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mustang91

Le top 10 des chats sauvages aussi fascinants que méconnus

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Il n'y a pas que les lions, les tigres et autres grands félins, il existe aussi d'autres félins, de taille moins imposante et moins impressionnants, souvent méconnus du grand public. Pourtant ces chats sauvages, assez répandus (sauf pour les espèces les plus menacées), ont des caractéristiques et des capacités que l'on peut qualifier hors du commun...
Les grands félins se taillent sans problème la part du lion lorsqu'il s'agit d'attirer l'attention (notamment sur le plan financier -pour leur protection- ). On admire leur puissante musculature, la façon dont ils se déplacent ainsi que leur fabuleux pelage rayé ou tacheté. Oui, mais aujourd'hui, les grands félins ne sont pourtant pas les plus répandus !

En effet, la majorité des espèces de cette famille sont plutôt petits. Du désert du Sahara aux forêts de la Sibérie, plus d'une trentaine d'espèces de petits chats rôdent derrière les dunes ou sous les souches d'arbres. Et, bien qu'ils ressemblent à ceux qui se blottissent sur vos genoux pour se faire caresser (quand ils le veulent bien), ces chats sont bien plus sauvages et différents.

Adaptés à leur environnement, ils peuvent imiter le cri de leur proie, parcourir d'incroyables distances en un seul bond et, la plupart, se fondent tellement bien dans le paysage que les scientifiques ont du mal à les observer. Malheureusement, comme beaucoup d'autres espèces, nombre d'entre-eux sont menacés par la chasse et la destruction de leur habitat.

Voici dix félins, bien plus petits que leurs cousins des savanes et des forêts... mais qui méritent largement d'être mieux connus...

Léopardus guttulus : ce petit chat tacheté n'a pas encore de nom commun. La raison ? Les scientifiques ignoraient tout de son existence jusqu'à l'année dernière. C'est grâce à des marqueurs moléculaires et la comparaison de séquences ADN que les chercheurs l'ont repéré ! Peuplant les forêts tropicales du sud du Brésil, les scientifiques pensaient d'abord qu'il appartenait à la famille des adorables oncilles (Leopardus tigrinus). Bien que similaire à ce dernier, le Leopardus guttulus ne s'est jamais croisé à lui ! Il s'est bien fait avoir par son ADN… (Photo Trigo TC et al.)


Le margay, ou chat-tigre (Leopardus wiedii), fait partie des nombreuses espèces de petits chats tachetés d'Amérique du Sud. Mais ce chasseur nocturne a une petite particularité que ne possèdent pas ses voisins. Son terrain de chasse favori ? Les arbres d'où il tente d'attraper tout ce qui passe, de la grenouille à l'écureuil. Mais il est également capable de piéger ses proies en imitant leur cri. Un chaton à ne pas prendre à la légère ! (Photo Malene Thyssen, cc by-sa 3.0)

Le chat bai ou chat doré de Bornéo est une espèce endémique de l'île de Bornéo. Il est tellement discret qu'il a fallu plus d'un siècle aux chercheurs pour pouvoir en étudier un en direct. Avec une fourrure rousse et le dessous de la queue blanc, ce chat a été nommé en 1874 à partir d'un crâne et de morceaux de peaux. Les naturalistes ont dû ensuite attendre 1992 avant de pouvoir observer un spécimen vivant. Aujourd'hui encore, bien que protégé sur tout son territoire, les chercheurs ignorent le mode de vie du chat bai. (Photo ©️Art Wolfe)

Le serval : rôdant dans les prairies de l'Afrique sub-saharienne, le serval ressemble à un chat sur "échasses". Facilement reconnaissable à ses pattes immenses et ses larges oreilles rondes, le serval possède toutes les qualités physiques pour repérer sa proie au-dessus des longues herbes de la plaine. Et, avec des bonds de plus de 3 mètres de haut, ils attrapent volontiers un oiseau en vol. Facile à domestiquer, son croisement avec les chats domestiques a créé une nouvelle espèce, le chat Savannah. (Photo Serval dans la zone de Sabi Sands, Afrique du Sud.  Profberger, cc by-sa 3.0)

Le chat de Pallas (ou Manul) : Attention, chat grognon en approche ! Peu réputés pour leur air avenant, les chats de Pallas vivent en Asie centrale et sont surtout connus pour leur fourrure épaisse. Leur grosse tête et leurs petites oreilles leur donnent cet air perpétuellement fâché. Ces chasseurs solitaires se terrent avant de sauter sur la première proie inconsciente qui passe. D'ailleurs, ce chat sauvage est totalement impossible à apprivoiser. (Photo Manul ou chat de Pallas. [©️ SK)[/i]

Le jaguarondi : ne vous fiez pas à sa taille, le jaguarondi est bien plus proche des grands félins que ses copains. Son ancêtre, arrivé en Amérique il y a environ 8 millions d'années, est lié à l'explosion des félins du Nouveau Monde, comme le puma, qui est son cousin vivant le plus proche. Pourtant, l'air de famille n'est pas frappant au premier abord. Facile à domestiquer, il serait le seul chat à vivre en couple. Habitant les forêts et plaines du Texas à l'Argentine, le jaguarondi mesure plus ou moins 70 cm de long avec un poil foncé aux reflets roux et peut pousser 13 cris différents. (Photo Jaguarondi roux au parc des félins. Cédric Gravelle, cc by-sa 2.5)

Le chat à tête plate porte bien son nom ! Avec son étrange allure, ses grands yeux, ses petites oreilles et son pelage multicolore, il ressemble un peu à une civette. Mais ne vous y trompez pas, ce chat est parfaitement adapté à un environnement aquatique : pattes semi-palmées, petite queue, griffes semi-rétractiles et des canines bien plus longues et aiguisées que la plupart des petites espèces de félins. Tout cela pour attraper poissons et proies glissantes dans les marécages de Sumatra, Bornéo… Mais, personne ne sait combien de temps il pourra continuer à le faire. Avec la destruction de plus de 70% de son habitat, la sauvegarde de ce chat devient urgente. (Photo Chat à tête plate captif. Peu de choses sont connues sur cette espèce, si ce n’est qu’il s’agit d’une espèce prédatrice chassant en d’eau douce, le Chat à tête plate passe une grande partie de son temps à se nourir dans l’eau. Photo de Jim Sanderson).

Le chat d'Iriomote : cette sous-espèce du chat-léopard est, comme son nom l'indique, endémique de l'île japonaise d'Iriomote, territoire japonais de l’archipel de Ryûkyû. Ce qui le distingue du chat domestique, c’est sa taille élancée associée à de courtes pattes. Cette constitution est parfaitement adaptée à l’instinct de prédateur de ce chat et à son terrain de chasse broussailleux. Avec moins de 30.000 hectares, l'espace est restreint pour cet animal solitaire et nocturne. Et cela présente un problème de taille pour les écologistes. Avec à peine une centaine de spécimens encore en vie, le chat d'Iriomote est en danger critique d'extinction. Le défi est de trouver un nouvel habitat afin de permettre à leur population de survivre. Si « yamaneko » est son nom le plus répandu, même parmi la population japonaise, les habitants de Iriomote le surnomme "yamapikaryaa : sauvage aux yeux étincelants" ou  "pingiimayaa : chat furtif". (Photo Chat d'Iriomote "Yamaneko" naturalisé, Purplepumpkinsn cc by-sa 3.0)

Les chats des sables : celui-ci est un compétiteur de taille pour le plus petit félin au monde. Il pourrait également participer au concours du félin le plus mignon… Ces minuscules chats préfèrent, eux, les déserts arides d'Afrique et d'Asie. Malgré des environnements extrêmes, le chat des sables possède des atouts physiques lui permettant de vivre là où aucun autre chat ne le peut. Son épaisse fourrure l'isole du froid de la nuit alors que des poils noirs sur ses pattes le protège du sable brûlant. Le petit plus ? Ces poils noirs spécifiques rendent ses traces quasi-invisibles. (Photo une femelle chat des sables allaitant ses petits. Thierry Dorey)

Le chat sauvage : comparé à ses cousins minuscules, le chat sauvage semble plutôt bien se porter. Ils sont d'ailleurs assez similaires aux chats domestiques. La raison ? Ce sont très probablement leurs ancêtres ! La séparation génétique entre les deux espèces se sépareraient d'ailleurs il y a environ 10.000 ans, dans le Croissant Fertile. Son territoire est assez large et couvre l'Europe, l'Asie occidentale et l'Afrique. Les chats sauvages sont un peu plus larges et costauds, avec de plus longues queues, que leurs descendants domestiques. Vous constaterez qu'il y a réellement un air de famille avec nos petits poilus domestiques. Attention : Il ne faut pas confondre le chat sauvage avec le chat "haret", celui-ci est un chat domestique sans maître ou dont sa descendance est retournée à l'état sauvage. (Photo Felis silvestris silvestris Chat sauvage, Lviatour, cc by-sa 3.0)

Voir aussi : les 12 félins parmi les plus menacés



Maxisciences 28juin.2014[/b]

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