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Les castors et les écureuils, accélérateurs du changement climatique ?

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Par leurs actions sur les milieux, les castors et les écureuils pourraient accélérer le réchauffement climatique en provoquant la libération de méthane, un gaz à effet de serre.

Deux études présentées récemment montrent ainsi l’action des animaux sur la végétation et sur le climat.


 Barrage construit par des castors en Belgique à Sainte-Marie-sur-Semois ©️ GERARD CERLES/AFP

- La première concerne les castors qui créent des bassins d’eau où la décomposition des matières organiques libère du méthane dans l’air.

- La seconde s’intéresse à l’action sur le permafrost des spermophiles arctique, une espèce d’écureuil vivant sur les sols glacés du grand nord.

Les castors émettraient 800 000 tonnes de méthane par an. En effet, le site ScienceDaily rapporte que « le méthane libéré dans l’atmosphère à cause des bassins créés par les castors a été multiplié par 200 en un siècle, selon Colin J. Whitfield de l’ Université de Saskatchewan in Canada. » Ce chercheur vient de publier une étude sur les conséquences de l’augmentation de la population de castors en Eurasie et en Amérique sur les rejets de méthane. Les castors ont pendant longtemps été menacés de disparition car prisés pour leur fourrure, mais depuis un siècle leur population croît de nouveau et dépasse désormais les 10 millions d’individus.

Des scientifiques de l’université du Wisconsin et du Massachusetts étudient le spermophile arctique en Sibérie qui a pour particularité de creuser des terriers dans le sol gelé. Et s’interrogent sur le rôle que pourraient jouer ces rongeurs sur la libération du CO2 et du méthane emprisonné dans le permafrost. Or, les réserves de gaz à effet de serre ainsi stockées sont estimées à 1500 milliards de tonnes de carbone. Le Docteur Sue Natali du Woods Hole Research Center du Massachusetts explique leur démarche : « nous connaissons l’impact de la faune sur la végétation et nous savons que la végétation impacte sur la fonte des glaces et le carbone dans le sol. »

 Les spermophiles arctiques pourraient jouer un plus grand rôle dans le changement climatique que l'on pensait. BBC News Science et Environnement

La situation n’est pas simple. « Nous avons constaté une hausse des température dans les sols occupés par les écureuils », affirme Nigel Golden de l’Université du Wisconsin. Et leur présence pourrait ajouter de l’azote dans les sols grâce à leurs déjections. Ils mélangent aussi les sols de surface et l’azote, qui agit comme un fertilisant et peut aider les plantes à pousser, et donc à stocker des gaz à effet de serre. Cependant, il peut aussi nourrir les microbes présents dans le sol et accélérer la libération de méthane et de carbone dans l’atmosphère, relate la BBC. Ces hypothèses ont été présentées ce-mois-ci à l’American Geophysical Union Fall Meeting (réunion d’automne de l’association de géophysique américaine) à San Francisco.


----->J'ai lu un certain nombre de résultats d'études qui mettent l'accent sur la production de gaz à effet de serre imputée aux animaux.... A mes yeux, ce genre d'étude tend à dédouanner les humains de leurs actions sur le changement climatique en cours... En tous les cas, cela alimente le septicisme de ceux qui nient le changement en cours lié aux activités humaines... Et pourquoi toujours chercher à accuser un "autre" de nos erreurs ? Je pense, pour ce qui me concerne, que les causes sont multiples mais que les activités anthropiques sont les principales responsables. 

gOODpLANET 21/12/2014

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