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Combat de vaches (Suisse) "Frégate", la reine des reines, est vaudoise

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"Frégate", la vache d'Hérens couronnée reine des reines le 11 mai à Aproz (VS), avait été achetée par un Vaudois peu avant son sacre. Elle a rejoint mardi soir son nouveau propriétaire dans le Gros-de-Vaud. La nouvelle a provoqué un certain émoi en Valais et ailleurs.


Une vache d'Hérens. Photo Irmgard CC BY-SA 3.0


"C'est la première reine nationale qui sort du canton. Pour les Valaisans, c'est gros, c'est impensable", a expliqué mercredi à l'ats Patrick Perroud, confirmant une information du "Nouvelliste". Depuis le matin, le téléphone du boucher et éleveur de vaches d'Hérens à Oulens-sous-Echallens (VD) ne cesse de sonner.

"Frégate", jeune vache de six ans et demi, n'en a cure. Après une nuit passée à l'étable, elle a rejoint mercredi matin le pré avec le reste du troupeau. "Elle s'est bien acclimatée", observe Patrick Perroud, un passionné qui possède environ 25 vaches d'Hérens.

Patrick Perroud, éleveur vaudois, pose avec sa nouvelle vache Frégate dans son champ ce mercredi 21 mai 2014 a Oulens-sous-Echallens. Photo Keystone

Le 11 mai, elle avait gagné sous les couleurs des Hauts-Valaisans Bernard et Renée Constantin de Salquenen. "J'ai acheté 'Frégate' le jour de la finale mais j'étais dessus depuis le 3 mai", raconte son nouveau propriétaire. "La poignée de mains s'est faite avant qu'elle ne devienne la reine des reines", a-t-il expliqué.

 180 vaches ont participé dimanche 11 mai 2014 à la finale nationale des combats de reines à Aproz (VS). Photo Keystone

L'homme espérait secrètement que sa nouvelle acquisition gagne. Il cherchait une vache pour se faire plaisir pour son anniversaire. "C'était mon cadeau d'anniversaire". Il espère qu'elle pourra défendre son titre lors de la finale 2015 à Aproz, pour laquelle elle est automatiquement qualifiée.

Romandie 21/5/2014

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Mais c'est cruel le combat de vaches... !

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Une arène dévolue aux combats de reines et pouvant accueillir 2500 personnes sera construite à Evolène (VS). Le projet, budgétisé à 1,6 million de francs, comprend également un couvert pour des manifestations. Le financement est à bout touchant.

Photo Raynald dethien Les vaches

Les travaux devraient débuter en septembre prochain, a indiqué à l'ats Cyrille Georges, président de l'Association de la Maison des reines. L'arène circulaire et le couvert avec cuisine et locaux sanitaires d'une capacité de 200 personnes seront opérationnels d'ici l'été 2015.

Le gouvernement valaisan a annoncé avoir approuvé le projet. Les subventions cantonale et fédérale se montent à 537'600 francs. La commune d'Evolène, l'Aide Suisse aux Montagnards et des partenaires privés contribuent également au financement.

A moyen terme, l'association espère trouver de quoi financer également une Maison des reines. Le bâtiment accueillera des expositions permanentes et temporaires et comportera un centre de documentation recueillant l’ensemble des publications, ouvrages, études, films et autres documentaires en lien avec les vaches de la race d’Hérens.

A plus long terme, deux autres projets sont prévus: un abattoir permettant aux éleveurs de la région de commercialiser sur place la viande provenant de l’élevage d’Hérens et de mieux la valoriser, et un sentier didactique sur les thèmes de la race d'Hérens et de l'agriculture de montagne.





La vache d'Hérens (prononcez érein) ou eringer en Suisse germanique, est une race bovine suisse originaire du Valais, où, montagnarde à courtes pattes, elle grimpe facilement jusqu’à 3 000 mètres d'altitude. Ses ancêtres étaient présents en Valais vers 3000 avant J.-C. comme l'atteste un fragment de crâne retrouvé dans le site archéologique de Sion-Saint-Guérin (Chaix 1986). Jadis très répandue en Valais, l'alpine hérens (également appelée « valais », ou « Eringer » en allemand) a connu une énorme diminution de ses effectifs dans les années 1950, avec l'exode rural qui a vu de nombreux éleveurs quitter les montagnes. Elle doit aujourd'hui sa survie en grande partie aux traditionnels combats de reines de troupeaux.

C'est une attraction au mois de mai, avant la montée à l'alpage (Inalpe). Une ferme pilote a été implantée à Vétroz, en Valais, où l'ensemble du troupeau est constitué d'hérens, une partie pour la production laitière, avec une moyenne de 20 litres de lait par jour, et la seconde partie pour les batailles de reines. Beaucoup d'éleveurs alpins se font un devoir de conserver une ou deux vaches de combat dans leur troupeau.

Le troupeau suisse compte quelque 6 200 têtes dont 5 400 vaches et 181 taureaux inscrits dans le livre généalogique. Les Alpes italiennes, et plus précisément le Val d'Aoste (voisin du Valais), en comptent autant. Quant aux Alpes françaises, elles regrouperaient à peine 350 vaches (2005) et 11 taureaux, dans la région de Chamonix, au pied du Mont Blanc. Des combats de reines existent aussi en Autriche avec une race aux mêmes origines: la Tux-zillertal.

Cette race (la vache d'Hérens) a conservé un tempérament grégaire prononcé qui permet une conduite plus facile des animaux sur les pâturages d'altitude où les grands troupeaux présentent une étonnante cohésion. Elle est dotée d'un instinct maternel développé et n'a que peu de difficultés au vêlage.

Les animaux de cette race sont dotés d'un tempérament vif et belliqueux qui se concrétise par la manifestation d'un rituel de dominance exacerbé. Les combats auxquels se livrent naturellement les vaches lors de la mise à l'herbe, de la montée à l'alpage (inalpe) ou lors de la réunion de deux troupeaux en témoignent. Cette aptitude est bien sûr à la base de l'organisation des combats de vaches qui ont lieu chaque printemps.

En Valais, ces manifestations rassemblent plus d'une centaine d'animaux répartis en diverses catégories selon l'âge et le poids. Ces rencontres sportives se déroulent entre deux vaches qui, l'une en face de l'autre, front contre front, poussent chacune jusqu’à ce que l'une d'entre elles recule. Après maintes joutes, l'une des combattantes est déclarée « Reine » par le jury.

De telles manifestations sont également organisées dans le Val d'Aoste avec les animaux de la race Castana et, depuis quelques années, en France (dans la vallée de Chamonix).

Après la désignation de la « Reine » lors de ces combats semi-dirigés, le bétail part en transhumance et une nouvelle hiérarchie propre à chaque troupeau est établie spontanément entre les bêtes durant les premiers jours de l'estive.

Romandie 14/8/2014 - Wikipedia

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La reine des reines de l'année dernière, la vache Frégate, est en course pour remporter un deuxième succès consécutif. Elle a gagné la finale de sa catégorie, s'ouvrant la porte de la finale des finales.

Après son sacre de 2014, Frégate est devenue propriété d'un éleveur vaudois. Elle a été confrontée à des problèmes de santé durant l'hiver. Elle n'avait pas les faveurs de la cote avant la finale nationale de dimanche à Aproz (VS).

Mais la vache a déjoué les pronostics. Elle a remporté ses combats sans lésiner. A chaque affrontement, elle a fait parler sa puissance, bousculant ses adversaires, faisant fi des cordes marquant les bordures de l'arène.

La finale se déroule sous des conditions météo qualifiées d'"idéales" par les spécialistes. Plus de 12'000 spectateurs se sont pressés sur les gradins pour assister aux combats. La finale des finales devrait se terminer vers 19h00.


Romandie 10/5/2015

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"Frégate" a déjoué les pronostics dimanche lors de la finale nationale des combats de reines à Aproz (VS). Elle a décroché le titre suprême pour la seconde fois d'affilée. Ces joutes ont attiré quelque 12'000 spectateurs.

Propriété d'un éleveur vaudois, "Frégate" n'avait pas les faveurs de la cote avant la finale. Après son sacre 2014, la vache avait dû être hospitalisée. Elle souffre aussi d'arthrose. Son propriétaire ne croyait pas trop à la victoire après les combats de la matinée, a-t-il déclaré à l'issue des joutes.

 canal9valais 12/5/2014


En finale, "Frégate", vainqueur des combats de la 2e catégorie, 641 kilos sur la balance, était opposée à la gagnante de la première catégorie, "Caquette", 804 kilos. Cette dernière a la particularité d'être borgne suite à un accident survenu il y a deux ans, qui n'a rien à voir avec les combats.

Les deux vaches ont assez facilement dominé leur catégorie respective, catégorie déterminée par le poids des bêtes. "Frégate" a fait parler sa puissance pour gagner chacun de ses combats assez facilement, bousculant ses adversaires jusque dans les cordes du bord de l'arène.

"Caquette" a surtout fait montre de son gabarit, se postant toujours du côté de son oeil valide pour toiser ses adversaires. Aucune n'a pu faire reculer la bête de 804 kilos, pas même "Frégate" en finale. Mais si la vache borgne n'a pas été bousculée, elle a rapidement renoncé au combat après une série de coups de cornes de sa rivale.

Plusieurs moments forts ont marqué ces combats. En troisième catégorie, une vache a été bousculée par son adversaire au point de se retrouver au sol après avoir été repoussée sur une dizaine de mètres. A peine par terre, la vache s'est relevée d'un bond pour reprendre le combat.

En première catégorie, un combat a tenu le public en haleine durant une trentaine de minutes. Les deux vaches ont terminé leur lutte épuisées. Un des propriétaires a décidé de renvoyer sa bête dans l'arène pour affronter "Caquette". Elle a refusé le combat.

Organisée sur deux jours, la finale a réuni plus de 400 vaches. La météo s'est montrée "idéale" de l'avis d'un spécialiste. Les combats ont été retransmis en Suisse sur les chaînes de télévision nationales, sur la télévision régionale valaisanne Canal 9, sur France 3 Rhône-Alpes et en streaming sur TV5 Monde.

Des combats de reines sont organisés depuis 1922 en Valais. La finale nationale a lieu à Aproz depuis une quarantaine d'années. Les combats s'organisent de manière naturelle entre les vaches pour établir une hiérarchie. Tous les bovins le font, précise un éleveur, mais pour la race d'Hérens, la manière est plus spectaculaire.



Romandie 10/5/2015

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Les vaches valaisannes qui participent aux combats de reines ne sont pas dopées. Malgré l'absence de contrôle positif, les prises de sang sur les bêtes seront maintenues pour la saison 2016.

"Il n'y a jamais eu un seul contrôle positif", a confié mardi à l'ats le vétérinaire cantonal Jérôme Barras. La question de maintenir ces contrôles, qui coûtent 500 à 600 francs (FCH) par combat aux organisateurs, a été discutée. Mais plusieurs éleveurs ont demandé de continuer.

Les contrôles avaient été introduits en 1996. Ils faisaient suite à une polémique de l'organisation internationale pour la protection des animaux qui accusait les éleveurs de vaches d'Hérens de doper leurs animaux aux amphétamines pour les combats.

Six ans plus tard, le laboratoire lausannois qui effectuait les analyses a décidé de ne se concentrer que sur l'humain. Les contrôles ont été suspendus, sans avoir décelé de cas de dopage, dans l'attente de trouver un nouveau laboratoire.

En 2006, toute la procédure a été revue. Les contrôles, maintenus, ne sont plus systématiques. Avant, il y avait un tirage au sort d'un certain nombre de bêtes avant chaque combat. Depuis, trois vaches, parmi les vainqueurs, sont contrôlées.

Les analyses sont toujours menées dans un laboratoire de Lausanne. Les échantillons sont prélevés par un vétérinaire officiel. Comme pour le dopage chez les sportifs, il y a deux échantillons pour chaque animal. Ils sont anonymisés avant l'analyse en laboratoire.

Trois substances sont contrôlées
, explique Jérôme Barras. Pour le dopage pur, les analyses portent sur les cortico-stéroïdes, qui permettent d'élever le seuil de la douleur, et sur les hormones anabolisantes, qui augmentent la masse musculaire.

Les anti-inflammatoires sont également contrôlés
. Ce ne sont pas des produits dopants à proprement parler. Il s'agit plutôt de médication, précise M. Barras. Mais il est important que les bêtes qui se battent soient en bonne santé.

Si aucune analyse n'a été positive jusqu'à présent, il n'est pas interdit de penser que des animaux dopés ont pu passer entre les mailles du filet. Jérôme Barras n'y croit pas. "Il y a beaucoup de fantasme autour de ces combats". "Ce n'est pas comme un cheval qui doit fournir une prestation à un moment déterminé", explique le vétérinaire. Le propriétaire d'une vache ne sait jamais à quel moment sa vache va se battre. Et avant d'entrer dans l'arène, elle traverse le public. Le propriétaire ne peut pas risquer qu'elle ait un comportement agressif qui lui vaudrait une élimination.

Le dopage chimique demande aussi une infrastructure qui passerait difficilement inaperçue dans le milieu. Et il n'est pas sans risque. L'usage d'hormones peut nuire au vêlage, précise M. Barras. Aucun éleveur ne prendrait ce risque puisque les vaches doivent vêler régulièrement pour participer aux combats.

Le vétérinaire cantonal note aussi, avec satisfaction, que jamais aucun éleveur n'a refusé la prise de sang sur une vache. Les combats de reines ne sont pas un "business", financièrement, ils ne rapportent pas grand-chose au propriétaire d'une reine, hormis une notoriété locale.




Romandie 5/1/2016

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