninja. Certains trafiquants de reptiles affectionnent, eux, la tortue d'Hermann, qui est une espèce protégée en Corse.

La tortue d'Hermann est une espèce protégée en Corse.DR

Dans le courant du mois d'avril 2012, une opération menée conjointement par les services des douanes, de l'office national de la chasse et de la faune sauvage ainsi que les services vétérinaires, a permis la saisie record de cinquante-deux spécimens détenus illégalement chez un particulier de la région ajaccienne.

L'affaire avait éclaté à la suite de la découverte de plusieurs colis suspects contenant des tortues destinées à la vente au centre de tri postal régional.

Les animaux saisis étaient essentiellement des adultes prélevés en milieu naturel et n'étaient pas maltraités. Ils ont été relâchés dans la nature. « Le contrevenant a quant à lui fait l'objet d'une amende pour ces infractions douanières », a précisé le parquet.

La détention et le commerce de cette espèce sont des délits pénaux passibles d'une année d'emprisonnement et de 15 000 euros d'amende.

Les amoureux de nos chères cuppulatte ont rappelé que la tortue d'Hermann est protégée par une réglementation internationale.

Dans un communiqué, le service des douanes d'Ajaccio précise que « l'espèce est inscrite à la convention de Washington relative au commerce international des espèces menacées d'extinction ».Sans compter qu'elle ne vit qu'en Europe du Sud : en France, l'espèce n'est plus présente que dans le massif varois des Maures et dans l'île, où elle décline. Différentes actions sont conduites pour sa protection, mais la capture fragilise sa reproduction.

On impute sa raréfaction aux incendies, à l'urbanisation, à la déprise agricole ou au fractionnement des territoires… « La tortue d'Hermann fait l'objet d'une protection renforcée et d'un plan national d'actions initié par le ministère en charge de l'Environnement, coordonné au plan régional par la direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement », a souligné un enquêteur.

« Outre l'atteinte à ce patrimoine naturel corse, il faut savoir que l'espèce expédiée sur le Continent se retrouve dans des conditions de vie inappropriées », souligne une source proche du dossier. Notant que « la lutte pour la protection et la préservation des différentes espèces protégées ou menacées demeure l'une des priorités des divers services de l'état en charge de la police de l'environnement et les douanes ». Qui mieux que les lièvres des douanes pouvaient débusquer les trafiquants de tortues ?



Corse Matin 25/05/2012 - Animalus 25/05/2012

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COLOMBO, 23 mai 2012 - Les autorités srilankaises ont saisi à bord d'un navire 1,5 tonne d'ivoire africain, étiqueté comme des déchets plastiques et destiné à un acheteur à Dubaï, a indiqué mercredi un responsable des douanes à Colombo.

Le conteneur recélait 359 morceaux d'ivoire provenant du Kenya et se trouvait dans le port de Colombo lorsque les agents de la douane ont reçu un tuyau sur ce bateau, a indiqué Udayanath Liyanage, le directeur des douanes. "Nous avons confisqué l'ivoire selon le règlement de la CITES", l'organisation affiliée à l'ONU chargée de la protection des espèces en danger, a-t-il ajouté.

La contrebande de défenses d'éléphants est alimentée par une forte demande en Asie et au Moyen-Orient où l'ivoire est utilisée comme décoration ou pour des remèdes médicinaux traditionnels.

La Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES) a prohibé le commerce international de l'ivoire en 1989, même si elle a fini par autoriser, à partir de 1997, les pays d'Afrique australe à procéder à quelques ventes ponctuelles.



AFP / 30 millions d'amis 23/05/2012

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Les autorités thaïlandaises ont arrêté un contrebandier local soupçonné d'avoir essayé d'exporter des pangolins, une espèce menacée de fourmilier, vers la Chine et d'autres pays asiatiques.

Selon les médias thaïlandais, la police a découvert un camion transportant 138 pangolins samedi dans la ville méridionale de Chumphon.




NHK 28/05/2012

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La semaine dernière, ce sont 350 défenses d’éléphants totalisant 1,5 tonne d’ivoire qui ont été saisies à Colombo, au Sri Lanka. Il s’agit là d’un triste record pour le pays par où les contrebandiers font désormais transiter leurs marchandises.

Ce sont les autorités sri lankaises qui ont révélé la triste découverte : celles-ci ont saisi pas moins de 350 défenses d’éléphants représentant 1,5 tonnes d’ivoire. Dissimulés entre des rondins dans des conteneurs, les défenses avaient été déclarées comme étant des déchets plastiques. Or, cette saisie historique au Sri Lanka se révèle très inquiétante car elle met en lumière un réseau de plus en plus étendu.

"L'ampleur de cette nouvelle saisie et le choix du Sri Lanka comme nouvel itinéraire sont très préoccupants", a ainsi déclaré Jason Bell, Directeur du programme Éléphants d'IFAW (Fonds international pour la protection des animaux) dans un communiqué.

En effet, les conteneurs provenaient du Kenya et étaient à destination de Dubaï, aux Émirats arabes unis. "Ce commerce immoral et malsain est bien déterminé à assoir sa présence sur l'ensemble des marchés où existe une demande", poursuit M. Bell qui tire la sonnette d’alarme. "L'ivoire est introduit sur les marchés européens et asiatiques, principalement en Chine. Les ports d'Afrique de l'Est sont des points de départ privilégiés pour les cargaisons d'ivoire, qui transitent ensuite généralement vers l'Asie du Sud-Est"

Pour le moment, le trafic d'ivoire est une activité peu risquée et très lucrative pour les associations de malfaiteurs. Chaque objet en ivoire provient d'un éléphant mort, et tant que les forces de l'ordre n'auront pas les ressources, les équipements et les formations nécessaires pour contrecarrer le trafic d'ivoire, le massacre terrible dont les pachydermes font l'objet continuera", poursuit-il encore. Avec 650 éléphants abattus par des braconniers rien qu’au premier trimestre au nord du Cameroun, près de la frontière tchadienne, 2012 s'est déjà avéré être une année particulièrement sanglante pour les populations d’éléphants.

"L'audace dont font preuve les contrebandiers pour contourner les autorités et développer un réseau d'acheminement complexe est tout simplement stupéfiante". Pour lutter, l'IFAW travaille avec INTERPOL dans le cadre du projet WISDOM, qui lutte contre la criminalité environnementale. En tout, la lutte est menée dans 18 pays africains. Bien que l’espoir soit grand que soit stoppé ce trafic et que les contrebandiers soient arrêtés, la saisie du Sri Lanka n’a entraîné aucune interpellation pour le moment.

Jason Bell conclut ainsi : "Les opérations que nous finançons avec INTERPOL sont essentielles pour garantir la survie des éléphants mais pour sauver définitivement les pachydermes de l'extinction, le seul moyen reste de faire cesser la demande en ivoire sur les marchés chinois et ailleurs".



Maxisciences 30/05/2012

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La police vietnamienne a indiqué mardi avoir saisi les carcasses de trois tigres après avoir essuyé des tirs de la part des trafiquants qui les transportaient.

"Nous avons arrêté le conducteur de la voiture, mais son complice a fui après nous avoir tiré dessus", a affirmé Tran Huu Hong, chef du Bureau de la police de l'Environnement de la province de Nghe An (centre), où les tigres ont été saisis lundi. "Nous allons examiner les carcasses des trois tigres pour déterminer leur origine," a-t-il indiqué à l'AFP.

Moins de 50 tigres sauvages vivent dans les forêts vietnamiennes et ils sont en danger de disparition en raison des chasseurs et des trafiquants.

Le ministère vietnamien des Ressources naturelles et de l'Environnement travaille sur un nouveau programme national de conservation des tigres.Selon des statistiques officielles, 112 tigres vivent en captivité dans le pays. Le Vietnam est l'un des treize pays où vivent encore des tigres à l'état sauvage. Le nombre d'individus dans le monde est tombé à seulement 3.200, contre 100.000 il y a un siècle.




30 millions d'amis 30/05/2012

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Un braconnier a été tué et 28 défenses d'éléphants ont été saisies lors d'une opération anti-braconnage menée par des rangers zimbabwéens ce week-end à Binga (nord-est), a indiqué lundi la direction des parcs nationaux et de la protection de la nature.

Un fusil d'assaut AK47 et 67 balles ont été saisies, de même qu'un téléphone portable avec des cartes zambiennes, a précisé une porte-parole, Caroline Washaya-Moyo. Les rangers ont ainsi saisi 50 défenses en moins d'une semaine, après qu'un raid similaire eut permis d'en récupérer 22, a-t-elle noté. Un braconnier avait alors été grièvement blessé. "Parmi les défenses retrouvées, certaines étaient encore fraîches, juste détachées des carcasses", a relevé Mme Washaya-Moyo.

Le braconnage est en progrès en Zimbabwe, comme dans l'Afrique du Sud voisine, afin de fournir les marchés en défenses d'éléphants, mais aussi en cornes de rhinocéros, utilisées par les guérisseurs traditionnels en Asie. Un pangolin (fourmiller écailleux) a même été récemment braconné.



30 millions d'amis 29/05/2012

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Six personnes suspectées de trafic d'espèces protégées en Guinée ont été arrêtées en moins d'une semaine et plus de 800 articles en ivoire et des défenses d'éléphant saisis, a appris l'AFP vendredi de source policière.

Les arrestations se sont déroulées le 19 et 21 mai à Kaloum, dans le centre-ville de Conakry, a affirmé un responsable de la police sous couvert d'anonymat, qui n'a pas précisé les nationalités des suspects, tous sculpteurs. En outre, les forces de l'ordre ont saisi "plus de 800 objets sculptés en ivoire d'éléphant", dont "de grandes sculptures en ivoire d'éléphant, des hankos (cachets traditionnels d'Asie)" mais aussi "des défenses d'éléphants brutes", a-t-il dit. La valeur des saisies est inconnue, les estimations étant toujours en cours.

L'opération a été menée par les services de sécurités guinéens en collaboration avec les ministères de la Justice, de l'Environnement, des Eaux et Forêts et du projet GALF (Guinée-Appui à l'application de la loi sur la Faune), d'après la même source.

En deux mois, c'est la deuxième série d'arrestations du genre en Guinée, et le ministre de la Sécurité Maramany Cissé a assuré que la lutte allait se poursuivre. "Les autorités entendent mettre fin à ce trafic qui avait pris une ampleur incontrôlée dans le pays", a dit M. Cissé jeudi devant la presse.

"Le trafic d'ivoire est en train de vider le continent africain de ses éléphants pour une demande qui est essentiellement destinée au marché étranger", a commenté à l'AFP le lieutenant Amara Bangoura, expert en lutte contre le braconnage.

Le 28 mars, sept suspects de trafic d'espèces protégées avaient été appréhendés, une première dans le pays depuis son indépendance en 1958, d'après un agent chargé de la répression du trafic de la faune sauvage. Les services de sécurité avaient aussi saisi près de 80 kg d'ivoire sculpté et dix peaux de panthères, pour une valeur de près de 38.000 euros. Le trafic d'ivoire est illégal depuis 1997 en Guinée, qui est signataire de la Convention sur le commerce internationale des espèces de Faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES), mais le pays manque de moyens pour la faire appliquer.




30 millions d'amis 25/05/2012

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Le gouvernement du Gabon a mis le feu à ses réserves d'ivoire jeudi dernier pour envoyer un message clair aux braconniers. Le pays ouest-africain milite contre la chasse illégale de la faune et en particulier des éléphants dans l'ensemble du continent. Une population d'animaux qui décline dramatiquement.

L'ivoire brûle sur le sol de Libreville, capitale du Gabon. Un brasier gigantesque composé de 1.200 défenses d'éléphants et d'innombrables artefacts en ivoire a été allumé jeudi matin par le Président gabonnais lui-même, Ali Bongo Ondimba. Au total, cinq tonnes de cette matière qui compose les "dents d'éléphant", détenus légalement ou saisis dans les cargaisons illicites ont été réduites en cendres. L'objectif est d'éviter qu'elles ne retombent dans le circuit du trafic et ne viennent l'alimenter.

Le message aux braconniers est explicite : "le Gabon a une politique de tolérance zéro à l'égard des crimes contre la faune. Nous mettrons en place les institutions et les lois pour renforcer cette politique", a assuré solennellement Ali Bongo Ondimba devant le bûcher. "Nous ne voulons pas que nos enfants héritent d'une forêt totalement vide. C'est pour cette raison que nous ne pouvons permettre à ce trafic de survivre".

Supprimer l'ivoire pour mettre fin au braconnage

Cet acte, hautement symbolique, intervient quelques jours après qu'une milice de braconniers s'est introduite dans l'une des réserves naturelles pour l'okapi dans le pays voisin, en République Démocratique du Congo (RDC). Les assaillants y ont tué 13 okapis et six personnes, donc deux rangers du parc, en réponse à la répression du gouvernement contre le braconnage et l'extraction minière sur l'aire protégée. En effet, le braconnage a atteint des seuils épidémiques en Afrique, en raison de l'augmentation de la consommation de gibier et de la demande croissante en Asie de l'Est pour l'ivoire et la corne de rhinocéros.

"En prenant la décision de brûler ses stocks d'ivoire, le Gabon souligne son engagement dans la lutte contre le crime lié à la vie sauvage, et notamment contre la contrebande d'ivoire. Supprimer l'ivoire en circulation dans les marchés est pour l'heure le seul moyen de mettre un terme à la recrudescence des massacres d'éléphants", a déclaré Jason Bell, Directeur du programme des éléphants au Fonds international pour la protection des animaux (IFAW).

Une non-application des lois qui menace les éléphants

Le Gabon héberge plus de la moitié des éléphants de forêt d'Afrique (Loxodonta cyclotis). Or, début 2012, une vague de braconnage de huit semaines a sévi au Cameroun, pays frontalier du Gabon. Pas moins de 650 pachydermes ont été abattus par des chasseurs à cheval, soit près de 50% des spécimens du Parc national de Boubandjida.

"La non application des lois rend les populations d'éléphants vulnérables, notamment celles d'Afrique de l'ouest et d'Afrique centrale. S'il incombe à ces Etats de prendre leurs responsabilités pour protéger les éléphants, la communauté internationale se doit de les accompagner dans leurs efforts. Tant qu'il y aura une demande pour l'ivoire, les éléphants continueront d'être tués", a précisé Jason Bell dans un communiqué de l'IFAW.

Dans un audit indépendant, le WWF a confirmé que le Gabon a bien brûlé l'ensemble de ses stocks d'ivoire pour lutter contre le braconnage.



Maxisciences 03/07/2012

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NAIROBI, 22 juin 2012 (AFP) - L'autorité de gestion des parcs kényans (Kenya Wildlife Service, KWS) a annoncé avoir saisi vendredi 345 pièces d'ivoire, d'un total de 601 kg, à l'aéroport international de Nairobi, lors une opération conjointe avec la police et les douanes du pays.

L'ivoire, qui était en partance pour Lagos au Nigeria sur un vol d'Ethiopian Airlines, avait été dissimulée dans six caisses et aspergées de poivre pour que les chiens ne puissent pas la sentir. L'ensemble avait encore été recouvert de papier aluminium, a précisé KWS dans un communiqué.

Une enquête a été ouverte pour déterminer l'origine du chargement et l'identité de ses propriétaires, poursuit-il. La contrebande de défenses d'éléphants est alimentée par une forte demande en Asie notamment, où l'ivoire est utilisée comme décoration ou pour des remèdes médicinaux traditionnels.

Le commerce international de l'ivoire a été interdit en 1989 par la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES), qui a toutefois autorisé les pays d'Afrique australe à procéder à des ventes ponctuelles.




30 millions d'amis 22/06/2012

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Au cours d'un travail de trois mois dans 14 pays africains, INTERPOL a appréhendé plus de 200 personnes et saisi près de 2 tonnes d'ivoire de contrebande, 20 kg de cornes de rhinocéros et plusieurs armes automatiques militaires. Dans le même temps, la Chain a démantelé des réseaux de trafic d'ivoire.

La plus vaste opération transnationale jamais menée par INTERPOL contre les organisations criminelles à l'origine du trafic illicite d'ivoire a conduit à plus de 200 arrestations et à la saisie de près de deux tonnes d'ivoire d'éléphant de contrebande.

L'Opération Worthy, qui a duré trois mois et à laquelle ont participé 14 pays d'Afrique orientale, australe et occidentale, a également permis de retrouver plus de 20 kilos de cornes de rhinocéros, ainsi que des peaux de lions, de léopards, de guépards, de crocodiles et de pythons, des oiseaux tropicaux vivants, des tortues et d'autres espèces protégées, l'ensemble étant destiné au trafic illicite international. Des armes à feu, dont des AK-47, des G3 et des M16, ont également été saisies par les professionnels de l'application de la loi.

... «Il s'agit, à ce jour, de la plus vaste opération coordonnée par INTERPOL contre le commerce illicite d'ivoire, non seulement en termes de saisies et d'arrestations, mais également s'agissant de cibler les organisations criminelles qui empochent des millions de dollars en tuant et en détruisant des espèces sauvages et leur habitat, ainsi que les activités illicites connexes telles que meurtre, corruption et blanchiment de fonds».

... «Tous les ans, des milliers d'éléphants sont massacrés pour leur ivoire et la situation ne cesse d'empirer. 2011 a été la pire année en matière de saisies : plus de 23 tonnes d'ivoires ont été confisquées .» «Ces animaux souffrent horriblement quand ils sont sauvagement abattus ou blessés pour que leur peau, leurs défenses, leurs poils ou toute autre partie de leur corps puissent être arrachés et faire l'objet de trafics.»

L'Opération Worthy s'inscrit dans le cadre du projet WISDOM d'INTERPOL, une initiative contre le braconnage d'ivoire d'éléphants et de cornes de rhinocéros, financée par le ministère de l'Environnement, de l'Alimentation et des Affaires rurales du Royaume-Uni (Department of Environment, Food and Rural Affairs, DEFRA) et l'IFAW.

... Cette année encore, des centaines d'éléphants massacrés au Cameroun, y compris des jeunes.

Source
•La plus vaste opération d'INTERPOL contre le trafic d'ivoire cible les organisations criminelles - INTERPOL


CLIQUEZ ICI pour lire la totalité de l'article sur Notre Planète Info



Notre Planète Info 21/06/2012 - Christophe Magdelaine

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Alors même que l'opération WORTHY était en cours (voir article précédent ou ICI, IFAW indiquait que "le Bureau de la police forestière chinoise (BPF) découvrait, grâce aux informations fournies par IFAW, 700 cas de trafic d'ivoire lors d'une opération menée sur Internet et sur les marchés d'antiquités.

Dans le cadre de cette opération :

- 13 réseaux ont été démantelés,
- 1.031 contrebandiers appréhendés,
- et 130.000 animaux sauvages et produits dérivés saisis.
- 7.155 boutiques avec pignon sur rue,
- et 628 sites web vendant illégalement des animaux ont été fermés et 1.607 messages en ligne ayant trait au trafic de vie sauvage ont été supprimés.


Pour mener à bien ces interventions, pas moins de 100.000 agents venant de différentes provinces du pays ont été mobilisés.


Extrait de l'article : INTERPOL a mené la plus grande opération internationale de lutte contre le trafic d'ivoire, paru sur Notre Planète Info (cliquez ici pour lire sa totalité)



Notre Planète Info 21/06/2012 - Christophe Magdelaine

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Un touriste allemand a été arrêté pour avoir tenté de voler des iguanes dans les îles équatoriennes des Galapagos, un crime passible de trois ans de prison, a annoncé lundi la direction du parc national situé dans l'archipel dans un communiqué.

Des agents du parc national des Galapagos (PNG) ont intercepté dimanche l'individu à l'aéroport situé dans l'archipel, après avoir remarqué qu'il portait un paquet suspect. A l'intérieur se trouvaient quatre iguanes, enveloppés dans de la toile.

Ces reptiles appartenaient à une espèce menacée de disparition (conolophus subcristatus), qui fait notamment l'objet d'un plan de protection de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).

Le touriste, qui a été placé en détention par la police de l'environnement à la suite d'un mandat d'arrêt ordonné par la justice, est passible de trois ans de prison, selon le code pénal équatorien.

Ce dernier aurait déjà été poursuivi en décembre dernier pour avoir dérobé un iguane issu d'une espèce protégée dans les îles Fidji, a indiqué la direction du PNG, citant un article du quotidien en ligne Fiji Times.

Classé au Patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco depuis trois décennies, l'archipel des Galapagos se situe dans l'océan Pacifique à 1.000 km des côtes équatoriennes. Cette réserve naturelle est célèbre pour avoir inspiré la théorie de l'évolution des espèces du naturaliste britannique Charles Darwin.



Sciences et Avenir 10/07/2012

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La police chinoise, de la région de Guangxi Zhuang, a sauvé plus de 3.600 crocodiles du Siam, aux abords de la frontière vietnamienne. Les reptiles, destinés à rejoindre la province de Guangdong pour fournir les restaurants, sont actuellement victimes d'un important trafic.

En interceptant des camions à la frontière vietnamienne, des douaniers chinois ont fait une improbable rencontre : ils sont tombés nez à nez avec plus de 3.600 crocodiles du Siam. Les reptiles, d'environ 1,7m de long, ont du être confiés à des vétérinaires en raison des mauvais traitement qui leur ont été infligés.

Entassés dans les véhicules, et victimes de la chaleur, les animaux ont souffert d'une important déshydratation, coutant la vie à 42 d'entre eux.

Les crocodiles du Siam, en route pour rejoindre la province de Guangdong auraient dû être vendus à des restaurants. Un grand trafic sévit actuellement en Asie en raison de diverses croyances selon lesquelles manger du crocodile apporterait des bénéfices nutritionnels exceptionnels. Pour lutter contre la disparition des crocodile, les autorités redoublent leurs efforts de contrôle notamment aux frontières.

Des association en charge de la conservation des reptiles réclament une expansion de ces mesure dans les hôtels et restaurants.



MAXISCIENCES 11/07/2012

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Plus de 8.700 tortues, oiseaux ou reptiles ont été saisis lors d'une opération "Cage" coordonnée par Interpol contre le trafic d'animaux dans 32 pays entre avril et juin, a indiqué mercredi l'organisation policière internationale.

L'opération a également permis la saisie de matériel de braconnage, d'armes et de munitions à l'occasion d'une série d'interventions dans des ports, aéroports, services postaux, marchés, animaleries ou encore chez des taxidermistes en Amérique latine, Amérique centrale et en Europe, a précisé dans un communiqué Interpol, dont le siège est à Lyon.

Alors que le trafic d'oiseaux était visé, d'autres animaux ont été découverts comme des tortues et des poissons, ainsi que de l'ivoire et des plantes dont le commerce est interdit. Près de 4.000 personnes ont été interpellées.

"Les animaux sauvages ont été remis dans leur milieu d'origine quand cela était possible", a ajouté Interpol, sans préciser si les autres avaient été remis à des zoos.

L'opération avait été lancée en réponse à l'augmentation du trafic international d'oiseaux sauvages ou en cage, et de leurs oeufs, et à l'implication grandissante de réseaux criminels dans leur transit entre l'Amérique latine et l'Europe.

Cela n'est "pas qu'un problème de crime organisé, mais représente aussi un risque en matière de biosécurité", c'est-à-dire pour la santé humaine et l'environnement, a souligné David Higgins, responsable du programme concernant les "crimes contre l'environnement" à Interpol, cité dans le communiqué.

Soutenue par la Grande-Bretagne et le Canada, l'opération a été coordonnée par Interpol, basé à Lyon, en relation avec les polices, douanes et autorités chargées de la protection de la faune sauvage des pays membres.



Le Parisien 25/07/2012

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Interpol a mené une vaste opération de sauvegarde du tigre dans quatre pays d'Asie, a annoncé dimanche l'organisation policière à l'occasion de la journée internationale de cette espèce. Quarante personnes ont pu être interpellées.

Baptisée "Prey", cette opération menée au Bhoutan, en Chine, en Inde et au Népal vise à protéger le tigre, ainsi que les autres grands félins menacés d'extinction. Ces animaux sont la cible des réseaux criminels responsables du commerce illicite d'espèces sauvages.

L'opération policière a permis aussi "la saisie de peaux de grands félins et autres parties du corps, de biens de la faune tels que des cornes de rhinocéros, de l'ivoire, des hippocampes", indique dans un communiqué l'organisation policière internationale dont le siège est à Lyon. Interpol n'était pas joignable pour préciser quand cette opération avait été menée ni sur combien de temps.

"La gamme de produits récupérés lors d'une opération visant principalement à la protection du tigre montre que les criminels ciblent n'importe quel animal ou plante pour faire du profit, au détriment de notre environnement", souligne dans le communiqué David Higgins, responsable du programme concernant les "crimes contre l'environnement" à Interpol.

L'opération coordonnée par Interpol a permis un partenariat entre les polices, les douanes, les agences environnementales et les autorités des treize pays d'Asie où les tigres sauvages peuvent encore être trouvés.

Les treize pays abritant cette espèce sont le Bangladesh, le Bhoutan, le Cambodge, la Chine, l'Inde, l'Indonésie, le Laos, la Malaisie, la Birmanie, le Népal, la Russie, la Thaïlande et le Vietnam.





ROMANDIE.COM 29/07/2012

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La police du Pérou a saisi un nombre impressionnant d'hippocampes séchés (16.280) qui devaient être exportés illégalement vers l'Asie. Ils ont été découverts dans 3 caisses (de 60 livres) au cours d'une opération à proximité de l'aéroport de Lima.

Les eaux plus chaudes du Nord du Pérou sont un lieu de reproduction pour ces animaux marins qui sont protégés par la Convention sur le commerce international des espèces menacées d'extinction (CITES).

Le chef de la police Victor Fernandez a déclaré à la BBC que les hippocampes auraient pu être vendus pour un montant d'environ 250.000$. L'an dernier, partout dans le monde, 20 tonnes d'hippocampes séchés ont été saisis, dont deux tonnes par les autorités péruviennes....

Pourtant, au Pérou, la pêche à l'hippocampe est illégale depuis 2004... et les personnes qui sont interpelées pour ce motif peuvent se voir condamner à 2 ou 4 ans de prison selon l'AFP (via Raw Story).

Ces animaux sont envoyés vers les pays asiatiques et utilisés comme aphrodisiaque... En Chine, l'hippocampe est aussi censé soigner l'asthme : la poudre d'hippocampe se vend aux alentours de 6.000$ le kg. Les hippocampes sont également recherchés au Japon et en Corée du Sud pour leurs prétendues vertus curatives.

Kristina Chew, auteur de cet article, dit que certains de ses parents âgés, qui avaient tous imigré du Sud de la Chine rurale au 20ème siècle, utilisaient les "traitements tradionnels" de la médecine chinoise. Elle pense que ses parents considéraient ces produits comme de simples médicaments. Ils allaient dans des magasins vendant des herbes chinoises et d'autres traitements... Elle se souvient avoir vu des bocaux contenant de minuscules formes recroquevillées qui, après examen, se sont avérées être des hippocampes morts et séchés.

En 2007 Encyclopedia Britannica a fait un article sur les animaux en voie de disparition et de la médecine traditionnelle chinoise (MTC). Celui-ci révèle que près de 80% de la population mondiale, selon l'Organisation Mondiale de la Santé, utilise des médicaments à base de plantes et d'animaux. En médecine traditionnelle chinoise, environ mille espèces animales et 36 espèces végétales sont utilisées, y compris l'ours noir, le cerf musqué, l'hippocampe, le tigre et le rhinocéros et que les deux derniers sont des animaux en voie de disparition.
Depuis des siècles, les hippocampes sont utilisés en médecine traditionnelle chinoise pour traiter certaines affections (rénales, problèmes circulatoires, l'impuissance masculine...) et la demande n'a cessé d'augmenter.

Trente-deux pays et régions sont impliqués dans le trafic des 20 millions d'hippocampes pêchés chaque année. Pourtant la production est en elle-même un échec car elle n'arrive pas à répondre à la demande qui est d'environ 500 tonnes par an au début du 21ème siècle. La Chine à elle seule en utilise de 200 à 250 tonnes par an, dont 95% destinés à l'exportation. Selon la Fondation World Nature, l'augmentation de la demande a, déjà en 1996, contribué à réduire de moitié la population de 35 espèces. Des tentatives d'élevage de ces animaux ont eu lieu mais n'ont pas été couronnées de succès... C'est ce qui explique (et non excuse) que les hippocampes sauvages continuent à être pêchés... Et on ignore encore jusqu'à quel pointi les hippocampes sont en danger...

Une organisation appelée "Projet Hippocampe" vise à protéger les hippocampes de la pêche illégale et à préserver leurs habitats. Car, en effet, les filets de pêche des chalutiers-crevettiers détruisent leur environnement et en retiennent un certain nombre, ils souffrent aussi des opérations de dragage de fond, de la polluation, de l'exploitation minière et autres activités humaines qui dévastent leur habitat côtier du littoral.

Relevant que le commerce mondial des hippocampes est une menace pour leur survie, "le Projet Hippocampe" cherche à rendre le commerce "durable". Si la pêche de l'hippocampe est un moyen de subsistance dans certains pays et considérée comme une pratique "légitime", elle doit être toutefois être maintenue à un niveau "soutenable" permettant la régénération des populations d'hippocampes.

"Le Projet Hippocampe travaille actuellement avec les commerçants et les praticiens de MTC à Hong Kong et en Chine continentale pour "les aider à aller vers un commerce -durable- et promouvoir une plus grande sensibilisation des consommateurs à la conservation de la MTC."

Les hippocampes ont beaucoup de prédateurs dans les écosystèmes marins et ont besoin d'être protégés afin d'assurer la santé future de nos océans et toutes les variétés incroyables d'animaux qui y vivent.


Photo : fovea centralis

CARE2 24/08/2012

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Le touriste allemand Dirk Bender, suspect dans une affaire de contrebande d'animaux sauvages, actuellement sous poursuite pénale, a requis une caution. Une audition aura lieu la semaine prochaine pour analyser sa demande. M. Bender était déjà reconnu coupable il y a 8 mois dans un cas similaire aux îles Fidji, d'où il essayait d'exporter illégalement des iguanes fidjiens, une espèce menacée.

Depuis le 8 juillet 2012, Sea Shepherd a suivi ce cas dans un effort pour avancer des arguments légaux sur l'importance de renforcer les lois environnementales. Sea Shepherd est déjà apparu à l'audition préliminaire pour préconiser l'application appropriée des lois protégeant les iguanes endémiques aux Iles Galápagos. Nous préparons désormais un dossier légal, préconisant l'application d'une réforme récente, qui autorise les juges à refuser les demandes de caution pour des raisons d'intérêt public.

Selon la constitution équatorienne, la conservation de la diversité biologique est expressément considérée comme relevant de l'l'intérêt public. De plus, la Constitution appelle à un devoir constitutionnel pour l'Etat de protéger son héritage naturel. Ces dispositions ont valeur d'obligations pour le système judiciaire.

S’appuyant sur ces arguments, Sea Shepherd et d'autres groupes de conservation rempliront un dossier légal qui inclut une requête envers le juge de refuser la demande de caution de la défense. Pour cela, le droit constitutionnel d'accès à la justice ansi que les droits de la nature seront invoqués.

Pour que cette affaire soit un succès, l'accusé doit rester dans les îles Galápagos pour répondre des charges et exercer son droit à un procès équitable.

Le dossier iguanes est très important, et c'est une opportunité pour le système judiciaire d'envoyer un message clair au monde que les tentatives d'exporter clandestinement des Galápagos des espèces menacées ne seront pas tolérées. Nous appelons donc les juges à soigneusement examiner la demande et à rendre un verdict qui honorera le statut des Galápagos comme un site d'Héritage Naturel Mondial.





SEA SHEPHERD 10/08/2012

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