Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
Admin-lane

Royaume-Uni : vers plus de transparence en matière d’expérimentation animale

Messages recommandés

72 organisations britanniques s’engagent à donner plus de détails sur les tests pratiqués sur les animaux de laboratoires.


 En 2013 au Royaume-Uni, plus de 4 millions d'expérimentations animales ont été comptabilisées, parmi lesquelles plus des trois quarts incluaient des souris. China Photos / GETTY IMAGES ASIAPAC / Getty Images/AFP


Ce sont au total 72 institutions britanniques qui ont accepté de signer un accord visant plus de transparence sur l’utilisation d’animaux dans les laboratoires de recherche. Parmi celles-ci, on retrouve les géants pharmaceutiques GlaxoSmithKline, Pfizer et AstraZeneca, ainsi que le Conseil de la recherche médicale britannique (Medical Research Council) et la fondation de charité Wellcome Trust. Le document inclut des mesures qui visent à mieux renseigner quand, comment et pourquoi des animaux sont employés, dans un effort de mieux contrôler leur utilisation et réduire leurs souffrances. Ces informations devront être renseignées de façon régulière sur leur site Internet.

L’an dernier au Royaume-Uni, plus de 4 millions d'expérimentations animales ont été comptabilisées, parmi lesquelles plus des trois quarts incluaient des souris. Les modifications génétiques d’animaux, notamment pour mieux comprendre la fonction de certains gènes, représentent ainsi 40 à 50% des expériences. Des statistiques élevées, d’où la nécessité d’assurer un meilleur suivi de ces pratiques.

"Comme toute recherche, les expériences sur les animaux doivent se faire avec le consentement de la société, et cela passe par une meilleure transparence de ce que les chercheurs en font, et surtout pourquoi ils le font", a déclaré Jeremy Farrar, le directeur de la Wellcome Trust, seconde organisation de charité la plus fortunée au monde derrière la fondation Bill et Melinda Gates. L’objectif de cet accord serait donc de mieux informer le grand public sur ces pratiques expérimentales, afin qu’il se forge sa propre opinion sur la question.

La communauté scientifique est consciente depuis un certain temps déjà de la nécessité de mieux communiquer sur ce sujet pour le moins controversé avec le public, selon le Guardian. Cependant, toujours selon le quotidien britannique, certaines organisations s'en seraient abstenues, par peur des critiques de la part des opposants à l’expérimentation animale. Les réactions suite à l’annonce de cette mesure ne se sont d’ailleurs pas faites attendre, comme l'Union Britannique pour l'Abolition de la Vivisection (BUAV) et l'association de défense des droits des animaux PETA qui dénoncent une décision pas assez poussée, et incitent à prendre des décisions encore plus engagées pour le bien-être des animaux.


Sciences et avenir 22/5/2014

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...