Admin-lane 0 Posté(e) le 5 juin 2011 AROMATHERAPIEEthymologie : du latin « aroma », du grec « arôma » = arôme, du grec « therapeia » = soin ou cure).C’est l’utilisation médicale des extraits aromatiques de plantes (essences et huiles essentielles ; ce qui la différencie de la phytothérapie qui fait usage, elle, de l’ensemble des éléments d’une plante. Le terme aromathérapie a été utilisé pour la première fois par le chimiste français René Maurice Gattefossé en 1928.L’aromathérapie est une branche de la phytothérapie et s’apparente à la naturopathie et est classée parmi les médecines non conventionnelles.Les plantes, dans leur ensemble, constituaient la base de la pharmacopée des civilisations antiques. Encore, aujourd’hui, elle est largement utilisée dans beaucoup de pays. Ainsi, on retrouve des méthodes de distillation ou d’extraction en Chine ou en Inde datant de plusieurs millénaires. Mais c’est en Egypte que leur utilisation a pu être prouvée. En Grèce, des écrits font référence à l’utilisation d’extraits aromatiques, alors que les romains les utilisaient sous forme d’onguent gras. Les procédés d’extraction s’amélioreront par la suite grâce à l’invention de l’alambic, attribuée au médecin alchimiste arabe Jabir Ibn Hayyan. Cependant c’est à partir du 19ème siècle, que l’on a commencé à isoler et classifier les principes actifs des molécules odoriférantes ; ce qui va permettre une utilisation plus spécifique. A la fin du 20ème siècle, l’aromathérapie bénéficie des méthodes d’analyses modernes. La distinction précise des composés aromatiques permet à la médecine de mieux appréhender les mécanismes d’action et donc d’affiner leur prescription. Il est donc logique que la recherche de nouvelles molécules actives ait toutes les chances de faire appel aux extraits aromatiques de plantes. L’aromathérapie est la plupart du temps utilisée en complément d’un traitement et tient une grande place parmi les médecines non conventionnelles. L’aromathérapie utilise les huiles essentielles sous forme d’onction (dissolution dans une huile), de crème ou de lotion (émulsion dans l’eau) pour un usage externe. Le mélange dans du miel ou dans de l’huile alimentaire est courante ou, simplement, sur un sucre, pour une prise orale. La mise en gélules est de plus en plus utilisée. On en trouve aussi en aérosols (obtenus après nébulisation des huiles essentielles). Cela dit, les huiles essentielles sont des substances très chères car coûteuses à extraire et très recherchées. Il est donc, malheureusement, fréquent qu’elles soient frelatées par ajout d’huiles de mauvaise qualité ou de produits de synthèse moins chers. Il convient donc de s’adresser à un spécialiste qualifié dans le domaine de l’aromathérapie. Par ailleurs, il faut savoir que les huiles essentielles se dégradent vite si elles sont mal conservées (lumière, oxygène de l’air, température).Les usages les plus habituels des huiles essentielles sont : - l’automédication de confort : calme et relaxation (bains, massages, cosmétiques) et le sommeil,- une des composantes de la médecine traditionnelle et naturopathe (Ayurveda, etc.).- une utilisation aromatique en psychologie.La médecine fait aussi appel à l’aromathérapie dans divers domaines :- désinfection et cicatrisation des plaies ou le traitement de traumatismes (brûlures,…),- compléments à un traitement médical,- dermatologie et cosmétique dermatologique,- et aussi le choix thérapeutique fait par un thérapeute qualifié « aromathérapeute », médecin, pharmacien ou naturophate (école française Valnet, Franchomme, Baudoux).Les traitements à base d’huiles essentielles sont exclus pour :- les très jeunes enfants (immaturité enzymatique),- les femmes enceintes surtout durant les 3 premiers mois (les tissus sont en formation et les huiles essentielles franchissent le placenta, passent également par le lait maternel),- les personnes asthmatiques,- les animaux comme les chiens et chats (absence de certains enzymes de métabolisation).Si certaines huiles essentielles sont bien tolérées pures sur la peau, elles sont exception et on en évitera ainsi son utilisation. Certaines sont carrément caustiques. Elles irritent voire altèrent la peau. Elles doivent être diluées au 1/5ème -concentration maximale-, le plus souvent c’est au 1/10ème ou au 1/20ème, voire de 1/20ème à 1/100ème –concentration minimale-, dans une huile végétale.Certaines propriétés thérapeutiques sont l’objet de controverses pour différentes raisons. La principale est que l’on retrouve l’usage des mêmes huiles essentielles dans des indications diverses et souvent différentes. C’est dû au fait que les huiles essentielles authentiques sont constituées de beaucoup de substances différentes qui se complètent et se complémentent dans leurs «activités pharmacologiques » respectives. Une autre raison et le dénigrement et l’absence de promotion de la puissante industrie pharmaceutique. En réalité, il faudrait traiter les huiles essentielles comme de vrais médicaments qui peuvent faire beaucoup de bien, mais aussi, hélas, beaucoup de mal si elles sont mal utilisées.Les propriétés des huiles essentielles sont multiples : anti-infectieuses, antivirales, anti-parasitaires, anti-inflammatoires, anti-histaminique, antispasmodiques, antalgique, analgésique et anesthésique. Elles ont aussi des propriétés calmantes, digestives, anxiolytique, antitoxique, antitussive (mucolytique et expectorante), antivenimeuse, antirhumatismale, aphrodisiaque, etc …… A noter que la composition chimique des huiles essentielles varie en fonction du pays de récolte, de l’altitude, de l’ensoleillement, des conditions de récoltes, de la qualité de la distillation. Tout cela contribue à modifier leurs propriétés.Comme tout médicament actif, les huiles essentielles peuvent occasionner des effets secondaires, il est donc important de respecter la posologie prescrite et la durée de la prise. Certaines sont même très toxiques. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
