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BelleMuezza

La queue du kangourou : une véritable cinquième patte

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De ces animaux emblèmes de l'Australie, on pensait tout connaître. Pourtant, une nouvelle étude portant sur leur locomotion indique que, contrairement à ce qui était supposé, la queue de ces marsupiaux ne sert pas que de balancier. Elle joue aussi le rôle d'une patte subsidiaire doté d'une puissance supérieure à celles des véritables membres.

"Nous avons constaté que, quand un kangourou se promène, il utilise sa queue comme une patte", explique Maxwell Donelan de l'université Simon Fraser, auteur de l'étude publiée dans Biology Letters. Les kangourous l'utilisent pour se soutenir, se propulser et alimenter leur mouvement. En fait, ils effectuent plus de travail mécanique avec leurs queues que nous le faisons avec une de nos jambes." - Maxwell Donelan

 La queue du kangourou est plus qu'un balancier. DR

L'étude concerne le kangourou rouge, la plus grande des espèces de kangourous d'Australie. Elle décrypte la drôle de marche des kangourous quand ils se déplacent pour paître dans les pâturages. Pour étudier leur locomotion, les scientifiques les ont fait marcher sur un tapis et ont enregistré leurs mouvements. Il en ressort que grâce à leurs queues les kangourous gardent toujours trois points d'appui au sol, la queue et les deux pattes avant ou arrière.

 Le kangourou roux (Macropus rufus) est le plus grand de tous les kangourous et le plus grand marsupial vivant. Ici au zoo de Melbourne.Fir0002 GFDL 1.2

Pour se propulser vers l'avant, ils utilisent prioritairement la queue qui fournit le gros de la force nécessaire au mouvement. "Ils ont une démarche un peu gauche quand on les observe. Mais il s'avère que ce n'est pas vraiment gênant, juste bizarre" rajoute Rodger Kram, co-auteur de l'étude.

New Scientist 2/7/2014


L'appendice du kangourou possède vingt vertèbres qui "jouent le rôle de notre pied, de notre mollet et de la cuisse" poursuit Rodger Kram. D'un point de vue évolutif, chez les ancêtres des kangourous, la queue était sans doute un organe préhensile. Des adaptations sélectives ont au cours du temps amené les kangourous à l'utiliser d'une façon différente de sa fonction initiale, un phénomène appelé exaptation.

Sciences et avenir 3/7/2014

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Deux longues pattes à l’arrière pour sauter, deux pattes courtes à l’avant pour se battre et une queue pour... marcher. Le kangourou serait donc un animal à cinq pattes, voila ce qu’a découvert une équipe de scientifiques américains, canadiens et australiens au cours d’une étude qui s’est étendue sur près de 13 ans.

C’est en faisant marcher des kangourous roux sur un tapis muni de capteurs que des scientifiques ont pu déterminer que l’animal gardait toujours au sol trois points d’appui. Dans la vidéo suivante, vous pourrez voir que lorsqu’ils marchent, les kangourous se propulsent avec leurs queues en rythme avec leurs pattes avant et arrière.

 Le kangourou vit exclusivement en Australie et en Nouvelle-Guinée pour les kangourous arboricoles ©️ Oystercatcher, cc by-nc-sa 2.0    

Afin de déterminer le réel impact de la queue lors de ses déplacements, les chercheurs ont mesuré la force mécanique qu’elle exerce sur le sol. La conclusion est surprenante : la force produite par la queue est supérieure à celle des pattes avant et arrière combinées. Elle est donc une composante majeure de leur locomotion, les pattes avant ne servant réellement que de point d’appui.

Cette caractéristique n’intervient qu’à basse vitesse. Lorsque le kangourou se déplace rapidement, il utilise principalement ses pattes arrière pour faire des bonds. On mesure sa vitesse moyenne de déplacement aux alentours de 30 km/h, mais il peut atteindre 90 km/h en cas de danger. En utilisant leurs puissantes pattes arrière, ils peuvent bondir jusqu’à 3,5 mètres de hauteur et 13 mètres de long.

Buzz60 3/7/2014


Au-delà de la recherche sur ce mammifère, cette étude parue dans Biology Letters permet de mieux comprendre les principes généraux de la locomotion. Lorsque le corps humain se déplace, il est propulsé vers l’avant par les jambes, la vitesse transite d’un membre à l’autre presque parfaitement. Suite à un accident ou lorsqu’une personne est handicapée, elle peut perdre cette capacité de coordination et la marche devient alors difficile.

En s’inspirant de leur locomotion, le Docteur Maxwell Donelan chercheur au Department of Biomedical Physiology and Kinesiology de l’université Simon Fraser au Canada a pu fabriquer des prothèses et des exosquelettes capables de faire marcher ces gens plus facilement. Une preuve que ces étranges animaux australiens peuvent inspirer des solutions dans des domaines inattendus.

Futura sciences 20/8/2014

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