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Les vautours, nouveaux ennemis des bergers et éleveurs ?

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Les charognards sont-ils devenus des prédateurs ? Les éleveurs de l'Ariège, déjà confrontés à l'ours, accusent le vautour d'avoir tué plusieurs de leurs bêtes. "Pour moi, ce ne sont plus des charognards, ce sont des tueurs", explique Christian Derramond, éleveur ovin.

 "Le gros problème, c'est que c'est une espèce protégée. Jusqu'à quand ? Est-ce qu'il faut que je laisse décimer tout mon troupeau avant que quelque chose se passe ? Je ne sais plus quoi faire", poursuit l'éleveur. (Photo jeune vautour Thermos  CC BY-SA 2.5)

francetv info 19/6/2014


Pour remettre en cause ce statut, il faut prouver que l'animal s'attaque à des brebis en bonne santé. "Sur toute la brebis, sur le dos, il y avait des traces de serres qui se sont faites ante mortem, avec beaucoup de coups sur la nuque", témoigne Jean-Pierre Alzieu, directeur du laboratoire vétérinaire départemental. Un inspecteur général des services vétérinaires est attendu sur place pour établir ou non la culpabilité du volatile.


France tv info 19/6/2014

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Foix, 19 juin 2014 (AFP) - Des experts missionnés par le gouvernement se sont rendus jeudi en Ariège pour tenter de rassurer les éleveurs en colère contre le nouveau comportement de prédateur adopté selon eux par les vautours fauves, derniers en date des animaux sauvages protégés désignés à la vindicte d'une partie des Pyrénéens.

Les éleveurs ariégeois dénoncent depuis quelques semaines les attaques de vautours fauves, une espèce protégée d'oiseau charognard, contre du bétail vivant et en bonne santé

Vautour fauve dans le ciel des Pyrénées Luc Viatour VV BY-SA 3.0

Alors que les charognards se nourrissent de cadavres d'animaux ou à la rigueur d'animaux en état de faiblesse, le vautour a "changé ses pratiques alimentaires", disent-ils, et s'attaque désormais "à des animaux vivants". 

Les éleveurs se sont vus confortés dans leur analyse par une autopsie réalisée par le directeur du laboratoire vétérinaire départemental. Selon lui, une brebis tuée début juin à Saint-Félix-du-Rieutord était en bonne santé quand elle a succombé aux vautours. Du coup, le vautour fauve se retrouve avec les grands prédateurs que sont l'ours et le loup dans le collimateur des éleveurs qui ont prévu de manifester le 28 juin à Foix.

Une mission gouvernementale s'est donc rendue en Ariège où elle a rencontré la profession agricole et recueilli des témoignages, ont expliqué jeudi ses représentants lors d'une conférence de presse à Foix. La mission conduite par Eric Fouquet, inspecteur général de santé publique vétérinaire sous l'égide des ministères de l'Ecologie et de l'Agriculture, est restée sur les "positions scientifiques communément admises": "Le vautour fauve n'attaque les bêtes vivantes que si elles sont en situation de faiblesse", parce qu'elles sont malades ou en train de mettre bas, a maintenu M. Fouquet.

La vautour fauve, remarquable planeur de plus de deux mètres d'envergure considéré par ses défenseurs comme un excellent rempart contre les épidémies, était menacé de disparition dans les Pyrénées françaises avant son inscription sur la liste des espèces protégées en 1972. Quand les charniers à ciel ouvert qui existaient en Espagne ont été fermés au début des années 2000 à cause de la règlementation européenne, nombre d'entre eux ont franchi la frontière à la recherche de nourriture.

Huit cents couples de vautours fauves vivent dans les Pyrénées françaises, 400 dans les Grands Causses et 200 dans les Alpes, a expliqué Eric Fouquet. 

Depuis 2007, la mission vautours a relevé 577 "dommages" (bêtes attaquées) sur toute la chaîne des Pyrénées, dont 90% dans les Pyrénées-Atlantiques.


Parmi les mesures de prévention envisagées figurent les tirs d'effarouchement auxquels la mission et la préfète Nathalie Marthien se sont dites favorables, en particulier pendant les périodes sensibles d'agnelage ou de vélage. 

Des placettes de nourrissage où seraient déposés occasionnellement des cadavres d'animaux pourraient également être installées.

Mais pour une partie des éleveurs, ces mesures risquent d'être insuffisantes. François Toulis, président de la chambre d'agriculture, a ainsi estimé que la population des vautours devait être régulée. "Je suis clair, il faut que les agriculteurs puissent tirer les vautours quand ils les voient s'approcher des troupeaux", a-t-il déclaré, "on retombera à un niveau de population normal".

30 millions d'amis 19/6/2014

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Des agriculteurs de Savoie ont pris sept photos d'une attaque de vautour sur un alpage vivant et en bonne santé. Mais les autorités refusent encore d'autoriser les agriculteurs à s'en prendre à cette espèce protégée.

 ©️ MARTIN BUREAU / AFP Les vautours ne sont-ils vraiment attirés que par les animaux malades ou morts ?

La présence en nombre des vautours en Savoie est un fait. Les attaques de troupeaux de brebis et bovins en est un autre, dont se plaignent les éleveurs. Mais comment savoir si les rapaces tuent ou s'ils viennent seulement s'en prendre à des animaux déjà morts ou en mauvaise santé ? Une preuve vient d'être remise à la préfecture.

Des agriculteurs de Savoie ont pris sept clichés dont au moins un "montre que des vautours se sont attaqués à des brebis en pleine santé", confirme la préfecture de Savoie.

L'Etat a réuni, vendredi 4 juillet, les syndicats, la Chambre d'agriculture, la Ligue de protection des oiseaux, la Direction départementale des territoires, et une vétérinaire indépendante.

La vétérinaire, "experte sur le sujet" selon la préfecture, a toutefois douché les espoirs des agriculteurs. "Elle a dit qu'une attaque comme ça, unique, ne suffit pas pour constituer une preuve scientifique", rapporte la préfecture.

La Direction départementale des territoires a proposé la création d'un observatoire, "pour pousser la réflexion". Le Conseil national de la protection de la nature, seule instance à pouvoir autoriser l'emploi de la violence comme autodéfense vis-à-vis des vautours, ne devrait donc pas être saisi avant l'automne.

"Ca fait trois ans que l'on subit des attaques sur notre département", rappelle Luc Etellin, président du Syndicat Ovins 73. "Il nous faut des solutions avant l'été ! Alors nous avons quitté la réunion et prévenu le Préfet que nous rentrions protéger nos troupeaux par tout moyen à notre disposition".

"Là où des attaques de loup ont été constatées et si l'agriculteur a le permis, il a le droit de porter une arme. Alors maintenant, nous allons nous en servir pour effaroucher ou abattre les vautours."

Luc Etellin est sûr de son fait : "les mêmes faits ont été avérés dans d'autres régions françaises et une étude dans les Pyrénées a démontré que le vautour ne s'attaquait pas qu'aux malades et aux morts". Dès lors, il s'agit selon le syndicat de choisir entre un animal "dont la population est importante et devrait être régulée" et le travail des agriculteurs, cette "économie qui devrait primer sur certaines choses..."

La Préfecture espère de nouvelles réunions. Mais les agriculteurs ne veulent plus attendre. Le dialogue entre les intéressés a du plomb dans l'aile.

France3 Alpes 6/7/2014

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Foix, 5 août 2014 (AFP) - L'Etat va autoriser des tirs d'effarouchement des vautours dans certains secteurs de l'Ariège où des "attaques" de rapaces sur des troupeaux ont été signalées, a annoncé mardi la préfecture à Foix.

La préfète de l'Ariège, Nathalie Marthien, a expliqué devant la presse qu'elle allait signer dans les jours prochains "un arrêté autorisant les tirs d'effarouchement des vautours". La mesure - expérimentale - s'appliquera pendant un an, le temps d'évaluer son efficacité. Elle sera limitée "aux secteurs où des attaques ont été repérées", a-t-elle précisé.

Vautour fauve (Gyps fulvus) en vol dans les Pyrénées (France). Luc Viatour, cc by-sa 3.0

Des agents de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage seront chargés d'effectuer les tirs à blanc à double détonation. Certains éleveurs pourraient également être formés pour procéder à ces effarouchements.

L'Etat a ainsi adopté une mesure de compromis, afin d'éloigner les rapaces des troupeaux sans pour autant leur faire de mal. Dans le piémont pyrénéen, des attaques de vautours fauve - oiseaux d'espèce protégée - avaient récemment exacerbé les tensions. Des éleveurs ariégeois assurent que ce rapace a "changé ses pratiques alimentaires" et s'attaque désormais "à des animaux vivants" et en bonne santé, alors qu'il se nourrit normalement de cadavres voire de bêtes en état de faiblesse.

Mais les protecteurs de la faune sauvage et spécialistes réaffirment régulièrement que le vautour fauve "est un charognard, pas un prédateur". Le responsable d'une mission gouvernementale venue en Ariège en juin, l'inspecteur général de santé publique vétérinaire Éric Fouquet, avait rappelé les "positions scientifiques communément admises" : "Le vautour fauve n'attaque les bêtes vivantes que si elles sont en situation de faiblesse", c'est-à-dire malades ou en train de mettre bas.

Fondation 30 millions d'amis 5aug2014

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