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Le lac du Der accueille des milliers de grues

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De nombreux touristes se rassemblent sur le lac du Der en automne, pour assister à l'envol des grues cendrées.

C'est le lieu rêvé pour observer les grues. Chaque année, le lac du Der, situé sur le site de Chantecoq, dans la Marne, accueille les amoureux des oiseaux.

Francetv info 15/10/2014


Sur place, France 3 a rencontré Jacques, venu du Nord pour apercevoir l'envol des grues. "C'est fantastique. On a le son et l'image". D'autres ont même fait le déplacement de l'étranger. C'est le cas de Peter, un photographe allemand. "On est arrivés hier soir et on a déjà vu beaucoup de grues dans le ciel", se réjouit-il.

Dimanche dernier, la LPO, la Ligue de protection des oiseaux, avait comptabilisé 10 000 grues autour du lac. Pourtant, ce n'est que le début de la migration. Au total, le phénomène doit durer deux mois. Les oiseaux s'envoleront ensuite vers l'Espagne. "Il peut y avoir 80 000 oiseaux simultanément sur le lac, comme c'était le cas en novembre dernier", témoigne Aurélien Deschatres, chargé de mission à la LPO.

Francetv info 15/10/2014

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Montier-en-Der (France) (AFP) - A peine le jour levé qu'une immense clameur signe le réveil des échassiers qui s’élèvent en nuée dans un ciel orangé: à l'automne, des dizaines de milliers de grues cendrées font escale au lac du Der-Chantecoqen Champagne avant leur migration vers l'Espagne.

Plus grand lac artificiel d'Europe, le Der offre depuis sa création en 1974 un havre de paix aux grands oiseaux migrateurs qui se massent sur les îlots et les vasières pour y passer la nuit à l'abri des prédateurs.

Des grues cendrées volent à l'aube le 7 novembre 2014 au dessus du lac du Der-Chantecoq avant leur migration vers l'Espagne (c) Afp

  Une vue du lac du Der - Enslin CC BY-SA 3.0


Il aura fallu engloutir trois villages et des forêts de chênes pour construire ce réservoir de 4.800 hectares bordé de 77 kilomètres de rives à cheval entre la Marne et la Haute-Marne afin de prévenir et réguler les inondations du bassin parisien. "Un projet gigantesque qui serait probablement largement contesté de nos jours", remarque Aurélien Deschatres le coordinateur national du réseau "Grues France" de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO).

Selon lui, plus de 200 espèces d'oiseaux dont des animaux rares -pygargues à queues blanches, butors étoilés ou encore hérons pourprés- peuplent le site classé depuis 1986 "zone spéciale de conservation" par le réseau "Natura 2000". Mais ce sont surtout les grues cendrées et leurs envols matutinaux majestueux qui ont fait la réputation du lac auprès des amoureux de la nature.

  L'observatoire de Chantecoq - October Ends  CC BY-SA 3.0 "


Les grues qui passent l'été en Europe du Nord se regroupent en Allemagne avant d'entreprendre la traversée vers la péninsule ibérique. Dès la création du lac, elles ont trouvé des conditions d'escales idéales et sont chaque année de plus en plus nombreuses à se poser et même à demeurer pendant les hivers doux", explique M. Deschatres.

Selon les estimations de la LPO, entre 80.000 et 100.000 de ces échassiers, soit près d'un quart de la population européenne, ont été dénombrés aux abords du lac fin octobre et environ 60.000 séjournaient encore sur le Der la première semaine de novembre, attendant des conditions météorologiques favorables à la poursuite de leur voyage.

"Celles qui décident de partir exploitent les ascendances pour gagner de l'altitude avant de prendre un cap sud-ouest profitant si possible d'un vent de dos pour augmenter leur vitesse", explique l’ornithologue. "Mais si la douceur persiste, entre 20.000 et 40.000 grues sont susceptibles de passer l'hiver sur place en se nourrissant de graines dans les champs alentours", précise-t-il.

Ce plus grand échassier d'Europe (2 mètres d'envergure pour 4 à 6 kilos) au plumage gris ardoise avec un cou noir, tache rouge sur la tête et queue touffue, quitte aux premières lueurs de l'aube son dortoir en "claironnant" continuellement et vole en formation serrée avec ses congénères vers les champs fraichement labourés ou les pâtures pour trouver sa pitance. A la nuit tombée, les grues repues se reposent au milieu du lac dans un long vol plané synchronisé.

Inquiets des quelques dégâts provoqués par les volatiles dans leurs champs, les agriculteurs ont négocié une enveloppe de 100.000 euros auprès de la Région Champagne-Ardenne. "Les nuisances sont surtout dues au nombre croissant de grues qui restent pendant l'hiver, et en cas de surpopulation déraisonnable il faudrait réguler cette espèce", estime pour sa part Jean-Louis Blondel, le président de la FDSEA de Haute-Marne.

Un scénario inimaginable pour la LPO qui rappelle que la grue cendrée est un animal protégé depuis 1967 et pointe l'apport économique d'un "tourisme ornithologique" en pleine croissance. Selon l'office du tourisme du lac du Der, en plus des 200.000 touristes recensés l'été, près de 100.000 amateurs d'oiseaux venus de toute l'Europe fréquentent le site d'octobre à mars offrant aux commerçants locaux une manne touristique à l'année.

Point de rendez vous de ces amoureux de la nature, le "Festival international de la photo animalière et de nature" de Montier-en-Der qui attire chaque près de 40.000 visiteurs chaque 3e week-end de novembre.

Sciences et avenir 8/11/2014

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