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Marche dans le monde contre la chasse en boîte (conserve)

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Bandeau support du rassemblement. Facebook



Le Cap (AFP) - Chasser le lion comme le faisan d'élevage? Des défenseurs de la nature indignés ont manifesté samedi, en Afrique du Sud et ailleurs, pour que cesse la "chasse en conserve" de lions engraissés en cage, en plein essor selon ses détracteurs.


 Image Facebook


"Dieu créateur de tout ce qui existe (...) nous Te prions pour les prédateurs qui détruisent Ta création, des animaux magnifiques", a murmuré au Cap une foule de plusieurs centaines de personnes, guidée par Mpho, la fille de Desmond Tutu.

AFP 15/3/2014


Agé de 82 ans, l'archevêque héros de la lutte anti-apartheid et champion de toutes les causes, y compris celle des animaux, n'a pas manifesté lui-même mais béni la mobilisation dans sa prière reprise en choeur: "Nous Te prions pour qu'ils parviennent à sauver toute la faune sauvage, mais en particulier les lions blancs".

A des milliers de kilomètres, des manifestants se sont rassemblés à Abou Dhabi (150 à 200 personnes), mais aussi à Londres devant l'ambassade d'Afrique du Sud. Parmi ces derniers figurait Philip Mansbrige, directeur de l'association Care for the Wild, venu dire tout le mal qu'il pensait de la chasse au gros gibier en général et de la "chasse en conserve" en particulier: "pathétique et lâche", a-t-il lâché.

Willie Fritz 15/3/2014


La journée a faiblement mobilisé ailleurs mais suffisamment pour inquiéter l'association des chasseurs professionnels d'Afrique du Sud (Phasa), grand pays de safari chasseur.

 Manifestation à Hong-Kong contre la chasse en boîte. Image Facebook

Les Sud-Africains courent surtout après des herbivores à belles cornes, tandis que les étrangers sont prêts à dépenser plus de 3.000 dollars par jour en moyenne (données 2012) pour se donner le frisson de la traque au gros gibier, qui nécessite des permis spéciaux. Le prix varie selon l'animal tué et une partie des revenus va à la préservation de la nature.


 A Melbourne. Image Facebook


Mais le business du lion de captivité "augmente", selon le mémorandum des manifestants adressé au gouvernement sud-africain, à l'Union européenne et la CITES, la Convention internationale de protection de la faune et de la flore sauvage.

 Aux Payx-Bas. Image Facebook

La majorité des lions d'Afrique du Sud, 5.000 à 8.000 selon les sources, vivent en cage. Ils sont "presque trois fois plus nombreux" que leur congénères évoluant en liberté, selon les organisateurs de la manifestation qui demandent l'interdiction de ces élevages.


 A Adélaïde. Photo Facebook


Affamés, relâchés dans un espace inconnu quelques jours avant la chasse, ils n'ont presque aucune chance d'échapper à leurs poursuivants. Cette chasse, baptisée en anglais "canned hunting" ou "chasse en conserve", est très lucrative...

 Les enfants du nord de Durban. Image Facebook

Les chasseurs sont essentiellement des Américains (55%) et des Européens (40%) fortunés, notamment Allemands, Français, Polonais, Finlandais, Autrichiens et Hongrois.


 A Toronto Image Facebook


En bout de chaîne, "les os de lion sont vendus au crime organisé en Asie qui payent 1.000 dollars la carcasse, usinée en Asie pour être écoulée en fraude sous la forme de gâteaux d'os de tigre à 1.000 dollars les 100 grammes", selon le mémorandum des manifestants.


 A Mombasa (Kenya) Image Facebook


En début de chaîne, c'est une "menace croissante pour la survie des populations de lion à l'état sauvage en Afrique", selon eux.

 A Johannesburg Image Facebook

Drew Abrahamson, 43 ans, qui manifestait à Johannesburg avec environ 3.000 personnes, a expliqué à l’AFP le cycle contre-nature infligé selon elle aux lions.

 A Madrid Image Facebook

"Ca commence par des lionceaux caressés par les visiteurs. Les petits sont arrachés à leur mère pour ça", a-t-elle dit. "Ensuite ils deviennent trop grands et sont utilisés pour des ballades à pied (quand ils ont moins d'un an). Quand ils deviennent trop dangereux, on les fait grandir, notamment les mâles, relâchés ensuite pour les chasseurs. Ceux-ci peuvent tirer tout près car les lions sont domptés".


 A Cape Town Image Facebook


Des lions sauvages sont capturés au Botswana pour rafraîchir le patrimoine génétique des lions domestiques (qui échappent aux règles de la CITES). Or, pour un lion mâle prélevé dans la nature, au moins sept meurent car les autres mâles viennent supprimer ses petits.


D'autres pays / villes ont également participé soit à la marche du 15 mars, soit via l'opération twitter : Bruxelles, Sao Paulo, Abu Dhabi, Royaume Uni, Etats-Unis... 


Image Facebook



 A Pointe-à-Pitre Image Facebook


---->Pour les personnes désireuses de participer à l'opération, il était possible de le faire via son ordinateur : il suffisait de retwitter un lien pour ajouter nos voix à celles des autres manifestants. C'est ce que j'ai fait... Je crois que c'était à partir de cette page Facebook. En fait c'est plutôt sur cette page.


 En Inde. Image Facebook



Sciences et avenir 16/32014

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Des rassemblements ont eu lieu dans monde entier pour protester contre la « chasse en conserve », une pratique cruelle dénoncée par la Fondation 30 Millions d’Amis depuis de nombreuses années.

Le Cap, Afrique du Sud. Paris, France. New York, Etats-Unis. Londres, Royaume-Uni… Soixante-neuf villes ont organisé, ce samedi 15 mars 2014, des manifestations pour dénoncer la pratique de la chasse en conserve, appelée aussi « chasse en boîte »[/b], toujours pratiquée sur le continent africain.

L’archevêque Desmond Tutu, le célèbre héros de la lutte anti-apartheid et fervent défenseur de la cause animale et de la nature, a apporté son soutien par une prière lue par les manifestants. « Durant des années, ma famille et moi avons été parmi ceux qui sont descendus dans la rue pour que tous les Sud-Africains puissent vivre et faire fructifier notre précieux pays. [b]Aujourd'hui nous marchons pour dire que la faune fait partie de ce précieux héritage
» a déclaré Mpho Andrea Tutu, sa fille, citée par l’AFP. Le but de cette manifestation internationale : faire pression sur le président de l’Afrique du Sud, Jacob Zuma, pour interdire cette pratique.

L’Afrique du Sud est aujourd’hui l’un des principaux pays concernés par cette chasse particulièrement cruelle. Des lions, élevés en captivité dans des fermes, sont affamés, drogués, puis relâchés dans la nature avec à leurs trousses, de riches chasseurs en mal de sensations forte. Ils tirent à bout portant sur ces félins qui n’ont aucune chance de survie. Environ 3 336 dollars (2 400 euros, NDLR) sont nécessaire pour rapporter ce précieux « trophée » à la maison. Et malheureusement, les lions ne sont pas les seules victimes : des éléphants et des rhinocéros, pourtant classés parmi les espèces en danger, sont abattus dans des conditions similaires.

En 2004, puis à nouveau en 2011, les caméras de 30 Millions d’Amis s’étaient rendues dans certaines réserves sud-africaines pour dénoncer ce commerce très lucratif. En Afrique du Sud, 5 000 lions - soit 60 % de la population des lions du pays - vivent en cage pour être revendus à des zoos ou relâchés seulement quelques jours avant d'être abattus par des chasseurs. Le Botswana a, lui, interdit la chasse en boîte depuis le 1er janvier 2014.

Fondation 30 millions d'amis 17 mars 2014

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Début ? - Fin ?
Auteur : Lauren S

Cible : Jacob Zuma, président d'Afrique du Sud


L'Afrique du Sud abrite une industrie honteuse qui pose une menace encore plus grande pour une espèce déjà en voie de disparition. La pratique de la "chasse en boîte" est commune en Afrique du Sud, qui compte actuellement plus de lions en captivité que dans la nature. La "Chasse en boîte" génère des lions en captivité dans ce qu'on appelle des «sanctuaires».

Les Lionceaux sont enlevés à leurs mères très tôt pour qu'ils puissent être caressés par les touristes. Quand ils sont considérés trop âgés, ces lions apprivoisés sont libérés dans de grands enclos afin qu'ils puissent être facilement chassés et tués par les touristes, souvent par des flèches, ce qui n'est pas une mort rapide ou indolore.

Une fois que les lions sont tués, leurs têtes sont exportées sous forme de trophées en Amérique du Nord et l'Union européenne, d'où la majorité des chasseurs viennent. Quant aux squelettes ils sont exportés vers l'Asie, où ils sont vendus dans le cadre de l'industrie "d'os de tigre".

Le New Zealand Herald rapporte que la population de lions d'Afrique a diminué de 75% au cours des 20 dernières années. Charity  LionAid relève que de nombreux pays ont connu des extinctions locales de lions et que beaucoup plus pourraientt également perdre leurs populations de lions dans une décennie. Cela comprend le rare lion blanc, qui est le plus convoité par les chasseurs de trophées.

Rejoignez les milliers de manifestants qui ont défilé dans le monde entier contre la chasse en boîte il y a quelques jours en signant cette pétition!

CLIQUEZ ICI pour SIGNER la PETITION



PETITION CLOSE


care2 27/3/2014

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Le magazine "Investigatiôns", sur France Ô, a enquêté sur la face cachée des safaris en Afrique du Sud.

En Afrique du Sud, le business des safaris génère quelque 600 millions de dollars (480 millions d'euros) de recettes par an. Des milliers de visiteurs se pressent chaque année dans des parcs nationaux, accueillis par des structures touristiques spécifiques.



Mais il existe aussi des milliers de réserves privées, dont les propriétaires possèdent des animaux. Dans un documentaire diffusé, mercredi 17 décembre à 20h45 sur France Ô, une équipe de journalistes a enquêté sur les dérives de ce marché très lucratif, où l’animal devient trop souvent une proie sans défense.

Dans ces réserves privées, les touristes peuvent s’offrir des séjours intimistes et à la carte. Cette industrie brasse des millions d’euros et les plus fortunés sont prêts à débourser beaucoup, pour participer à des safaris et chasser des lions, des rhinocéros, des buffles, des léopards ou des éléphants.

Dans quelles conditions ces chasses sont-elles organisées ? Equipés d’une caméra cachée, les journalistes sont allés dans une réserve privée, située dans le Free State, une province à 200 km de Johannesburg. Le propriétaire de la ferme leur propose, en échange de 6 000 euros, une "chasse en boite". Une pratique cruelle et interdite qui consiste à élever les lions dans un enclos, à les droguer, afin de plus facilement les tuer.


Francetv info 17/12/2014

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L'animal a été tué par un touriste allemand dans une réserve privée située à proximité d'un parc national.

Il était considéré comme un "trésor national". Un imposant éléphant âgé de plus de 50 ans a été abattu au Zimbabwe par un touriste allemand. L'animal a été tué dans une réserve privée située à proximité du parc national de Gonarezhou, près de la frontière sud-africaine.

 Un éléphant, dans le parc national Manapools au Zimbabwe.  (PETER GROENENDIJK / ROBERT HARDING HERITAGE / AFP)

"Nous sommes écoeurés. On ne peut pas tuer un animal aussi emblématique", a réagi Johnny Rodrigues, porte-parole de l'organisation de défense des animaux Zimbabwe Conservation Task Force, précisant que ses défenses pesaient 54 kilos. "Nous n'avons jamais vu un animal aussi impressionnant", a de son côté expliqué le président de l'association des opérateurs de safari au Zimbabwe, Emmanuel Fundira. Le pachyderme était "si imposant que ses défenses touchaient presque le sol". Selon The Telegraph, le touriste aurait payé plus de 50 000 euros pour participer à cette partie de chasse.

"Comme le lion emblématique Cecil, c'était un trésor national qui aurait dû être protégé et non tué", a-t-il ajouté. Trois mois plus tôt, la mort de Cecil le lion, remarquable par sa crinière noire, avait provoqué un tollé international parmi les défenseurs des animaux.

Le Zimbabwe est particulièrement confronté au fléau du braconnage, qui vise essentiellement les rhinocéros et les éléphants. En octobre, 26 éléphants ont été retrouvés empoisonnés au cyanure dans différents parcs de ce pays d'Afrique australe.




Les associations de défense des animaux sont à nouveau en colère après la mort d'un éléphant âgé de 50 ans, tué en toute légalité par un chasseur au Zimbabwe.

Les photos ont fait le tour de la presse. Elles montrent un chasseur accompagné de son guide en train de poser fièrement devant l'éléphant qu'il vient d'abattre au sud-est du Zimbabwe, près d'un parc national. Le pachyderme de 50 ans était l'un des plus vieux du continent. Ses défenses pesaient au moins 50 kilos chacune. 

Le chasseur est un Allemand. Il aurait payé près de 50 000 euros pour cette chasse privée. Les autorités assurent que tout a été fait dans un cadre légal.

Mais l'affaire provoque la colère des défenseurs des animaux, trois mois après la mort du lion Cecil. Il avait été abattu par un dentiste américain, devenu en quelques jours l'ennemi numéro un des réseaux sociaux.

La chasse aux trophées est une pratique légale dans une trentaine de pays africains. On peut chasser les lions, les éléphants, les rhinocéros... Seuls les tigres et les grands singes sont interdits.  

À Paris, plusieurs agences proposent ce genre de safaris avec des formules tout-compris. La chasse aux trophées est aujourd'hui une industrie qui génère plus de 180 millions d'euros par an. Francetv info 17/10/2015


----->Comme si le braconnage ne pesait pas suffisamment sur la faune sauvage ! Compte tenu de la baisse alarmante des effectifs des espèces dites emblématiques telles que les lions, les éléphants, les rhinocéros... Ce type de chasse (légale ou non) devrait être prohibée et surtout interdite, surtout pour les espèces en danger ou en voie d'extinction ! En outre légaliser ce genre de chasse concourt à décrédibiliser les organismes et autres ONG qui nous alertent sur les dangers encourus par ces mêmes espèces... Je suggère des représailles à l'égard de ces pays qui autorisent de telles pratiques... On pourrait imaginer que les aides financières à leur égard, que ce soit pour lutter contre le réchauffement climatique ou pour d'autres raisons, soient suspendues tant que ce type de chasse a lieu sur leur sol... 

Francetv info 16/10/2015

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