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L'UE exhorte l'Italie à mettre fin à la chasse d'oiseaux sauvages au filet

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Bruxelles, 26 nov 2014 (AFP) - La Commission européenne a "instamment" demandé mercredi à l'Italie de mettre fin à la capture massive, à l'aide de filets interdits, d'oiseaux sauvages comme les grives, merles et alouettes, menaçant de la renvoyer devant la Cour de justice de l'UE.

"La Commission européenne demande instamment à l'Italie de mettre un terme à (...) la capture massive d'oiseaux sauvages" à l'aide de filets qui sont "interdits par la directive Oiseaux", a indiqué l'exécutif européen dans un communiqué.

Dans plusieurs régions du nord-est de l'Italie, des pigeons ramiers, grives litornes, grives musiciennes et grives mauvis, mais aussi des merles, vanneaux huppés et alouettes des champs sont capturés "au moyen de filets, en vue de les utiliser comme appâts vivants" et cela "depuis de nombreuses années" en vertu de dérogations accordées par les autorités régionales, a expliqué la Commission.

Ces oiseaux, ensuite enfermés dans des cages, sont alors utilisés comme "appelants" dans la chasse, leur chant attirant leurs congénères qui deviennent ainsi des cibles plus faciles à atteindre. Cette pratique, défendue par les chasseurs comme une tradition ancestrale, sévit en Lombardie, Vénétie, Emilie-Romagne, Toscane, dans les Marches et la province autonome de la ville de Trente. 

"La Commission estime que les filets sont trop larges et pas assez surveillés. Les oiseaux ainsi capturés y restent longtemps et souffrent", a indiqué un porte-parole.

La directive "Oiseaux" interdit l'utilisation de filets par les chasseurs car il s'agit d'une méthode de capture "massive ou non sélective ou pouvant entraîner localement la disparition d'une espèce". Elle prohibe également, entre autres, les collets, pièges-trappes, hameçons, les explosifs et appâts empoisonnés ou encore les enduits de tranquillisants.

En février, la Commission avait mis en demeure l'Italie de mettre fin à "cette méthode de capture interdite", mais sans résultat à ce jour. Elle franchit désormais une étape supplémentaire en délivrant un "avis motivé" à l'Italie, qui "dispose de deux mois pour prendre toutes les mesures nécessaires pour se conformer à la législation". "A défaut, la Cour de justice de l'Union européenne pourra être saisie", avertit la Commission.


30 millions d'amis 26/11/2014

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