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Afrique: les grands singes proches de l'extinction

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Les grands singes sont menacés d'extinction d'ici quelques décennies, a averti mardi Jane Goodall, spécialiste mondialement reconnue des chimpanzés. Elle en appelle à des mesures pour sauver les plus proches cousins de l'Homme.

 AFP 29/7/2014



"Si nous ne prenons pas de mesures, les grands singes vont disparaître, en raison à la fois de la destruction de leur habitat et du trafic", a expliqué Jane Goodall dans une interview à l'AFP à Nairobi. Elle est la première scientifique à avoir observé que les grands singes, comme les hommes, utilisaient des outils.

Au cours des dernières cinquante années, le nombre de chimpanzés est passé de deux millions à 300'000 au plus, répartis dans 21 pays, selon la primatologue britannique, âgée de 80 ans, qui a passé un demi-siècle à étudier ces singes dans le Parc National de Gombe, en Tanzanie.

Au rythme actuel, le développement humain aura d'ici 2030 touché 90% de l'habitat naturel des grands singes en Afrique et 99% en Asie, estiment des experts dans un rapport publié fin juin par une ONG de défense des grands singes, soutenue par l'ONU.

Le développement des infrastructures et l'exploitation des ressources naturelles - bois, minerais, pétrole et gaz - ont dévasté l'habitat des grands singes et poussé chimpanzés, gorilles, bonobos, orang-outans au bord de l'extinction, selon ces experts.

Pour Jane Goodall, la destruction de cet habitat fait partie d'une agression plus large de l'espèce humaine contre la nature: "Nous sommes schizophrènes: nous avons cette intelligence incroyable, mais il semble que nous ayons perdu le pouvoir de travailler en harmonie avec la nature", a-t-elle ajouté.

Jane Goodall a estimé que "si nous les perdons (les grands singes), ce sera probablement parce que nous avons également perdu les forêts, et cela aura des conséquences totalement dévastatrices sur le changement climatique".

"Le changement climatique est évident partout. Il y a des dirigeants qui disent qu'ils ne croient pas au changement climatique, mais je ne pense pas que ce soit réellement ce qu'ils pensent, ils sont peut-être juste stupides", a-t-elle lancé.

Romandie 29/7/2014

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Nairobi, 25 juin 2014 (AFP) - L'exploitation rapide des ressources naturelles fait peser une menace vitale sur les grands singes en Afrique et en Asie, ont alerté des experts mercredi à l'occasion d'une conférence de l'ONU sur l'environnement.

L'extraction des ressources naturelles - notamment bois, minerais, pétrole et gaz - et le développement des infrastructures y dévastent l'habitat des grands singes et menacent d'extinction chimpanzés, gorilles, bonobos, orangs-outans et gibbons, ont affirmé des spécialistes à l'occasion de la première Assemblée des Nations unies pour l'environnement qui se tient jusqu'à vendredi à Nairobi."Les industries extractives ont eu un grave impact sur les singes et leur habitat", a déclaré Helga Rainer, conservatrice en chef du programme consacré aux grands singes par la Fondation Arcus, une importante institution privée dédiée à la défense des primates.

"Seules cinq des 27 zones (d'habitat naturel) des grands singes n'ont pas de projet minier dans leur périmètre (...) sans compter l'impact indirect lié au développement des infrastructures comme les routes et le chemin de fer", a-t-elle expliqué. Alors que l'effet négatif du développement économique sur la survie des grands singes a été reconnu depuis des décennies, il est temps, selon les chercheurs, d'agir pour intégrer la défense de ces espèces dans des politiques sociales, économiques et environnementales, afin de garantir que le développement ne se fait pas aux dépens de la biodiversité.

"Il nous faut développer des dispositifs de sauvegarde et des politiques environnementales qui puissent répondre concrètement à ces questions", a souligné Jef Dupain, directeur de l'Initiative pour les grands singes d'Afrique au sein de la Fondation africaine pour la défense de la nature, basée dans la capitale kényane. Si le rythme actuel n'est pas ralenti, d'ici à 2030 le développement humain aura touché 90% de l'habitat naturel des grands singes en Afrique et 99% en Asie, selon un rapport intitulé "Industries extractives et préservation des grands singes" publié par une ONG de défense des grands singes.Toutes les espèces de primates sont menacées, d'après l'Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN).

Les gorilles de Cross River n'excéderaient pas 250 au Cameroun et au Nigeria, et il ne resterait plus qu'environ 880 gorilles des montagnes à travers l'Ouganda, le Rwanda et la République démocratique du Congo (RDC), selon les estimations. En Asie, le nombre d'orangs-outans de Sumatra aurait chuté de 50% depuis 1992, et la population entière de gibbons noirs de Hainan, en Chine, ne compte que 21 individus.

"La mondialisation rapide continuera d'exercer une pression intense sur les ressources naturelles et l'habitat des singes", selon le rapport.


30 millions d'amis 25/6/2014

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