Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
Admin-lane

Les oiseaux migrateurs volent plus vite dans un sens, plus lentement dans l'autre

Messages recommandés

Les migrateurs sont plus rapides au printemps quand ils font route vers leurs zones de reproduction qu'en automne lorsqu'ils volent vers leurs aires d'hivernage.

Certains oiseaux migrateurs ont tendance à voler plus vite au printemps qu'ils ne le font à l'automne. Cette différence saisonnière dans la vitesse de vol est particulièrement visible chez les oiseaux qui voyagent sur de courtes distances.

 Oiseaux migrateurs LILO/SIPA

Pour mesurer la vitesse de vol de différentes espèces de passereaux migrateurs, les scientifiques de l'université de Lund les ont sondés avec un radar de poursuite installé sur la péninsule de Falsterbo, un lieu de passage de nombreux volatiles dans le sud-ouest de la Suède. Les mesures ont été effectuées durant trois ans, de nuit car les passereaux sont des voyageurs nocturnes. D'autres observations complémentaires ont été réalisées au nord et au sud du pays.

Il ressort des mesures que les migrateurs volent plus vite au printemps quand ils font route vers leurs zones de reproduction européennes. Une différence nettement plus marquée chez ceux qui migrent sur de courtes distances.

Le gain de temps pour le surcroît de vitesse printanier peut sembler minime "mais il est important car cela influence l'ordre d'arrivée de chaque oiseau et donc le choix du meilleur territoire" expliquent les chercheurs. À l'automne, les oiseaux prennent leur temps, ils ne sont pas aussi pressés d'atteindre leurs aires d'hivernage.

 Le radar de poursuite utilisé pour suivre les oiseaux. Cecilia Nilsson.

Les scientifiques ont aussi noté que le vent influence fortement la date de départ des passereaux quand ils quittent la Suède. Ils attendent que les courants porteurs soient orientés dans la bonne direction pour partir et profitent de leurs puissances pour voler.

Les oiseaux qui migrent le plus loin et qui ont plusieurs semaines de voyage en revanche ne sont pas influencés par les vents. Ils décollent vers leur site d'hivernage, quelques soient les conditions météo, au prix d'une dépense d'énergie bien supérieure. "Ces résultats indiquent une modulation saisonnière étonnamment fine et indiquent que les passereaux adaptent leur comportement par rapport au vent" concluent les auteurs de l'étude.

Sciences et avenir 3/9/2014

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...