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Lyon : naissance de 4 fauconneaux pélerin au sommet d'une tour

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Ces petits rapaces et leurs parents vivent dans un nichoir installé dans le quartier d'affaires de la Part-Dieu en 2010 pour réintroduire cette espèce protégée.

telelyonmetropole 9/2/2010


Les membres de la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) viennent régulièrement prendre de leurs nouvelles, les observant à la longue-vue ou à la jumelle. Verdict : ils sont "bien nourris" et "en pleine forme". "Ils", ce sont quatre bébés faucon pèlerin de trente jours à peine. Ces petits rapaces sont nés dans le nid de leur parents, au 18e étage de la tour EDF du quartier d'affaires de la Part-Dieu à Lyon (Rhône), raconte France 3 Rhône-Alpes.

Francetv info 10/5/2014


Ce nid familial est en fait un nichoir en inox installé en 2010 à 80 mètres au-dessus du sol sur la façade en verre de l'immeuble par la LPO et EDF afin qu'un couple de faucons repéré dans le secteur y élise domicile et fonde une famille. Quatre ans plus tard, le pari est gagné.

La montagne est certes l'habitat privilégié du faucon pèlerin, mais cette espèce protégée peut aussi très bien vivre en milieu urbain, où ses proies favorites, pigeons et étourneaux, sont abondantes.

Francetv Info 10/5/2014

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Le Faucon pèlerin (Falco peregrinus) est une espèce de rapaces robustes, de taille moyenne, réputé pour être l’oiseau le plus rapide du monde en piqué.

Un Faucon pèlerin et son petit, près de Montbelliard, en France. Georges Lignier ([url(georges.lignier@wanadoo.fr)](georges.lignier@wanadoo.fr)[/url]) CC BY-SA 3.0

Ses proies sont presque exclusivement des oiseaux, mais certains individus peuvent également s'attaquer à de petits animaux terrestres. Ce faucon ne construit pas de nid, et niche essentiellement sur des falaises, plus rarement sur des arbres, des structures ou des bâtiments élevés. Ses populations ont très fortement diminué après la Seconde Guerre mondiale, en particulier du fait de la pollution au DDT. Depuis sa protection dans les années 1970, ses populations sont à nouveau en expansion.

L'espèce compte une vingtaine de sous-espèces et c'est l'un des oiseaux dont l'aire de dispersion est la plus importante au monde, l'espèce étant en effet présente sur tous les continents sauf l'Antarctique. Il a souvent été apprivoisé dans le cadre de la fauconnerie, tout en ayant été – comme les autres falconidés – considéré en Europe comme nuisible à l'état sauvage.

Jeune Faucon pèlerin (Falco peregrinus) au nid (Salles-la-Source, Aveyron, France). Matthieu Gauvain CC BY-SA 3.0  

Description : Chez la sous-espèce nominale Falco peregrinus peregrinus, le dos est gris foncé, le ventre est crème avec des dessins noirs. Les joues sont blanches, avec une sorte de tache noire en forme de favori. Les pattes sont jaunes, le bec est noir-bleuté, court et recourbé dès la base et les yeux sont noirs. Les juvéniles sont bruns avant de prendre la couleur des adultes. De légères variations peuvent exister au sein des autres sous-espèces. Comme pour les autres Falconidae, la femelle est plus grande et plus lourde que le mâle, parfois de 30 % (on parle souvent des mâles comme étant des tiercelets). Les narines de l'animal sont également dotées de sortes de déflecteurs, de cônes irréguliers (comme l'entrée des réacteurs d'avions), qui lui permettent de respirer pendant ses piqués.

Le Faucon pèlerin est un animal plutôt silencieux. Son cri le plus fréquent est un « ka yak, ka yak » assez perçant et sec. En cas d'alerte, le cri est un rapide « kek-kek-kek » qui peut aller en s'amplifiant si un intrus continue de s'approcher. Il existe aussi un cri plus traînant au moment des parades d'accouplement. On dit que le faucon huit ou qu'il réclame.

Jeune Faucon pèlerin des États-Unis Keller Jo — U.S. Fish and Wildlife Service / domaine public

Les yeux des Faucons pèlerins ont deux fovéas, pour les vues normale et lointaine. La vue utilise la moitié du volume du cerveau et peut percevoir en même temps trois zones, une frontale en relief et deux latérales lointaines, capables de détecter un pigeon en vol à plus de six kilomètres.

Longévité : Certains animaux captifs ont vécu jusqu'à 25 ans (record enregistré), mais la durée de vie dans la nature est beaucoup plus courte, de l'ordre de 13 ans en moyenne.

Cette espèce aime les territoires découverts, avec peu de forêts. Elle s'installe sur les parois rocheuses (en montagne ou en bord de mer), voire (relativement rarement) sur de hauts bâtiments. On a noté que dans des zones sans présence humaine et avec pas ou peu de prédateurs, comme l'Arctique, le pèlerin pouvait s'installer sur des buttes ou des pentes et pas seulement sur des falaises. Quelques populations, peu nombreuses, peuvent nicher dans des arbres. Ce comportement se retrouve chez F. p. macropus, en Australie, mais aussi parfois en Europe centrale et orientale, comme sur les bords de la mer Baltique.

Les Faucons pèlerins ne sont pas des animaux grégaires. Même dans les zones avec des populations relativement importantes, les nids restent généralement à au moins un kilomètre les uns des autres et souvent beaucoup plus. Il s'agit pour chaque couple d'avoir un territoire nourricier suffisant. De fait, « la taille du domaine dépend surtout de l'abondance des proies ; elle peut ainsi varier de 50 ou 60 km2 dans d'excellentes conditions à 140 km2 dans les régions moins bien pourvues ». La population est donc assez dispersée et reste bien moins dense que celle d'oiseaux vivant en groupes, voir parfois en immenses troupes.

Faucon pèlerin des Asturies Francisco M. Marzoa Alonso CC BY-SA 2.5

En France, c'est un animal sédentaire. Il en va de même pour la majorité des populations de la planète. Cependant, en Europe du Nord, en Sibérie ou en Amérique septentrionale, où le climat est plus froid, les populations sont migratrices, descendant vers le sud pour hiverner. L'hivernage peut se produire dans le sud de l'Europe et jusqu'en Afrique (pour les populations nord-européennes), ou jusqu'en Amérique du Sud pour les populations nord-américaines.

Les faucons conservent souvent le même abri plusieurs années mais, le nid étant très sommaire, ils peuvent aussi changer d'une année à l'autre tout en restant (normalement) au sein du même territoire. Pour cette raison, on suppose que les Faucons pèlerins vivent en couple stable dans la durée.

Falco peregrinus est un mauvais planeur. Il pratique surtout le vol battu rapide suivi de courts vols planés horizontaux ou de glissades descendantes.

La période de reproduction dépend en fait de la latitude et du climat. La ponte a lieu en février et en mars dans le nord de la zone tempérée, d'avril à mai dans les zones plus nordiques et plus froides, d'août à octobre dans l'hémisphère sud (printemps austral) et de juin à décembre dans la zone équatoriale.

 Comme les autres Falconinae, le faucon pèlerin ne fait pas de nid. « Il se contente d'une simple corniche rocheuse d'au moins 45 cm de large, garnie de terre, de granulats ou de débris végétaux. La femelle se borne à y aménager, à l'aide de ses pattes, une cuvette sommaire. Les œufs sont pondus directement sur le substrat sommaire. Là où les parois rocheuses font défaut, le faucon pèlerin s'installe dans le vieux nid d'une autre espèce, souvent celui d'un corvidé ou d'un autre rapace ». Le couple peut disposer de plusieurs emplacements. (Photo Des œufs rougeâtres dans le nid d'un immeuble, aux États-Unis.Christophe cagé Flickr / CC BY 2.0)

Bien que la nidification en falaise soit de loin la plus fréquente, « quelques constructions humaines sont colonisées, telles que : châteaux, bâtiments divers, tours de centrales nucléaires, pylônes électriques... Des villes comme Albi, Rodez, Strasbourg, Périgueux..., sont habitées par ce rapace, qui y trouve des monuments favorables à sa reproduction et une grande richesse en proies, notamment grâce à l’abondance des pigeons». Même dans ces zones, l'animal recherche la hauteur, le soleil et un certain isolement des humains.

On a repéré des nidifications jusqu'à 3 600 m d'altitude dans les Montagnes rocheuses. Il s'agit cependant d'un maximum rarement atteint ou même approché. Les observations dans le Vercors français, par exemple, restent en dessous de 1 400 m. Le faucon défend sa zone de nidification : les animaux (oiseaux ou mammifères) s'en approchant sont attaqués et repoussés dans la mesure des possibilités du faucon.

La ponte et la couvaison ont lieu pour la France entre avril et juin. Il y a une couvée par an comprenant de 3 à 4 œufs. Ceux-ci ont une base claire, mais fortement tachetée de brun-rouge. Selon le nombre de taches, l'œuf peut avoir une apparence allant d'un crème tacheté à un brun-rougeâtre. Après la ponte, l'incubation est assurée principalement par la femelle, mais également par le mâle et dure environ un mois (de 29 à 32 jours, dans la majorité des cas). Les poussins naissent à peu près en même temps. Si la première couvée est rapidement perdue, la femelle peut pondre une seconde fois (ponte de remplacement). Ce comportement est beaucoup plus rare chez les populations boréales, du fait de la faible durée de la belle saison.

Un faucon dans un zoo tchèque Jan Kameníček  / domaine public

Les jeunes sont capables de voler au bout de 35 à 42 jours. Un à quatre réussissent à survivre jusqu'à cette étape (en moyenne 2,458).

Après l'envol, les parents apprennent aux jeunes à chasser, en volant à leur côté avec une proie morte dans leurs serres, puis en la lâchant, jusqu'à ce que les jeunes arrivent à la toucher. Cette phase d'apprentissage, pendant laquelle le jeune reste encore dépendant de ses parents pour la nourriture, peut durer de six à neuf semaines, après quoi les jeunes se séparent des adultes. La maturité sexuelle est atteinte vers vingt mois et les premières reproductions ont lieu vers deux ans. Entre les premiers vols et les premières reproductions, ce sont près de 50 % des jeunes qui décéderont de causes diverses. La mortalité devient moins importante par la suite.

La chasse a souvent lieu en début ou en fin de journée. Après avoir repéré sa proie grâce à son regard extrêmement perçant, le faucon la surprend généralement en effectuant une attaque en piqué. L'attaque se fait par l'arrière de la proie, afin de réduire le risque pour le faucon d'être repéré. La proie peut être directement saisie avec les serres, ou percutée avec celles-ci, et récupérée lors de sa chute, voire au sol. La proie heurtée est ainsi déstabilisée et se tue lors du choc au sol ou bien reçoit un coup de bec fatal derrière la nuque. Le bec du Faucon pèlerin est par ailleurs muni d'une échancrure spécifique qui l'aide à sectionner les vertèbres de sa proie. Cela dit, malgré ses attaques foudroyantes, le faucon rate assez régulièrement ses proies : il n'est pas facile de manœuvrer en piqué pour suivre un oiseau qui a repéré son attaquant. Une fois la proie capturée, elle est emmenée en vol par le faucon sur un lardoire où il s'en repaît. Dans des zones largement ouvertes il peut faire son repas au sol.

Les proies sont essentiellement des oiseaux de taille moyenne, aux alentours de 1 à 2 kg (mouettes, corbeaux, canards, chouettes, pigeons...). Cependant, du fait de sa robustesse, le Faucon pèlerin n'hésite pas à s'attaquer à nettement plus gros, par exemple des hérons et des oies sauvages. Les espèces chassées dépendent bien sûr du type d'oiseau vivant dans le pays de résidence. Chaque population a ses proies préférentielles, qui varient fortement selon sa localisation. On a également noté dans certaines populations (en particulier dans le Nord du continent américain — Labrador ou Baie d'Hudson) une prédation de petits mammifères terrestres, type lemmings ou campagnols, voire de lézards plus au sud.

Des faucons dépeçant une proie. Dessin de Audubon. Jean-Jacques Audubon / domaine public

Les prédateurs : S'il est un chasseur, le Faucon pèlerin devient parfois aussi une proie. Ses principaux prédateurs, à part l'homme, sont les grands rapaces, tels les aigles, le Hibou grand-duc (Bubo bubo) ou de grands faucons comme le Faucon gerfaut (Falco rusticolus). Certains mammifères prédateurs, tels les chats sauvages, les gloutons ou les renards peuvent aussi à l'occasion se saisir d'un faucon. Les petits, ne pouvant voler, sont les plus vulnérables. Ils sont susceptibles d'être attaqués et dévorés au nid, que ce soit par un oiseau de proie ou par un prédateur terrestre (si celui-ci parvient à se hisser jusqu'au nid).

 Un faucon gerfaut, un des prédateurs du faucon pèlerin. Elena Gaillard Flickr / CC BY 2.0

Parasitisme : Les Faucons pèlerins peuvent être porteurs de plusieurs maladies, y compris la variole aviaire (Poxvirus avium), la maladie de Newcastle, les herpès, les infections mycosiques, les trématodes (Strigeidae), les nématodes comme Serratospiculum amaculata, le paludisme aviaire (Plasmodium relictum), et diverses infections bactériennes. Parmi les ectoparasites il y a les Phthiraptera dont Colpocephalum zerafae, Degeeriella rufa, Laemobothrion tinnunculus, et Nosopon lucidum, les puces comme Ceratophyllus garei, et les diptères Icosta nigra ou Ornithoctona erythrocephala.

Répartition des sous-espèces (zones de reproduction uniquement) Christophe cagé CC BY-SA 3.0

Aire de répartition : C'est un faucon que l'on peut rencontrer partout ou presque : en Europe, en Amérique du Nord, en Amérique du Sud, en Afrique (du Maghreb à l'Afrique du Sud), en Asie et en Océanie (Australie, Nouvelle-Calédonie, Vanuatu, Fidji, Samoa, mais pas en Nouvelle-Zélande). Sur les continents précités, il évite les forêts tropicales, les zones totalement gelées (centre du Groenland, par exemple), et le cœur des déserts les plus secs. Cette répartition extrêmement vaste explique « le nombre de sous-espèces reconnues :  de 16 à 25 » selon les auteurs (voir les principales).

En France : le Faucon pèlerin sédentaire est surtout présent sur les reliefs montagneux : Vosges, Alpes, Pyrénées et Massif central. On le trouve plus ponctuellement sur les falaises de la Bretagne, de la Picardie et de la Normandie.

CiteEpiscopaleAlbi 1/12/2011


On trouve de plus en plus le Faucon pèlerin en zones urbaines : « depuis quelques années, des cas de reproduction notamment à Strasbourg, Nancy, Lunéville, Albi ou d'hivernage à Brest, Tours, Troyes, Toulouse, Chartres, Nantes, Brive-la-Gaillarde… sont signalés. Depuis l'automne 2011, un couple s'est installé dans un nichoir situé au sommet de la cheminée du Front-de-Seine. Ce nichoir avait été installé une quinzaine d'années auparavant pour un couple de Faucons crécerelles qui l'avait ensuite déserté. C'est le premier couple de Faucons pèlerins signalé à Paris depuis la fin du xixe siècle. Le nid est sous surveillance constante d'une caméra15 et trois petits sont nés d'une couvée au printemps 2013.

Globalement, ce phénomène urbain prend une ampleur certaine dans le nord et l'est du pays. C'est peut-être la conséquence des réintroductions menées dans les pays limitrophes comme l'Allemagne et la Belgique.

encephalloprod 20/11/2009


En 2004, la LPO estimait la population en France à environ 1 500 couples. La Commission européenne estime en 2005 la population de l'Union européenne entre 4 700 et 6 000 couples.

Un peu d'histoire sur l'espèce : S'il n'a jamais été réellement menacé au niveau mondial, le Faucon pèlerin est passé très près de la disparition dans de nombreux pays développés, mais ses effectifs sont actuellement en croissance en Europe et en Amérique du Nord. Sur les autres continents, les évolutions peuvent être contrastées (stables, positives ou négatives).


SYCOPARC Parc naturel régional des Vosges du Nord 24/6/2013


Cause principale : le DDT. Les populations européennes et américaines de cette espèce ont connu une chute catastrophique dans l'après-guerre, en raison de l'accumulation du DDT, un pesticide organochloré, dans les tissus des faucons. En effet, les proies du faucon pèlerin consommaient du DDT. Et, comme souvent, les produits toxiques non métabolisés par l'organisme sont concentrés dans certains tissus, et s'accumulent tout au long de la chaîne alimentaire pour se retrouver à des concentrations particulièrement fortes chez les prédateurs qui sont au bout de cette chaîne. Les faucons ainsi intoxiqués pondaient des œufs à la coquille extrêmement fine, et donc rapidement cassée par la couvaison.

Ces problèmes ont été amplifiés par la destruction volontaire des populations, considérées comme nuisibles à cause de leur chasse au petit gibier.

Milan Presse 25/10/2008


A un point tel que les populations ont disparu de certains pays européens, comme la Belgique, et ont fortement régressé ailleurs, comme en France. Elles ont presque disparu de l'est des États-Unis dès les années 1960. Dans le Québec méridional, il n'y avait plus aucune naissance vers 1970. Le DDT a été interdit ou fortement règlementé dans les pays développés au début des années 1970 et les Faucons pèlerins placés sur la liste des espèces protégées. En France, l'animal est sous protection intégrale depuis 1976. Dans l'Union européenne, il est en annexe I (protection maximale) de la Directive oiseaux.

Suite aux différentes mesures prises, la population a recommencé à progresser depuis le début des années 1980, avec un accroissement plus marqué au début des années 1990 (voir les mesures prises par différents pays ).

Un hibou grand-duc (Bubo bubo). Martin Mecnarowski CC BY-SA 3.0

Les menaces : Les principales menaces actuelles sont la chasse (dans les pays où elle n'est pas réglementée, comme dans certains pays africains), le braconnage (là où la chasse est réglementée, on retrouve régulièrement des faucons tués par des chasseurs) et le dérangement de ses zones de reproduction par les loisirs modernes en falaises (escalade, parapente, deltaplane…). Les couples trop dérangés ne se reproduisent pas.

La destruction des habitats, que ce soit ceux du prédateur ou de ses proies, constitue aussi une menace sérieuse pour l'avenir de l'espèce.

jean-michel delaunay 11/1/2010


En France, « la plus grande menace est l'envahissement des sites de nidification traditionnels par des activités touristiques à caractère sportif - escalade, vol libre, etc... Autrefois inaccessibles, les sites les plus remarquables, ceux qui précisément ont permis à l'espèce d'échapper à l'éradication, deviennent le terrain de jeu de citadins en mal de nature ou de sensations fortes. De plus, l'expansion accélérée des populations d'hibou grand-duc constitue un facteur naturel aggravant », le grand-duc étant un prédateur de l'espèce, plus particulièrement des jeunes.

La CITES a classé l'animal en annexe I (protection maximale). Mais d'après l'UICN, les Faucons pèlerins occupent aujourd'hui 10 millions de km² sur la planète, et leur population, environ 1 200 000 individus, serait stable et non menacée globalement. Il peut en aller différemment pour certaines sous-espèces ou pour certaines zones. Exemple de ces zones difficiles, la Crimée ne compterait plus qu'une quinzaine de couples de F. p. brookei, auxquels s'ajoutent quelques couples de migrateurs F. p. calidus.

WIKIPEDIA

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