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Admin-lane

Un bébé orang-outan est soigné après 10 mois de maltraitance

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Capturé pour devenir un animal de compagnie, le petit singe a été confié par sa propriétaire à une association. Arrivé dans un état critique, il redécouvre peu à peu les joies de la grimpe !


 Budi à son arrivée à l'International Animal Rescue ©️ International Animal Rescue

Budi, un bébé orang-outan de l'île de Bornéo (Pongo pygmaeus) maltraité pendant 10 mois, a été sauvé par une association en Indonésie en décembre 2014. Son ancienne propriétaire l'avait capturé vers l'âge de 2 mois en pleine forêt tropicale sur l'île de Bornéo et l'avait emmené pour en faire un animal de compagnie. Mais l'état de Budi se dégradant, elle avait décidé de le remettre aux autorités, qui l'ont donné à l'association International Animal Rescue (IAR) de Ketapang en Indonésie.

Vivant dans une cage pour poulets, ce petit primate a été nourri uniquement à base de lait concentré. Au bout de 10 mois, il était atteint d'anémie (il avait le ventre gonflé à cause du manque de protéines) et de troubles du métabolisme touchant ses os. De ce fait, Budi ne pouvait plus marcher. Bien souvent, les propriétaires ne connaissent pas le mode de vie des orang-outans ni leur régime alimentaire, d'où des conditions de vie en captivité ayant des conséquences graves pour la survie de l'animal. Ainsi, durant le premier examen médical à l'IAR, "Budi pleurait à chaque mouvement effectué par les soigneurs. C'est vraiment surprenant qu'il ait pu survivre si longtemps", raconte le docteur Karmele L. Sanchez, sur le site internet de l'association.

 International Animal Rescue IAR 19/3/2015


L'histoire de Budi n'est malheureusement pas unique. En effet, les orang-outans de l'île de Bornéo sont victimes de la déforestation massive qui détruit leur habitat naturel ainsi que du trafic illégal où ils sont vendus en tant qu'animaux de compagnie exotiques. Or, selon l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN),  ils sont une espèce classée "en danger" avec un haut risque d'extinction à l'état sauvage

Ainsi, la rétention d'orang-outans est illégale selon la loi indonésienne ainsi que la Convention internationale du commerce d'espèces protégées. Ces règles ne sont par ailleurs pas destinées uniquement aux primates de la forêt de Bornéo. La seconde espèce existante, les orang-outans de l'île de Sumatra (Pongo abelii) subissent les mêmes menaces alors qu'elle est classée "en danger critique" d'extinction selon l'UICN.


Sciences et avenir 27/3/2015

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