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11 oiseaux dont les facultés ou comportements sont surprenants !

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Les connaissances sur les moeurs des volatiles ne cessent de s'enrichir grâce aux empreintes ADN ou à la miniaturisation des capteurs. Les dernières découvertes sont stupéfiantes.

Ce sont nos voisins, familiers et étrangers à la fois. Les oiseaux sont partout, mais leurs modes de vie en font de bien malcommodes sujets de science. Pas facile de mieux comprendre leurs habitudes familiales, leurs façons de vivre, leurs rapports à l'environnement.

Les ornithologues percent pourtant petit à petit les mystères de ces magnifiques animaux grâce à l'apport des nouvelles technologies. L'empreinte ADN remet de l'ordre dans l'arbre phylogénétique de cette classe baptisée Aeves par Linné et qui comprend 200 familles pour environ 20 000 espèces (dont 50 % de passereaux).

Miniaturisé, le GPS permet de les suivre en vol et de mieux comprendre les stratégies développées pour aller loin sans trop se fatiguer. Et les enregistreurs de fréquence cardiaque donnent une idée des performances accomplies par ces animaux aux mœurs si... sportives. Mais les chercheurs n'ont pas pour autant abandonné leurs jumelles. Et les découvertes sont tout simplement stupéfiantes.


24/8/2014

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Garrulus glandarius peut être altruiste. Comme les humains. En période de reproduction, le mâle a pour habitude d'apporter de la nourriture à sa femelle. Mais il sait aussi aller au-devant de ses désirs en lui fournissant ce dont elle a envie et non ce qu'il préfère, lui.

Le Geai des chênes (Garrulus glandarius) est une espèce de passereaux de la famille des Corvidae. Luc Viatour CC BY-SA 3.0

Les chercheurs de l'université de Cambridge (Royaume-Uni) ont mis en exergue cette capacité en utilisant le fait que les geais consomment un aliment jusqu'à satiété avant d'en choisir un autre. Ils ont ainsi mis en évidence qu'un mâle pouvait offrir un ver ou une chenille convoité par sa femelle alors que ces mets ne figurent pas à son menu du moment.

Description : Le geai des chênes est reconnaissable à son plumage coloré, rayé de noir et blanc sur la tête, dont les plumes peuvent se dresser (huppe érectile). Son bec est prolongé par une bande noire sous l'œil qui donne l'impression qu'il porte des sortes de moustaches noires. Son corps est brun rosé sur le dessus et brun plus clair sur le dessous, sa queue est noire, son croupion et son bas-ventre blanc, ses rémiges primaires des ailes sont bleu vif et noir. La femelle et le mâle ne se distinguent que par la taille, 30 à 36 cm, plus modeste chez la femelle pour uneenvergure de 45 à 55 cm. Déployées, ses ailes révèlent des marques blanches et bleues. Son poids tourne autour de 200 à 300g.

 Alimentation : Le geai comme la plupart des espèces a une alimentation qui varie selon la saison, c'est omnivore. Il se nourrit de larves et d'insectes comme la mésange et le moineau et a aussi une alimentation végétale. Il affectionne particulièrement les glands des chênes qu'il cache pour l'hiver, et en particulier du chêne pédonculé. Il se régale de préférence de glands qu'il sélectionne rigoureusement en fonction de leur maturité, de leur taille et de leur qualité, en particulier, il veille à ce qu'ils soient exempts de parasites. Au printemps et en été, il se nourrit des glands enterrés et qui ont germé, mais aussi d'autres graines diverses, qu'il n'hésite pas à aller chercher dans les cultures à la lisière des bois. Il apprécie particulièrement le maïs, qui dans certaines zones est devenu une part importante de sa consommation, mais il n'est pas réellement considéré comme nuisible du fait que ses prélèvements sont suffisamment limités et localisés. (Photo, un Geai transportant un gland. Hans-Jörg Hellwig CC BY-SA 3.0)

 Comme tous les corvidés, et de nombreux autres espèces forestières, il est à l'occasion prédateur d'autres oiseaux (au printemps notamment) ; il n'hésite pas à s'attaquer aux nids de petits oiseaux (fauvettes par exemple) pour manger leurs œufs voir des oisillons (plus rarement). Il peut voler un œuf en quelques secondes... (Photo Geai mangeant un oisillon.Il a été démontré que plus un milieu (y compris forestier) est « fragmenté », plus ce type de prédation augmente. Spitfrog  CC BY-SA 3.0)

A noter : Il fait partie des rares espèces d'oiseaux qui « thésaurisent », c'est-à-dire qui stockent de la nourriture (glands, faines..) pour l'hiver et le printemps (il peut le faire presque toute l'année, mais c'est en automne qu'il y consacre le plus de temps et d'attention). Sous son bec, il possède une petite poche dans laquelle il peut aisément stocker les graines qu'il récolte. La capacité de cette poche est de trois à quatre glands qu'il peut ainsi transporter avant de les cacher, car tout au long de l'automne, il se constitue des réserves, qu'il dissimule sous des racines, des mousses, à l'intérieur de souches d'arbre ou même sous le tapis de feuilles. Pour retrouver ses réserves, il a la capacité de mémoriser des points de repères qu'il observe soigneusement. Ainsi le geai des chênes est le meilleur propagateur des chênes et des hêtres. Il a été estimé que chaque geai des chênes disperse plus d'un millier de glands chaque année. Il en mange une partie d'entre eux et en oublie une autre qui pourra germer et croître.

Comportement social : son chant est très varié, passant de cris rauques, brefs, forts et stridents aux gloussements, sifflements et parfois même à des espèces de miaulements, on dit que le geai cacarde, cajole, cageole, frigulote ou jase.

 C'est en fait un bon imitateur et il a la capacité de reproduire des chants ou des cris d'autres oiseaux et même de mammifères comme le chat ou le cheval. À la fin de l'hiver et au début du printemps il émet une multitude de sons inspirés de ceux qu'il a entendus dans la forêt ou à sa lisière. Dès que la couvaison commence (la femelle pond de 3 à 6 œufs de couleur verdâtre, d'avril à juin), le geai des chênes devient pratiquement silencieux, et n'émet plus qu'un léger gazouillement. (Photo Œufs de Geai des chênes Muséum de Toulouse / Didier Descouens CC BY-SA 3.0)

C'est un oiseau « guetteur » dont le cri strident est réputé alerter ses congénères, mais aussi une partie des animaux sympatriques du sous-bois et de la forêt à l'approche d'un prédateur ou d'un intrus (humain éventuellement). On a par exemple montré que ce cri est bien perçu comme une alerte par l'écureuil roux.

Le geai est généralement sédentaire et plutôt solitaire, mais en période de reproduction, il vit temporairement en groupe avec ses congénères. On peut aussi le rencontrer, en hiver, en petits groupes fréquentant les mangeoires et réserves de boules de graisse jusqu'aux abords des maisons d'habitation où il se laisse parfois approcher.

L'espèce est très territoriale. Dès qu'il est formé, le couple défend son territoire contre ses congénères. Les couples "dominants" cherchent à utiliser les meilleurs zones de reproduction (forêt dense), laissant les milieux moins favorables aux autres. Cette répartition avec accès inégal aux ressources pourrait jouer un rôle de mécanisme d'autorégulation des populations.

Répartition / Habitat : Il vit dans toute l'Europe, excepté les zones les plus nordiques (Islande, nord de l'Irlande, Écosse et de notables parties du nord de la Norvège, de la Suède, de la Finlande et de la Russie), en Afrique du Nord et dans toute l'Asie continentale. Dans les zones les plus froides de son habitat (Suède, Norvège et Pologne), les populations de geai des chênes migrent, en automne, vers des régions plus au sud.

Le geai des chênes ne se sent pas à l'aise sur les terrains découverts, il niche de préférence dans les bocages et dans les bois (feuillus aussi bien que conifères, également en altitude), mais peut aussi vivre dans les parcs et jardins des villes, petites et même grandes.




Sciences et avenir - Wikipedia

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Utiliser un bout de bois ou un crochet pour aller chercher une récompense, se souvenir de caches à nourriture, les corvidés savent faire. Ils peuvent même réaliser bien mieux, révèle une équipe de l’université d’Auckland, en Nouvelle-Zélande (Plos 26 mars 2014). C'est le seul animal (en dehors de primates et de la loutre) connu pour fabriquer et utiliser des outils

 Les chercheurs ont ainsi proposé à six corbeaux sauvages de Nouvelle-Calédonie Corvus moneduloides un exercice consistant à récupérer un aliment placé dans un tube en verre rempli d’eau, en faisant monter le niveau du liquide grâce à des cailloux. Les oiseaux ont eu le choix entre un tube plein d’eau et un autre plein de sable, des cailloux durs et des objets flottants. Ils ont évité les pièges et largement réussi ces tests, montrant, selon les chercheurs, une compréhension des relations de cause à effet et des déplacements des volumes équivalente à celle d’un enfant de 5 à 7 ans. De nombreuses équipes scientifiques internationales évaluent l’intelligence de ces corvidés, qui n’ont pas encore révélé tout ce qu’ils ont dans la tête.... (Photo un des corbeaux ayant participé à l'expérience en question. © S. JELBERT)

Les caractéristiques générales des corbeaux sont celles du genre Corvus, avec des nuances pour chaque espèce : voir les articles détaillés pour plus d'informations sur leur description ou leur mode de vie.

Sciences et avenir - Wikipedia

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 C'est grâce à un petit capteur de vitesse et de lumière pesant 1,5 gramme que l'Institut ornithologique suisse a pu enregistrer l'exploit du martinet. Tachymarptis melba est capable de rester 200 jours - plus de six mois - sans jamais se poser. (Photo Martinet à ventre blanc ou Martinet alpin. BetacommandBot CC BY-SA 3.0)


Le Martinet à ventre blanc (Tachymarptis melba) est une espèce d'oiseau de la famille des Apodidae. ©️ ARCO/NATUREPL/EB PHOTO

Description : Il s’agit du plus grand des martinets européens. Il a le ventre et la gorge blanc, séparés par un collier brun. Les ailes et le dos sont gris-brun. En taille, il est une fois et demie plus grand que le martinet noir. L’aile, très longue, étroite et en pointe aiguë, dépasse largement l’extrémité de la queue au repos et est adaptée à un mode de vie presque exclusivement aérien. Longueur totale du corps : 20 à 22 cm. Poids : 100 g (extrêmes : 80-120 g).

Répartition / Habitat : Ce martinet n'occupe que la partie méridionale de l'Europe : Espagne et Pyrénées, pourtour méditerranéen, Massif Central, Alpes (jusqu'au Jura), Italie, Corse et Sardaigne, Grèce, Balkans, Turquie. Le martinet à ventre blanc est typique des zones escarpées des montagnes et des falaises. On le rencontre plus rarement en milieu urbain.

C'est une espèce migratrice : Il migre en Afrique Tropicale en septembre et est de retour entre mars et avril.

Alimentation : Le martinet à ventre blanc chasse exclusivement les insectes volants, à des altitudes supérieures à celles de son cousin, le martinet noir.

Comportement / Reproduction : Le martinet à ventre blanc niche en colonies, de préférence, sur des sites naturels constitués d'anfractuosités dans des parois rocheuses verticales, même si de temps à autre on peut observer des nidifications en milieu urbain. Il est fidèle au site de nidification. Entre un et cinq œufs sont pondus courant mai dans un nid fait de plumes, paille et fils textiles. Après une couvaison de trois semaines, les jeunes sont nourris de balles d'insectes capturés en vol par les parents, jusqu'à l'envol qui a lieu en juillet, soit huit à neuf semaines plus tard en fonction des conditions climatiques, donc de la productivité de la chasse.

Statut juridique de l’espèce : Espèce protégée (article 1 et 5 de l’arrêté modifié du 17/04/81), inscrite à l’Annexe II de la Convention de Berne.



Sciences et Avenir - Oiseaux-net - MNHN

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Frégata Minor a une drôle de vie. Incapable de mettre une patte dans l’eau en raison d’un plumage non étanche, cet oiseau marin passe des semaines en vol à chasser les poissons volants que traquent les bancs de thons. Cet oiseau est, en taille, le deuxième plus grand de la famille des Fregatidae, après la Frégate Superbe (Fregata magnificens). Et, comme toutes les espèces de FrégateS, elle ne peut se poser sur l'eau car elles sont incapables ensuite de décoller.



Une grande Frégate ©️ N.USHIDOA/BIOSPHOTO
Comment fait-il pour dormir ? Henri Weimerskirch (CNRS-Chizé) a appareillé des frégates sur leurs lieux de reproduction, les îles Éparses (canal du Mozambique), avec un GPS et un enregistreur de fréquence cardiaque. Conclusion: "La frégate profite de son faible poids rapporté à la surface de ses ailes à l’air pour monter jusqu’à 1500 m de hauteur et se laisser porter par les courants d’altitude. Sa fréquence cardiaque tombe alors au niveau de celle d’un oiseau au repos", révèle Henri Weimerskirch.

Une Frégate du Pacifique (Fregata minor) mâle en période nuptiale exposant son sac gulaire. Jason Corriveau / domaine public

Description : La Grande Frégate est d'une construction légère. C'est un grand oiseau marin pouvant mesurer jusqu'à 105 cm de long avec un plumage principalement noir, bien que chez le mâle les plumes scapulaires montrent des reflets vert-violet. La femelle adulte est plus grande que le mâle et a la gorge et la poitrine blanche. En période de reproduction, la mâle dilate son éclatant sac gulaire. Les Grandes Frégates se nourrissent à moins de 80km de leurs colonies de reproduction ou de leur dortoir...

Répartition / Habitat : La Grande Frégate a une large distribution dans toutes les mers tropicales du monde. Hawaii est la limite la plus septentrionale de leur aire de répartition dans l' océan Pacifique, avec près de 10 000 couples nicheurs surtout dans les îles hawaïennes du nord-ouest. Dans le Pacifique Centre et du Sud, les colonies se trouvent sur ​​la plupart des îles, de Wake, une île des Galapagos à Nouvelle-Calédonie avec quelques couples nicheurs en Australie. On trouve aussi de nombreuses colonies dans l'océan indien, y compris les îles Aldabra, l'ïle Christmas, les Maldives et l'île Maurice et donc les îles Eparses. De petites populations peuvent (ou pouvaient) se rencontrer dans l'Ouest de l'océan Atlantique si, toutefois, celles-ci ont persisté. Cette espèce peut migrer à l'intérieur de son habitat et même parfois plus loin : des oiseaux marqués sur l'ïle de Tern ont trouvés régulièrement sur l'atoll de Johnston distant de 873km, tandis qu'un autre a été retrouvé à Querzon City aux Philippines. Cela dit, ces oiseaux sont philopatriques, ils reviennent dans leur colonie natale.


Les Grandes Frégates sont saisonnièrement monogames, avec une saison de reproduction qui peut prendre deux ans à compter de l'accouplement à la fin de l'autorité parentale. L'espèce vit en colonies (jusqu'à plusieurs milliers de couples), nichant dans les buissons et les arbres (et à même le sol en l'absence de végétation). Les lieux de  nidification sont souvent partagés avec d'autres espèces, en particulier les fous à pattes rouges et d'autres espèces de frégates.

Alimentation : Outre les poissons volants (de la famille des Exocoetidae) qui sont sa principale source alimentaire, cette espèce d'oiseau peut aussi se nourrir d'autres espèces de poissons, voire de calmars, volés à d'autres oiseaux (kelptoparasitisme). En outre, dans leur colonie de reproduction, des oisillons d'autres espèces d'oiseaux peuvent être au menu des femelles et des juvéniles.

Un jeune au nid quémande de la nourriture à un adulte. Duncan Wright - USFWS Hawaiian Islands NWR / domaine public

 Reproduction : La femelle pond un seul oeuf d'un blanc crayeux. L'incubation dure environ 55 jours et le mâle comme la femelle le couve, avec des périodes plus longues pour la femelle. La couvaison peut être énergétiquement exigeante puisque certains oiseaux ont enregistré une perte entre 20 et 33% de leur masse corporelle. A la naissance le poussin est nu. Il faut attendre environ une quinzaine de jours avant de le voir se parer d'un duvet blanc. Le poussin est nourri plusieurs fois par jour par les deux parents après l'éclosion et une fois par jour ou tous les deux jours lorsqu'il est plus âgé. L'alimentation se fait par régurgitation, le poussin colle sa tête à l'intérieur de la gorge des adultes. Après l'envol le poussin continue de recevoir des soins parentaux pour entre 150 à 428 jours, selon les conditions météorologiques.  dans les mauvaises années (notamment El Niño) la période de soins est plus longue. (Photo un couple de Grande Frégate. Charlesjsharp cc by-sa 3.0)

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C’est le champion de vitesse toutes catégories confondues. Falco peregrinus peut dépasser 400 km/h en piqué. Une performance nécessaire quand on se nourrit essentiellement d’oiseaux.

 

©️ ARCO/NATUREPL/EB PHOTO


Menacée dans les années 1960 par les épandages de pesticides, l’espèce est aujourd’hui présente sur tous les continents. Le pèlerin niche parfois en ville où il se nourrit de pigeons. À Paris, un couple suivi par caméra occupe une haute cheminée de chauffage urbain.

Cliquez ICI pour une information détaillée (quatrième message).

Sciences et avenir

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La femelle outarde (Tetrax tetrax) est une dfficile.

Chez cet oiseau des plaines céréalières, en danger d’extinction, la reproduction passe par une parade amoureuse du mâle, qui permet aux femelles de choisir leur partenaire.

  L’Outarde canepetière (Tetrax tetrax) est la seule espèce du genre Tetrax. C'est un des oiseaux les plus menacés des plaines cultivées de France. ©️ R. POWELLARCO /NATUREPL / EBPHOTO

Les observations de Frédéric Jiguet et Vincent Bretagnolle, du Muséum national d’histoire naturelle de Paris, ont abouti à un résultat surprenant. Ce sont les mâles présentant l’ornementation de plumes blanches du cou la plus symétrique qui ont le plus de succès. Ce critère incite les mâles aux ornements asymétriques à se rapprocher de ceux que la nature a mieux dotés pour servir de deuxième choix aux éventuelles femelles évincées.

Description : Espèce de taille moyenne (longueur : 40 à 45 cm, envergure : 83 à 91 cm pour un poids de 600 à 900 g), extrêmement méfiante et difficile à observer. Chez les deux sexes, les parties supérieures du corps sont brun-marron à beige, finement vermiculées, contrastant avec le blanc pur du ventre, de la poitrine et des rémiges. En vol,  l'extrémité noire des rémiges primaires externes et des grandes couvertures primaires sont bien visibles. Le dimorphisme sexuel est maximum en période nuptiale (avril à juillet). A cette période, le plumage nuptial des mâles est arboré de remarquables motifs sur la tête et le cou (colliers noirs et blancs). Mais, après la mue post-nuptiale complète (juillet à octobre), la différenciation entre les individus d'outarde est plus complexe.

pitchoune23 21/10/2010




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Wisdom est une femelle Albatros de Laysan (Phoebastria immutabilis) qui a été baguée poussin il y a… 63 ans. Cela en fait vraisemblablement la doyenne des oiseaux sauvages. Wisdom a donné naissance en 2014 à son 35e poussin.

 ©️ UFSWS

C’est une exception. Parmi les records enregistrés par baguage chez les oiseaux marins, on note un puffin de 49 ans, un huîtrier pie de 43 ans, une cigogne blanche et une oie à bec court de 39 ans, un canard siffleur et un goéland de 34 ans. Le record chez les corbeaux, grives, pies et merles culmine à 21 ans, chez le moineau à 19 ans, à 15 ans chez la mésange....

L’Albatros de Laysan (Phoebastria immutabilis) est une espèce de petit albatros originaire des îles Hawaii. Son nom vient de l’île de Laysan au nord ouest de l’archipel d’Hawaii d’où est originaire la colonie la plus importante avec 2,5 millions d’oiseaux. (Photo U.S. Fish and Wildlife Service / domaine public).

Description : Les albatros de Laysan présentent une tête, un cou et des parties inférieures blancs qui contrastent avec le manteau et les couvertures sus-alaires noirs. Le dessous des ailes affiche des bordures sombres et des rayures irrégulières sur les couvertures principales. Le bec varie du gris au jaune avec une pointe terminale plus foncée. Les tarses et les palmes des pieds sont roses. Maladroit à terre, dans les airs, il s'agit d'un oiseau particulièrement gracieux. Il peut être tellement en harmonie avec les conditions de vent et avec les courants qu'il peut s'abstenir de battre des ailes pendant de longues heures, voir des jours dans la mesure où il est capable de dormir pendant qu'il plane.

L'île de Laysan dans les îles Hawaï. Cindy Rehkemper, U.S. Fish and Wildlife Service / domaine public

Habitat : L’Albatros de Laysan se rencontre sur une large zone du nord du Pacifique. Ses principales colonies se rencontrent dans les îles Hawaii notamment les îles Midway et Laysan. Près de 70% de la population mondiale des albatros de Laysan nichent à Midway. Il niche aussi dans les îles Bonin près du Japon ainsi que sur l’île de Guadalupe près du Mexique. Les albatros de Laysan nichent généralement en colonie très denses.

Reproduction : L'espèce est monogame. Toutefois, si l'un des membres du couple meurt, la probabilité est grande pour que le survivant choisisse un nouveau partenaire. La ponte intervient à la mi-novembre. La femelle pond un oeuf unique dont l'incubation dure 65 jours. La période initiale est assurée par la femelle qui occupe le nid pendant 2 jours, puis le mâle prend le relais pendant environ trois semaines. Au cours du mois de décembre, le nombre de mâles qui couvent est quinze fois plus important que celui des femelles !

Adulte avec son poussin. Ryan Hagerty US Fish and Wildlife / domaine public.

Le poussin met 160 jours avant de pouvoir voler, il est nourri par les deux parents avec des oeufs de poissons volants, d'huile de calamars (particulièrement riche en graisse) et de l’huile secrétée par l'estomac des adultes, riche en acide gras et substances nutritives. Les juvéniles reviennent à leur colonie de naissance entre trois et cinq ans mais ne se reproduisent que vers sept ou huit ans. Durant ces années ils participent aux complexes rituels amoureux pour trouver un partenaire. Mais la formation des couples et la première nidification n'interviennent pas avant l'âge de 6 à 8 ans.

A noter : Si la plupart des menaces qui peseaient sur elle (chasse pour les plumes et ramassage des oeufs), comme tous les albatros, l'espèce est vulnérable aux palangres.



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C’est le seul oiseau endémique de France métropolitaine.

Sitta whiteheadi vit uniquement dans quelque 16 000 hectares de forêts de pins laricio dans la montagne corse. Ce passereau n’a que deux cousins éloignés, en Kabylie et en Chine.

La femelle, ici un individu photographié dans les gorges de la Restonica près de Corte, a la calotte gris sombre vers l'avant se fondant rapidement dans le gris-bleu du dos.Àlex Milian — Pica-soques cors (Sitta whiteheadi) Flickr / CC BY-SA 2.0

Inféodée à un arbre qui pourrait souffrir du réchauffement climatique, la sitelle corse va-t-elle inéluctablement disparaître ? Non, répond le Muséum national d’histoire naturelle de Paris dans une étude publiée dans Plos One (en anglais). En effet, l’homme est seul responsable de la disparition du pin laricio en plaine. Il suffirait donc de replanter ce résineux à basse altitude pour sauver l’oiseau.

Description : La Sittelle corse (Sitta whiteheadi) est une espèce d'oiseaux de la famille des Sittidae. C'est une sittelle relativement petite, mesurant près de 12 cm. Les parties supérieures sont gris bleuté, les parties inférieures blanc grisâtre. Le mâle se distingue de la femelle par sa calotte entièrement noire. L'espèce est sédentaire, territoriale et peu farouche.

Habitat : L'espère se trouve uniquement en Corse, où elle peuple les vieilles forêts de Pins laricio d'altitude, descendant plus bas en hiver. Son aire de répartition couvre la majorité de l'île, très montagneuse. On trouve cet oiseau depuis la forêt de Tartagine-Melaja au nord jusqu'à celle de l'Ospedale au sud, mais elle est particulièrement abondante dans les massifs du Monte Cinto, du Monte Rotondo, du Monte Renoso et du Monte Incudine. On compte également deux populations isolées, en Castagniccia dans le Nord-Est de l'île, et dans la montagne de Cagna au sud.

 ©️ M. READ/NATUREPL/EBPHOTO La Sittelle de Chine est l'espèce actuelle la plus proche de la Sittelle corse. Gary Leavens Flickr / CC BY-SA 2.0

L'oiseau est menacé par la perte de ses sites de nidification et par la fragmentation de son habitat, ses effectifs étant estimés à près de 2 000 individus, peut-être en déclin modéré. Cette petite taille de population associée à l'aire de distribution restreinte de l'espèce fait que la Sittelle corse est considérée comme « vulnérable » par l'Union internationale pour la conservation de la nature.

AlimentationLa Sittelle corse consomme principalement des pignons de pins, mais aussi de petits insectes volants en été, comme le ferait un gobemouche. De mars à novembre, les petits arthropodes (insectes adultes et leurs larves, araignées) représentent d'ailleurs l'essentiel de son alimentation ; elle les attrape en vol mais plus généralement dans les arbres. Elle exploite aussi les substrats fournis par les arbres. Au printemps et en été, elle se tient donc plus volontiers vers la cime des arbres, prospectant haut dans les frondaisons des pins, au bout des branches, à la manière d'une mésange. En automne en revanche, elle cherche sa nourriture le long des troncs et sur les grosses branches. Novembre marque le début de l'ouverture des cônes des pins, dont la Sittelle corse extrait les graines à l'aide de son bec fin. Les années de forte production, la Sittelle peut trouver des ressources alimentaires dans les cônes jusqu'en mars. Comme le font souvent les sittelles, la Sittelle corse cache quelques graines sous l'écorce ou sous des lichens ou des débris végétaux, et les consomme la mauvaise saison venue, notamment quand les neiges du début de printemps empêchent tout accès aux cônes des pins, ou quand les cônes restent fermés, les jours humides et froids. Cette utilisation de cachettes peut par ailleurs en partie expliquer la sédentarité totale de l'oiseau.

Pins laricio de la forêt de Valdu Niellu. André de Saint-Paul  CC BY-SA 3.0

Reproduction : La saison de reproduction a lieu en avril-mai. Les années de forte production de cônes entraînent une reproduction précoce. En revanche, les années de faible production, les sittelles doivent attendre que les insectes soient présents en grande quantité. L'espèce dépend pour nicher des vieux conifères deux à trois fois centenaires au tronc suffisamment tendre, c'est-à-dire morts, vermoulus ou étant en partie foudroyés. Les deux membres du couple creusent le nid, en réutilisant souvent les cavités ébauchées par les Pics épeiches (Dendrocopos major). Il peut y avoir deux entrées à la cavité si le tronc est particulièrement pourri. Le nid est placé entre 2 et 30 mètres au-dessus du sol. Il est constitué de divers éléments végétaux (épines de pin, écorce et copeaux) et tapissé de matières plus douces, comme des plumes, de la mousse, du crin ou du lichen.

La femelle pond fin avril ou début mai, de quatre à six œufs ovales blancs et tachés de brun-rouge, surtout sur l'extrémité large, avec « quelques légères marques brunes ou gris-violet foncé ». La couvaison dure de 14 à 17 jours ; elle est réalisée par la femelle seule, que le mâle nourrit plusieurs fois par heure. Les jeunes ont un plumage complet au bout de vingt jours, en moyenne et quittent le nid entre 22 et 24 jours. Ils  atteignent leur maturité sexuelle dans l'année et peuvent se reproduire dès l'année suivant leur naissance.



Menaces : La diminution des effectifs peut être expliquée par les incendies et l'exploitation forestière : les Pins laricio auxquels l'espèce est inféodée se régénèrent moins vite qu'ils ne disparaissent par ailleurs, et l'abattage des pins morts pose des problèmes pour la nidification de cette sittelle. En plus de détruire les territoires des oiseaux (une centaine environ lors des incendies de 2000 et 2003), la repousse après le passage du feu entraîne un remplacement du Pin laricio par le Pin maritime ou le Chêne vert (Quercus ilex)...

Prédateurs :

- le Pic épeiche (Dendrocopos major) qui peut attaquer les nids et les jeunes oiseaux en élargissant la cavité du nid pour accéder à la progéniture des sittelles ; tous les individus n'attaquent pas forcément les nids, et sittelles et pics peuvent parfois même nicher dans le même arbre.

- Le Lérot commun (Eliomys quercinus) est également un prédateur potentiel, ayant déjà été observé dormant dans un nid et suspecté de plusieurs pertes.

- Dans une moindre mesure, l'Épervier d'Europe (Accipier nisus) pourrait compter parmi ses proies la Sittelle corse : des restes de sittelle sont signalés dans l'alimentation d'un de ces oiseaux de proie en 1967, et Hans Löhrl indique en 1988 que les Sittelles corses qu'il élève en captivité se cachent à la vue d'un rapace.

- Le Geai des chênes (Garrulus glandarius) pourrait également être un prédateur plus ou moins important des jeunes à l'envol.

Protection : La Sittelle corse bénéficie d'une protection totale sur le territoire français en vertu de l'article 3 de l'arrêté du 29 octobre 2009, fixant la liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de leur protection. Elle est également inscrite à l'annexe I de la directive oiseaux de l'Union européenne et à l'annexe II de la Convention de Berne. Il est donc interdit de la détruire, la mutiler, la capturer ou l'enlever, de la perturber intentionnellement ou de la naturaliser, ainsi que de détruire ou enlever les œufs et les nids, et de détruire, altérer ou dégrader son milieu. Qu'elle soit vivante ou morte, il est aussi interdit de la transporter, de la colporter, de l'utiliser, de la détenir, de la vendre ou de l'acheter.

imineo.com 25/2/2010



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Comme 20 autres espèces d’oiseaux, Passer domesticus sait évaluer la vitesse d’un véhicule pour s’envoler juste à temps.

Un mâle adulte. Fir0002 GFDL 1.2

Le chercheur Pierre Legagneux (université du Québec) a décelé cette faculté en roulant à vitesse constante sur des routes de l’ouest de la France. En accélérant au moment de l’envol de l’oiseau sur la route, il a pu mesurer la distance de réaction, laquelle dépend étroitement de la limitation de vitesse! Selon toute hypothèse, les oiseaux seraient donc capables d’évaluer la vitesse moyenne de véhicules circulant près d’eux.

Le Moineau domestique (Passer domesticus) est une espèce de petits passereaux de la famille des Passeridae. Ce moineau est très commun dans la plupart des parties du globe : originaire du bassin méditerranéen et d'une grande partie de l'Asie, il a été introduit accidentellement ou volontairement dans beaucoup d'autres régions du monde, et est l'oiseau à l'aire de répartition la plus vaste. Le Moineau domestique côtoie largement l'humain avec lequel il entretient souvent une forte relation de commensalisme, et peut vivre en milieu urbain ou rural. Bien qu'on trouve cet oiseau dans des habitats et sous des climats très variés, il évite généralement les vastes forêts, les prairies et les déserts éloignés de l'habitat humain.

Bien qu'il soit largement répandu et abondant, ses effectifs ont diminué dans certaines régions. Il est considéré comme espèce de « préoccupation mineure » par l'Union internationale pour la conservation de la nature.

Description : C'est un petit oiseau assez trapu, mesurant environ 16 cm de long (pour une envergure deux fois plus grande) pour un poids allant de 24 à 39,5 g. Les femelles et les jeunes oiseaux sont pâles, colorés de brun et de gris, tandis que les mâles sont plus vifs, avec des marques noires, blanches et brunes. Les femelles sont, en moyenne, un peu plus petites que les mâles. Ces derniers sont plus gros durant l'hiver et les femelles lors de la saison de reproduction.

Mâle en plumage nuptial (à gauche), Lip Kee Yap, CC BY-SA 2.0 et en plumage internuptial (à droite), PewuCom CC BY-SA 3.0

Comportement : Le Moineau domestique est très sociable, et vit souvent en bandes. Il est grégaire en toutes saisons lorsqu'il s'alimente, formant souvent des volées mixtes d'alimentation, c'est-à-dire mangeant en compagnie d'individus appartenant à d'autres espèces. Il perche en groupe, les nids sont généralement situés ensemble dans les massifs végétaux, et il présente aussi un certain nombre d'activités sociales, telles que le bain de poussière ou d'eau, et le chant en groupes, lors duquel les oiseaux s'appellent mutuellement dans les buissons...

Alimentation : L'adulte se nourrit principalement de graines  (il consomme à peu près toutes les graines, mais s'il a le choix, il préfère l'avoine et le blé) de céréales et d'herbes folles, mais il est opportuniste et sait s'adapter, consommant tout aliment disponible. Il peut effectuer des manœuvres complexes et inhabituelles pour obtenir sa subsistance, comme ouvrir les portes automatiques afin d'entrer dans les supermarchés, s'accrocher aux murs des hôtels pour voir les vacanciers sur leurs balcons, manger les insectes sur les radiateurs automobiles ou consommer le nectar de certaines fleurs des plantes du genre Sophora. En zones urbaines,  le Moineau domestique se nourrit principalement des denrées alimentaires fournies directement ou indirectement par l'humain, comme le pain, bien qu'il préfère les graines à l'état bruts. Il mange également des baies, des fruits et des bourgeons, et peut survivre sans eau dans les zones arides grâce à la seule humidité des baies ingérées.

Une autre part importante du régime alimentaire du Moineau domestique est d'origine animale : elle est principalement constituée d'insectes, où coléoptères, chenilles, diptères et pucerons sont prédominants. Cet oiseau consomme également divers arthropodes, des mollusques et crustacés quand il peut en trouver, mais aussi des vers de terre, et même des vertébrés comme les lézards, les grenouilles ou les sourisa. Au nid, les oisillons sont majoritairement nourris d'insectes durant une quinzaine de jours après l'éclosion.

 Reproduction : Le Moineau domestique est sexuellement mature dès la saison de reproduction suivant sa naissance, et peut parfois tenter de se reproduire dès ce moment.  La saison de reproduction du Moineau domestique est variable, dépendant principalement de la disponibilité des insectes. (Photo Œufs de Passer domesticus domesticus de la collection du Muséum de Toulouse. Didier Descouens CC BY-SA 4.0)


Moineau domestique mâle nourrissant un juvénile. Ghislain38 CC BY-SA 3.0

Le Moineau domestique préfère trouver abri dans un trou pour établir son nid, mais utilise des sites de nidification variés. Les nids sont souvent construits sous les avant-toits ou les chéneaux et divers emplacements creux des maisons. Les trous dans les falaises ou les berges et les cavités dans les arbres peuvent aussi être utilisées. Les nids sont construits à partir de paille, de plumes, de brins de textile. Il peut lui arriver d'occuper des nids d'hirondelle, parfois en délogeant les habitants. La femelle pond de trois à huit œufs qui seront couvés par les deux parents pendant 14 à 17 jours. Vingt jours après leur éclosion, les jeunes peuvent quitter le nid, ce qui permet aux parents de nicher une nouvelle fois. Un moineau peut vivre jusqu'à treize ans.

Le Moineau domestique est monogame, et s'apparie généralement pour la vie. De nombreux oiseaux qui ne trouvent ni de nid ni de partenaire, peuvent alors servir d'aides auprès de couples, ce qui augmente alors leur chance d'être choisi en remplacement si un partenaire vient à disparaître...

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Œnanthe oenanthe ne pèse que 25 g, mais il bat des records en matière de migration chez les passereaux.


Le Traquet motteux (Oenanthe oenanthe) est un passereau insectivore migrateur appartenant à la famille des Muscicapidae. C'est l'espèce de traquets la plus répandue. Philippe Kurlapski CC BY 1.0

Chaque automne, il part d’Amérique du Nord pour hiberner en Afrique subsaharienne et retourne au printemps dans les zones arctiques. Les traquets motteux de l’Alaska vont en Afrique de l’Est et les canadiens en Afrique de l’Ouest. Longueur d’un voyage: 14 500 km. Loin cependant du record toutes catégories confondues de la sterne arctique avec ses 35 000 km de voyage aller.

Le traquet motteux d'Europe, quant à lui, regagne en septembre et octobre ses lieux d'hivernage jusqu'en Afrique Equatoriale et il revient sur ses lieux de nidification européens à la fin du mois de mars et en avril.

©️ M. VARESVUO / BIOSPHOTO

Description : Le Traquet motteux mesure de 14,5 à 16 centimètres de long et est légèrement plus grand que le Moineau domestique. Chez les deux sexes la queue et le croupion sont blancs avec une tache noire en forme de T inversé au bout de la queue. Les deux sexes présentent des sourcils blancs.

En été, le mâle a les parties supérieures gris pâle, la gorge beige et les ailes noires. Le masque facial est noir également. La femelle est brun pâle sur le dessus, les parties inférieures sont beiges à roux pâle et les ailes sont brun foncé. En automne, le mâle ressemble à la femelle sauf pour les ailes qui sont noires.

eyesonskycom 18/7/2010


Habitat : Bien qu'il soit plutôt un habitant typique de la montagne, on le rencontre également souvent à de plus basses altitudes, dans les champs sablonneux et pierreux, les friches et jachères ensoleillées, les sablières et briqueteries, les talus de chemin de fer ou de chaussée et sur toute surface envahie d'herbes folles. C'est un globe-trotter qui habite en un cercle de largeur variable : Europe, Asie, Afrique du Nord, Amérique du Nord et même Groenland.

Alimentation : Le traquet motteux se nourrit surtout d'invertébrés : petits escargots, mille-pattes, chenilles, coléoptères, mouches, sauterelles, grillons et araignées. Il mange aussi des mûres, des myrtilles, et autres baies ainsi que quelques graines.

Reproduction : Il niche dans les crevasses des rochers, entre les racines darbustes et même dans des terriers de lapins ou des traverses de ligne de chemin fer parfois fréquentée ! Les deux partenaires bâtissent le nid, à partir d'herbes sèches, de mousses et de racines entassées sans grand soin, mais le creux en est très attentivement tissé d'une grande quantité de poils de bêtes et de plumes. La femelle y pond 5 à 6 oeufs unicolores, vert-bleu, et les couve pendant environ 14 jours. Les petits traquets sautent hors du nid à l'âge de 12 à 15 jours, mais ils ne sont capables de voler que quelques jours plus tard. Les adultes leur apportent divers insectes, araignées, mille-pattes et petites limaces. A l'envol, les jeunes sont revêtus de la livrée mouchetée caractéristique des Turdidés. Ils sont émancipés après un mois mais les liens parentaux peuvent persister jusqu'à la migration automnale.

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La migration des phalaropes à bec étroit (Phalaropus lobatus) est remarquable. 

Grâce à un GPS pesant 0,6 g, supportable pour ces limicoles de 20 cm de long vivant l’été sur les plages d’Écosse, l’Institut ornithologique suisse a pu déterminer en 2013 que l’oiseau ne migrait pas en Arabie saoudite l’hiver comme on le pensait, mais en Équateur et au Pérou. Soit plus de 10 000 km de voyage aller. Autre originalité de l’espèce : contrairement à la plupart des oiseaux, le plumage de la femelle est plus coloré que celui du mâle.

Le Phalarope à bec étroit (Phalaropus lobatus) est une espèce d'oiseau aquatique appartenant au groupe des limicoles et à la famille des Scolopacidae. Cette espèce est polyandre et les femelles sont plus colorées et grandes que les mâles. Des combats violents entre femelles peuvent avoir lieu pour la maîtrise de territoires et des mâles qui les occupent. Mike Baird from Morro Bay, USA - Flickr / CC BY 2.0

Description : En plumage nuptial, la tête est divisée en deux zones à peu près équivalentes : le front, les tempes, le sommet de la tête, l'arrière du cou et le haut des joues sont gris-ardoise. Le menton, le bas des joues, la partie supérieure de la gorge sont blancs. La gorge est entourée par une superbe cravate couleur rouille et bordée en dessous par une zone gris cendré qui s'étale sur les côtés de la poitrine et sur les flancs. Le dessous jusqu'à la queue est entièrement blanc. Le dessus et les scapulaires sont d'un gris plus foncé et olivâtre. Les scapulaires sont bordés de chaque côté par deux bandes roussâtres très claires comme celles des bécassines. La partie centrale du croupion est gris foncé avec des bordures roussâtres, la queue, de forme à peu près carrée, est gris-fauve clair. Les ailes sont de la même couleur, avec un miroir visible en vol formé par la teinte blanche à la base des rémiges. Le bec et les pattes sont gris foncé.

Christian Segonne 20/9/2011


En plumage hivernal, on assiste à de nombreuses transformations : le collier roux disparaît, le sourcil blanc, à peine visible en été, s'allonge et s'élargit, rejoignant le blanc de la gorge. La poitrine et les flancs blanchissent, le dos et les scapulaires s'éclaircissent, les plumes sont bordées de blanc roussâtre et les pattes deviennent verdâtres. Les juvéniles sont semblables aux adultes en hiver mais conservent la couleur grise sur la poitrine et sur les flancs.

Habitat :  Niche en groupes répandus dans les zones humides, les îles des rivières et les plages aux bords des lacs. L'espèce est moins nordique que sa cousine à bec large. En Europe, elle niche en Islande, dans les îles écossaises, les chaînes scandinaves et la toundra nordique. En automne, elle entreprend un long trajet pour migrer en mer d'Oman, au large de l'Arabie, autant dire que c'est une espèce très occasionnelle et très rare à observer le long des côtes de l'Atlantique en-dehors de la période de reproduction.

Alimentation : Ces petits limicoles picorent leur nourriture à la surface de l'eau et se rassemblent en nombre là ou elle abonde. En été, ils nagent sur l'eau libre des marais ou des étangs, en tournant rapidement sur eux-mêmes pour créer un tourbillon. Cette technique leur permet d'amener le plancton à la surface. En plus du zooplancton, le phalarope consomme également des larves d'insectes.

 Les phalaropes inversent le rôle des sexes lors de la nidification. C’est la femelle qui défend le territoire tandis que le mâle construit le nid, couve et s’occupe des poussins. ©️ Dominique Halleux / Biosphoto

Reproduction : Les phalaropes à bec étroit nichent en groupe. Contrairement à la plupart des autres espèces d'oiseaux, la femelle est plus grande et plus richement colorée que le mâle et c'est elle qui le choisit. Elle pond généralement 4 oeufs verts tachés de brun, déposés dans une coupe placée dans une touffe d'un marais, d'une tourbière ou d'une mare de la toundra. Se contentant de pondre, elle force son conjoint à assurer seul l'incubation qui dure entre 18 et 20 jours, ainsi que l'éducation des petits. Il arrive que la femelle ponde une seconde fois, avec un autre partenaire !

Longévité : L'actuel record de capture-recapture d'un Phalarope à bec étroit est de 11 ans (oiseau bagué au Royaume-Uni et recapturé 11 ans après. Le précédent record était de 10 ans.

Menaces / Protection : L'espèce est menacée principalement par le drainage des zones humides, l'intensification des habitats, les dérangements humains, les inondations et la prédation, notamment par le Labbe parasite (Stercorarius parasiticus). Le Phalarope à bec étroit est inscrit à l'annexe I de la directive Oiseaux de l'Union européenne.


Sciences et avenir 24/8/2014 - Wikipedia - Oiseaux.net

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